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La FFR et ses magouilles


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#9361 DOUDOU63

DOUDOU63

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Posté 16 mai 2024 - 17:50

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Il est mentionné dans l'article les enquêteurs de la SR de PARIS et bien juste une remarque, ils sont des pros en police judicaire et connaissent très, très, bien leur boulot, en outre le domaine financier ... Le match s'annonce très compliqué pour ATCHER... ^_^



#9362 el landeno

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Posté 16 mai 2024 - 21:35

Didier Codorniou se lance à l'assaut de la présidence de la FFR L'ancien trois-quarts centre international Didier Codorniou, vice-président de la Région Occitanie et maire de Gruissan (Aude), sera candidat à l'élection pour la présidence de la FFR, qui se déroulera le 19 octobre.

 
 
 

C'est sur la terrasse qui prolonge la maison familiale qu'il occupe depuis plus de vingt ans que monsieur le Maire a décidé de se présenter à l'élection pour la présidence de la FFR, le 19 octobre. Sept mois plus tôt, le 26 octobre 2023, la graine avait été semée par son ami, François Sangalli, ancien coéquipier des années narbonnaises, et Michel Pebeyre, président de la commission fédérale des internationaux.

 
 

Au fil de la discussion concernant l'incapacité de la gouvernance actuelle à empêcher la détérioration du rugby amateur français, il est apparu que Didier Codorniou, présent ce jour-là, cochait toutes les cases pour devenir le futur président de la FFR. « On lui a dit : il n'y a pas à hésiter, c'est toi qui y vas... », raconte Pebeyre.

Trois-quarts centre international (31 sélections) formé à Narbonne, lancé en Première Division en 1973, passé par le Stade Toulousain puis Villefranche-de-Lauragais, Codorniou a réussi son après-carrière en basculant dans la politique, sept ans après avoir raccroché les crampons, titres de champion de France (1979 et 1989) et Grand Chelem (1981) en poche. Si, à la fin des années 1990, il fut nommé manager de l'équipe de France U21 et membre de la commission de sélection du quinze de France, il voua la suite de son existence à la politique.

Il a gravi les échelons de la politique

Élu maire de Gruissan (Aude) en 2001, il deviendra conseiller régional trois ans plus tard. Depuis, il a grimpé les marches électives : vice-président du conseil régional depuis 2010 au sein du Parti socialiste, puis des Divers Gauche avant de constituer, en 2014, l'aréopage du Parti radical de gauche dont il est depuis 2019 le vice-président.

 
 

Fort d'une notoriété ovale, cet ancien guichetier de banque n'a jamais perdu un scrutin. Fils spirituel de Georges Frêche, grand manitou de Montpellier et des environs entre 1977 et 2010, il trouva auprès de son mentor conseils et soutiens, de quoi le propulser à la première vice-présidence de la Région Occitanie, voire dans la short-list des possibles ministres des Sports.

En cas de victoire aux élections fédérales, il devra d'ailleurs se délester de certains de ses mandats. « Au moment voulu, je prendrai mes responsabilités et je ferai les choix qui s'imposent », a-t-il déclaré à l'un de ses proches.

« La passion du rugby m'a toujours animé. Je sais ce que je dois à ce sport et je veux lui redonner ce qu'il m'a apporté

Didier Codorniou à « L'Équipe » en juillet dernier

 
 
 

Alors que cet adepte des déplacements verts - il circule à bicyclette - avait tout pour, à 66 ans, prolonger sa carrière politique, qu'a-t-il bien pu se passer pour que la perspective de s'installer dans le bureau présidentiel du CNR à Marcoussis puisse l'intéresser ? « La passion du rugby m'a toujours animé, nous répondait-il en juillet dernier. Je sais ce que je dois à ce sport et je veux lui redonner ce qu'il m'a apporté. »

Le 10 mars, vu en tribunes à Montpellier en compagnie de Bernard Laporte, il avait été vite associé à l'ancien président de la FFR, parrainage dont il a immédiatement démenti l'existence dans les colonnes de l'Indépendant« À mon corps défendant, on me prête de nombreux soutiens (...). Mais pour autant, je ne serai pas instrumentalisé. » Avant de rappeler aux membres de son équipe lors d'une réunion de travail : « Soyez certains qu'en aucun cas je ne serai l'outil d'une revanche. »

Il va recueillir leurs attentes des présidents de club

Depuis dix mois, afin de mieux cerner les maux du rugby amateur, il a multiplié les échanges et les prises d'informations auprès de différentes sources, élus fédéraux, présidents de Ligues, de comités départementaux, anciens locataires de Marcoussis, comme Serge Blanco, Jo Maso et Jean-Claude Skrela, ou membres de l'ancienne équipe de Laporte. Une façon de réaliser un audit, lui qui n'avait jusque-là connaissance du rugby amateur qu'à travers le club de Gruissan, en Fédérale 1, où il est licencié.

