Je pense que vous ne parlez pas de la même chose, pas du même hors-jeu en tout cas.
Fait chaud en Auvergne, non ?
Posté 23 juillet 2019 - 13:28
Je pense que vous ne parlez pas de la même chose, pas du même hors-jeu en tout cas.
Fait chaud en Auvergne, non ?
Posté 23 juillet 2019 - 19:59
Je pense que vous ne parlez pas de la même chose, pas du même hors-jeu en tout cas.
Fait chaud en Auvergne, non ?
Sans doute : moi je parle du Hj dans le jeu courant qui existe dans l'en-but, les HJ sur phases statiques n'existent plus, mais simplement parce que les phases statiques n'existent plus.
Tu ne peux pas savoir le nombre de fois où j'entends "y'a plus de HJ dans l'en-but..." J'ai même accordé un essai de pénalité sur un coup de pied de dégagement raté du 10 bleu qui était presque sur la ligne de ballon mort et qui retombe dans les bras d'un adversaire sur la ligne des 5 m... qui se fait plaquer par le 7 bleu qui était resté sur la ligne de but... Comme c'était un essai pour les visiteurs, j'ai eu droit à une belle sortie avec tout le public qui, persuadé que "y'a as de HJ dans l'en-but", s'interrogeait sur mes pratiques sexuelles ou la profession de ma maman...
Une autre fois, y'a même un joueur qui était persuadé qu'il n'y avait pas d'en-avant dans l'en-but.
D'accord, je pensais qu'une fois que l'action se jouait dans l'en-but, il n'y avait plus de ligne de hors-jeu dans celui-ci. Je ne parlais pas q'un coup de pied qiu partait de l'aire de jeu pour atterrir dans l'en-but.
En fait, moi je parlais de l'inverse : un coup de pied défensif qui part de l'en-but vers le champ de jeu.
Posté 30 août 2019 - 01:23
Posté 25 septembre 2019 - 06:20
Dehors, un manteau de fraîcheur a enveloppé une petite station pyrénéenne, en même temps que la nuit qui tombait. Dedans, dans une grande salle, c'est la bonne humeur qui s'est posée sur une joyeuse troupe. C'est l'heure de l'apéro, du blind-test et des quiz. Les arbitres français, ceux du Top 14 et de Pro D 2, sont réunis pour quatre jours de stage de cohésion. Jérôme Garcès, Romain Poite, Pascal Gaüzère, Mathieu Raynal et Alexandre Ruiz ont forcément repensé à ces moments lorsqu'ils ont posé leurs valises au Japon, mi-septembre, pour la Coupe du monde de rugby. Fin août, à Saint-Lary-Soulan, ils avaient déjà lancé leur Mondial. Fiers, sereins et concentrés.
« Ce matin, les tests étaient facultatifs et j'ai clairement hésité à les faire. J'ai peur de la blessure, on est très proches de l'échéance, ce n'est pas le moment de se faire quelque chose », confiait alors le Biterrois Alexandre Ruiz, qui officie au Japon en tant que juge de touche. Le contingent français est majoritaire et donc encore plus épié. « On sait très bien que tout est passé au peigne fin, que tout est énormément médiatisé, confirme le Landais Pascal Gaüzère. Personnellement, je prends cette deuxième convocation pour la Coupe du monde avec autant d'engouement que la première. C'est un rêve d'enfant, c'est fabuleux. »
Il y a quatre ans, Alexandre Ruiz (32 ans) regardait encore ce grand monde avec des yeux écarquillés. Mais avec l'envie d'en faire un jour partie. « Je ne m'étais pas fixé comme objectif d'y aller. Dans un premier temps, j'étais dans le groupe jeunes et développement. 2019, ce n'était pas pour moi, je visais plutôt 2023, retrace-t-il. J'ai été trois fois arbitre de touche pendant le Tournoi, donc j'ai commencé à me dire que j'étais peut-être dans les clous. C'était une immense fierté de faire partie de la sélection. Cela représente beaucoup de responsabilités. Même si le Top 14 est médiatisé, c'est franco-français. Là, les enjeux seront vraiment mondiaux. »
