80 réponses à ce sujet

[VGE is back]

Ils ont fait moins de foin quand le manager d'une équipe du sud de la France a menacé un arbitre...

si ça se trouve ils ont joué la finale avec deux joueurs contrôlés positifs.

[Loulou]

Faucher un jeune en mobylette un soir de triomphe
Convaincre vigoureusement une jeune fille a faire un câlin
Tomber a 4 ou 5 sur un type qui plaisait pas

......


Ce que j'aime particulièrement dans la sanction du comite d'Auvergne , c'est la demande de sanction et quelles soient publiques

Ces mecs de cham vont tuer le rugby , non mais sans blague

[Arverne03]

Quelle histoire, ce n'est pourtant pas la première fois que le bouclard est abimé par les joueurs après un titre !  

 

Après qui assume les frais de restauration ? Le club ou les fautifs ?

[Matt63]

 

Après qui assume les frais de restauration ? Le club ou les fautifs ?

 

Ca nous regarde pas. Ca se règle en interne entre adultes. 

 

 

En tout cas Spedding et VDM étaient très souriants aujourd'hui lorsqu'ils ont posé avec ledit bouclier. L'histoire, merci au mass médias, a bien fait le tour du rugby français

[mistral]

L'affaire du siècle vu par le rUSIgby.

 

A h les salauds, ils l’ont brulé !!
C’est en tapotant machinalement sur son portable que le président du comité des fêtes du rugby auvergnat, lâcha cette phrase en plein milieu du banquet. On venait juste de finir le sanglier et on s’apprêtait à nous servir quelques gourmandises alcoolisées en guise de trou normand. Le président avait presque hurlé cette phrase. Nous restions tous stupéfaits. Qui a brulé quoi, demanda un audacieux. « Les gars de Chamayères, ils ont brulé leur bouclier et ont posté la photo sur les réseaux sociaux. Tout le monde partage cette photo et déjà les sites spécialisés commencent à en parler. » L’assemblée était sous le choc. Les plus vieux étaient aussi impressionnés d’apprendre qu’on pouvait lire des choses sur un téléphone portable. Le président se devait d’agir vite et rapidement. Il se leva et annonça à la tablée : « Réunion de crise ! Tout le monde présent dans 10 minutes, dans le bureau ovale du comité ! ».
La réunion dura une bonne partie de la nuit. Personne ne trouva de solutions. Pourtant il fallait comprendre ce qui s’était passé et comment un bouclier de champion avait pu terminer au feu. Au petit matin on prit la décision de faire venir de Paris un spécialiste du bouclier. Un homme qui ne savait même plus combien il en avait reçu, tellement son palmarès était fourni. Lui, saurait répondre aux questions que tout le monde se posait. Son passé d’éducateur, de prof d’EPS, de joueur et d’entraineur lui avait fait connaitre tous les cas de figure en ce qui concerne l’obtention d’un bouclier. Il aurait réponse à tout, c’était obligé.
L’homme arriva par hélicoptère en début d’après midi. Blazer et cravate estampillés FFR, lunettes de soleil, on sentait bien qu’il aurait préféré être ailleurs en train de préparer sa tournée en Argentine plutôt que de venir enquêter en Auvergne pour une simple histoire de bouclier de 2ème série. Mais le fait que le comité ait pensé immédiatement à lui en cherchant un spécialiste du bouclier, lui redonnait un semblant de moral après une période difficile dans son nouveau rôle de sélectionneur.
A peine arrivé, il voulu tout savoir et examina la photo du crime en silence. Le président, un peu gêné, tenta une explication : « Vous savez ce que c’est, le match, la victoire, la fête, l’alcool….Ils sont jeunes, ils ont fait n’importe quoi. » Le bouclierologue retira enfin ses lunettes et sourit à cette phrase. Un petit sourire de supériorité, de compassion, presque de pitié. Il laissa trainé un silence de quelques secondes avant de déclarer, sûr de lui : « Des petits joueurs, voila ce qu’ils sont. » Puis il rajouta d’un air dépité : « Les valeurs de l’ovalie son désormais derrière nous, cher président. Cette équipe ne mérite pas qu’on parle d’elle. Ni en mal, ni en bien. Des joueurs de deuxième série certes, mais surtout de piètre bringueurs. » Le président du comité reprenait confiance. Il voyait qu’il avait bien fait de faire venir en express un spécialiste es bouclier. Il se sentait compris et soutenu et commençait même à envisager une sanction digne de ce nom. Le spécialiste réfléchit un court instant en mordillant ses lunettes et enchaina : « Un titre, ça se fête, c’est normal. Mais un titre doit se fêter autrement qu’un autre match, la troisième mi-temps doit y être plus forte, plus solide. Personne n’a le droit de s’échapper. Autant je peux comprendre qu’après un match de championnat, certains veuillent rentrer chez eux une fois la douche prise. Autant après un titre, non ! Ça se fait pas. On le fête ensemble et il n’y a plus de limites. Et là, cher président, à la vue de ce bouclier moitié brulé, je sais que la fête n’a pas été totale. Certains se sont échappés et ça me chagrine. Vous savez, des titres j’en ai fêté et je connais parfaitement comment garder un bouclier intact. Les étapes sont nombreuses et doivent être respectées une à une . Je vous explique: Une fois remis au capitaine, le bouclier doit obligatoirement passer de mains en mains. C’est alors que commence son processus de solidité. Il sera recouvert de boue, de pommade en tous genre, de sang et de sueur. Puis, il devra être arrosé d’eau, de champagne et de bière. Arrivé dans les vestiaires, il aura droit à la douche avec les copains. Certains lui donneront des coups de têtes, d’autres l’embrasseront, d’autres encore danseront dessus. Il aura droit à une deuxième couche de champagne avant de rejoindre ses nouveaux propriétaires au club house, ou il repassera de mains en mains et se fortifiera grâce aux traces de cacahuètes, chips, saucisses, merguez, Ricard, whisky, bière, et vin de toutes les couleurs. Viendra alors, l’heure de rejoindre quelques boites de nuit, ou il sera aspergé de toutes sortes d’alcool et embrassé moult fois par quelques demoiselles. Elles y laisseront de nombreuses traces de rouge à lèvre et autres gloss de plus ou moins bonne qualité. Avec un tel traitement, le bouclier deviendra indestructible et surtout ignifugé, c'est-à-dire qu’il sera rendu incombustible. C’est pourquoi, j’affirme que ce titre n’a pas été fêté en bonne et due forme et que certaines étapes ont été ignorées. C’est là ma plus grande déception. Les jeunes d’aujourd’hui ne savent plus faire la fête. Tout doit se faire vite, tout de suite. Ils en oublient les règles de bases et voyez ce qui arrive ». La conclusion était sans contestation possible. Le spécialiste avait parlé. Le président du comité se voyait soulagé. Après tout, il n’y avait pas mort d’hommes. Il osa tout de même demander : « pensez-vous qu’il devrait y avoir sanction ? » Le spécialiste jeta une dernière fois un œil sur la photo et répondit : « Fêter aussi petitement un titre, ne mérite pas que l’on soit considéré comme champion, même si bien évidemment ils le sont quand même. C’est pourquoi, si j’étais à votre place, je ne graverai pas le nom du club sur le bout de bois. Quand on se dit champion, on est champion jusqu’au bout, et la fête itou, alors que là…. ».

 

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[arverne19]

en 2010, si j'avais pu, j'aurais brûler le notre, comme ça, personne l'aurait eu après   

vous savez bien que les cons, ça ose tout, c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnaît (Michel Audiard)