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[Rugby ?]

J'imagine que c'est quand même lui, au moins en partie, qui sélectionne les profils qu'il souhaite voir venir, et pas uniquement sur le plan sportif, mais aussi sur le plan de la personnalité, de l'adaptation au club, au groupe, à sa façon de manager.

En cas de départ, l'entraineur qui débarque n'aurait pas eu la possibilité de faire ses propres choix. Ce qui ne veut pas dire non plus que ceux d'Azéma ne lui correspondraient pas.

Il est aussi un fait, que le changement brutal d'entraineur, n'est pas monnaie courante au rugby.

C'est pourtant fréquent au foot, et souvent positif même avec le même effectif.

[rueducourage]

Il est aussi un fait, que le changement brutal d'entraineur, n'est pas monnaie courante au rugby.
C'est pourtant fréquent au foot, et souvent positif même avec le messentiels ême effectif.

Pas d accord c est très rarement positif sur la durée...

L ASM doit pour bcp son parcours au plus haut niveau par la stabilité de son staff suite à la prise en main de JML...Cotter puis Azema tout à été géré dans la continuité...il en ira de même pour la préparation de l après Azema...pour le plus grand bien du club.

[cetotomatos]

Amen.

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[jacobus]

Marre de ce rugby où on connaît à la mi-saison qui part qui arrive... ça déstabilise l'équipe. Et les contrats, même plus capable de respecter leur signature et la parole donnée (pour certains) Un peu plus de droiture ça ferait pas de mal à tout niveau d'ailleurs...

[Arverne03]

Marre de ce rugby où on connaît à la mi-saison qui part qui arrive... ça déstabilise l'équipe. Et les contrats, même plus capable de respecter leur signature et la parole donnée (pour certains) Un peu plus de droiture ça ferait pas de mal à tout niveau d'ailleurs...

 

Ah mon pauvre, nous ( les plus vieux ) cela fait un moment que l'on a été "vacciné " ! Bienvenue au club ! 

[Boulard]

Si quelqu'un a l'article de l'interview qu'Azema a donné à l'Équipe où il donne son opinion sur le rugby français à la sortie de la Coupe du Monde.

[el landeno]

Franck Azéma, manager de Clermont : «Une approche intelligente» À la veille de la rencontre de Coupe d'Europe Ulster-Clermont, le manager auvergnat donne son avis éclairé sur le rugby français et les différents enjeux qui l'attendent.

Il nous a accueillis avec un grand sourire, en short et polo du club, après l'entraînement, mardi matin. Franck Azéma, qui vit sa dixième saison à l'ASM - d'abord adjoint de Vern Cotter puis manager depuis 2014 - est écouté dans le rugby français. Parce que son équipe est régulièrement dans les meilleures, parce qu'Azéma est respectueux, même s'il se fâche de temps en temps, l'oeil noir. Au gré d'échanges informels, on avait compris qu'il pourrait parler du rugby de chez nous, au-delà de Clermont. Mardi, on s'est assis ensemble dans une salle du centre d'entraînement de l'ASM pour l'écouter donner son avis, sans se cacher.

 

La relation avec le staff des Bleus : «J'ai trouvé l'approche intelligente»

« Qu'avez-vous ressenti lorsque Fabien Galthié vous a présenté son projet, ainsi qu'à Laurent Travers et Ugo Mola ?
Honnêtement, quand je suis monté (à Marcoussis) à la dernière réunion où il y avait le staff actuel de l'équipe de France, j'ai trouvé l'approche intelligente. C'est la première fois que je ressentais une cohésion de toutes les parties de la fédération ; il y avait le sept, les féminines, la DTN, Fabien Galthié et son staff, les moins de 20 ans. Tu sentais que ça avait été réfléchi collectivement. J'ai trouvé ça intéressant, avec une bonne analyse, de bonnes réflexions, sur l'exigence du haut niveau international de la part de Fabien Galthié. On sent qu'il sait exactement ce qu'il attend des joueurs. Ça va mettre de la clarté dans le processus entre les clubs et son management.

En bref

48 ans.
Manager de Clermont.
2014 : il prend la succession de Vern Cotter à la tête de Clermont.
Palmarès : Champion de France en 2017 et vainqueur du Challenge européen en 2019.

