SALARY CAP
#2702
Posted Yesterday, 17:13 PM
Là où je rejoins pas Xdderf, c'est sur l'issue du pénal. Ca dépasse un problème de 500 000 € qui sont pas dans la bonne case comptable. C'est de l'argent sorti sans prestation en face. Donc c'est pas de l'abus de bien social (car a priori personne au ST ne s'est enrichi), mais un abus de confiance. Car ces 500 000 € n'étaient absolument pas destinés à revenir dans la caisse du ST. Sans compter que tu fraudes à la TVA (tu factures 415 000 + 85 000 de TVa que tu récupères) voire à diverses charges sociales, et autres joyeuseries.
oh je me suis pas trop engagé sur le pénal, j'y pige rien.
donc je ne sais pas trop si c'est grave ou pas
En gros c'est une magouille. Qui n'a pas lésé grand monde à part l'état
Et à côté de ça, si le reste des comptes est nicquel depuis des années, ça peut peser
Ce qu'on sait pas c'est comment Toulouse l'a joué devant les commissions (je trouve bizarre le "notamment" utilisé 2 fois)
la conclusion de la commission est la suivante :
"les flux financiers entre le club et les sociétés Pacific Heart – Rugby Store, présentés notamment comme une convention d’agence visant à organiser une tournée du Stade Toulousain en Polynésie française, avaient en réalité notamment servi à régler les conséquences financières du départ de M. Jaminet et que ce montage participait d’un habillage juridique et financier visant à détourner des financements de leur véritable objet ».
Si Toulouse a plaidé (ce qui me semble réaliste...) : "on avait un projet au Fidji puis ça à capoté. Alors on s'est dit avec des conseils que ce contrat pourrait servir au remboursement de Jaminet plutôt que de le faire comme on le voulait par un contrat d'image sur 3 ans pour le rembourser".
Oui on est en faute de ce point de vue là... oui oui
Mais vous savez, ce financement, il n'a servi à rien finalement... Jamais d'argent n'est arrivé à Mr Jaminet
Donc pour notre compta, c'est de l'argent perdu, et on ne l'a pas réaffecté sur du salaire pour Mr Jaminet puisque l'argent est perdu... et qu'il n'a pas servi à du salaire pour Jaminet
Donc on l'a laissé affecté pour ce qui était prévu, vu qu'il n'a servi à rien..."
C'est pour ça que je dis que ça n'ira pas loin / sans prétention de savoir
Par contre...
... je pense que l'argent n'est pas perdu...
#2703
Posted Yesterday, 18:25 PM
Pour ce qui est du penal, les fraudes sont de 3 ordres.
- fraude à l’URSSAF car les 450k€ sont du salaires déguisés et donc le salarié qui aurait du percevoir ces salaires n’a pas été dans les assiettes des charges patronales et salariales ( environ 45% du brut )
- fraude à la DGFIP car le salarié n’a pas déclaré ces revenus ( TMI 45%)
- fraude à l’équité sportive car ces sommes ne sont pas intégrées dans les règlements du SC.
D’expérience ( PME ou Pros et même ETI), les dettes sont très lourdes et sont inscrites en BDF et la note de la contre partie est souvent dégradée.
Dans les entreprises c’est une pratique très courante des dirigeants de frauder très consciencieusement.
Mais il arrive parfois des fraudes de la PMO, par erreur d’affectation ou mauvaise interprétation des lois ou autres circulaires.
Mais même dans ces cas, il y a redressement comme il y aurait fraude pour les 450k€ de Jaminet.
A mon sens, la commission a été partiale au vue des fraudes commises.
Je pense que le ST pèse dans ces instances qui sont indépendantes pour ceux qui veulent bien y croire, mais dépendent de la LNR et FFR….
De plus l’EDF n’a pas intérêt à ce que le ST plonge.
Du coup, j’aurais bien aimé être une petite souris et savoir ce qui s’est tracté en coulisse .
- Velveteethol and Bougnat et Breton like this
#2704
Posted Yesterday, 19:32 PM
J'ai reçu l'an passé une mise en demeure de l'URSSAF par lettre recommandée pour un reliquat de......11 euros (!), c'est dire si ils ne rigolent pas...
