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LOPEZ Camille


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5668 réponses à ce sujet

#5656 Very Good Eshvili

Very Good Eshvili

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Posté 14 juin 2025 - 11:30

J’aurais préféré que sa belle carrière s’arrêtât hier, mais maintenant, que vais-je faire? Lui souhaiter deux victoires de plus (en toute décontraction)


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#5657 Boulard

Boulard

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Posté 21 juin 2025 - 06:24

Respect pour cette magnifique carrière dans laquelle l'ASM aura une place toute particulière pour lui.

Ah cette demi-finale face au Racing en 2017, quelle merveille, quel souvenir!
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#5658 el landeno

el landeno

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Posté 21 juin 2025 - 19:00

« Vivre des moments comme ça avec l'Aviron, c'était fantastique et inespéré » : Camille Lopez après le dernier match de sa carrière, en demies face à Toulouse
À 36 ans, Camille Lopez a disputé vendredi le dernier match de sa carrière, lors de la demi-finale perdue par Bayonne face à Toulouse (32-25) avant de basculer dans le staff de l'Aviron. Fier de ce qu'il a accompli sur le terrain depuis trois ans.

 
 

Il a débarqué en zone mixte avec ses éternelles espadrilles, qu'on lui voit traîner dans le Top 14 depuis tant d'années et qui, privilège du temps, ont fini par être personnalisées à son goût et à ses racines basques, et, en les voyant, on s'est dit que Camille Lopez avait vraiment trouvé chaussure à son pied, à l'Aviron. L'ouvreur s'y était lancé un dernier défi en débarquant à Bayonne il y a trois ans, près de chez lui, ce Mauléon qu'il a toujours chéri, et dans un club qui voulait grandir.

 
 

Lopez l'aura accompagné jusqu'à Lyon, des demi-finales du Top 14 que l'Aviron n'avait jamais connues dans ce format. Peut-être le début de quelque chose pour le club, mais un terminus pour lui.

Car le dix disputait son dernier match, à 36 ans. Il a pu être frustrant d'un point de vue personnel, parce que débuté sur le banc, et très vite abrégé par un carton jaune. Rentré à la 52e minute, Lopez a été renvoyé sur le banc deux minutes plus tard pour avoir interrompu une occasion d'essai toulousaine en position de hors-jeu (54e). « C'est dur parce que je viens de rentrer ! Je ressors direct, ça fait chier... Mais c'est comme ça, ça fait partie du jeu », soufflait-il. Mais ça ne pouvait gâcher son bonheur ou sa fierté, parce qu'à son retour, les Bayonnais ont poussé le panache pour inscrire un essai après la sirène, sans doute portés par la vibrante Peña Baiona dont leurs supporters les avaient gratifiés juste avant.

« Il restait deux minutes, et voir le public chanter haut et fort... ça fait toujours plaisir et c'est bien de représenter Bayonne comme ça, appréciait-il. On les remercie d'avoir fait ce magnifique geste sur une demi-finale perdue. C'est dommage [de perdre] mais j'ai une grosse part de fierté de vivre des moments comme ça avec l'Aviron. C'était fantastique et inespéré quand j'ai signé il y a trois ans ! » Voilà ce qui prédominait, bien plus que d'éventuels regrets dans un match où Bayonne a bien rivalisé sans jamais paraître non plus en mesure de renverser Toulouse. Des sentiments positifs, au moment de raccrocher.

 
 
 

« On dit que c'est une petite mort. (...) Mais il faut savoir dire stop et passer la main. Je vivrai les émotions différemment. »

Camille Lopez

 
 
 

« Il y a des émotions, tentait-il d'analyser. Je me dis que c'est fini, je ne remettrai plus les crampons pour jouer au rugby, le match, la compétition, ces grands moments, je ne les vivrai plus, mais je ne sais pas si je réalise vraiment, c'est tout frais. Il va y avoir un manque ! On dit que c'est une petite mort, j'en ai parlé déjà avec certains dans le vestiaire. Mais il faut savoir dire stop et passer la main. Je vivrai les émotions différemment. »

Content d'échapper à la prochaine prépa physique...

