S'il n'y a pas la carotte au bout du bâton, c'est à dire le profit, aucune activité humaine ne cherchera le bonheur du public, mais poursuivra uniquement le projet de se fatiguer le moins possible. Ce phénomène entraine l'appauvrissement général beaucoup plus surement que le capitalisme le plus sauvage qui, lui, a besoin de travailleurs en bonne santé et de consommateurs suffisamment solvables. Alors oui aucun des deux système n'est parfait, mais l'un organise la distribution égalitaire de la pénurie, et l'autre la distribution inégalitaire des richesses.... dans l'histoire récente du 20eme siecle, les gens qui avaient le choix ne traversaient les "mur de Berlin" que dans un seul sens. La puissance publique doit édicter les règles du jeu économique, sanctionner ceux qui ne les respectent pas, et laisser jouer ceux qui les respectent, même si parmi ces derniers les plus malins s'enrichissent par leur productivité.
un mot sur "La notion de vie en société impose que les plus forts et les plus aisés apportent une aide aux plus faibles et aux plus défavorisés" : à condition que la société aide ceux qui en ont besoin plutôt que ceux qui en ont juste envie...
Si l'enrichissement ne s'effectuait que sur la seule productivité ,dans une certaine mesure pourquoi pas, mais si on reste dans le domaine des maisons de retraite privées c'est aussi et surtout sur une forme de maltraitance vis à vis des résidents et là, ça n'est plus acceptable.
C'est en principe le rôle du politique de fixer des règles et pas au marché même si aujourd'hui on peut se poser la question de chercher la différence entre les deux..
Si tu prends l'exemple de l'hôtellerie restauration qui a pleuré pendant des années pour avoir une baisse de la TVA pour soit disant baisser les prix, embaucher du personnel et améliorer les conditions de travail.
La pression des syndicats patronaux a fini par obtenir gain de cause et ..........strictement rien a changé et en particulier le sort des salariés réduits à une forme d'esclavagisme moderne , le profit par contre était bien là mais la redistribution on la cherche encore.
C'est le marché mon pauvre Monsieur, on y peut rien , sauf qu'aujourd'hui les gens ne semblent plus vouloir retourner à la mine dans les mêmes conditions et franchement je trouve que c'est bien heureux.