Tremblez Toulousains !
#2705
Posted Yesterday, 19:55 PM
L'affaire du viol au pilou pilou arrive à point nommé pour faire écran de fumée.
#2706
Posted Yesterday, 20:19 PM
La mafia cassoulet, à laquelle j'ai toujours refusé de croire, à semble-t-il bien une résistance réelle
Quand on y repense, c'est hallucinant
11 euros, ils ne pourront jamais venir les chercher, c'est irrecouvrableJ'ai reçu l'an passé une mise en demeure de l'URSSAF par lettre recommandée pour un reliquat de......11 euros (!), c'est dire si ils ne rigolent pas...
Tremblez Toulousains !
#2707
Posted Yesterday, 21:52 PM
Il y’a un thème avec Sarries, Toulouse et Toulon - rouge et noir
- frednirom and Very Good Eshvili like this
#2708
Posted Yesterday, 21:57 PM
Il y’a un thème avec Sarries, Toulouse et Toulon - rouge et noir
Et c’était à chaque fois la toute première (fois) (bon j’avoue ça peut échapper à un gallois là)
#2709
Posted Yesterday, 22:02 PM
Avec des éléments tels que Thibaud Flament et Antoine Dupont, le Stade Toulousain est le principal bénéficiaire du système des crédits internationaux. © Crédit photo : AFP
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La Ligue songe à relever le plafond du salary cap à 11 M€ et à adopter des crédits internationaux dégressifs. Une manière notamment de contrebalancer l’hégémonie toulousaine
Une ligne de front peut en cacher une autre. Didier Lacroix avait peut-être la mine un peu moins renfrognée que ce que les dirigeants de la Ligue pouvaient craindre lorsqu’il s’est présenté à l’ouverture de l’assemblée générale financière de la LNR, ce mardi matin, à Aix-en-Provence. Au lendemain de l’annonce du retrait de deux points ferme prononcé par le Conseil de discipline du rugby français dans l’affaire Jaminet - sanction relativement clémente eu égard aux éléments du dossier - le président du Stade Toulousain sait toutefois que la pression autour de son club, qui a remporté cinq des six derniers Brennus mis en jeu depuis 2019, ne s’est pas relâchée.
À l’ordre du jour de la première des deux journées de l’AG, après plusieurs réunions dédiées au sujet, un état des lieux de la réflexion autour de la réforme du mécanisme du salary cap qui limite à l’heure actuelle à 10,7 M€ les masses salariales des clubs de Top 14. Pas encore totalement abouti, prévu pour une application lors de la saison 2027-2028, le projet n’a pas été soumis au vote des présidents. Mais ses grandes lignes apparaissent suffisamment clairement pour savoir ce que le comité directeur de la LNR aura à valider en février prochain.
Dans le package, notamment, une révision des crédits internationaux, le système permettant un dépassement du plafond réglementaire de 180 000 euros par internationaux émargeant dans la liste Premium (1) qui bénéficie actuellement principalement au Stade Toulousain. Avec 15 éléments versés dans cette catégorie, il peut afficher en toute conformité une masse salariale de 13,5 M€, loin devant le Stade Rochelais (12,1 M€) et l’UBB (11,9 M€), ses deux premiers « poursuivants ». Cet avantage concurrentiel majeur, que le club a construit par la force de sa politique de formation, pourrait donc être remis en cause.
« Il faut limiter l’écart »« Il ne faut pas aborder le sujet en les morcelant, tempère un dirigeant de club. Il faut trouver un équilibre global entre le plafond principal et les crédits de compensation. » La retouche du mécanisme devrait effectivement avoir lieu en deux temps. Deux ans après le gel de la baisse du salary cap, le plafond devrait être relevé à 11 M€. La mesure surprendra ceux qui ont noté que la plupart des clubs seraient déficitaires sans l’aide de leurs mécènes. Mais la Ligue estime que cela permettra d’élargir les effectifs et ainsi de favoriser l’intégrité des joueurs. Soit.