On lui demande de se replonger dans celles de ce qui vient de devenir son passé, qui l'ont marqué. « J'ai eu la chance de vivre de belles choses. L'équipe de France, même si j'y ai connu beaucoup de défaites, ça reste une grande fierté. Et le Brennus avec Clermont, c'est le moment de ma carrière. Ces trois années à l'Aviron, finir comme ça, une saison incroyable sur une demi-finale, ça aura aussi une place importante ! »

Vingt-huit sélections et une participation à la Coupe du monde 2019 avec les Bleus, un Bouclier avec l'ASM en 2017, une trace à l'Aviron, pour un dix atypique ; sa qualité de passe, l'adresse de son pied gauche, son sens du jeu, son caractère de compétiteur aussi, l'auront aidé à balayer les doutes que son physique pouvait faire naître chez certains. La passion l'animait, dès Mauléon, et elle va l'accompagner, encore, différemment.

« À la reprise, je vais reprendre avec un autre rôle, un autre statut, disait-il, allusion au rôle transversal qu'il aura auprès des jeunes de l'Aviron, et de ses interventions sur le jeu au pied, les sorties de camp et la technique individuelle qu'il fera auprès des Pros. C'était ma volonté, j'ai envie d'essayer, parce que je suis passionné. Après, tout le monde n'est pas prédestiné à être entraîneur, donc on verra, il faut essayer ! » Au moins, il sait que son été ne sera pas, pour une fois, pourri par une énième et épuisante prépa physique et ça lui donnait un nouveau prétexte pour ne pas pleurer sur son sort dans les couloirs du stade de Lyon et effacer les jolies larmes qui avaient coulé sur ses joues quand ses enfants sont venus l'étreindre sur la pelouse. « La prépa, je détestais ça ! Alors je vais y arriver avec le sourire, heureux comme tout ! » Prêt pour un nouveau chapitre.

 
 

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#5659 el landeno

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Posté 22 juin 2025 - 08:42

Retraite de Camille Lopez : une certaine idée du rugby qui s’évapore
  Lecture 2 min
 
Par Laurent Zègre envoyé spécial - l.zegre@sudouest.fr
Publié le 21/06/2025 à 15h09.
Mis à jour le 21/06/2025 à 21h01.
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Le Basque de 36 ans a raccroché les crampons, ce vendredi, après l’élimination de Bayonne face à Toulouse en demi-finale (32-25). L’Aviron perd un monument de son histoire, et le rugby français un demi d’ouverture atypique qui respirait le jeu comme peu

Le manque se fait souvent sentir après, bien plus tard. Pas pour lui. Camille Lopez a achevé son immense carrière, ce vendredi, sur la pelouse de Décines-Charpieu en demi-finale du Top 14, en même temps que Bayonne sa formidable saison (32-25). Toulouse goûtera à une troisième finale de suite. L’ouvreur souletin, lui, va filer directement au panthéon des joueurs de l’Aviron. En seulement trois saisons, le demi d’ouverture aura marqué de son empreinte le club. Avec lui, un palier a été franchi. Il est pour beaucoup, peut-être pour l’essentiel, dans les retrouvailles des Bleu et Blanc avec cette hauteur de compétition, 42 ans après leur dernier passage.

20250621103016-lt333.jpg?v=1750532483Camille Lopez va intégrer le staff de l’Aviron Bayonnais pour quatre saisons. Il aura la responsabilité du jeu au pied et de l’attaque de l’Aviron dès la rentrée prochaine
Laurent Theillet/SO

Passé les regrets de l’élimination, le joueur de 36 ans a mesuré. « C’était fantastique. Venir jouer des demi-finales de Top 14 dans un grand stade, c’était inespéré il y a trois ans quand j’ai signé à l’Aviron. » Il a lâché quelques larmes sur la pelouse, pris par un mélange d’émotions : « Je ne remettrai plus les crampons pour jouer au rugby. » Sa femme Marina l’a réconforté. Équipiers et adversaires l’ont salué avec le respect dû à son immense carrière, 28 sélections en équipe de France et un Brennus brandi en 2017 avec Clermont. « C’est un monstre de ce jeu qui nous quitte », a lâché son manager Grégory Patat. Marius, Victor et Alma, les trois enfants du couple, sont restés collés à leur père, comme souvent après les matchs, parfois même jusqu’aux conférences de presse. Le retour au Pays basque était un choix familial. Le Mauléonnais y est reconnu comme une légende du coin, du club. Il restera aussi une référence de ce jeu.

