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[Alex chocolatines]

Ben encore une occase de citer Audiard 

[el landeno]

Comment la FFR compte gérer le déficit colossal laissé par la Coupe du monde 2023 Le dernier comité d'audit du GIP de la Coupe du monde 2023 a acté que l'atterrissage financier serait pire que prévu. Pour empêcher que la FFR se retrouve avec un trou de quasiment 20 M€ sur les bras, une réaffectation de l'héritage est en préparation, au détriment des collectivités locales et des clubs professionnels.

 

En décembre dernier, c'était niet. La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra faisait part d'une fin de non-recevoir à la requête formulée par la Fédération française de rugby (FFR) de fusionner les résultats du GIP - le groupement d'intérêt public dégagera environ 55 M€ de bénéfices - et ceux du GIE - groupement d'intérêt économique, plombé par le programme hospitalités et qui s'oriente aujourd'hui vers 36 M€ de pertes.

 

 

« L'État ne souhaite pas accéder à cette demande, nous écrivait la ministre il y a six mois. Il n'est pas dans l'intérêt du GIP de reprendre le déficit du GIE, et l'État, en tant que partie prenante du GIP, se doit de défendre les intérêts de celui-ci. Par ailleurs, si une telle manoeuvre était opérée, cela se ferait au détriment des autres bénéficiaires de l'héritage de la Coupe du monde, notamment les collectivités, ce qui ne nous paraît pas souhaitable. »

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Pour d'évidentes raisons économiques, le président de la FFR Florian Grill cherche une issue de secours pour que la Fédération ne supporte pas seule 55 % du lourd passif de ce GIE élaboré par Claude Atcher et tamponné sans réserve par Bernard Laporte. À l'origine, Sodexo et le consortium du Stade de France devaient faire partie de ce GIE avant de se désengager au tout dernier moment, si bien que, sur ce rafiot qui prend l'eau de toutes parts, ne restent que la FFR et le GIP (45 %). Chargé d'organiser, financer et livrer la Coupe du monde 2023, le GIP est, lui, constitué de la FFR (62 %), de l'État (37 %) et du Comité national olympique et sportif français (CNOSF, 1 %).

Étant donné cette répartition, toute modification suppose l'accord du GIP, et donc de l'État. En décembre, ledit État avait fermé la porte. Sept mois plus tard, la voilà rouverte. D'après nos informations, le Conseil d'administration du GIP du 10 juillet prochain doit valider une façon d'arriver à l'absorption du GIE - et donc de son déficit colossal - par le GIP.

 

 

Techniquement, une fusion ou une absorption n'est pas faisable. Mais le résultat recherché reste le même : faire que le solde du GIP soit réaffecté à des projets de la FFR de sorte que la Fédération ne se retrouve pas avec un trou de 20 M€ (55 % de 36 M€) en souvenir de la Coupe du monde 2023. Dans un premier temps, la FFR sera bien obligée de matérialiser cette perte énorme dans ses comptes.

Un héritage de 3 M€ alors qu'Atcher en réclame 1,8 aux prud'hommes ?

On a longtemps fait croire au rugby français - et bien au-delà - que la pièce montée serait plus belle que le mariage et que la mariée. Que cette Coupe du monde rapporterait « au minimum 200 millions de bénéfices » (Claude Atcher au Figaro en 2017). Que le GIE dégagerait un profit de 17 M€ - scénario le plus sombre - mais comptez plutôt 114 M€, le scénario ciblé.

Il n'y a aujourd'hui aucun gâteau à se partager, à peine une mignardise. Car il faut d'abord soustraire aux 55 M€ de bénéfices du GIP, les 16 M€ de pertes du programme d'apprentissage Campus (1). Puis, soustraire encore 17,5 M€, soit la tranche de 45 % du GIP dans les résultats du GIE. Enfin, pour ne pas étrangler la FFR, soustraire sa part des 36 M€ de pertes du GIE. Dans cette configuration, il resterait environ 3 M€ d'héritage, sachant qu'Atcher réclamait ce mardi aux prud'hommes près de 2 M€ de dédommagement en réparation de son licenciement.

(1) Le projet Campus 2023, déployé parallèlement à la Coupe du monde, a permis de former 1 400 apprentis, dont 1 100 dans les filières sport, contre plus de 2 000 prévus initialement.