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Didier Codorniou, ancien trois-quarts centre des Bleus, de Narbonne et de Toulouse. (P. Mérimée/L'Équipe)

Le 14 février 2024, il a officieusement annoncé sa candidature dans les colonnes de L'Équipe. Quand on demande à François Sangalli s'il a été surpris par la détermination de son ancien coéquipier, la réponse est double : « Quand il était joueur, je lui connaissais une grande force de caractère sous une apparence douce, discrète et feutrée. Quand il s'est présenté la première fois à la mairie de Gruissan, il était tout neuf en politique et j'appréhendais le résultat de ce premier scrutin face au sortant, en place depuis longtemps. Depuis, je suis rassuré (sourire). Son parcours politique prouve qu'il est rompu à tout cela. »

Celui que les journalistes baptisèrent « le Petit Prince », au temps de ses cadrages rectilignes, de ses passes lumineuses et de ses inspirations fulgurantes, va envoyer dans les jours prochains aux présidents de clubs amateurs un questionnaire à choix multiples afin de recueillir leurs attentes et bâtir à partir de leurs réponses un programme d'actions concrètes. De même, le candidat Codorniou n'a pas encore constitué de liste nominative, préférant accueillir à parité les bonnes volontés qui se manifesteront.

 
 

Florian Grill (président de la FFR) : « Ma candidature sera une évidence le moment venu » Le président de la Fédération française de rugby Florian Grill a accepté pour « L'Équipe » de commenter la candidature de son prochain adversaire, Didier Cordorniou, avant de préciser son propre agenda et lever un voile sur la composition de sa liste électorale.

 
 
 

« Saviez-vous que Didier Codorniou allait officialiser sa candidature à l'élection fédérale du 19 octobre ?
Oui, dans la mesure où nous avions déjeuné ensemble il y a quelques mois de cela (le 19 février dernier à Paris). Je suis sensible à un certain nombre de règles de bonne intelligence. Nous nous sommes appelés et il m'a confirmé sa candidature. Je lui ai d'ailleurs dit qu'il y avait des sujets stratégiques, comme la Nations Cup et le Stade de France où nous pourrions être amenés à prendre des décisions avant les élections (prévues le 19 octobre). Il me semblait normal que nous partagions avec lui ces sujets en amont, puisqu'il va se présenter. Ce sont des dossiers pour lesquels il faut faire primer l'intérêt supérieur. Ils engagent le rugby sur le long terme et je ne voulais préjuger du résultat de l'élection sans l'impliquer.

 
 

Est-ce que l'annonce officielle de sa candidature va vous amener à vous déclarer dans les prochains jours ?
Non. Ma candidature est un secret de Polichinelle. Je n'y pense pas en me rasant, mais elle sera une évidence le moment venu. Pour l'instant, je m'occupe de la Fédération. Nous avons énormément de dossiers à gérer autour de nos treize équipes de France, de la place de la FFR à l'international, de la relance du nombre de licenciés et des sous que nous devons trouver pour les clubs. Aujourd'hui, mes priorités sont là. Il y a aussi une saison à terminer, qui se bouclera avec le Congrès (prévu à Poitiers, du 4 au 6 juillet). Annoncer ma candidature après aura du sens. Nous serons alors à trois mois pleins de l'élection.

« Alexandre Martinez ne se représentera pas, mais l'équipe sera sensiblement la même, à quelques ajustements près »

 
 
 

Partirez-vous en campagne entouré de l'équipe avec laquelle vous travaillez depuis onze mois ?
Oui, bien sûr. Nous avons un projet sur dix ans. Notre nouveau directeur général n'est arrivé que le 1er avril dernier (il s'agit de Jérémie Lechat alors que Florent Lajat occupe le poste de DG adjoint). Nous avons déjà mis en place beaucoup de choses mais nous n'en sommes qu'au début du plan pour lequel nous avons été élus. Alexandre Martinez (ancien trésorier de la FFR sous l'ère Laporte, aujourd'hui président-délégué) ne se représentera pas, mais l'équipe sera sensiblement la même, à quelques ajustements près.

Comptez-vous rencontrer tous les présidents de clubs amateurs, comme vous l'aviez fait en 2020 ?
Depuis sept ans, campagne ou pas, j'effectue un travail de terrain. Le lundi et le mardi, je travaille au sein de ma société, le mercredi je suis à Marcoussis, et du jeudi au dimanche, je fais le tour de France. Je vais continuer à oeuvrer comme ça. Et quand la campagne électorale sera ouverte, je consacrerai encore plus de temps sur le terrain. »

 
 

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#9363 Polochon

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Posté 17 mai 2024 - 06:14

S'ils interrogent les présidents de club, la première question c'est de leur demander pourquoi diable ils ont voté pour Laporte ... deux fois. Ça permettra de mettre en en place un suivi psychiatrique adapté.
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#9364 Arverne03

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Posté 17 mai 2024 - 06:21

S'ils interrogent les présidents de club, la première question c'est de leur demander pourquoi diable ils ont voté pour Laporte ... deux fois. Ça permettra de mettre en en place un suivi psychiatrique adapté.

 

Victimes du charisme ! En politique il ne faut pas être "mou du genou", attentiste et trop "gentil garçon"; CAMOU l'a appris à ses dépends.  :rolleyes:   



#9365 el landeno

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Posté 12 juin 2024 - 15:19

FFR : Grill dresse son bilan et ébauche un programme de candidature à sa réélection Florian Grill, qui a confirmé mercredi lors d'une conférence de presse qu'il annoncerait sa candidature à sa propre succession à la tête de la FFR mi-juillet, a fait le bilan de sa mandature et présenté six axes de développement pour la Fédération.

 

Le rendez-vous était fixé ce mercredi au club-house du club de Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine. « Un club a l'image de nos idées, qui se construit par la base », a expliqué en préambule Florian Grill, le président de la Fédération Française de Rugby, qui était entouré de Jean-Marc Lhermet, son vice-président, et de Claude Hélias, son trésorier.
Pendant près d'une heure et demie, il a fait son bilan de l'année écoulée à la tête de la Fédération, mais il a surtout présenté son projet, « un projet sur dix ans », a-t-il précisé, afin de développer le rugby français, mais aussi de redresser la situation financière « catastrophique » de la FFR. En conclusion, Florian Grill a confirmé qu'il serait candidat à sa propre succession à la présidence de l'instance fédérale, mais que l'annonce officielle serait pour mi-juillet.
Voici par le détail les six axes autour desquels Florian Grill veut articuler son projet.