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20250620221022-lt24.jpg?v=1750532483
Derrière un paquet d’avants courageux, l’ouvreur a longtemps maintenu l’Aviron à flot grâce à la précision de son pied
Suranné et soyeux

Avec la retraite de Camille Lopez, c’est une certaine idée du rugby qui s’évapore. Quelque chose d’à la fois suranné et soyeux. Le numéro 10 passé par Bordeaux-Bègles et Perpignan voyait tout avant tout le monde. Son pied gauche chirurgical a délivré des centaines de caviars. Même le droit a participé. Le buteur n’en était pas qu’un. Son œil et sa vista ont compensé un physique aux antipodes des standards actuels. Une des luttes de sa carrière, achevée pas loin des 100 kilos et du paquet de Haribo. C’est un espoir pour tous les petits gros, et c’est dit avec toute l’affection du monde, parce qu’on a été petit, et qu’un jour on sera gros, sans jamais avoir un gramme du talent de Camille Lopez.

C’est un espoir pour tous les petits gros, et c’est dit avec toute l’affection du monde, parce qu’on a été petit, et qu’un jour on sera gros, sans jamais avoir un gramme de son talent

L’Aviron a perdu beaucoup, ce vendredi, et on ne parle pas de la défaite contre Toulouse. Le co-capitaine était un leader technique, un patron du vestiaire. « Il va nous manquer dans la vie du groupe, souffle le talonneur Facundo Bosch. Il mettait de la rigueur sur le terrain et aux entraînements. C’est la fin d’une belle histoire. Il va falloir continuer à vivre sans lui. »

20250621003533-lt3375.jpg?v=1750532483Camille Lopez, ce vendredi à la fin du match.
Laurent Theillet/SO
Dans le staff

Il ne sera pas loin. Au milieu du staff, dans un nouveau rôle, entre coach de l’attaque et spécialiste du jeu au pied. « Je remettrai les crampons, mais pour ne pas faire grand-chose », a-t-il souri, espadrilles aux pieds. Et surtout pas la préparation physique estivale. « Faire des semaines d’entraînement, la prépa, ça ne va pas me manquer. Je vais arriver tous les matins comme ça, le sourire, heureux. » Il y aura sans doute un petit choc à la reprise de cette nouvelle vie. L’adrénaline ne sera plus la même. « Le match, la compétition, ces grands moments, je ne les vivrai plus, mais je ne sais pas si je réalise réellement parce que c’est tout frais. C’est comme ça, c’est la vie. »

La sienne, celle sur le terrain, au cœur du vestiaire, aura été remplie. « J’ai eu la chance de vivre de belles choses ». L’équipe de France, « forcément ». Une « grande fierté », même s’il a souvent connu la défaite en Bleu. Clermont, évidemment. Avec un bouclier qui a marqué « le truc ». Son tic de langage passe-partout désigne ici sa carrière. Elle restera marquée par son passage à l’Aviron. « Finir comme ça, avec une demi-finale au bout d’une saison incroyable, dans un club proche de chez moi, au Pays basque, c’était inespéré. Ses trois années auront une place importante dans mon parcours. » Et l’une des plus belles dans le cœur des supporters bayonnais.

 
 

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Posté 30 août 2025 - 10:06

J'en suis quouasiment sûr : Mac Cartney a Le meme sourire que Camille Lopez. Alors que quand il ne sourit pas il n'a pas la même bouche. Ce long travail d'investigation me permet de vous livrer mes premières conclusions. Chanceux que vous êtes.
https://youtu.be/cK5...hOV79tC_-1_6FbR

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Posté 30 août 2025 - 12:27

J'en suis quouasiment sûr : Mac Cartney a Le meme sourire que Camille Lopez. Alors que quand il ne sourit pas il n'a pas la même bouche. Ce long travail d'investigation me permet de vous livrer mes premières conclusions. Chanceux que vous êtes.
https://youtu.be/cK5...hOV79tC_-1_6FbR

on reconnaît aussi Thibault Privat à la batterie


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#5662 Bad Zé

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Posté 30 août 2025 - 12:35

on reconnaît aussi Thibault Privat à la batterie


Et Georges Moalarrison a la guitare.
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#5663 el landeno

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Posté 05 octobre 2025 - 07:26

« J'ai du mal à canaliser mes émotions » : entre stress et passion, le nouveau quotidien de Camille Lopez dans le staff de Bayonne
Passé dans le staff bayonnais, l'ancien numéro dix Camille Lopez a changé de vie cet été. Il vit les matches avec la même passion mais davantage de stress.

Après avoir mis à un terme à sa carrière en juin, Camille Lopez (36 ans, 28 sélections) a intégré l'encadrement de l'Aviron Bayonnais. L'ancien ouvreur est désormais responsable du jeu au pied et des sorties de camp. « Il est hyper impliqué et veut apprendre, dit de lui le manager Grégory Patat. Il a gardé le même niveau d'exigence et nous amène un oeil nouveau. » Sous un grand soleil, Lopez a pris le temps de se confier mardi avant la réception de Toulouse ce dimanche soir (21 h 05).