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Dans le cas où la FFR assumerait jusqu'au bout ses « 55 % » du gouffre GIE, le résultat du GIP afficherait un solde positif de 21,5 M€, permettant selon le mode de répartition décidé par Claude Atcher de reverser 30 % des bénéfices aux collectivités locales (6,5 M€), dont la moitié aux dix villes hôtes, et 20 % à la Ligue, donc aux clubs professionnels (environ 5 M€).

Ce sont eux les grands perdants de cette gestion irrationnelle et, en bout de chaîne, de la « fusion » en préparation. « Quand on va leur annoncer cela, les villes vont partir en toupie et elles auront raison, nous dit un acteur du dossier. Elles sont les premières victimes de deux folies, Campus et le GIE, qui n'étaient pas de leur ressort. D'un autre côté, comment laisser la FFR avec un atterrissage de moins 20 millions, ce serait insupportable. »

Délégué général de Territoires d'Événements sportifs (TES), qui regroupe les dix villes hôtes, Antoine Chinès indique que « toute la question sera de trouver les voies pour que la FFR mais aussi les collectivités qui ont largement contribué au succès bénéficient chacune de l'héritage. Les résultats du GIP stricto sensu sont tout à fait satisfaisants et la gouvernance actuelle a sauvé la livraison de ce qui fut un succès populaire. »

« En revanche, poursuit-il, l'équilibre financier global de l'événement est très fortement dégradé par le naufrage de deux satellites : le CFA (centre de formation d'apprentis) Campus et le GIE. Ces deux projets se sont avérés totalement délirants et hors de contrôle. La Cour des comptes (qui examine ce sujet depuis plusieurs mois) fera son travail ! Il est particulièrement inexplicable, neuf mois après l'événement, de devoir provisionner dans les comptes de la TVA pour des ventes de billets avec prestations alors même que l'État est au coeur de la gouvernance depuis le début (2) ! »

(2) Le GIE a cru pouvoir bénéficier d'une TVA à taux réduit (5,5 %) sur les prestations de voyages taxables en France alors qu'elles étaient soumises au taux normal (20 %).

Le drapeau orange ignoré

Il existe un monde, pour le moment virtuel, où le GIE parviendrait enfin à récupérer les 12 M€ que lui doit Daimani, une plateforme d'achat en ligne de billets d'hospitalité. Un monde où les 4 M€ de redressement fiscal seraient effacés. En janvier dernier, le tribunal de commerce de Paris a fait droit au GIE, confirmant la dette à son endroit de Daimani France - placé en liquidation judiciaire deux mois après la Coupe du monde. Mais la holding de droit suisse s'y oppose. Le GIE a obtenu la mise sous séquestre par le tribunal de Zurich des comptes bancaires de Daimani ainsi que de ses actions détenues dans d'autres sociétés.

« Si cela ne suffit pas, nous passerons au pénal, dit Jacques Rivoal, le président du GIP. Nous ne nous laisserons pas faire, face à ce que nous considérons comme des pratiques de voyou. Daimani a perçu 6 millions de son business avec la Coupe du monde 2023. On pense que cet argent a été transféré dans les autres sociétés ou filiales du groupe qui continuent de vendre des hospitalités aux Jeux de Paris et à l'Euro de foot en Allemagne. »

 

Claude Atcher, ancien DG du GIP révoqué un an avant le début du Mondial, avait cédé l'exclusivité du marché des hospitalités vendues à l'international à Daimani pour environ 45 M€. (F. Faugère/L'Équipe)

Claude Atcher avait accordé l'exclusivité des hospitalités à l'international à cet acteur peu référencé, en contravention avec l'accord venant d'être signé avec Vinci Stadium, ce qui obligera à rédiger un avenant tripartite qui coûtera au final 7 M€. Toujours plus troublant, il n'avait tenu aucun compte de l'alerte orange adressée par le cabinet d'intelligence économique Avisa Partners qu'il avait lui-même missionné.

Établie en avril 2021, cette enquête faisait émerger un risque qui n'empêchait pas d'entrer en contact avec cette société mais requérait des investigations approfondies, au motif qu'une suspicion sur la probité existait sur l'actionnaire principal. Sans avoir informé les conseils d'administration du GIP et de la FFR de cette alerte, Atcher signa avec Daimani un contrat avec un objectif de 50 M€ de chiffre d'affaires, sans aucune garantie bancaire digne de ce nom. Seulement une lettre de l'actionnaire, sans valeur juridique sérieuse.

 

 

[Y&B]

Et bé … il est encore en liberté cet oiseau ?

