Ok merci.
On va donc avoir deux 9 expérimentés à plein temps.
Par contre parra a jamais annoncé sa fin de carrière inter il me semble
Posted 05 June 2019 - 16:32 PM
Ok merci.
On va donc avoir deux 9 expérimentés à plein temps.
Posted 05 June 2019 - 16:48 PM
Non, mais Laporte et Simon si...😫Par contre parra a jamais annoncé sa fin de carrière inter il me semble
Posted 07 June 2019 - 08:43 AM
Posted 07 June 2019 - 09:15 AM
J'aime bien les articles du Figaro Sport, toujours bien écrits et intéressants je trouve et d'un très bon niveau pour un journal dont le sport n'est clairement pas la priorité.
Oui, et du coup les articles rugby sont rares, mais jamais dans le buzz ni dans l'immédiat, avec un peu plus d'analyse que dans la presse spécialisée qui doit inventer de l'info au quotidien.
Posted 07 June 2019 - 21:47 PM
Depuis quelques jours, les couloirs carrelés du centre d'entraînement de Clermont résonnent du cliquetis plastique de sa botte de marche noire. Blessé depuis la finale du Challenge européen face aux Rochelais (36-16), il y a bientôt quatre semaines, Morgan Parra (30 ans), la cheville gauche en vrac et le moral un temps en berne, a surmonté ses tracas physiques et sa mauvaise humeur pour se fondre dans le collectif auvergnat. Il y joue un rôle actif avant le déplacement à Bordeaux et la demi-finale contre Lyon, dimanche.
Ses coéquipiers et ses entraîneurs n'en attendaient pas moins de leur capitaine. Camille Lopez, son partenaire à l'ouverture des Jaune et Bleu, est même allé le lui demander. « La semaine qui a suivi la finale du Challenge, quand il a été sûr que c'était mort, au pire des moments, alors que tu as cravaché dur pour jouer les matches de phase finale, c'était difficile, pour lui..., raconte l'autre cheville ouvrière de la charnière auvergnate. Et c'était dur d'aller le voir de suite pour lui dire de venir faire le voyage avec nous à Bordeaux ! Mais, petit à petit, il a repris le dessus. Comme je lui ai dit, sa présence, ses mots, ça représente beaucoup pour nous. Il va nous aider à aller chercher ce qu'on veut. Il a une résonance très forte ici. »
C'est la première fois depuis l'arrivée de Parra ici, en 2009, que les Jaunards vont disputer un match de phase finale de Championnat sans qu'il soit titulaire. Treize matches décisifs en dix saisons, où il était toujours à la mène, derrière son pack, et où il a conduit les siens à deux Brennus (2010 et 2017). « C'est dire l'importance du joueur !, s'en étonne Julien Pierre, l'ancien deuxième-ligne qui l'a connu à Bourgoin et Clermont. Mais c'est parce que c'est un mec qui a la rage de vaincre ! Lors de la finale 2017, j'ai l'image de lui qui va chercher des ballons improbables... Il entraîne tout le monde dans son envie de gagner ! »
Comme tous les coéquipiers de Parra, Pierre a son anecdote sur le caractère du demi de mêlée. Cette gueulante sur ses gros, les Milloud, Bonnaire ou Sourgens, des grognards de la Berjallie, alors qu'il avait dix-huit ans et quatre matches pros pour bagage. « En face, c'était le Biarritz avec le Yach', qui était la référence..., sourit-il. Mais il nous avait engueulés ! C'est là que je me suis dit, wow, ce jeune, il a un truc... Cette exigence rejaillissait toujours à l'approche de l'été, dans l'atmosphère si particulière des matches à couperet. Qui travaillait son inconscient, malgré tout : « Avec Bonnaire, on en rigolait, parce qu'avant ces gros matches, il était dans tous ses états, il avait mal partout, une grippe, quelque chose du genre ! Ça faisait partie de sa préparation, j'imagine... »
«Avec Morgan, j'ai appris à être encore plus régulier pour prouver que je peux jouer»
Cette fois, le mal est bien réel. Mais il s'en accommode comme il peut, à « diffuser des conseils, sans manger l'espace aux autres », observe Franck Azéma. Et surtout, pour une fois, Parra qui boîte n'est plus synonyme de Clermont qui claudique. Si tous ses partenaires déplorent son absence des terrains, ils sont unanimes pour rebondir d'un : « Mais on a Greig Laidlaw, une pointure ! Je ne pense pas qu'il stresse de remplacer Morgan. Il dégage de la sérénité. C'est rare d'avoir deux joueurs exceptionnels comme eux dans le même club... »
Deux internationaux à 71 sélections chacun au même poste, c'est sûr, ça ne court pas le Top 14. Et à l'arrivée de l'Écossais, en 2017, la superposition des talents interrogeait même. « Mais on avait bien réfléchi à cette question, remonte Neil McIlroy, le manager qui a participé à son recrutement. On savait qu'aucun des deux n'avait vécu une vraie concurrence haut de gamme en club et que ça pouvait être compliqué dans le management, alors qu'ils avaient leur avenir international en jeu. Mais on voulait de la qualité sur les postes clés de notre épine dorsale et, surtout, j'avais l'avantage de bien connaître l'homme chez Greig, ses origines, son état d'esprit. Si on avait eu un doute là-dessus, ça aurait été plus dur de franchir le pas. »