 
 

« On vous a vu très tendu toute la rencontre jusqu'au drop décisif de Joris Segonds contre le RCT (35-32) le week-end passé...
Oui, le stress est supérieur à celui que j'ai connu joueur. Quand tu es sur le terrain, tu le lâches au coup d'envoi. C'est autre chose quand tu es sur le côté. J'ai du mal à canaliser mes émotions. C'est nouveau pour moi. Peut-être que j'arriverai à le faire sur le temps mais je n'en suis pas sûr. J'étais déjà un peu comme ça quand je jouais. Sur le drop, je cours. Je lâche tout ce que j'ai au fond de moi. J'ai ressenti une libération comme si j'étais encore joueur. Je sais ce que ça signifie de le passer à ce moment-là. Ce sont des moments jouissifs. Mais là c'est son histoire.

Quels sont les symptômes de votre stress ?
Je m'attendais à avoir la boule au ventre avant les matches. Pour le moment, ce n'est pas le cas. Je suis même plus peinard maintenant. Nous, notre job est fait durant la semaine pour préparer du mieux possible l'équipe. Pendant la rencontre, c'est différent. Surtout au bord du terrain. C'est difficile à décrire comme émotion. Je bouge. Je me laisse emballer par le match. Je hurle, mais je me rends compte que ça ne sert à rien dans 99 % des cas, car les joueurs ne m'entendent pas. (Rire.) Pourtant je continue à le faire ! Je vais essayer de changer des choses petit à petit.

Ce métier est-il encore plus prenant ?
Oui, ça ne s'arrête jamais du matin au soir, la nuit aussi. Ça m'arrive parfois de dormir moins bien. Je n'en suis pas encore à me réveiller pour prendre des notes, mais je vais peut-être y venir. Les autres membres du staff m'ont dit que c'était normal. Eux sont déjà passés par là. Et malgré leur expérience, ils le vivent encore parfois, ça me rassure. Je me dis que je ne suis pas complètement fou ! Quand tu es impliqué, tu te tritures l'esprit. On est tous d'accord pour dire qu'il faudrait arrêter de réfléchir. C'est facile à dire, moins à réaliser.

 

« Ça aurait été très dur de couper du jour au lendemain. J'aurais eu un manque. On parle de petite mort, elle est réelle. Je suis conscient d'être un privilégié »

 
 
 

Ce nouveau rôle vous plaît-il ?
Oui, je me régale. Je remercie encore les dirigeants de m'avoir offert cette chance. Je suis un passionné de ce sport. C'est une autre facette du rugby et j'aime ça. Le jeu, la stratégie, les lancements, ça m'intéresse et le staff m'implique dans sa réflexion. Je suis encore acteur. Je découvre et j'apprends. C'est hyper enrichissant. Je ne suis personne pour dire que je serai un bon entraîneur mais j'ai envie d'essayer. Si je suis fait pour ça, tant mieux. Si ce n'est pas le cas, je ferai autre chose.

Auriez-vous craint de tout arrêter brutalement ?
Oui, ça aurait été très dur de couper du jour au lendemain. J'aurais eu un manque. On parle de petite mort, elle est réelle. Je suis conscient d'être un privilégié. Joueur, c'est un métier passion. Tu partages des moments avec des mecs, une vie de groupe. Et je l'ai gardé avec ce nouveau poste.

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Du matin au soir, Camille Lopez pense et vit rugby, encore plus que lors de sa carrière de joueur. (L. Hahn/L'Équipe)

Le terrain vous manque-t-il ?
Sur les premiers matches, étonnamment ça allait. Mais dimanche dernier à l'échauffement, j'avais envie de le jouer. Si on m'avait donné le maillot dans les vestiaires à 19 h 30, j'avoue que j'y serais bien allé... En revanche, tous les efforts nécessaires pour se préparer dans la semaine ne me manquent pas du tout.

Comment faites-vous pour ne pas ramener vos problèmes de coach à la maison ?
Bah... je les ramène. (Rire.) C'est ça le problème. Je le faisais aussi quand j'étais joueur. Ma pauvre femme a encaissé pendant des années. Et c'est peut-être encore pire pour elle aujourd'hui. C'est ma confidente. Elle est détachée du rugby. Elle m'écoutait, ou j'espère pour elle qu'elle faisait semblant... Quand je lui dis que je vais essayer de mettre ça ou ça en place, elle s'en fout clairement, et c'est normal. Mais ça me fait du bien de lui en parler.

