9841 replies to this topic

[reo63]

Et donc, plus de match délocalisé, et un endroit idéal qui fait rêver pour les phases finales du top 14.
Heureux à 100/100 que le projet tombe à l'eau pour ma part.

1 par an tu parles d'une perte !

[Jean Paul Belmondo]

 

Ce contrat est pourri (sans doute négocié après un bon banquet ....).

 

Moi j'étais plutôt pour le grand stade (enfin grand pour 50 000, pas 80 000):

- tu t'affranchis de toutes ces obligations qui te coûtent un bras.

- tu a un stade estampillé "Rugby" comme Twickenham (avec de la bonne bière ...).

- tu peux y jouer tous les tests et le remplir. 

- tu peux y faire toutes les phases finales du TOP14 et le remplir.

- et à chaque fois la recette vient dans ta poche au lieu d'enrichir le consortium du SDF.

Alors faut faire les comptes d'un côté les recettes, de l'autre le coût d'un emprunt sur 20 ou 25 ans .... pas sûr qu'on y soit perdant à long terme.

 

Ah pardon c'est vrai que la binocle ne voit pas plus loin que la fin de son double mandat .... 

 

Concernant les tests internationaux , il faudrait se remettre à gagner ... au départ tu vas pour y voir un match que tu esperes beau ... pas pour visiter un stade flambant neuf

 

Et pour les phases finales de TOP 14 .. sincerement entre un week end à Marseille, Lyon, Bordeaux ..et un stade paumé au milieu de nulle part et à 30km de Paris ....ça se discute ..

 

 

enfin tout de façon le projet est enterré donc ...

[xdderf63]

Il me semblait que la FFR avait justifié ça par les « évènements exceptionnels » tels que les deux futures coupes du monde et le licenciement de l'équipe Novès.

D'ailleurs pour les deux affaires (Novès et le grand stade), il me semble que c'est encore en cours et qu'on ne sait pas exactement combien il faudra payer.

S'il continue avec les déficits et qu'il laisse une dette, ça pourra même servir d'excuse aux trois prochains présidents.

« C'est pas de notre faute. On éponge le passif de Laporte ».

 

Ils ont déjà payés pour le reste du staff, il me semble, seul Guy NOVES va au prud'homme. Les autres ont acceptés les conditions.... 

http://www.lerugbyni...-3001181003.php

 

Il est bien évident que la seule explication des frais de désistement pour le grand stade n'est pas recevable. Surtout que rien ne dit que ceux-ci ont été réglés ou que les sociétés ont été indemnisés. Ce serai certainement l'objet d'un procès et ça se chiffrerai bien au delà du trou actuel (16M€ ??) si les collectivités locales ne trouvaient rien à faire des terrains

http://www.leparisie...018-7495254.php

https://www.capital....-la-ffr-1259729

 

Beaucoup d'autres personnes ont été licenciés à divers postes, il me semble, et les salaires des amis Béglais qui sont à FFR sont très élevés

 

Patron des arbitres liquidé :

https://www.sudouest...3023803-773.php

https://www.rugbyram...497/story.shtml

 

Les très "chers" amis de B.LAPORTE : 

https://www.lemonde....50631_3242.html

https://www.msn.com/...amis/ar-BBIBsWM

[herve-beaulon]

1 par an tu parles d'une perte !

chacun son truc, pour ma part, je préfére largement aller passer un weekend à Bordeaux, Marseille, Nantes ou ailleurs qu'en banlieue de région parisienne, donc personnellement, j'en suis ravi.

[George Abitbol]

Il existe dautres stades en France (cf Lille ce week-end) qui sont sûrement moins onéreux.

Pour la fédé peut-être. Mais les places les plus chères (hors loges) sont encore plus chères qu'au SDF...

J'imagine que le SDF s'y retrouve sur le volume.

Après, à remplissage égal, j'imagine que c'est plus rentable à Lille.

Mais ça pose plusieurs questions :
* Est-ce que les stades seront aussi remplis qu'en IDF ? C'est difficile à estimer. La région parisienne reste le premier bassin de population. Et la région la mieux desservie (alors que les trajets province-province, c'est le cauchemar) Est-ce que la proportion de fans de rugby est moindre qu'ailleurs ? À Toulouse peut-être (et encore pas sûr), à Lille, pas sûr du tout.
* Est-ce que les affluences de l'EDF vont continuer à baisser ?

 

Je suis presque sûr que tu fais une billetterie équivalente.

Pas persuadé pour les raisons exposées plus haut.