Galthié veut monter à 42 joueurs par rassemblement afin de mieux s'entraîner, alors que la convention actuelle entre la FFR et la Ligue n'en prévoit que 31...
(Il acquiesce) Cela a du sens. C'est une discussion qu'on a eue avec lui pour qu'il puisse travailler dans de bonnes conditions mais aussi qu'on y trouve un intérêt dans le Top 14. Il faut que ce soit gagnant-gagnant, et non pas tirer la couverture à soi. On a parlé sur du vécu, nos trois clubs (Clermont, le Racing et Toulouse)ayant régulièrement beaucoup d'internationaux. C'est facile pour nous de faire des retours : "Ça c'est emmerdant, ça ne l'est pas "; "On est d'accord sur ça, mais en contrepartie on voudrait avoir ça ".

Comme d'habitude, on a l'impression d'un gré à gré. Par exemple, en toute sincérité, vous pouvez dire "Ok "et ne plus être d'accord lorsque vous aurez quatre blessés...
Après, on se cachera derrière les textes, oui. Des démarches doivent être mises en route par la FFR, la LNR pour que tout le monde s'y retrouve. Maintenant, cette nouvelle convention n'est pas signée. Pour l'instant, on parle dans le vide.

Vous vous y retrouvez davantage que la saison dernière lorsque vous nous confiez, agacé, qu'on en demandait toujours plus aux clubs ?
La difficulté pour les clubs est qu'ils sont toujours une variable d'ajustement. On te demande de protéger les joueurs, de mettre des JIFF, de respecter le salary cap etc. Toutes ces choses associées, comment voulez-vous les réaliser ? Quand tu n'as pas de blessés, ça va, tu passes entre les gouttes. Quand tu as des blessés, c'est obligé que ça pète quelque part. Aujourd'hui, il y a un manque de cohésion dans la réglementation et les attentes et les objectifs qu'on veut avoir.

«La difficulté pour les clubs est qu'ils sont toujours une variable d'ajustement. On te demande de protéger les joueurs, de mettre des JIFF, de respecter le salary cap etc. Toutes ces choses associées, comment voulez-vous les réaliser ? Quand tu n'as pas de blessés, ça va, tu passes entre les gouttes. Quand tu as des blessés, c'est obligé que ça pète quelque part»

 

 

 

 

Le sélectionneur évoque un désentraînement des joueurs en équipe de France, lorsqu'ils ne sont pas assez nombreux pour des oppositions...
À l'ASM, on a eu des garçons dans ce cas. Quand tu passes le Tournoi des Six sur le banc ou 24e ou 25e, à moment donné, si tu n'as pas quelqu'un derrière toi pour te faire bosser, ce n'est pas le garçon qui va y aller tout seul. Il y en a qui sont capables de se prendre en charge seuls mais dans l'ensemble, il y a un manque là-dedans. J'espère qu'il y aura de l'échange. C'est du bon sens. C'est pour ça aussi, je crois, que Raphaël Ibañez (nommé manager de l'équipe de France avec l'arrivée de Fabien Galthié) est associé au projet. Il va mettre de l'huile dans les rouages et faire la courroie de transmission.

La retraite internationale de Vahaamahina : «J'espère que Seb va lever le doigt»

« Que pensez-vous de la décision de Sébastien Vahaamahina d'arrêter l'équipe de France, à 28 ans ?
C'était réfléchi. Il m'en avait parlé avant de partir au Japon. Je lui avais dit : "Tu as le temps de te projeter là-dessus. Joue ta Coupe du monde ". Après, chacun a une approche différente de comment il vit la séparation avec sa famille. C'était trop oppressant pour lui, sûrement. Je n'ai pas vécu la Coupe du monde de l'intérieur, mais il faut qu'il se laisse le temps. J'ai trouvé la réponse de Fabien Galthié très intelligente et compréhensive : laisser Seb récupérer, réfléchir en famille pendant sa suspension. Il va revenir en club avec beaucoup de fraîcheur et d'appétit. Je le lui ai dit, donc je peux vous le répéter : ce serait dommage, aujourd'hui, qu'il arrête sa carrière internationale. Sans comparer, on a souvent loué les qualités d'expérience d'Alun Wyn Jones (le deuxième-ligne et capitaine gallois). Dans la perspective de 2023, Seb correspond à ce profil. Il sera encore frais physiquement avec énormément d'expérience. On a besoin de ça en équipe de France. Après l'analyse de Fabien Galthié, j'espère que Seb, de son côté, va lever le doigt pour dire : "Je suis prêt ".