McIlroy et Laidlaw viennent du même village écossais dans les Borders, Jedburgh, son abbaye en ruines, son château du XVesiècle. Et son amour du rugby. Le clan Laidlaw a l'ovale qui coule dans les veines, de son oncle Roy, lui aussi demi de mêlée international (47 sél. dans les années 1980) à son cousin Clark, aujourd'hui sélectionneur de la Nouvelle-Zélande à sept. Le week-end dernier, Clark était à Jean-Bouin avec ses All Blacks, finaliste de l'étape parisienne du circuit mondial. « J'ai parlé à Greig, il y a de l'excitation chez lui avant de jouer cette demie, nous disait-il. Lui aussi, depuis tout gamin, c'est un compétiteur, qui veut tout gagner ! »
Il partage ça avec Parra, donc, et son ancien partenaire Johnnie Beattie, aujourd'hui à Bayonne, décrit Laidlaw « insupportable » au golf et « à se mettre minable » au ping-pong. Mais pour le maillot de neuf jaune et bleu, il a appris à composer. « Avec Morgan, j'ai appris à être encore plus régulier pour prouver que je peux jouer, dit-il. Et comme je ne débute pas chaque semaine, j'ai appris à apprécier d'être plus frais quand je suis titulaire. » Hors du terrain, les deux caractères ont aussi bien connecté. Le respect était né dès leur première joute internationale, où Parra était allé demander un échange de maillot à Laidlaw. Il s'est approfondi depuis en relation amicale qui rejaillit en ce moment sur la confiance de Clermont.
Camille Lopez salive : « Avoir Greig et Morgan, pour moi, c'est tout bénéf'! Ça ne chamboule pas nos plans, qu'un des deux ne soit pas là, on l'a vu en finale du Challenge, où Greig a assuré quand il a remplacé Morgan. Et ça, même s'ils n'ont pas le même profil ! » Leurs différences ? Parra se sacrifie peut-être davantage en défense. « Et Greig, ce n'est pas un neuf qui va pourrir son pack, ce n'est pas la façon de faire des Anglo-Saxons, analyse Beattie. Il sera plutôt à l'encourager, à lui donner des conseils tactiques précis, des messages basiques. » Mais qu'importe la manière de l'un ou de l'autre, Clermont entend toujours le message et vise toujours aussi haut.
« Il y a deux matches, en fait. Une fois contre l'Irlande en 2017 (27-22), pendant le Tournoi, où il met deux pénalités dans les dix dernières minutes, dont celle pour terminer le match. Et l'autre fois en novembre 2016 contre l'Argentine (19-16), au même moment, à 40 mètres, pas facile... Avec 79 minutes dans les pattes, il met la pénalité de la gagne ! Chaque fois qu'il s'alignait face aux poteaux, on savait que ça passerait (presque...) tout le temps. Ça boostait l'équipe, cette transformation ou cette pénalité qui pouvait faire basculer une rencontre ou prendre le large...
Il n'hésitait pas, il prenait le ballon et il faisait tourner le score. Je partageais beaucoup avec lui, comme c'était mon capitaine, mon relais dans la construction et l'exécution de la stratégie. On avait confiance en lui, et en plus de ça il gérait l'équipe, la stratégie, et, plus important... Finn Russell ! Finn, c'est un créateur, mais Greig le cadrait, lui parlait. C'était un mélange intéressant, l'un très régulier, l'autre avec de la folie. L'un sans l'autre, ce n'était pas toujours la bonne combine ! »
Le jour où...
« Avec Morgan aussi on construisait ensemble la stratégie en début de semaine. Il avait de l'emprise sur tout le monde, Il poussait les gros, il les taquinait, il leur demandait beaucoup. Quand il n'était pas là, c'est évident, ce n'était pas la même chose, parce qu'il prenait une grosse part de responsabilité. Il fallait les donner aux autres... Mon numéro deux c'était Ludovic Radosavljevic, un très bon joueur, mais il était moins formé et n'avait pas développé cette relation avec les autres leaders. En 2014, on avait perdu Morgan sur un carton rouge, contre Montpellier, en début de match (25e minute). Et c'est Siti Sivivatu (ailier) qui est passé neuf ! Ce n'était pas prévu ! Siti nous a surpris, personne ne savait qu'il pouvait jouer à ce poste.... J'étais en train de réfléchir dans les tribunes pour trouver une solution, et c'est lui qui est venu nous dire : "Moi j'y vais, je peux jouer neuf !" Il marque un essai, il fait une feinte de passe qu'il a vendue à tout le monde, même les spectateurs dans la tribune... Il nous a sauvé la mise ! »
Le jour où...