 
 
 
1. Préserver la vitrine des équipes de France

En préambule, Jean-Marc Lhermet a précisé que « les quatre vitrines du rugby français étaient les équipes de France masculines et féminines de rugby à 15 et à 7. » Il a bien sûr été question surtout du XV de France, et plus précisément du projet du sélectionneur Fabien Galthié sur la gestion des internationaux « premium » dévoilée sur nos supports la semaine passée. À savoir une cogestion entre le staff des Bleus et les clubs.
« La régénération des joueurs est primordiale, a insisté Grill. Il faut donner plus de temps de récupération aux joueurs. Il faut le faire en bonne intelligence avec les clubs et la LNR pour du gagnant-gagnant. On ne sera pas champions du monde si nos joueurs jouent 50 % de matches en plus que les autres nations. »
À la question d'une contrepartie financière aux clubs qui paient les internationaux, le président est sans concession : « La réponse est non. Nous n'avons pas les moyens. La FFR accepte de lâcher des matches en ne sélectionnant pas les joueurs premium pour les tournées d'été, comme se sera encore le cas en Argentine. » « Il faut que les contraintes soient partagées pour protéger les joueurs en vue de la Coupe du monde 2027 », a ajouté Lhermet. Sollicité pour donner l'avis de la LNR (Ligue Nationale de Rugby) sur le sujet, Emmanuel Eschalier, son directeur général, a préféré s'abstenir.

2. Augmenter le nombre de licenciés

Le constat est sans appel, selon Grill : « Le rugby est deuxième sport en France en termes de médiatisation, où nous talonnons le football, mais seulement le neuvième ou le dixième en termes de licenciés... » La solution pour assurer un meilleur maillage du territoire et une plus grande proximité pour les enfants souhaitant pratiquer le rugby ? « La décentralisation ! », assène le président, qui veut augmenter les moyens des ligues régionales et des comités départementaux (à hauteur de 3 millions d'euros).
Il souhaite également plus travailler dans le milieu scolaire en fournissant près de 35000 ballons en mousse à destination des écoles. Le développement du rugby féminin est aussi un élément-clé puisque le rugby féminin a connu une croissance de près de 20 % ces dernières années.

3. Aider financièrement les clubs

« Il faut aller chercher des sous dans la société, pense Grill qui s'inquiète de l'après Jeux Olympiques de Paris. « Les collectivités, notre premier partenaire, risquent de couper les subventions, poursuit le président. Il faut donc trouver des ressources additionnelles. Nous avons déjà trouvé 4 millions en douze mois. C'est un bon début. »
Pour y parvenir, plusieurs idées ont été lancées afin d'attirer les partenaires, comme « aider les clubs qui oeuvrent en faveur du rugby adapté, le rugby santé et le rugby loisirs, ceux qui misent sur la formation sportive des jeunes tout en continuant à aider les clubs en zone rurale ou dans les quartiers. Avec comme fer de lance : trouver des partenaires et des mécènes pour ces clubs. »

 
 
4. Augmenter le poids de la FFR à l'international

C'est l'un des grands chantiers de la FFR. La mission a notamment été confiée à l'ancien international Abdelatif Benazzi. « On pèse à World Rugby (il le répète trois fois), assure Grill. Pour être champion du monde, il faut être fort sportivement, économiquement et politiquement. » Le président a notamment affirmé que la FFR avait fait repousser le vote sur la validation du carton rouge de vingt minutes.
Une autre bataille sera de tenter de décaler le Tournoi des VI Nations U20 (et le caler sur le Tournoi féminin) pour éviter les problèmes de libération des joueurs. Sur ce point, Lhermet prône un changement de catégorie : « Au regard de l'évolution de la formation des jeunes joueurs, il serait plus opportun d'avoir une catégorie U19, car les U20 jouent pour la plupart dans des équipes séniors. Ça permettrait de conforter notre équipe France développement vers le tremplin du quinze de France et d'éviter toutes les problématiques liées aux clubs et à la mise à disposition des joueurs. » La mise en place d'un plan arbitrage, avec en tête d'affiche Matthieu Raynal et Romain Poite, est également dans les tuyaux.

5. Redresser la Fédération sans impacter les clubs

Sur ce sujet, Grill n'a pas fait de mystère : « La FFR est en immense difficulté financière. Le déficit d'exploitation est de 17 millions euros. » Puis Claude Hélias, le trésorier, a enchaîné : « Les dépenses de fonctionnement ont été supérieures aux recettes, notamment au niveau de la masse salariale (en mettant en accusation la précédente direction sous la présidence de Bernard Laporte). »
Il a également mis en cause le fait que la FFR n'ait pas obtenu de compensations financières lors de la non utilisation du Stade de France (à cause des travaux pour les JO), mais aussi les revenus des VI Nations inférieurs aux prévisions. Sur ce dernier point, Grill a mis en cause « l'échec de CVC » qui est devenu actionnaire du VI Nations et ponctionne 14 % des revenus.