[reo63]

C'est pas nanard qui prétendait que eux avec son équipe ils avaient des résultats financiers superbe que tout était nickel et patati et patata.........on voit bien en effet que tout allait bien, punaise dire que ces gens là sont libres de faire ce que bon leur semble, on vit une bien belle époque tout de même.

[Alligator427]

Et l'argent envolé de Damaini il est passé où ?
Ça ne m'étonnerait pas que quelques valises aient fait le voyage retour.

[Very Good Eshvili]

Les voleurs de l'Avalie

[Eria]

ils sont tous Atcher ou a vomir...

[el landeno]

Didier Codorniou dévoile son ambitieux programme pour la présidence de la FFR : « Un défi à relever » Candidat à la présidence de la FFR, dont l'élection aura lieu le 19 octobre prochain, Didier Codorniou a présenté quelques membres de son équipe et son programme ce vendredi, à Toulouse. Avec, au coeur de son projet, un plan avenir 2024-2028 qu'il imagine doté à 120 millions d'euros.

 

Près de deux mois après avoir officiellement fait acte de candidature à la présidence de la Fédération française de rugby (FFR), Didier Codorniou est entré plus concrètement dans la campagne ce vendredi. Entouré de plusieurs membres de sa liste et de présidents de clubs amateurs dans un hôtel de Toulouse, l'ancien international (31 sélections) a, lors d'une conférence de presse, dévoilé pendant plus d'une heure trente les grandes lignes de son programme.

 

 

Pour le bâtir, lui et son équipe se sont notamment appuyés sur un QCM qu'ils avaient envoyé aux présidents de clubs amateurs pour recueillir leurs attentes. « On a eu le retour de 650 clubs, ce qui nous permet de proposer un programme coconstruit avec les présidents. Est-ce que le rugby va bien, pour beaucoup d'acteurs, la réponse est non. Cette élection est l'occasion de nous projeter vers un avenir meilleur. »

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Le camp du vice-président de la Région Occitanie et maire de Gruissan (Aude) a donc imaginé un programme en trois axes (gouvernance, infrastructure et bénévolat) et en douze points clefs, parmi lesquels le soutien et la facilitation de la vie des clubs amateurs, la formation des arbitres, l'objectif de 20 000 licenciés de plus d'ici 2030, l'ascension du rugby féminin, la santé et la sécurité, le renforcement de l'influence française sur la scène internationale, les équipes de France ou bien encore l'éthique (un sujet particulièrement d'actualité).

« On va lever des fonds, rencontrer l'Agence nationale du sport, l'État, les collectivités, les élus locaux pour chercher ces financements »

Didier Codorniou, candidat à la présidence de la FFR

 

 

 

 

 

Au coeur d'un projet qu'il veut rassembleur, la création d'un plan Avenir Rugby 2024-2028 pour rénover les infrastructures (terrain, tribunes, éclairage) : « C'est un contrat d'objectifs et de moyens, a-t-il précisé. Il y a 2 548 terrains de rugby en France, avec 80 % des installations qui datent d'avant 1995. Ce qui veut dire qu'elles ne sont plus appropriées. On est partis sur un montant de 120 millions d'euros, pour 60 à 80 projets par an. On va lever des fonds, rencontrer l'Agence nationale du sport, l'État, les collectivités, les élus locaux pour chercher ces financements. Le rôle d'un président, c'est aussi ça, aller frapper à ces portes et négocier ces contrats d'objectifs pour nous adapter sur les infrastructures. »

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Dans un contexte d'austérité économique, le montant de 120 millions d'euros interpelle. « Je suis président d'une structure qui s'appelle le Parlement de la Mer. J'ai levé une fois 1 milliard d'euros sur quatre ans, et une deuxième fois 386 millions sur trois ans, répond Codorniou. C'est un défi à relever, mais je n'invente pas l'eau chaude (...). Il faut aller chercher l'argent où il y en a (...). Pour la FFR, ça serait 2 à 3 millions par an sur les quatre années, ce qui ferait 12 millions (en quatre ans) et on ira chercher le différentiel. C'est réalisable. »

Si plusieurs de ses mots d'ordre se retrouvent chez ceux de son concurrent Florian Grill (apaisement, rassemblement, transparence, plus de pouvoir aux clubs), Didier Codorniou se distingue de l'actuel président de la FFR par sa lecture de l'état des finances de la Fédération.