« Il se passe toujours quelque chose d'imprévu. Il faut donc avoir la capacité, dès que ce moment arrive, de prendre la bonne décision » - Jérôme Garcès, arbitre international
Une petite heure après les tests physiques dédiés aux arbitres, le Catalan Mathieu Raynal respire mieux et a retrouvé le sourire. Assis au bar de l'hôtel, ambiance chalet de montagne et poutres au plafond, il explique : « Nous sommes fin août et notre objectif n'est plus d'aller à la Coupe du monde. C'est de bien y figurer lorsqu'elle aura commencé. D'être à la hauteur des attentes et d'éviter au maximum les petites erreurs qui peuvent polluer un match. Il faut être dans la précision et le détail. »
Au milieu de leurs collègues arbitres, les mondialistes français agissent comme des leaders. Ils animent les ateliers de l'après-midi, demandent l'attention lorsque la concentration faiblit, posent des questions, relancent le débat. L'arbitrage français a construit son socle d'excellence sur la réflexion collective. « On se nourrit des discussions. Le but est d'avoir une approche commune pour, à la fin, tous prendre la même décision. Il faut gommer les différences, renforcer la cohérence et l'homogénéité d'un terrain à l'autre », souligne Romain Poite, présent sur une Coupe du monde pour la troisième fois de sa carrière. Ancien arbitre international et consultant de L'Équipe pour le Mondial japonais, Didier Mené pousse l'analyse encore plus loin : « Aujourd'hui, les bons arbitres internationaux se doivent d'être cohérents. On ne peut plus avoir un arbitre qui sera davantage concentré sur la mêlée ou sur les touches ou qui appréciera particulièrement tel ou tel secteur de jeu. Il doit savoir arbitrer toutes les phases de jeu. L'époque des arbitres avec des marottes est révolue. »
À travers des séances où chaque arbitre passe au tableau pour commenter une par une ses décisions prises pendant une rencontre, le degré d'exigence monte encore d'un cran. « On a tous des décisions dans une saison qui seront discutées et discutables. Les expériences de chaque arbitre doivent nous servir à construire pour le futur », relève Gaüzère.
Au Japon, l'enchaînement des rencontres, parfois tous les quatre jours, viendra solliciter la résistance mentale, plus que physique, des arbitres. « Mais il ne faut pas se mentir, on adore cette pression », sourit Gaüzère. « Je me dis qu'il faut que tout soit parfait, qu'il faut que je maîtrise tout même si je ne suis pas d'une nature particulièrement anxieuse. Mais malheureusement, il se passe toujours quelque chose d'imprévu. Il faut donc avoir la capacité, dès que ce moment arrive, de prendre la bonne décision et de bien le gérer », appuie Jérôme Garcès, pressenti pour arbitrer la finale de la Coupe du monde le 2 novembre à Tokyo. « Ce qui fait la différence entre eux, c'est leur forme de communication, leurs comportements sur le terrain et leur relation avec les joueurs », constate encore Didier Mené.
Avec quatre arbitres centraux et un juge de touche au Japon, la France s'est imposée comme la locomotive de l'arbitrage mondial. Fin août, lors du blind-test de début de soirée à Saint-Lary-Soulan, Raynal, Ruiz, Gaüzère, Poite et Garcès étaient pourtant les premiers à contester chaque décision et chaque point accordé à l'adversaire. Le défouloir parfait avant de basculer en mode Coupe du monde.
L'oeil de Didier Mené
L'ancien patron de l'arbitrage français, consultant de « L'Équipe » pour ce Mondial, passent au crible les quatre sifflets tricolores.