6. Négocier l'héritage de France 2023

Là encore, l'ancienne direction a été mise au banc des accusés. « Le GIP a gagné 40 millions, mais selon la convention qui a été signée, la FFR ne touchait rien », a exposé en préambule Florian Grill. A l'inverse, le GIE devait gagner 5 millions. Finalement, les pertes seront de 36 millions car le pack hospitalité a été surpayé (72 millions d'euros) et que la société Daimani France a déposé le bilan, selon la FFR. Sur ces 36 millions d'euros, l'instance fédérale doit en assumer 55 %, soit un peu plus de 19 millions. « Sur le GIP on gagne 0 et sur le GIE ont perd 19, on négocie avec l'État et la LNR pour que la FFR n'ait pas de perte. Les discussions n'ont pas abouti. »



#9366 Eria

Eria

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Posté 12 juin 2024 - 16:23

Puisqu'il vous dit qu'il a le cul propre le Nanard...

https://www.eurospor...689/story.shtml

Nanard c'est meilleur ,il y a pas mieux...


S'ils interrogent les présidents de club, la première question c'est de leur demander pourquoi diable ils ont voté pour Laporte ... deux fois. Ça permettra de mettre en en place un suivi psychiatrique adapté.

zont surement choisi le plus habile, le plus souple pour passer dans la caisse quand celle ci est fermée, sont pas si bête que ça....



#9367 thurfin

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Posté 24 juin 2024 - 12:43

vous reprendrez bien une cuillère de népotisme

 

https://www.lequipe....mplacer/1477074



#9368 InASMWeTrust

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Posté 24 juin 2024 - 13:00

vous reprendrez bien une cuillère de népotisme

 

https://www.lequipe....mplacer/1477074

Bon après Altrad il fait ce qu'il veut chez lui. On a bien 2 Vaz dans l'organigramme. 



#9369 Alex chocolatines

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Posté 24 juin 2024 - 17:32

Bon après Altrad il fait ce qu'il veut chez lui. On a bien 2 Vaz dans l'organigramme. 

De koa ? Vaz est le fils de Pats ??? 


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#9370 el landeno

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Posté 02 juillet 2024 - 05:59

Claude Atcher réclame 1,8 million d'euros devant le conseil des prud'hommes L'ancien DG de la Coupe du monde 2023 Claude Atcher conteste son licenciement pour faute grave mardi après-midi devant le conseil des prud'hommes de Paris. Il demande l'équivalent de huit années de salaire.

 
 
 

C'est une partie non négligeable de l'héritage de la Coupe du monde 2023 qui sera discutée mardi après-midi devant le conseil des prud'hommes de Paris. Vingt mois après son licenciement pour faute grave, Claude Atcher, ex-directeur général du GIP (comité d'organisation), réclame environ 1,8 million d'euros à son ancien employeur en réparation d'une rupture de contrat de travail - un CDD en l'espèce - qu'il juge abusive.

 
 

Rapporté à la rémunération mensuelle brute de l'ancien patron du GIP (19 429,75€), c'est grosso modo huit années de salaire qu'exige Atcher pour un double préjudice : d'abord, une mise à pied à titre conservatoire, décidée le 29 août 2022, qui, selon lui, n'avait de conservatoire que le nom alors qu'elle scellait déjà, toujours selon lui, son licenciement définitif ; ensuite, à titre subsidiaire, Atcher conteste la caractérisation de toute faute grave, en l'occurrence des faits directs de harcèlement managérial. En début d'audience, le conseil prud'homal devra se prononcer sur la demande du GIP de surseoir à statuer en raison des deux enquêtes pénales en cours sur les mêmes faits.

Sur la faute grave, Atcher et ses avocats récusent les rapports

Sur le fond du dossier, Claude Atcher prétend que sa mise à pied à titre conservatoire, signifiée deux mois après les premiers témoignages publiés par L'Équipe (22 juin), serait intervenue beaucoup trop tardivement. Ce à quoi, les avocats du GIP répondent que « cette mise à pied à titre conservatoire a été notifiée quasi immédiatement, cinq jours ouvrés après la restitution du rapport du Comité d'éthique. M. Atcher aurait certainement crié au scandale si le GIP s'était fié à un article de presse. »

Pour étayer sa thèse, Atcher et ses avocats se fient à la traduction française d'un courrier en anglais du directeur général de World Rugby, faisant dire au Britannique Alan Gilpin : « Nous pensons que le conseil d'administration du GIP n'a d'autre choix que de résilier le contrat de Claude Atcher » alors que dans la version originale de cette lettre du 26 août, Gilpin se borne à écrire « Nous pensons que le conseil d'administration du GIP n'a d'autre choix que de suspendre le contrat (...), le temps que l'enquête de l'Inspection du travail soit restituée. » La lecture complète du texte suffit à comprendre quel sens est le bon.

Problème de traduction, problème aussi de réécriture biographique puisque les avocats d'Atcher écrivent en préambule que leur client a « dirigé et géré l'organisation d'événements sportifs internationaux, au plus haut niveau, notamment : en 1986, la Coupe du monde de football au Mexique ; en 1990, la Coupe du monde de football en Italie ; en 1992, les Jeux Olympiques de Barcelone (...) en 1995, la Coupe du monde de rugby en Afrique du Sud », ce qui relève de la fabulationContactée, Me Voirin, avocate de M. Atcher, n'a pas donné suite.

Concernant la faute grave, Atcher et ses avocats récusent les rapports du Comité d'éthique du GIP, de l'inspection du travail et enfin du cabinet Addeo, au nom de leur absence patente d'impartialité. Ces rapports convergent tous trois vers une même description : un management brutal, un climat de peur, des burn-out, des arrêts maladie...