Le jour où il met le coup de coude à Wainwright, vous l'avez pris en pleine gueule à travers l'écran ?

J'ai été très surpris. Honnêtement, au départ, je me suis dit qu'il y avait eu un mauvais geste à côté. Je ne sais pas... Il avait réussi une très bonne entame de match. Je ne pensais pas à ça. Comme quoi ça peut arriver à tout le monde... C'est un garçon agressif, dans le bons sens du terme, sur le terrain. Il ne rechigne pas, est à un poste exposé. Mais ce n'est pas le gars qui va marcher sur la main d'un adversaire, un visage. Ce n'est pas dans ses habitudes. J'ai été surpris et, forcément, ça compte dans une partie. Mais si tu es honnête, tu ne perds pas le match là-dessus.

L'identité de l'équipe de France : «Quand tu vois l'Afrique du Sud, il y a quelque chose»

Vous êtes dans un club à forte identité. Fabien Galthié et Raphaël Ibanez estiment qu'il faut la renforcer en équipe de France (il opine)...
C'est important de se battre tous les jours pour une culture, une identité. Ce sont des comportements, des petits gestes, des actes qui donnent du sens. Ce sont des attitudes qui doivent être communes, véhiculées. Il faut de la transmission, de l'exigence autour de ça, la fierté. Je ne dis pas que la culture de l'ASM est supérieure aux autres, mais c'est la nôtre et on doit la défendre. Quand le curseur descend un peu bas, il faut se battre pour le rappeler à tout le monde, surtout être le plus vrai possible et ne pas faire semblant.

«Je l'ai dit à Séb' (Vahaamahina) , donc je peux vous le répéter : ce serait dommage, aujourd'hui, qu'il arrête sa carrière internationale (...) Dans la perspective de 2023, il sera encore frais physiquement avec énormément d'expérience. On a besoin de ça en équipe de France»

 

 

 

 

Vous sentez par rapport à vos joueurs qu'il y a moins d'appartenance au maillot Bleu ?
Je l'ai entendu dire, mais je l'ai surtout lu de la part des entraîneurs de l'équipe de France. Quand tu vois l'Afrique du Sud jouer, tu te dis qu'il y a quelque chose, quand tu vois le Japon il y a quelque chose, l'Irlande etc. Il faut que, de l'extérieur, on puisse dire la même chose de l'équipe de France, à la fois sur le jeu et l'état d'esprit. Dire : "attention ! eux, c'est comme ça "Mais tu ne peux pas faire un copié-collé d'il y a quarante ou vingt ans avec les moeurs d'aujourd'hui, l'évolution de la société.

Vous avez suivi la Coupe du monde de Guilhem Guirado, que vous avez formé à Perpignan ?
(Sourire) Honnêtement, je ne l'ai pas appelé. Il a été énormément médiatisé. Il est actuellement blessé (il s'est rompu un tendon d'un biceps lors de son premier match avec Montpellier, à Toulon), je pense lui téléphoner dans la semaine. Quand on parle d'honorer le maillot, ça fait partie des valeurs de Guilhem. Bon ou pas bon, chacun a sa façon d'interpréter ses matches, en tout cas il s'est battu jusqu'au bout de sa carrière internationale. Il a subi énormément de pression, en interne et en externe, et n'a jamais lâché le groupe. C'est une force.

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Montpellier : blessé à un biceps, Guilhem Guirado sera absent environ cinq mois

L'avenir du rugby français : « Il faut arrêter de dire qu'on prépare des athlètes »

Vous êtes optimiste pour le rugby français ?
Il y a un avenir intéressant pour l'équipe de France, c'est certain. Il y a des compétences à la fois chez les joueurs et dans le staff. Maintenant, il va falloir que tout le monde se penche sur la qualité de ce qu'on veut proposer sur le Top 14, les différents championnats, comment structurer ça. Il y a une génération qui arrive, avec de la qualité (double championne du monde en moins de 20 ans). Mais comment ça va perdurer ? Comment avoir de la qualité en Coupe d'Europe ? En Top 14 ? En Pro D2 ?