En tant que joueur, est-ce plus simple ?
Oui, tu as moins d'emmerdes. Mais de par mon rôle et mon poste stratégique, j'étais déjà impliqué. Je regardais les vidéos et j'échangeais beaucoup avec les entraîneurs. Tout le monde n'est pas comme ça. Certains font comme s'ils allaient à l'usine. Ils viennent, pointent, font leur entraînement, se douchent, mangent et au revoir. Ils ne se triturent pas l'esprit mais ça fait aussi partie de la constitution d'un groupe.

« Comme m'a dit le reste du staff, il faut que je coupe et que je fasse du sport. Eux se mettent la race sur une séance de muscu en bas du bureau. Moi, ça n'a jamais été ma came ! »

 
 
 

Comment évacuez-vous cette pression ?
Je ne fais strictement rien. C'est là où c'est catastrophique ! (Rire.) Comme m'a dit le reste du staff, il faut que je coupe et que je fasse du sport. Eux se mettent la race sur une séance de muscu en bas du bureau. Moi, ça n'a jamais été ma came ! Je me vois mal aller me faire une séance de rameur comme un âne enfermé dans une salle. Je préfère faire un foot, une pala, un padel, mais le problème est que ça demande une heure ou deux et que le temps est compté dans nos journées. Mais il va falloir que je l'intègre dans mon planning pour ma santé mentale et physique...

Avez-vous peur de prendre du poids ?
(Rire.) Je suis bon vivant et je devais déjà gérer ça quand j'étais joueur. C'est encore pire maintenant vu que je ne me dépense pas. Je dois faire attention, mais je ne suis pas le meilleur pour ça. J'ai fait un bel été, plus trois kilos. J'ai tout lâché sans contrainte de prépa. Maintenant il faut arrêter de monter, sinon ça peut vite être dramatique ! »



#5664 Polochon

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Posté 05 octobre 2025 - 07:41

J'ai du mal à retenir du positif de ce joueur.

C'est à cause de lui qu'on s'est retrouvé avec la pire paire de 10 du TOP 14 pendant 2 ans.



#5665 Frédéric58

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Posté 05 octobre 2025 - 07:48

J'ai du mal à retenir du positif de ce joueur.

C'est à cause de lui qu'on s'est retrouvé avec la pire paire de 10 du TOP 14 pendant 2 ans.

Repense à sa demi finale à Marseille, contre le Racing.


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#5666 Toorop

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Posté 05 octobre 2025 - 08:39

J'ai du mal à retenir du positif de ce joueur.
C'est à cause de lui qu'on s'est retrouvé avec la pire paire de 10 du TOP 14 pendant 2 ans.


Comme Azéma. On garde le souvenir des années 2010-2017 ou on reste sur 2020-2021 ?
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#5667 Silhouette

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Posté 05 octobre 2025 - 19:30

Comme Azéma. On garde le souvenir des années 2010-2017 ou on reste sur 2020-2021 ?

Y'a quand meme un titre en 2017, et c'est pas comme si on en avait tout le tour du ventre comme un vulgaire Stade Toulousain. En plus une finale face a Toulon, apres une demonstration face au Racing en demi. Le tout saupoudre de tres beaux parcours en Coupe d'Europe (plusieurs finales). Au total il joue 6 finales avec l'ASM, dont le deuxieme bouclier (https://www.cybervul...lopez-1895.html). Quand on voit ce qu'on fait aujourd'hui, perso je prefere retenir ces beaux moments.


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#5668 gregouarrrr

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Posté 05 octobre 2025 - 19:47

J'ai du mal à retenir du positif de ce joueur.

C'est à cause de lui qu'on s'est retrouvé avec la pire paire de 10 du TOP 14 pendant 2 ans.

qd quelqu un quitte une maison, il y a toujours une raison à cela ...

 

j ai toujours eu du mal envers ceux qui crachent sur nos ex qui nous ont apportés de la joie et des succés ..

 

camille m a donné beaucoup de bonheur, et j ai un super souvenir de son match en demie de 2017( je crois) contre le racing ...


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#5669 Lima

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Posté 06 octobre 2025 - 09:19

Repense à sa demi finale à Marseille, contre le Racing.

Celle contre le Leinster aussi la même année.

 

Son départ nous a pas aidé mais c'est le club qui s'est mis tout seul dans la merde en ne le mettant pas en concurrence à la fin et en le signant 4 ans.


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