Pour sa défense, Atcher s'appuie sur ses excellents résultats financiers prévisionnels (+ 68 millions en juin 2022)

Comme dans son livre, Atcher reprend sa thèse d'une grande conspiration mêlant Florian Grill - rappelons qu'en juin 2022, le procès Laporte-Altrad n'a même pas eu lieu et l'éventualité d'élections anticipées à la FFR n'existe donc pas -, « une agence de communication parisienne qui a été à l'initiative des articles de presse » (nous sommes bien placés pour savoir que c'est faux), « une ministre des Sports qui s'est largement immiscée dans l'enquête des Inspecteurs du travail (une accusation lourde qui n'est soutenue que par un mail de Bernard Laporte - qui a lui-même voté le licenciement d'Atcher pour faute grave).

Claude Atcher et ses avocats assurent aussi qu'un témoignage non anonyme rédigé par un ancien directeur du GIP a été « acheté » par le GIP « comme condition à la transaction financière liée à son départ » Aucun élément n'est versé au soutien de cette nouvelle accusation lourde.

Comme dans son livre, Atcher s'appuie sur le fameux pré-rapport d'étonnement d'Ottman Zaïr alors que le sous-préfet, qui n'a passé que trois jours au GIP en présence de l'ancien DG, a indiqué depuis « qu'il ne peut nullement être la confirmation que tout allait bien (...) Je ne souhaite pas, par respect pour mes collègues qui se sont par la suite confiés à moi sur leur mal-être en raison de son style de management, que mon message soit utilisé à d'autres fins ».

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Claude Atcher. (E. Garnier/L'Équipe)

Les avocats du GIP s'étonnent et même s'étouffent que le témoignage à décharge de Marie Houzot puisse avoir une quelconque valeur étant donné que l'ancienne chef de cabinet d'Atcher au GIP avait soutenu devant ce même conseil des prud'hommes qu'elle « avait été victime de harcèlement moral, spécialement de la part du directeur général (Atcher) », qu'elles étaient (elle et la DRH Sophie Coste) « sous l'emprise de ce dernier »« victimes de ses méthodes. » Et de rappeler que le conseil des prud'hommes de Paris a lui-même jugé, en novembre 2023, que le licenciement de Mme Houzot pour faute grave (comportements agressifs, violence verbale, propos dénigrants à l'encontre du personnel du GIP), était justifié.

Pour sa défense, Atcher s'appuie sur ses excellents résultats financiers prévisionnels (+ 68 millions en juin 2022) dont on sait aujourd'hui ce qu'ils sont devenus entre le désastre du GIE hospitalités et les lourdes pertes du programme Campus. Il produit également plusieurs témoignages en sa faveur. « Mais la plupart des gens, notent les avocats du GIP, ne travaillaient pas à son contact à la maison de la Mutualité (siège du GIP). » Atcher considère pour sa part que les nombreux témoignages recueillis dans les trois rapports le mettant en cause sont disqualifiés en raison de leur anonymisation et du fait que l'intégralité des verbatims des personnes auditionnées ne lui aient pas été transmis.

Les avocats du GIP soulignent ne pas comprendre sur quelles bases a été calculée l'indemnité de 900 000 euros réclamée pour rupture abusive de contrat

Sur cette question, le GIP fait valoir que le conseil des prud'hommes s'est déjà prononcé à deux reprises, en janvier 2023 puis en octobre 2023, déboutant Atcher de ses demandes de se voir communiquer les témoignages exhaustifs cités dans les rapports, au motif que « l'employeur n'est pas tenu de communiquer ses sources au salarié présumé auteur du harcèlement, afin de protéger l'identité des salariés procédant à des dénonciations d'actes de harcèlement ». Le tribunal considère qu'un verbatim complet permettrait de fait une identification.

Les avocats du GIP soulignent par ailleurs ne pas comprendre sur quelles bases a été calculée l'indemnité de 900 000 euros réclamée pour rupture abusive de contrat. « D'autant que sont inclus dans ce montant, le paiement d'une prime d'intervention (140 000 €), d'une prime de performance et de fidélisation (96 000 €), d'une prime variable (27 000 €) alors que ces primes sont réclamées individuellement par ailleurs. » Claude Atcher revendique enfin le paiement de congés payés non pris à hauteur de 19 000 euros. Ce à quoi le GIP répond que son solde de congés payés était au contraire négatif de quinze jours, et lui demande donc un remboursement du trop-perçu, soit environ 9 000 €.

 
 

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#9371 Alligator427

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Posté 02 juillet 2024 - 06:52

Claude Atcher réclame 1,8 million d'euros devant le conseil des prud'hommes L'ancien DG de la Coupe du monde 2023 Claude Atcher conteste son licenciement pour faute grave mardi après-midi devant le conseil des prud'hommes de Paris. Il demande l'équivalent de huit années de salaire.

 
 



 



C'est une partie non négligeable de l'héritage de la Coupe du monde 2023 qui sera discutée mardi après-midi devant le conseil des prud'hommes de Paris. Vingt mois après son licenciement pour faute grave, Claude Atcher, ex-directeur général du GIP (comité d'organisation), réclame environ 1,8 million d'euros à son ancien employeur en réparation d'une rupture de contrat de travail - un CDD en l'espèce - qu'il juge abusive.