Ce n'est pas parce que le SDF n'est rempli qu'aux 5/8e (50k places) que n'importe quel stade de 50k places sera rempli également.

Peut-être que ce serait le cas. Peut-être pas.


 

Pour lenceinte, lexemple de Twinckenam ne tient pas car le stade date de début 1900 et il a évolué durant un siècle.rien na voir avec un projet de stade neuf à financer de A à Z.

Donc on reste comme on est, on continue à donner de l'argent aux rapetous du consortium SDF ou aux autres proprios de stades qui ne vont pas non plus louer le stade gratos ?


En quoi le fait que les Anglais l'aient fait plus tôt empêche de le faire plus tard ?

Bien sûr ça demande de la vision à long terme. Ce dont est incapable BL qui, en bon politique, ne pense qu'à l'enrichissement immédiat.


Sauf que là on a la pire des deux solutions. Non seulement on n'a pas de stade, mais on paye quand même. Bravo, quelle réussite.

 

Enfin pour être un peu (depuis 20 ans) dans le bâtiment, je peux te dire que dans les projets de ce type cest souvent des montages PPP partenariat public-privé et que dans lhistoire, les cocus, ce nest jamais le privé...

Là dessus on est d'accord. Les PPP, c'est clairement de la trahison de citoyen. C'est une pratique mafieuse qui sert à déguiser de la dette.

 

Rien n'oblige à régler des millions au consortium de SDF, il est tout à fait possible de jouer ailleurs.

En continuant leurs efforts, on peut tabler sous peu sur un 12 000 personnes.

Et ça tient à Pierre Fabre.


Le problème, c'est que personne ne sait dans quel coin de l'Aveyron ça se trouve. Du coup le stade risque d'être encore plus vide.

[guyom24]

Et donc, plus de match délocalisé, et un endroit idéal qui fait rêver pour les phases finales du top 14.

Heureux à 100/100 que le projet tombe à l'eau pour ma part.

Enfin, bon Twickenham c'est bien merdique pour y aller, et plein !

Si le stade avait été créé spécialement pour le rugby, on peut penser que l'environnement aurait été aussi conçu en fonction. Et avec un peu d'imagination, (et même si ça aurait gueulé en province) la FFR avait de quoi le remplir plus souvent que le SdF... (vu que les sous lui reviendraient)

[thurfin]

déjà qu'à 15 min de chatelet ils n'ont vendu que 25 000 places pour les fidji, j'ose pas imaginer l'affluence paumé à ris orangis à 1h30 du centre de paris.

[Jean Paul Belmondo]

Enfin, bon Twickenham c'est bien merdique pour y aller, et plein !

Si le stade avait été créé spécialement pour le rugby, on peut penser que l'environnement aurait été aussi conçu en fonction. Et avec un peu d'imagination, (et même si ça aurait gueulé en province) la FFR avait de quoi le remplir plus souvent que le SdF... (vu que les sous lui reviendraient)

 

A noter aussi que les anglais sont bien plus "branchés" sport que nous ...

 

Londres en particulier avec 6 clubs en premier league de foot, 3 clubs de rugby en premiership .... et toujours du public

[Loulou]

y a aussi un point a voir c'est que le sdf a un contrat avec l'etat, ou il est indiqué un nombre de manifestation qui s'il n'est pas atteint entraine versement d'une compensation de l'etat

 

donc ce dernier laisserait il faire sans siller une fédération qui dépend de lui et qu'il finance en partie réaliser un projet qui lui couterait en plus de l'argent , sans parler du fait que ce projet devrait sans doute obtenir des garanties d'emprunt du même etat ou de ses collectivités

 

on peut critiquer le contrat etat stade de France, mais il ne faut pas oublier de se remettre dans le contexte de l'époque

la France n'avait pas d'enceinte de cette taille contrairement aux autres pays, et a part le rugby 3 fois par an personne ne remplissait le parc des princes même pas l'équipe de France de foot (ou en de très rares occasions) après y a eu zizou le rugby pro et tout c'est envollé 

 

toujours compliqué de refaire l'histoire

[Arverne03]

déjà qu'à 15 min de chatelet ils n'ont vendu que 25 000 places pour les fidji, j'ose pas imaginer l'affluence paumé à ris orangis à 1h30 du centre de paris.

 

Incroyable ! Et dire qu'à une époque........

[ESQ4]

 
Donc on reste comme on est, on continue à donner de l'argent aux rapetous du consortium SDF ou aux autres proprios de stades qui ne vont pas non plus louer le stade gratos ?