Ça vous semble toujours possible que l'équipe de France et le Top14 vivent côte à côte ?
C'est faisable, avec des aménagements. Aujourd'hui, il y a trop de matches dans les compétitions.

 

Franck Azema (à droite) avec Sébastien Vahaamahina lors de la dernière finale de Top 14 perdue face à Toulouse (18-24). (P. Lahalle/L'Equipe)

Trop de matches pour certains joueurs internationaux...
Non ! En règle générale, il y a trop de matches. Si tu veux être efficace sur une compétition, il te faut avoir trois mois de préparation. Aujourd'hui, tu te prépares en quatre semaines. (Il s'anime) Il faut arrêter de dire qu'on prépare des athlètes ! C'est faux !

Que préconisez-vous : raccourcir le Top 14 à 12, 10 équipes ?
Il faut gagner des dates, c'est sûr. Au détriment de qui, je n'en sais rien. Ça peut être un top 12, un Top 10, je ne sais pas, mais avec une Pro D2 valorisée différemment. Il y a moyen de changer.

Vous verriez plus de clubs en Pro D2 ?
Ou plus de poules. Mais surtout : qu'attendons-nous de cette Pro D2 ? Tu vas avoir un âge moyen des joueurs qui va descendre, ça commence déjà à être le cas, qui vont se révéler. Peut-être qu'il faut moins de stress sur la montée, les descentes, des choses comme ça. Garder nos spécificités avec les phases finales, le stress d'une descente, d'une montée, ça apporte un suspense chaque week-end mais ça ne peut pas être au détriment de la qualité du jeu et de la santé des joueurs.

lire aussi

La fiche de Clermont

Vous croyez un instant que c'est possible ?
Vous me demandez mon avis, je vous le donne. Deux choses peuvent faire bouger les choses : la santé des joueurs et les diffuseurs du match qui vont dire : "on ne s'y retrouve pas dans la qualité. Pourquoi ? "On va revenir à : combien de temps les joueurs s'entraînent, est-ce qu'on valorise la préparation physique, la fraîcheur mentale ? Ce sont des questions à se poser.

Vous lancez un débat mais on se dit que dans quatre ans, on aura les mêmes discussions.
Si ce n'est pas une question de santé des joueurs ou d'argent pour les diffuseurs, ça ne changera pas. Mais si les assurances mettent la pression, si les diffuseurs disent qu'ils perdent des abonnés tous les week-ends... On ne peut pas dire qu'il n'y a pas eu d'alertes, depuis un moment ».

 

[ELSAZOAM]

Merci !    

[celois]

Merci  beaucoup pour la retranscription.

En tout cas ça fait du bien d'entendre des discours comme ça, dans des médias à large diffusion.

Insuffisant pour changer les choses, mais ça participe d'une prise de conscience.

[JB 03]

Merci beaucoup El landeno.
Beaucoup de bon sens dans les propos de Franck Azéma. Pas sûr que son analyse soit suivie d'effets dans les directions de la FFR et de la LNR. Et encore moins du côté du diffuseur et grand argentier.

[InASMWeTrust]

Merci pour l'ITW. Globalement, FA est d'accord avec ce qui se dit sur le forum, c'est bien 

[Gourine63]

Merci pour l'ITW. Globalement, FA est d'accord avec ce qui se dit sur le forum, c'est bien 

On a une bonne influence sur lui, c'est bien

[cocotte 63]

ici on en parle depuis 10 ans...

 

Le problème c'est que le rugby français souhaite avoir Goze encore 4 ans de plus à la ligue alors que les statuts disent que la présidence est limitée à deux mandats et que ce dernier est un farouche opposant au Top 12 depuis des lustres, il veut un Top 16 ...

 

Canal, enfin Bayle est un farouche partisan du Top 14, et en veut pas du Top 12, car pour lui tu perds des matchs, donc tu perds un feuilleton alors même que tous les week ends (très souvent), à l'antenne ils pleurent sur la qualité des matchs proposés  ...