 

 



Rapporté à la rémunération mensuelle brute de l'ancien patron du GIP (19 429,75€), c'est grosso modo huit années de salaire qu'exige Atcher pour un double préjudice : d'abord, une mise à pied à titre conservatoire, décidée le 29 août 2022, qui, selon lui, n'avait de conservatoire que le nom alors qu'elle scellait déjà, toujours selon lui, son licenciement définitif ; ensuite, à titre subsidiaire, Atcher conteste la caractérisation de toute faute grave, en l'occurrence des faits directs de harcèlement managérial. En début d'audience, le conseil prud'homal devra se prononcer sur la demande du GIP de surseoir à statuer en raison des deux enquêtes pénales en cours sur les mêmes faits.



lire aussiClaude Atcher, une gestion au coeur du soupçon


Sur la faute grave, Atcher et ses avocats récusent les rapports
Sur le fond du dossier, Claude Atcher prétend que sa mise à pied à titre conservatoire, signifiée deux mois après les premiers témoignages publiés par L'Équipe (22 juin), serait intervenue beaucoup trop tardivement. Ce à quoi, les avocats du GIP répondent que « cette mise à pied à titre conservatoire a été notifiée quasi immédiatement, cinq jours ouvrés après la restitution du rapport du Comité d'éthique. M. Atcher aurait certainement crié au scandale si le GIP s'était fié à un article de presse. »

Pour étayer sa thèse, Atcher et ses avocats se fient à la traduction française d'un courrier en anglais du directeur général de World Rugby, faisant dire au Britannique Alan Gilpin : « Nous pensons que le conseil d'administration du GIP n'a d'autre choix que de résilier le contrat de Claude Atcher » alors que dans la version originale de cette lettre du 26 août, Gilpin se borne à écrire « Nous pensons que le conseil d'administration du GIP n'a d'autre choix que de suspendre le contrat (...), le temps que l'enquête de l'Inspection du travail soit restituée. » La lecture complète du texte suffit à comprendre quel sens est le bon.



lire aussiOn a lu le livre de Claude Atcher : le complot qui ne résiste pas au fact-checking



Problème de traduction, problème aussi de réécriture biographique puisque les avocats d'Atcher écrivent en préambule que leur client a « dirigé et géré l'organisation d'événements sportifs internationaux, au plus haut niveau, notamment : en 1986, la Coupe du monde de football au Mexique ; en 1990, la Coupe du monde de football en Italie ; en 1992, les Jeux Olympiques de Barcelone (...) en 1995, la Coupe du monde de rugby en Afrique du Sud », ce qui relève de la fabulationContactée, Me Voirin, avocate de M. Atcher, n'a pas donné suite.



Concernant la faute grave, Atcher et ses avocats récusent les rapports du Comité d'éthique du GIP, de l'inspection du travail et enfin du cabinet Addeo, au nom de leur absence patente d'impartialité. Ces rapports convergent tous trois vers une même description : un management brutal, un climat de peur, des burn-out, des arrêts maladie...


Pour sa défense, Atcher s'appuie sur ses excellents résultats financiers prévisionnels (+ 68 millions en juin 2022)
Comme dans son livre, Atcher reprend sa thèse d'une grande conspiration mêlant Florian Grill - rappelons qu'en juin 2022, le procès Laporte-Altrad n'a même pas eu lieu et l'éventualité d'élections anticipées à la FFR n'existe donc pas -, « une agence de communication parisienne qui a été à l'initiative des articles de presse » (nous sommes bien placés pour savoir que c'est faux), « une ministre des Sports qui s'est largement immiscée dans l'enquête des Inspecteurs du travail (une accusation lourde qui n'est soutenue que par un mail de Bernard Laporte - qui a lui-même voté le licenciement d'Atcher pour faute grave).



lire aussiLes deux plaintes déposées par Claude Atcher classées sans suite



Claude Atcher et ses avocats assurent aussi qu'un témoignage non anonyme rédigé par un ancien directeur du GIP a été « acheté » par le GIP « comme condition à la transaction financière liée à son départ » Aucun élément n'est versé au soutien de cette nouvelle accusation lourde.



Comme dans son livre, Atcher s'appuie sur le fameux pré-rapport d'étonnement d'Ottman Zaïr alors que le sous-préfet, qui n'a passé que trois jours au GIP en présence de l'ancien DG, a indiqué depuis « qu'il ne peut nullement être la confirmation que tout allait bien (...) Je ne souhaite pas, par respect pour mes collègues qui se sont par la suite confiés à moi sur leur mal-être en raison de son style de management, que mon message soit utilisé à d'autres fins ».



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Claude Atcher. (E. Garnier/L'Équipe)



Les avocats du GIP s'étonnent et même s'étouffent que le témoignage à décharge de Marie Houzot puisse avoir une quelconque valeur étant donné que l'ancienne chef de cabinet d'Atcher au GIP avait soutenu devant ce même conseil des prud'hommes qu'elle « avait été victime de harcèlement moral, spécialement de la part du directeur général (Atcher) », qu'elles étaient (elle et la DRH Sophie Coste) « sous l'emprise de ce dernier »« victimes de ses méthodes. » Et de rappeler que le conseil des prud'hommes de Paris a lui-même jugé, en novembre 2023, que le licenciement de Mme Houzot pour faute grave (comportements agressifs, violence verbale, propos dénigrants à l'encontre du personnel du GIP), était justifié.