Si le premier point n’a suscité guère de débat, il faudra en revanche déployer des trésors de persuasion pour convaincre Didier Lacroix que le second n’est pas taillé sur mesure pour contrecarrer la domination du Stade Toulousain. « Il faut limiter l’écart qu’il peut y avoir entre ceux qui ont la possibilité d’avoir le plus de crédits et les autres », confirme, tout en euphémisme, un président de club.
« Le Stade Toulousain aura tout de même le temps de se retourner »
Concrètement, la piste privilégiée à l’heure actuelle consiste à adopter un crédit dégressif. Au lieu d’additionner les 180 000 euros, somme à laquelle il faut ajouter les 100 000 euros de crédit pour les internationaux à VII, le montant de l’enveloppe diminuerait à chaque joueur. « La méthode aboutirait à une réduction de fait du volume des crédits pour les clubs qui ont beaucoup d’internationaux, mais de façon proportionnelle », assure-t-on dans l’aréopage de la LNR.
Pour l’heure, la Ligue affirme que les modes de calcul ne sont pas arrêtés. « Ça dépend où vous fixez la première marche », estime un autre dirigeant de club. « C’est important de ne pas brader le premier international, il faut au contraire le valoriser. Mais il faut ensuite déterminer la hauteur de la marche permettant d’atteindre la cible globale qu’on se fixe. »
La révision des crédits BleusDerrière les conditionnels, un scénario est privilégié. Un crédit porté à 210 000 euros pour le premier international qui déclinerait de 15 000 euros à chaque fois. Soit un maximum de 14 internationaux à « valeur ajoutée ». L’impact pour le Stade Toulousain n’aurait rien de négligeable. Alors qu’il bénéficie à l’heure actuelle d’une enveloppe de plus de 2,7 M€ supplémentaire sur le plafond du salary cap, sa marge ne serait plus que de 1,6 M€ après la réforme. Soit une perte de près de 1 M€…
La chute de la maison rouge et noir n’est pas annoncée pour autant. Même si ce point de règlement devait être amendé en février 2026, « elle aura tout de même le temps de se retourner », note un président de Top 14. « Ils ne perdront pas tous leurs crédits d’un coup. » Un mécanisme de baisse progressive sera privilégié, le même qui permet aujourd’hui à Clermont d’exploiter une masse salariale de 11,4 M€ alors que les Auvergnats n’ont plus que deux internationaux. Si le Stade Toulousain devra probablement réinventer son modèle, il a le temps pour se préparer à ce nouveau combat.
(1) Cette liste d’une quarantaine de noms est établie par le salary cap manager et tient compte du nombre de jours de présence à Marcoussis lors des stages du XV de France ainsi que des sélections honorées dans le Six-Nations.
- ZACH and xdderf63 like this
#2710
Posted Yesterday, 22:24 PM
Même s'ils passent à zéro internationnaux dans 2 ou 3 ans...
C'est bien ce que je pensais
Il faut revoir le lissage en même temps dans la réforme et le passer à 300k mini
Sinon 0 effet...
Bcp d'erreur dans l'article
Ils n'ont pas 15 internationaux
Ils n'en n'ont que 11 cette saison
Mais ils sont protégés pas le lissage du fait de la précédente saison où ils avait 14 ou 15 inter et Dupont à 400k de bonus
#2711
Posted Today, 00:05 AM
Tu attendais que la FFR se punisse elle-même dans l'affaire du Brennus volé à Grenoble en 1993?Plus sévère que pour les scandales 1993 et 1995
#2712
Posted Today, 00:37 AM
Landeno, aurais tu le papier de l’équipe sur les présidents qui ne répondent pas ?
D’avance merci
#2713
Posted Today, 07:04 AM
D'habitude, certains répondent à la deuxième sonnerie et sont beaucoup plus prompts à s'exprimer. Cette fois, quand il a été question de commenter la décision rendue par le Conseil de discipline du rugby français à l'encontre du Stade Toulousain, à savoir le retrait de deux points fermes au classement (et deux avec sursis) ainsi qu'une amende de 45 000 euros (dont 15 000 euros avec sursis), pour des faits de « comptabilisation erronée et/ou frauduleuse et/ou financements détournés » dans l'affaire dite Jaminet : silence radio ou presque. Trouvent-ils proportionnée et suffisamment dissuasive cette sanction ? Difficile de le savoir, comme il est difficile d'analyser les raisons de cette intrigante discrétion.