« Je l'ai dit à Greig ! Je savais que les deux étaient des compétiteurs, qu'ils voudraient tous les deux la place de titulaire pour les gros matches ! Je me suis dit que Franck Azéma allait devoir se gratter la tête pour les compositions d'équipe. Avec le recul, ce sont deux garçons très intelligents qui font passer l'équipe avant leur propre cas. L'ego, ils l'ont, mais ils le mettent toujours dans le collectif.
On sait maintenant qu'on doit toujours faire face à des blessures en cours de saison, et là avec Morgan blessé, ils peuvent titulariser quelqu'un comme Greig pour gérer la fin de saison. C'est un luxe d'avoir les deux ! Deux capitaines confirmés qui ont la trentaine, qui sont mûrs, au meilleur moment de leur carrière... Quand l'un ou l'autre n'est pas là, Clermont a toujours un leader, et ça paraît prévu dans leur réflexion. »
Posted 07 June 2019 - 22:34 PM
J'aimerais tellement voir la vidéo.Comme tous les coéquipiers de Parra, Pierre a son anecdote sur le caractère du demi de mêlée. Cette gueulante sur ses gros, les Milloud, Bonnaire ou Sourgens, des grognards de la Berjallie, alors qu'il avait dix-huit ans et quatre matches pros pour bagage. « En face, c'était le Biarritz avec le Yach', qui était la référence..., sourit-il. Mais il nous avait engueulés ! C'est là que je me suis dit, wow, ce jeune, il a un truc... Cette exigence rejaillissait toujours à l'approche de l'été, dans l'atmosphère si particulière des matches à couperet. Qui travaillait son inconscient, malgré tout : « Avec Bonnaire, on en rigolait, parce qu'avant ces gros matches, il était dans tous ses états, il avait mal partout, une grippe, quelque chose du genre ! Ça faisait partie de sa préparation, j'imagine... »
Posted 08 June 2019 - 00:15 AM
Et c'est Siti Sivivatu (ailier) qui est passé neuf ! Ce n'était pas prévu ! Siti nous a surpris, personne ne savait qu'il pouvait jouer à ce poste.... J'étais en train de réfléchir dans les tribunes pour trouver une solution, et c'est lui qui est venu nous dire : "Moi j'y vais, je peux jouer neuf !" Il marque un essai, il fait une feinte de passe qu'il a vendue à tout le monde, même les spectateurs dans la tribune... Il nous a sauvé la mise !
C'est classe de decouvrir que meme un entraineur hyper consciencieux comme Vern se retrouve surpris par un joueur qui vient lui dire en plein match "Aaah mais moi jpeux jouer 9 en fait, je l'avais pas trop dit, mais pas de souci"
Posted 08 June 2019 - 03:21 AM
C'est classe de decouvrir que meme un entraineur hyper consciencieux comme Vern se retrouve surpris par un joueur qui vient lui dire en plein match "Aaah mais moi jpeux jouer 9 en fait, je l'avais pas trop dit, mais pas de souci"
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Posted 08 June 2019 - 09:38 AM
Ah Sivivatu, ca restera le joueur le plus magique que jai pu voir évoluer.
Posted 08 June 2019 - 15:30 PM
Ah Sivivatu, ca restera le joueur le plus magique que jai pu voir évoluer.
avec Regan KIng c'est la classe et la magie d'un Sione Lauaki,des types qu'on oubli pas...
Posted 08 June 2019 - 19:13 PM
Juste derrière Regan King en ce qui me concerne.
Et Sione Lauaki chez les avants en ce qui me concerne, un mélange de brute et de technique ( quand il voulait)
Posted 08 June 2019 - 19:24 PM
Juste derrière Regan King en ce qui me concerne.
Ils sont pas tous les deux dans le même registre, Sivi c'est une anguille un mec capable de faire des différences sur ses énormes capacités physiques, Regan King c'est un physique ordinaire mais une technicien hors norme, un mozart de la passe et la classe internationale.
Posted 09 June 2019 - 15:19 PM
Ils sont pas tous les deux dans le même registre, Sivi c'est une anguille un mec capable de faire des différences sur ses énormes capacités physiques, Regan King c'est un physique ordinaire mais une technicien hors norme, un mozart de la passe et la classe internationale.
Posted 09 June 2019 - 17:28 PM
100% on tremble moins, pourvu que ça dure
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