Pour sa défense, Atcher s'appuie sur ses excellents résultats financiers prévisionnels (+ 68 millions en juin 2022) dont on sait aujourd'hui ce qu'ils sont devenus entre le désastre du GIE hospitalités et les lourdes pertes du programme Campus. Il produit également plusieurs témoignages en sa faveur. « Mais la plupart des gens, notent les avocats du GIP, ne travaillaient pas à son contact à la maison de la Mutualité (siège du GIP). » Atcher considère pour sa part que les nombreux témoignages recueillis dans les trois rapports le mettant en cause sont disqualifiés en raison de leur anonymisation et du fait que l'intégralité des verbatims des personnes auditionnées ne lui aient pas été transmis.


Les avocats du GIP soulignent ne pas comprendre sur quelles bases a été calculée l'indemnité de 900 000 euros réclamée pour rupture abusive de contrat
Sur cette question, le GIP fait valoir que le conseil des prud'hommes s'est déjà prononcé à deux reprises, en janvier 2023 puis en octobre 2023, déboutant Atcher de ses demandes de se voir communiquer les témoignages exhaustifs cités dans les rapports, au motif que « l'employeur n'est pas tenu de communiquer ses sources au salarié présumé auteur du harcèlement, afin de protéger l'identité des salariés procédant à des dénonciations d'actes de harcèlement ». Le tribunal considère qu'un verbatim complet permettrait de fait une identification.



Les avocats du GIP soulignent par ailleurs ne pas comprendre sur quelles bases a été calculée l'indemnité de 900 000 euros réclamée pour rupture abusive de contrat. « D'autant que sont inclus dans ce montant, le paiement d'une prime d'intervention (140 000 €), d'une prime de performance et de fidélisation (96 000 €), d'une prime variable (27 000 €) alors que ces primes sont réclamées individuellement par ailleurs. » Claude Atcher revendique enfin le paiement de congés payés non pris à hauteur de 19 000 euros. Ce à quoi le GIP répond que son solde de congés payés était au contraire négatif de quinze jours, et lui demande donc un remboursement du trop-perçu, soit environ 9 000 €.
 


 

Le mec sombre dans la folie
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Posté 02 juillet 2024 - 08:41

Je suis surpris qu'il n'ait pas encore joué la carte de la dépression dans laquelle l'aurait plongé ce licenciement.


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Posté 02 juillet 2024 - 10:00

 

Claude Atcher réclame 1,8 million d'euros devant le conseil des prud'hommes L'ancien DG de la Coupe du monde 2023 Claude Atcher conteste son licenciement pour faute grave mardi après-midi devant le conseil des prud'hommes de Paris. Il demande l'équivalent de huit années de salaire.

 

 
 
 

C'est une partie non négligeable de l'héritage de la Coupe du monde 2023 qui sera discutée mardi après-midi devant le conseil des prud'hommes de Paris. Vingt mois après son licenciement pour faute grave, Claude Atcher, ex-directeur général du GIP (comité d'organisation), réclame environ 1,8 million d'euros à son ancien employeur en réparation d'une rupture de contrat de travail - un CDD en l'espèce - qu'il juge abusive.

 
 

Rapporté à la rémunération mensuelle brute de l'ancien patron du GIP (19 429,75€), c'est grosso modo huit années de salaire qu'exige Atcher pour un double préjudice : d'abord, une mise à pied à titre conservatoire, décidée le 29 août 2022, qui, selon lui, n'avait de conservatoire que le nom alors qu'elle scellait déjà, toujours selon lui, son licenciement définitif ; ensuite, à titre subsidiaire, Atcher conteste la caractérisation de toute faute grave, en l'occurrence des faits directs de harcèlement managérial. En début d'audience, le conseil prud'homal devra se prononcer sur la demande du GIP de surseoir à statuer en raison des deux enquêtes pénales en cours sur les mêmes faits.

Sur la faute grave, Atcher et ses avocats récusent les rapports

Sur le fond du dossier, Claude Atcher prétend que sa mise à pied à titre conservatoire, signifiée deux mois après les premiers témoignages publiés par L'Équipe (22 juin), serait intervenue beaucoup trop tardivement. Ce à quoi, les avocats du GIP répondent que « cette mise à pied à titre conservatoire a été notifiée quasi immédiatement, cinq jours ouvrés après la restitution du rapport du Comité d'éthique. M. Atcher aurait certainement crié au scandale si le GIP s'était fié à un article de presse. »

Pour étayer sa thèse, Atcher et ses avocats se fient à la traduction française d'un courrier en anglais du directeur général de World Rugby, faisant dire au Britannique Alan Gilpin : « Nous pensons que le conseil d'administration du GIP n'a d'autre choix que de résilier le contrat de Claude Atcher » alors que dans la version originale de cette lettre du 26 août, Gilpin se borne à écrire « Nous pensons que le conseil d'administration du GIP n'a d'autre choix que de suspendre le contrat (...), le temps que l'enquête de l'Inspection du travail soit restituée. » La lecture complète du texte suffit à comprendre quel sens est le bon.

Problème de traduction, problème aussi de réécriture biographique puisque les avocats d'Atcher écrivent en préambule que leur client a « dirigé et géré l'organisation d'événements sportifs internationaux, au plus haut niveau, notamment : en 1986, la Coupe du monde de football au Mexique ; en 1990, la Coupe du monde de football en Italie ; en 1992, les Jeux Olympiques de Barcelone (...) en 1995, la Coupe du monde de rugby en Afrique du Sud », ce qui relève de la fabulationContactée, Me Voirin, avocate de M. Atcher, n'a pas donné suite.

