Morgan Parra : Nous sommes contents d’être qualifiés mais je pense qu’il y a beaucoup à redire sur ce match. Il va nous permettre de travailler. Cela a été difficile car si tu ne réalises pas le premier plaquage sur l’homme, dans les domaines de l’agressivité et du combat, c’est compliqué. Ce qui est important dans le rugby aujourd’hui, c’est de pouvoir rivaliser dans ces domaines. Sur ce match nous n’avons pas été présents là-dessus, eux non-plus car nous sommes passés plusieurs fois dans leur défense. Mais sur un match de haut niveau comme celui-là, avec autant d’intensité, manquer autant de plaquage, cela nous met dans la difficulté.
Comment expliquez-vous ce relâchement collectif en défense ?
M.P. : Nous allons revoir le match à la vidéo mais nous n’avons pas été présents sur l’homme, en un contre un, sur l’agressivité. Il y a beaucoup de questions à chaud. Est-ce qu’il y a eu du relâchement ? Est-ce que nous nous sommes vus trop beaux ? Je ne sais pas. Pourtant on sait faire. Contre La Rochelle, cela a tapé autant que contre les Saints. Mais on ne l’a pas fait. Nous n’avons pas fait tomber les joueurs, nous avons été pris à reculons et quand on voit la qualité de cette équipe anglaise, avec plusieurs internationaux, c’est compliqué de courir après. C’est une belle équipe, et comme je le disais, ce n’est pas la même équipe qu’au match aller. Ils sont mal classés dans le championnat anglais mais cela ne reflète pas leur niveau actuel. Nous avons vu que quand ils tenaient le ballon, ils nous mettaient dans la difficulté. Si dans le futur nous avons la chance de bien négocier notre quart de finale et pourquoi pas notre demi-finale, on pourrait retrouver Northampton, j’en suis sûr.
Voila il le dit très bien le petit futur coach 