Point fort « Il possède une grande facilité à s'effacer derrière le jeu quand le match le permet, en triant les fautes afin de laisser les mouvements se développer jusqu'à leur terme. » Particularité « Par son attitude souriante et ses mots toujours bien choisis, il n'a pas son pareil pour décrisper l'atmosphère et faire baisser la tension dans les instants cruciaux. » À améliorer « Il a le défaut de ses qualités, à savoir qu'il lui arrive parfois de trop trier les fautes alors qu'il pourrait siffler, ce qui est le cas deux ou trois fois par match, principalement dans les rucks. »
Point fort « Il affiche une forme de détachement qui le rend particulièrement imperméable à la pression inhérente au plus haut niveau international. » Particularité « Il donne la pleine mesure de ses qualités quand il sent qu'il va être challengé ou que le contexte est difficile. Il aime relever les défis. » À améliorer « Comme il a des facilités d'élocution et le sens de la répartie, il aurait tendance parfois à accompagner un peu trop le jeu par la parole. »
Mathieu Raynal, 38 ans, arbitre international depuis 2012 : « Au plus près de l'action »
Point fort « Il possède une analyse très clinique des différentes phases de jeu et aussi du comportement des joueurs. » Particularité « Depuis son accident (quadruple fracture du tibia, du péroné, et fracture de la clavicule, côté droit en 2013) et ses neuf mois de rééducation, il s'est construit une condition physique qui lui permet d'être au plus près de l'action. » À améliorer « Une tendance à être parfois trop flegmatique, ce qui peut passer pour du détachement. »
Romain Poite, 44 ans, arbitre international depuis 2009 : « Un accompagnateur de jeu »
Point fort « Son expérience, acquise au cours de quinze ans de carrière. Il est l'arbitre français le plus capé de l'histoire au niveau international, avec pas loin de soixante-dix test-matches. » Particularité « Il est passé d'un arbitre censeur à un véritable accompagnateur de jeu. » À améliorer « Malgré son savoir-faire, il peut encore se crisper s'il sent, sur le terrain, que son autorité est challengée par les joueurs. »
Posté 30 septembre 2019 - 14:59
Mené qui vient faire une grande leçon d'arbitrage. Le mec a contribué à l'arbitrage de m. qu'on voir tous les jours en Top14.. Si on avait pas fait appel à la vidéo, il aurait crié au scandale aussi.
https://www.lequipe....fluence/1064631
Posté 30 septembre 2019 - 15:28
Posté 30 septembre 2019 - 15:37
L'arbitre préposé à la vidéo le 1er avril 2018 ne n'a pas trop influencé l'arbitre central.
Par contre Bonhoure le 17/06/2016 à Rennes..........
Posté 05 octobre 2019 - 17:45
Posté 05 octobre 2019 - 17:47
Chalon qui sur ralentis n'arrive pas à voir l'attentat sur tadjer, c'est quoi ?
Et qui accorde un essai hallucinant sans jamais voir le ballon aplati sur la ligne, sur un pied jaunard, en deux temps parce que l'appui avec le bras ne le fait pas avancer ....
Et contredit son arbitre de touche en 1/10° de s quand il l'appelle suite à des coups sur un bras.
Il a été dépassé par moment, tout simplement.
Posté 05 octobre 2019 - 18:19
sur ralentis n'arrive pas à voir l'attentat sur tadjer
Il dit lui-même qu'il le voit mais qu'il faut passer un autre plan qui ne le montre pas !!! Tout le monde l'a bien entendu.
C'est vraiment une faute arbitrale gravissime, voir une malhonnêteté caractérisée.
Mais il ne se passera rien du côté de la commission concernée.
Posté 05 octobre 2019 - 18:40
Et qui accorde un essai hallucinant sans jamais voir le ballon aplati sur la ligne, sur un pied jaunard, en deux temps parce que l'appui avec le bras ne le fait pas avancer ....
Et contredit son arbitre de touche en 1/10° de s quand il l'appelle suite à des coups sur un bras.
Il a été dépassé par moment, tout simplement.
Posté 05 octobre 2019 - 18:51
Posté 05 octobre 2019 - 19:00
Posté 05 octobre 2019 - 19:02
Bon après on le connait.
Le coup sur Tadjer c'est honteux par contre.
Envoyé de mon SM-G361F en utilisant Tapatalk
Posté 05 octobre 2019 - 19:03
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