« Vous êtes sur le répondeur de... » ou « pas de commentaire... ». Ou encore « une décision a été rendue, ce n'est pas à nous de juger... » L'Équipe a tenté de joindre chaque président ou directeur général du Top 14 ces dernières heures. Hasard du calendrier, une réunion des présidents des clubs de Première et Deuxième Divisions était organisée ce mardi à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) avant l'Assemblée Générale de la Ligue Nationale de Rugby mercredi. Neuf clubs ont répondu à notre sollicitation avant de couper court, quand deux n'ont pas daigné le faire. Deux présidents ont été excusés pour raisons personnelles.
Seul le patron de Toulon Bernard Lemaître a accepté de partager le fond de sa pensée. Tandis que Mohed Altrad, celui de Montpellier, a d'abord esquivé avant de critiquer une nouvelle fois la Ligue avec laquelle il assure « avoir pris (s)es distances depuis plusieurs années. Je m'oppose à l'augmentation des dépenses de fonctionnement de la LNR qui, en quelque sorte, pique l'argent des clubs, a-t-il ajouté. Elle fait des bénéfices en fin d'année alors que la majorité des clubs sont en déficit. »
Joint par nos soins, le président de l'instance Yann Roubert, élu en mars, n'a pas souhaité s'exprimer non plus sur la décision prononcée par le Conseil de discipline, « un organe indépendant » a-t-il simplement rappelé.
Même en off, rares sont ceux qui s'expriment. « C'est quatre heures de colle et on ne prévient pas tes parents, se marre malgré tout un dirigeant de club. Il n'y a pas d'exclusion. » L'un de ses homologues souligne que « certains ne comprennent pas bien ce qu'est venue faire l'A2R (Autorité de régulation du rugby, ex-DNACG) dans ce dossier, alors qu'à la base, il s'agit d'un outil pour sécuriser l'économie du rugby pro et la sincérité des comptes. C'était inédit pour eux d'aller traiter ce type de choses. » Rappelons que l'A2R a abordé ce dossier sous l'angle de la sincérité des écritures comptables et des flux financiers, pas sous celui du respect du salary-cap.
« Pas envie que les Toulousains chargent trop. Sinon ça allait les servir indirectement, ils auraient été dans la victimisation. Donc je suis content que la sanction soit clémente... »
Un dirigeant anonyme de l'élite
Un autre dirigeant assure qu'il n'avait « pas envie que les Toulousains chargent trop. Sinon ça allait les servir indirectement, ils auraient été dans la victimisation. Donc je suis content que la sanction soit clémente... De toute façon, ils avaient déjà été suffisamment condamnés par la Ligue (le Stade Toulousain avait accepté de s'acquitter d'une amende de 1,3 million d'euros lors d'une médiation en mars). Le plus important est ce que le parquet va faire. »
Une enquête préliminaire pour abus de confiance a en effet été ouverte par le parquet de Toulouse en avril toujours dans le cadre de cette affaire. Un autre dirigeant ajoute : « Le judiciaire permettra de savoir exactement ce qu'il s'est passé et déterminer les responsabilités et les victimes. »
« On espère que ces sanctions serviront de leçon aux Toulousains », ont finalement résumé plusieurs interlocuteurs prudents.
En août 2020, lorsque Montpellier avait accepté de s'acquitter d'une amende de 3 millions d'euros pour « dépassement de salary-cap », les langues s'étaient davantage déliées. Avec un discours autrement plus musclé. Lemaître avait déjà pris la parole, assurant être « étonné que la Ligue se prête à des "arrangements" avec les fautifs graves ».
Vincent Merling, le président rochelais, avait, lui, lancé : « Le MHR a avoué avoir triché et à la place de monsieur Altrad, je démissionnerais. À mes yeux, le MHR aurait aussi dû être sanctionné sportivement (...) Parce que l'argent ne peut pas absoudre de la tricherie organisée. »
Quant au Racingman Jacky Lorenzetti, il avait affirmé : « Trois millions, c'est atomique. C'est une reconnaissance de culpabilité. Mais cette médiation amène à une autre question : y a-t-il une justice pour les riches et une justice pour les pauvres ? Est-ce qu'un président fortuné peut s'acheter des infractions comme bon lui semble ? » Cinq ans plus tard, l'heure est encore aux questions pour les dirigeants de club. Mais plus à leurs commentaires.