En quoi le fait que les Anglais l'aient fait plus tôt empêche de le faire plus tard ?

Bien sûr ça demande de la vision à long terme. Ce dont est incapable BL qui, en bon politique, ne pense qu'à l'enrichissement immédiat.


Sauf que là on a la pire des deux solutions. Non seulement on n'a pas de stade, mais on paye quand même. Bravo, quelle réussite.
 

Le problème c'est qu'aujourd'hui on a un outil, le stade de France qui n'est pas rempli.

 

Créer un 2ème stade, c'est donc des dates en - au stade France (donc une perte potentielle sur du matériel déjà existant) et un pari sur le remplissage potentiel d'un nouveau stade.

 

C'est pas parce qu'on n'a + d'assiettes que l'on n'a + de gâteau  .

 

Enfin, pour moi 2 autres problématiques :

- Après un pic d'intérêt entre les années 2000 & 2015, rien ne dit que le rugby ne vas pas continuer à perdre de l’intérêt auprès du public comme depuis 2,3 ans.

On se souvient de l’essor du basket dans les années 1990 avec en fond la NBA, depuis ce sport est rentré dans le rang et demeure plus "confidentiel" en terme de diffusion TV notamment.

 

- Plus personnellement, ça me  gonfle tout ces projets "pharaoniques" poussés par les élus (pour laisser leurs noms) et les gros du BTP (pour laisser des dividendes en fin d'années) sans aucune vision de l'écologie et de l'optimisation des moyens communs.

Le BTP fait parti des plus gros pollueurs (je m'inclus dans ceux qui sont pas forcement bons) : il y a quelques années on faisait le tri sur les chantiers, mais le cout et le fait qu'in fine tous les déchets finissent au même endroit car pas ou peu de structures pour revaloriser les déchets, on ne fait plus rien et on crée des bennes, des bennes, des tonnes de déchets.

Donc un nouveau stade, c'est plus de béton, plus de déchets, plus d'eau consommée etc...

[Bougnat et Breton]

Le problème c'est qu'aujourd'hui on a un outil, le stade de France qui n'est pas rempli.

 

Créer un 2ème stade, c'est donc des dates en - au stade France (donc une perte potentielle sur du matériel déjà existant) et un pari sur le remplissage potentiel d'un nouveau stade.

 

C'est pas parce qu'on n'a + d'assiettes que l'on n'a + de gâteau  .

 

Enfin, pour moi 2 autres problématiques :

- Après un pic d'intérêt entre les années 2000 & 2015, rien ne dit que le rugby ne vas pas continuer à perdre de l’intérêt auprès du public comme depuis 2,3 ans.

On se souvient de l’essor du basket dans les années 1990 avec en fond la NBA, depuis ce sport est rentré dans le rang et demeure plus "confidentiel" en terme de diffusion TV notamment.

 

- Plus personnellement, ça me  gonfle tout ces projets "pharaoniques" poussés par les élus (pour laisser leurs noms) et les gros du BTP (pour laisser des dividendes en fin d'années) sans aucune vision de l'écologie et de l'optimisation des moyens communs.

Le BTP fait parti des plus gros pollueurs (je m'inclus dans ceux qui sont pas forcement bons) : il y a quelques années on faisait le tri sur les chantiers, mais le cout et le fait qu'in fine tous les déchets finissent au même endroit car pas ou peu de structures pour revaloriser les déchets, on ne fait plus rien et on crée des bennes, des bennes, des tonnes de déchets.

Donc un nouveau stade, c'est plus de béton, plus de déchets, plus d'eau consommée etc...

 

Je suis plutôt d'accord avec ton post mais un nouveau stade c'est aussi plus de boulot pour les ouvriers, moins de gens secourus par les aides diverses et in fine de la dignité retrouvée par le travail plus que par l'assistanat.

 

Maintenant il est vrai que si on construisait des hôpitaux, des crèches ou des écoles le résultat serait le même avec un impact social plus grand que pour un stade qui servira 10 fois dans l'année

[La goutte]

déjà qu'à 15 min de chatelet ils n'ont vendu que 25 000 places pour les fidji, j'ose pas imaginer l'affluence paumé à ris orangis à 1h30 du centre de paris.

 

25 000 ? La cata ...

 

15 min de Chatelet, il faut pas trainer ! C'est un peu plus loin que ça et c'est aussi une des raisons (au delà de la performance sportive de l'edf) qui fait que le sdf sonne creux. Il faut vouloir y aller au SDF ...et quand on y est, on se caille, pas d'ambiance, buvettes hors d'âge ... 