« Si on entre dans le détail des chiffres (de la FFR), je suis sûr que la situation n'est pas aussi critique »

Didier Codorniou, candidat à la présidence de la FFR

 

 

 

Alors que Grill a dévoilé le week-end dernier, à l'occasion du congrès de la FFR, un bilan très inquiétant avec un déficit d'exploitation de plus de 35 millions d'euros pour la saison 2023-2024, le maire de Gruissan assure : « Il y a une présentation qui m'interpelle au niveau des termes des finances (...). La FFR est aussi riche que la FFF (la Fédération française de football), elle a une robustesse, elle a des fonds propres, une trésorerie, des équipements qui sont payés, pas d'emprunt - le premier va être engagé prochainement (un prêt de 15 millions d'euros sur quinze ans a été voté lors du congrès de la FFR, NDLR). Si on entre dans le détail des chiffres, je suis sûr que la situation n'est pas aussi critique. En fait, on fait peur à beaucoup de monde. »

Skrela dans la liste, Saubusse « numéro 2 »

S'il a décliné son programme, Codorniou ne révélera l'intégralité de sa liste qu'en milieu de semaine prochaine. Plusieurs colistiers étaient toutefois présents à Toulouse, comme l'ancienne internationale Cécilia Saubusse, présentée comme « la numéro 2 » de son équipe, Thierry Subra, membre de la Fondation Ferrasse, Patrice Padroni, président du Stade Bagnerais, ou encore l'ancien sélectionneur Jean-Claude Skrela.

Didier Codorniou a également évoqué les noms de Guilhem Guirado et Michel Pebeyre. Y aura-t-il dans sa liste des membres de l'ancienne gouvernance de la FFR, présidée par Bernard Laporte ? « Je ne suis pas l'homme de quelqu'un ou d'un système, je suis l'homme de mon équipe, avec nos valeurs, a-t-il insisté. L'équipe est prête, de tous bords, avec un capitaine. J'ai fait confiance à mes réseaux. Ce sont des hommes et des femmes libres avec une règle : de la morale, de l'éthique. »

 

 

[DOUDOU63]

Le petit Prince du Rugby vient de s'écraser  méchamment dans la boue de Gruissan...Quelle ironie quand même, le Prince du beau jeu qui fait cause commune avec le Roi de l'entourloupe.....Décidément les valeurs du rugby sont bien dans la cuvette des chiottes à tous les niveaux... 

[Rugby ?]

Pour le bâtir, lui et son équipe se sont notamment appuyés sur un QCM qu'ils avaient envoyé aux présidents de clubs amateurs pour recueillir leurs attentes............... « On a eu le retour de 650 clubs, ce qui nous permet de proposer un programme coconstruit avec les présidents...."

 

Un programme coconstruit suite à un QCM ... C'est moi qui déconne ou c'est une étonnante conception du dialogue ?

[Buckaroo]

Pour le bâtir, lui et son équipe se sont notamment appuyés sur un QCM qu'ils avaient envoyé aux présidents de clubs amateurs pour recueillir leurs attentes............... « On a eu le retour de 650 clubs, ce qui nous permet de proposer un programme coconstruit avec les présidents...."

 

Un programme coconstruit suite à un QCM ... C'est moi qui déconne ou c'est une étonnante conception du dialogue ?

Selon vous, le président Grill est-il :

A. Incompétent

B. Malhonnête

C. Seule sa mère le connaît

D. A, B, C et donc D

[Rugby ?]

Selon vous, le président Grill est-il :

A. Incompétent

B. Malhonnête

C. Seule sa mère le connaît

D. A, B, C et donc D

Bon !, j'ai remis la boite de Maxiton dans l'armoire.

[tekilapaf]

Pendant ce temps la tu peux acheter des hospitalités chez Daimani pour les Jo, Wimbledon, la ligne d arrivée du TDF...plein d'autres evenements.

Ces mecs dont des escrocs de haut vol, mais toutes les fédérations continuent de bosser avec eux.

Parce que c'est en Suisse et que ta retro comm sera versée directement la bas en toute opacité vis à vis du fisc français ?

Amendonné va falloir sacrément nettoyer toutes les fédérations. 🤬

[mistral]

Le maire de Gruissan a vu moins de match de Gruissan que le maire d'Issoire à vu de matchs d'Issoire cette saison (ce qu'on nous a dit à Gruissan)
Et ceux qui clament qu'il est plus légitime que Grill parce que lui au moins il a été international, je leur répondrai qu'il a 12 sélections de moins que Cecillion..

[reo63]

Il y a plus de 1600 clubs de rugby en France, on ne peut pas dire que le monsieur a eu une grosse participation à son QCM