Il faut s'attacher au contenu, aux preuves, aux chiffres et c'est ce que font la plupart des scientifiques. C'est comme ça qu'on construit un concensus. Le même concensus dit que les OGMs sont safes. Comment nier l’évidence sur les OGM mais l’accepter sur le climat ?
Donc on fait quoi ? Comme il y a des domaines où l'on ne sait pas (il est ou le concensus sur le cholesterol ?), on rejette ce que l'on sait ?
Je comprends pas le projet. On fait comment pour acquérir de la connaissance ? On utilise le bon sens ? Tu l'aurais dit toi que l'espace-temps est relatif si Einstein n'avait pas publié dessus ? Et d'ailleurs c'est certaiment du pipeau. C'est de la science quoi.
Certains scientifiques sont à la compréhension du monde du vivant ce que certains supporters toulousains sont (étaient...) au rugby. Ils se croient seuls au monde, détenant LA vérité, considérant les autres au mieux comme des comme des faire-valoir...
il y aurait beaucoup à dire sur ce scientisme qui , de plus en plus, habille la conscience des marchands sans scrupules.
Texte de Pierre Thuillier 1979 !
"Dans la perspective indiquée par Feynman, cet impérialisme biocratique est d’interprétation facile. La vie est un aspect du fonctionnement des atomes. Donc ceux qui connaissent le fonctionnement des gènes (assemblages atomiques privilégiés) sont habilités à guider l’évolution socio-culturelle des hommes. C’est objectif, neutre ; et cela aboutit (encore un hasard) à la manipulation. Wilson, en effet, ne nous dissimule pas la vérité : pour résoudre divers problèmes sociaux, il faudra peut être recourir aux manipulations génétiques. Les biocrates, en tripatouillant scientifiquement nos gènes, vont nous conduire au bonheur. Tout ceci est explicitement dit par Wilson : je me permets d’y insister, car d’aucuns risqueraient de s’imaginer que je suis en pleine science-fiction. (Il se pourrait bien, d’ailleurs, que la science-fiction en sache plus long sur la science que nos idéologues patentés ; elle a bien vu que, au cœur même de l’activité scientifique, il y avait la passion du pouvoir). La morale de tout cela peut finalement s’énoncer sous une forme un peu brutale et provocante, mais pas tellement fausse : la science moderne, de par ses origines historiques et de par sa philosophie immanente, est fournisseuse de moyens de manipulation. En d’autres termes, tout nouveau domaine conquis par « la science » est un domaine ou, socialement, la manipulation devient possible. Or du possible au réel, il n’y a qu’un pas. Un pas que nos sociétés, affamées de puissance, de profit et de productivité, sont toujours prêtes à franchir. Hier, c’étaient les sciences physiques qui devenaient opératoires. Demain, la biologie sera elle aussi un puissant moyen d’action. Et de beaux jours nous attendent, peut-être, du côté de la neuropsychologie... Croire à la « science pure » comme si les « utilisations » lui étaient totalement étrangères, c’est pratiquer la pire des politiques : celle de l’autruche."
https://sniadecki.wo...ier-scientisme/
Si tu considères (comme le Monsieur de ton article) que la méthode scientifique ne marche pas, alors effectivement discuter ensemble ne mènera à rien (pour être honnête je trouve le contenu de ton lien particulièrement vague et non sourcé mais ça doit être la pensée systémique). Sache quand même que contrairement à ce que dit ce Monsieur, les publications scientifiques sur ces sujets sont aussi des études épidémiologiques qui, pour le coup ,n'ont pas grand chose à voir avec le réductionnisme et la création d'équations. L
Personne ne dit que la méthode scientifique ne marche pas mais peut-on envisager qu'elle soit simplificatrice et réductrice...? Tout particulièrement en biogénétique.
Peut-on considérer, sans passer pour un ignare comme tu le suggères, qu'il existe d'autres théories que celles des "biomanipulateurs" sur le vivant et sa complexité ? D'autre paradigmes que ceux reposant sur une approche mécaniste qui découpe le vivant en morceaux ?
Peut-on convenir que la connaissance scientifique, bien que produite selon des méthodologies scientifiquement agréées, puisse ne pas garantir de certitude prédictive quand elle participe à manipuler le vivant et sa complexité (de complexus : ce qui est tissé ensemble)