 

Quand tu compares au confort proposé par d'autres stade type AVIVA ou MILLENIUM ...

[el landeno]

La FFR a utilisé des salariés pour faire gagner les listes pro-Bernard Laporte

Publié le  samedi 17 novembre 2018 à 00:00

«L'Équipe» publie des documents attestant que l'état-major de la FFR a utilisé plusieurs salariés de l'institution afin que les listes Laporte remportent les élections de décembre 2017.

Frédéric Bernès et Renaud Bourel dans l'Equipe

Mardi, nous révélions comment Claude Atcher, non membre de la FFR, a été désigné à la hussarde pour remplacer Bernard Laporte au conseil des Six Nations, sans que cela soit validé par le comité directeur alors que les règlements généraux l'imposent. Aujourd'hui, nouvel épisode du dérèglement général à la Fédération. Voici quelques mois, la nouvelle gouvernance décide de la création d'une commission fédérale des relations de clubs de séries territoriales. S'ensuit une convocation, effectuée dans la précipitation, à une première réunion à Marcoussis, le 16 mars 2017, en présence d'une vingtaine de référents venus de toutes les régions. Le but a l'air louable. Il va rapidement être détourné.

Dès le discours d'introduction prononcé par Christian Dullin, le curseur bouge. Le secrétaire général de la FFR parle de «positionnement politique», détaille en plusieurs points «le rôle politique des référents» et acte la création de «collectifs d'une quarantaine de personnes dans chaque Ligue (...) prêts à faire campagne».

Créer des réseaux de proximité

On comprend, à la lecture du compte-rendu de cette réunion, validé et signé par Dullin, que la communication verticale entre la base et le sommet de la pyramide, l'écoute des besoins ou des inquiétudes au sein des feu comités passent au second plan. Il est tout de suite expliqué aux référents-rabatteurs qu'ils sont censés «constituer un réseau de proximité important dans le cadre des campagnes électorales des futures Ligues». Leur mission : faire gagner les listes du chef. L'objet politique de cette commission fédérale ne fait pas de doute. Une autre réunion aura lieu à Marcoussis, le 29 septembre 2017. Et depuis ? Rien. Les élections ayant eu lieu le 9 décembre 2017 - les listes pro-Laporte ont remporté onze des treize Ligues nouvellement créées -, la commission tomba dans un sommeil profond, ce qui éclaire crûment sur sa véritable finalité.

Politiser une commission fédérale, la réunir au CNR sur le budget de valorisation de l'engagement bénévole, en engageant des salariés de l'institution, pose un problème évident. En mars dernier, nous avions voulu interroger le secrétaire Dullin à ce sujet. Il avait fui nos questions, préférant insister sur le fait qu'il enregistrait la conversation. «Est-ce que vous avez des écrits attestant de cela (de l'utilisation de salariés de la FFR à des fins partisanes) ? Je vous le demande parce que bien évidemment ça ne s'est pas passé.» Fin de l'enregistrement.

En plus du compte-rendu de la réunion de la commission des séries territoriales, nous nous sommes procuré d'autres documents internes à l'équipe Laporte, qui détaillent l'organisation opérationnelle mise en place pour ces élections en régions, et dont nous publions des extraits. Ils ont été créés le 17 août 2017. Nom de l'auteur : l'Orange Var.

Deux salariés mis en disponibilité sur la période

Le schéma du dispositif définit le rôle de Serge Simon, vice-président rémunéré par la FFR, et d'autres salariés, comme Laurent Gabbanini, directeur général adjoint, Laurent Latour, directeur digital, Adrien Bastid, chargé de mission, François Bellec, chargé de mission, Henri Mondino, vice-président...

Ces documents disent d'un côté «voilà ce qu'on fait» et d'un autre «voilà ce qu'il faut faire pour ne pas que ça se voie ni se sache». Cette dernière précaution est contenue dans le chapitre «Conditions d'exécution» où il est écrit : «ABSOLUE DISCRÉTION dans l'organisation de la campagne : travail en ligne et mails perso dédiés (non utilisation de la messagerie FFR) - Éviter les recours sur l'utilisation des moyens fédéraux à des fins politiciennes.» 

Tout est dit. Plus loin, il est mentionné que deux salariés, nommés, seront mis en disponibilité sur la période. Sollicités par nos soins, par mail ou téléphone, la FFR et les personnes intéressées n'ont pas souhaité répondre à nos questions. Du côté du ministère des Sports, on assure que ce dossier fera l'objet de vérifications dans le cadre du contrôle continu exercé par la direction des Sports. 