- cocotte 63 likes this
#2714
Posted Today, 07:16 AM
« Que pensez-vous de cette sanction infligée au Stade Toulousain ?
Je n'ai pas assez d'éléments. Deux points ? En Angleterre pour un cas comparable, les Saracens ont été rétrogradés en seconde division (en 2020, pour avoir dissimulé, sur une période de trois ans, des rémunérations indirectes à plusieurs de leurs joueurs). Ils sont remontés grâce à un propriétaire puissant d'ailleurs. Tout le monde ne dit pas la vérité dans cette affaire.
Le Stade Toulousain est une icône. Si tu le massacres, tu affaiblis le rugby professionnel français et l'équipe de France. Là, non. C'est une sanction tout à fait digeste. (...) Le fait que le Procureur de la République s'y intéresse a fait réagir la Ligue de nouveau alors qu'elle avait déjà jugé l'infraction (le salary-cap et l'A2R sont deux autorités distinctes et indépendantes). Tous les clubs ont recours à des combines même si c'est en déclin dans le nombre comme dans les pratiques.
Qu'est-ce que cela dit du rugby ?
Qu'il y a des règlements extrêmement rigoureux, ou qui se veulent tels, mais qui ne sont pas du tout en ligne avec l'évolution d'un sport professionnel. Des litiges, il y en a tous les ans (Toulon a été sanctionné en 2023 dans l'affaire Kolbe pour manque de transparence et de coopération dans le cadre du salary-cap et en 2024, pour les mêmes motifs dans le dossier Biggar).
Là, ça tombe sur le Stade Toulousain, un club dont je ne dirais pas de mal, je suis trop respectueux du travail accompli. J'admire ce club sur le plan organisationnel et ses résultats en sont la conséquence, pas autre chose. Le président a fait une erreur et il la pensait réparée. Voilà que ça réapparaît aujourd'hui. La vérité c'est que beaucoup de clubs devraient se mettre au travail très sérieusement : ça ferait monter le niveau général du rugby français.
Vous êtes un libéral assumé...
Très. Le rugby professionnel français est toujours, en 2025, une émanation du rugby amateur de 1995, avec des règles extrêmement contraignantes qui ne tiennent pas compte de l'évolution du sport. Ce que la Ligue ne veut pas - et je la comprends - c'est que les plus riches imposent leurs lois. En NBA ou en NFL, ce sont des milliardaires qui tiennent les clubs mais à la fin ce sont la qualité du jeu et des individus qui font la différence. Le rugby professionnel français est en retard dans son mode d'administration.
« On est dirigés par une catégorie de gens toujours plus grande qui passe son temps à faire ou modifier des règlements. Il y en a tellement qu'on n'a même pas le temps de les lire »
On est dirigés par une catégorie de gens toujours plus grande qui passe son temps à faire ou modifier des règlements. Il y en a tellement qu'on n'a même pas le temps de les lire. Il y a des réunions mensuelles avec des slides de 30 ou 50 pages à absorber en 24 heures : on est dans un monde de fous. Je me sentais si inutile que j'ai démissionné du comité directeur de la Ligue (en janvier 2024). J'ai dit à René Bouscatel, l'ancien président : "Je n'ai rien à faire là, je vais me concentrer sur mon club !"
Vous prônez l'autorégulation ?
Il faut une autorégulation encadrée. Pour empêcher la fraude, il faut que la règle soit acceptée par tous. Ce n'est pas le cas. En France les gens n'osent pas dire qu'ils ne sont pas d'accord avec la règle. Elle les contraint et du coup ils la détournent : avec des emplois cachés aux épouses des joueurs, des appartements achetés à bas prix et revendus avec une plus-value au profit des joueurs... Il y a de tout. On est dans la fausseté. »
- cocotte 63 and Buckaroo like this
#2715
Posted Today, 07:30 AM
Sur que ce vase clos quest le rugby na pas fini de nous pondre des affaires en tous genres !
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