 

Après les clubs entre eux... même si ça bouge, il n'y a pas encore l'union sacrée pour passer à 12... et en plus pour passer à 12, il faut avoir l'accord des autres clubs pros...donc les clubs de pro D2 ont plus que leur mot à dire, je dirai que c'est eux qui feront que ça pourra se faire ou pas...

 

Pour ma part, si les clubs veulent vraiment bouger les lignes, Goze comme prévu merci et au revoir, tu mets un mec plus jeune et plus volontaire au changement, et après il va falloir d'abord avancer avec ce que pourrait être la pro D2 et leur donner des garanties, puis allez sur le Top 12 sans barrages..

 

Et en même temps, avancer avec le diffuseur sur cette nouvelle organisation, les droits TV, le partage etc... les dates, le calendrier...

 

Bref, quand tu vois le taff à faire tu te dis qu'en 2023 on y sera toujours pas... ils ont mis plus de 10 ans pour afin de rendre le système JIFF (système pas parfait mais qui existe) enfin contraignant...

[InASMWeTrust]

ici on en parle depuis 10 ans...

 

Le problème c'est que le rugby français souhaite avoir Goze encore 4 ans de plus à la ligue alors que les statuts disent que la présidence est limitée à deux mandats et que ce dernier est une farouche opposée au Top 12 depuis des lustres, il veut un Top 16 ...

 

Canal, enfin Bayle est une farouche partisan du Top 14, et en veut pas du Top 12, car pour lui tu perds des matchs, donc tu perds un feuilleton alors même que tout les week ends (très souvent), à l'antenne ils pleurent sur la qualité des matchs proposées  ...

 

Après les clubs entre eux... même si ça bouge, il n'y a pas encore l'union sacrée pour passer à 12... et en plus pour passer à 12, il faut avoir l'accord des autres clubs pros...donc les clubs de pro D2 ont plus que leur mot à dire, je dirai que c'est eux qui feront que ça puisse se faire ou pas...

 

Pour ma part, si les clubs veulent vraiment bouger les lignes, Goze comme prévu merci et au revoir, tu mets un mec plus jeune et plus volontaire au changement, et après il va falloir d'abord avancer avec ce que pourrait être la pro D2 et leur donner des garanties, puis allez sur le Top 12 sans barrages..

 

Et en même temps, avancer avec le diffuseur sur cette nouvelle organisation, les droits TV, le partage etc... les dates, le calendrier...

 

Bref, quand tu vois le taff à faire tu te dis qu'en 2023 on y sera toujours pas... ils ont mis plus de 10 ans pour afin de rendre le système JIFF (système pas parfait mais qui existe) enfin contraignant...

La Pro D2, comme le souligne FA et toi-même, est l'une des clés du problème. Contrairement au rugby anglais, qui a une structure proche (championnat avec phases finales, mais à 12 seulement), le 2e division est d'un très bon niveau, ce que n'a pas le rugby anglais, me semble-t-il.. (les clubs qui descendent en pro D2 ont souvent du mal à remonter). Il y a donc, légitimement de la part de la Pro D2, l'envie de participer à la fête et du gâteau. La question est donc d'avoir un système cohérent qui permette à chacun de s'épanouir. Mais comme toi, le nombre de paramètres et d'institutions ne me rendent pas optimistes sur des changements à court terme (pour moi 2023) : dissensions à la LNR entre clubs de Top 14, entre Top 14 et pro D2, C+ et bein, FFR et élections à venir… 

[cocotte 63]

Après la pro D2 représente le rugby des territoires, donc il faut avoir un beau championnat, faire en sorte que le nombre d'étrangers dans ces clubs soit minimal, que les jeunes aient la part belle, et que les droits TV soient là pour pérenniser ces clubs, donc il faut un ruissellement comme dirait l'autre... un beau ruissellement...

 

Moi j'imagine un cercle vertueux avec le Top 12, moins de matchs, mais plus de qualité, moins de rencontres tronquées, un niveau et un jeu plus attrayants, entraînant des recettes supplémentaires à tous les niveaux et surtout TV... pour ensuite financer la pro D2....et cet ensemble permettrait de (re)faire une EDF une puissance forte...

 

Le truc c'est qu'en France tout prend un temps fou, et que vu les enjeux et le nombre de personnes à contenter pour cet objectif... tu n'imagines pas cela possible en 4 ans... déjà qu'en 10 ans...