[xdderf63]

La FFR a utilisé des salariés pour faire gagner les listes pro-Bernard Laporte

Publié le  samedi 17 novembre 2018 à 00:00

«L'Équipe» publie des documents attestant que l'état-major de la FFR a utilisé plusieurs salariés de l'institution afin que les listes Laporte remportent les élections de décembre 2017.

Frédéric Bernès et Renaud Bourel dans l'Equipe

Mardi, nous révélions comment Claude Atcher, non membre de la FFR, a été désigné à la hussarde pour remplacer Bernard Laporte au conseil des Six Nations, sans que cela soit validé par le comité directeur alors que les règlements généraux l'imposent. Aujourd'hui, nouvel épisode du dérèglement général à la Fédération. Voici quelques mois, la nouvelle gouvernance décide de la création d'une commission fédérale des relations de clubs de séries territoriales. S'ensuit une convocation, effectuée dans la précipitation, à une première réunion à Marcoussis, le 16 mars 2017, en présence d'une vingtaine de référents venus de toutes les régions. Le but a l'air louable. Il va rapidement être détourné.

Dès le discours d'introduction prononcé par Christian Dullin, le curseur bouge. Le secrétaire général de la FFR parle de «positionnement politique», détaille en plusieurs points «le rôle politique des référents» et acte la création de «collectifs d'une quarantaine de personnes dans chaque Ligue (...) prêts à faire campagne».

Créer des réseaux de proximité

On comprend, à la lecture du compte-rendu de cette réunion, validé et signé par Dullin, que la communication verticale entre la base et le sommet de la pyramide, l'écoute des besoins ou des inquiétudes au sein des feu comités passent au second plan. Il est tout de suite expliqué aux référents-rabatteurs qu'ils sont censés «constituer un réseau de proximité important dans le cadre des campagnes électorales des futures Ligues». Leur mission : faire gagner les listes du chef. L'objet politique de cette commission fédérale ne fait pas de doute. Une autre réunion aura lieu à Marcoussis, le 29 septembre 2017. Et depuis ? Rien. Les élections ayant eu lieu le 9 décembre 2017 - les listes pro-Laporte ont remporté onze des treize Ligues nouvellement créées -, la commission tomba dans un sommeil profond, ce qui éclaire crûment sur sa véritable finalité.

Politiser une commission fédérale, la réunir au CNR sur le budget de valorisation de l'engagement bénévole, en engageant des salariés de l'institution, pose un problème évident. En mars dernier, nous avions voulu interroger le secrétaire Dullin à ce sujet. Il avait fui nos questions, préférant insister sur le fait qu'il enregistrait la conversation. «Est-ce que vous avez des écrits attestant de cela (de l'utilisation de salariés de la FFR à des fins partisanes) ? Je vous le demande parce que bien évidemment ça ne s'est pas passé.» Fin de l'enregistrement.

En plus du compte-rendu de la réunion de la commission des séries territoriales, nous nous sommes procuré d'autres documents internes à l'équipe Laporte, qui détaillent l'organisation opérationnelle mise en place pour ces élections en régions, et dont nous publions des extraits. Ils ont été créés le 17 août 2017. Nom de l'auteur : l'Orange Var.

Deux salariés mis en disponibilité sur la période

Le schéma du dispositif définit le rôle de Serge Simon, vice-président rémunéré par la FFR, et d'autres salariés, comme Laurent Gabbanini, directeur général adjoint, Laurent Latour, directeur digital, Adrien Bastid, chargé de mission, François Bellec, chargé de mission, Henri Mondino, vice-président...

Ces documents disent d'un côté «voilà ce qu'on fait» et d'un autre «voilà ce qu'il faut faire pour ne pas que ça se voie ni se sache». Cette dernière précaution est contenue dans le chapitre «Conditions d'exécution» où il est écrit : «ABSOLUE DISCRÉTION dans l'organisation de la campagne : travail en ligne et mails perso dédiés (non utilisation de la messagerie FFR) - Éviter les recours sur l'utilisation des moyens fédéraux à des fins politiciennes.» 

Tout est dit. Plus loin, il est mentionné que deux salariés, nommés, seront mis en disponibilité sur la période. Sollicités par nos soins, par mail ou téléphone, la FFR et les personnes intéressées n'ont pas souhaité répondre à nos questions. Du côté du ministère des Sports, on assure que ce dossier fera l'objet de vérifications dans le cadre du contrôle continu exercé par la direction des Sports. 

 

 

 

Ca va finir par pas se voir...