Concernant la faute grave, Atcher et ses avocats récusent les rapports du Comité d'éthique du GIP, de l'inspection du travail et enfin du cabinet Addeo, au nom de leur absence patente d'impartialité. Ces rapports convergent tous trois vers une même description : un management brutal, un climat de peur, des burn-out, des arrêts maladie...

Pour sa défense, Atcher s'appuie sur ses excellents résultats financiers prévisionnels (+ 68 millions en juin 2022)

Comme dans son livre, Atcher reprend sa thèse d'une grande conspiration mêlant Florian Grill - rappelons qu'en juin 2022, le procès Laporte-Altrad n'a même pas eu lieu et l'éventualité d'élections anticipées à la FFR n'existe donc pas -, « une agence de communication parisienne qui a été à l'initiative des articles de presse » (nous sommes bien placés pour savoir que c'est faux), « une ministre des Sports qui s'est largement immiscée dans l'enquête des Inspecteurs du travail (une accusation lourde qui n'est soutenue que par un mail de Bernard Laporte - qui a lui-même voté le licenciement d'Atcher pour faute grave).

Claude Atcher et ses avocats assurent aussi qu'un témoignage non anonyme rédigé par un ancien directeur du GIP a été « acheté » par le GIP « comme condition à la transaction financière liée à son départ » Aucun élément n'est versé au soutien de cette nouvelle accusation lourde.

Comme dans son livre, Atcher s'appuie sur le fameux pré-rapport d'étonnement d'Ottman Zaïr alors que le sous-préfet, qui n'a passé que trois jours au GIP en présence de l'ancien DG, a indiqué depuis « qu'il ne peut nullement être la confirmation que tout allait bien (...) Je ne souhaite pas, par respect pour mes collègues qui se sont par la suite confiés à moi sur leur mal-être en raison de son style de management, que mon message soit utilisé à d'autres fins ».

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Claude Atcher. (E. Garnier/L'Équipe)

Les avocats du GIP s'étonnent et même s'étouffent que le témoignage à décharge de Marie Houzot puisse avoir une quelconque valeur étant donné que l'ancienne chef de cabinet d'Atcher au GIP avait soutenu devant ce même conseil des prud'hommes qu'elle « avait été victime de harcèlement moral, spécialement de la part du directeur général (Atcher) », qu'elles étaient (elle et la DRH Sophie Coste) « sous l'emprise de ce dernier »« victimes de ses méthodes. » Et de rappeler que le conseil des prud'hommes de Paris a lui-même jugé, en novembre 2023, que le licenciement de Mme Houzot pour faute grave (comportements agressifs, violence verbale, propos dénigrants à l'encontre du personnel du GIP), était justifié.

Pour sa défense, Atcher s'appuie sur ses excellents résultats financiers prévisionnels (+ 68 millions en juin 2022) dont on sait aujourd'hui ce qu'ils sont devenus entre le désastre du GIE hospitalités et les lourdes pertes du programme Campus. Il produit également plusieurs témoignages en sa faveur. « Mais la plupart des gens, notent les avocats du GIP, ne travaillaient pas à son contact à la maison de la Mutualité (siège du GIP). » Atcher considère pour sa part que les nombreux témoignages recueillis dans les trois rapports le mettant en cause sont disqualifiés en raison de leur anonymisation et du fait que l'intégralité des verbatims des personnes auditionnées ne lui aient pas été transmis.

Les avocats du GIP soulignent ne pas comprendre sur quelles bases a été calculée l'indemnité de 900 000 euros réclamée pour rupture abusive de contrat

Sur cette question, le GIP fait valoir que le conseil des prud'hommes s'est déjà prononcé à deux reprises, en janvier 2023 puis en octobre 2023, déboutant Atcher de ses demandes de se voir communiquer les témoignages exhaustifs cités dans les rapports, au motif que « l'employeur n'est pas tenu de communiquer ses sources au salarié présumé auteur du harcèlement, afin de protéger l'identité des salariés procédant à des dénonciations d'actes de harcèlement ». Le tribunal considère qu'un verbatim complet permettrait de fait une identification.

Les avocats du GIP soulignent par ailleurs ne pas comprendre sur quelles bases a été calculée l'indemnité de 900 000 euros réclamée pour rupture abusive de contrat. « D'autant que sont inclus dans ce montant, le paiement d'une prime d'intervention (140 000 €), d'une prime de performance et de fidélisation (96 000 €), d'une prime variable (27 000 €) alors que ces primes sont réclamées individuellement par ailleurs. » Claude Atcher revendique enfin le paiement de congés payés non pris à hauteur de 19 000 euros. Ce à quoi le GIP répond que son solde de congés payés était au contraire négatif de quinze jours, et lui demande donc un remboursement du trop-perçu, soit environ 9 000 €.

 
 

 

Achter est à gerber 

Ses baveux semblent du même ordre 

Merci pour l’article et aurais tu celui de ce matin toujours dans l’équipe au sujet des transfert 25/26 ?



#9374 Buckaroo

Buckaroo

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Posté 02 juillet 2024 - 10:35

Achter est à gerber 

Ses baveux semblent du même ordre 

Merci pour l’article et aurais tu celui de ce matin toujours dans l’équipe au sujet des transfert 25/26 ?

Je crois qu'il est disponible dans un des sujets ASM 20XX-20XX. Du moins, il y avait un article semblable.



#9375 tekilapaf

tekilapaf

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Posté 02 juillet 2024 - 12:08

Le pire c'est que le mec il se regarde avec fierté dans la glace tous les matins en pensant à noouzautres gueux et blaireaux.

Comme disait Arlette "en haut d'une pique"




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