J'appelle officiellement à la titularisation de Reda Wardi pour ce mondial. Je trouve que Gros était prometteur aux débuts et ne décevait pas lorsqu'il faisait des entrées au début des années 2020, mais je le trouve au mieux médiocre et au pire un maillon faible d'une équipe qui a quand même la prétention de remporter cette coupe (soyons francs... et d'ailleurs, même, français). Wardi est un Rochelais qui a disputé de grands matches de phases finales, il connaît le goût de la victoire (Gros aussi en U20, mais ça, ça fait déjà un Baille), il est fort en mêlée (Gros y paraît bien maigre ces jours ci) et puis un dernier jeu de mots de merde mmm... Wardi apporte plus dans le jeu courant ah oui, et Reda est joyeux alors que Jean ba triste.

EDF de Galthié
#7876
Posté 27 août 2023 - 22:01
- Buckaroo aime ceci
#7877
Posté 28 août 2023 - 18:34
J'appelle officiellement à la titularisation de Reda Wardi pour ce mondial. Je trouve que Gros était prometteur aux débuts et ne décevait pas lorsqu'il faisait des entrées au début des années 2020, mais je le trouve au mieux médiocre et au pire un maillon faible d'une équipe qui a quand même la prétention de remporter cette coupe (soyons francs... et d'ailleurs, même, français). Wardi est un Rochelais qui a disputé de grands matches de phases finales, il connaît le goût de la victoire (Gros aussi en U20, mais ça, ça fait déjà un Baille), il est fort en mêlée (Gros y paraît bien maigre ces jours ci) et puis un dernier jeu de mots de merde mmm... Wardi apporte plus dans le jeu courant ah oui, et Reda est joyeux alors que Jean ba triste.
Original ton post !
#7878
Posté 29 août 2023 - 07:29
La dépendance du quinze de France à Antoine Dupont a souvent été évoquée ces dernières années, à raison tant l'influence du Toulousain sur le jeu tricolore est importante. Mais pour terminer les actions et concrétiser la domination des Bleus, deux autres joueurs sont devenus essentiels.
Il y a d'un côté Damian Penaud, l'ailier létal, redoutable pour finir les coups qu'il s'est parfois lui-même créés, et auteur d'un nouveau doublé dimanche face à l'Australie (41-17).
Et de l'autre l'arrière toulousain Thomas Ramos, buteur à l'efficacité diabolique (16 points contre les Wallabies, à 6/8), plutôt habile aussi pour inscrire des essais (trois lors du dernier Tournoi). À eux deux, Penaud et Ramos ont inscrit 56,96 % des points (225 sur 395) de l'équipe de France depuis un an (à partir du match contre l'Australie le 5 novembre 2022, soit douze rencontres), alors même qu'ils n'ont pas été alignés cet été face à l'Écosse à Édimbourg puis contre les Fidji à Nantes. Un pourcentage qui dit beaucoup de l'importance qu'ils ont prise et de celle qu'ils pourraient avoir pendant la Coupe du monde.
Penaud, la chasse aux records
Avec 26 essais, l'ailier se rapproche petit à petit du podium des grands marqueurs français. Contre l'Australie, il a inscrit son huitième doublé.
« Rappelez-moi quand il aura battu mon record. » Que Serge Blanco - brièvement joint lundi pour tenter d'évoquer les performances de son lointain successeur - se rassure, à ce rythme, ça ne va pas tarder. Auteur de son 28e puis 29e essai pour sa 44e sélection dimanche contre l'Australie (41-17), Damian Penaud fonce vers les sommets des meilleurs marqueurs français. L'ailier de 26 ans pointe en cinquième position à une longueur de Philippe Sella, trois de Philippe Saint-André, cinq de Vincent Clerc et neuf de Blanco (38 essais en 93 sorties internationales). Le néo-joueur de Bordeaux-Bègles affiche des stats hallucinantes.
Depuis 2020 et le début du mandat du sélectionneur Fabien Galthié, son bilan est de 23 essais en 27 matches ! En 2023, il a marqué à cinq reprises dans le Tournoi des Six Nations - dont il est désormais le recordman français (14) - et trois fois cet été (un essai contre l'Écosse puis le 8e doublé de sa carrière internationale contre les Wallabies). Plus personne ne l'arrête.
« On dirait qu'ils glissent sur lui parce qu'il a du camphre sur le corps. Il est toujours à la recherche des intervalles »
Philippe Sella, 31 essais en Bleu
« Il a d'abord de la vitesse mais aussi de l'esquive, analyse Philippe Sella, que Penaud pourrait rejoindre ou dépasser dans dix jours contre la Nouvelle-Zélande en ouverture de la Coupe du monde. Il s'adapte très bien aux différentes situations. Damian joue avec le raffut pour éviter d'être pris et a toujours plusieurs solutions pour contrarier les défenseurs qui n'arrivent pas à l'attraper. On dirait qu'ils glissent sur lui parce qu'il a du camphre sur le corps. Il est toujours à la recherche des intervalles. C'est une belle anguille. »
Le talent de Penaud est en plus multiforme. Son premier essai contre les Wallabies, pas le plus difficile de sa carrière, il le doit surtout à l'offrande d'Antoine Dupont. Seul en coin, il n'a eu alors qu'à sauter et aplatir. Puis, une vingtaine de minutes plus tard, Penaud a sorti sa spéciale avec son fameux petit coup de pied à suivre pour lui-même le long de la ligne de touche. Comme beaucoup d'autres avant lui, l'ailier Mark Nawaqanitawase n'a pu que constater les dégâts dans un remake de Arrête-moi si tu peux. « Il est impressionnant, constate Vincent Clerc. Il a de moins en moins de déchet. Il sait très bien exploiter les situations, savoir quand il doit être altruiste et quand il doit finir les coups tout seul, notamment en utilisant de plus en plus son jeu au pied. »

Penaud aime évidemment marquer, comme tout bon ailier qui se respecte. Il n'en fait pas pour autant une idée fixe. « S'il y a bien une chose qui ne le guide pas, c'est d'avoir son nom dans le journal ou de battre des records, rigole son père Alain, ancien international (32 sélections, 9 essais). Ce n'est pas son obsession. Il est surtout attiré par l'idée de jouer le plus juste possible. C'est ça qui l'anime pour le bien du collectif. Damian joue pour gagner et il sait qu'il faut se mettre à disposition de l'équipe. Si c'est la passe qu'il faut faire, c'est ça qu'il va choisir. Pendant très longtemps, on lui reprochait de ne pas avoir cette obsession de la ligne en étant ailier mais il n'a jamais dévié de cette trajectoire. » Pour le plus grand bonheur des Bleus.
Ramos, celui qui ne tremble jamais
L'arrière des Bleus, extrêmement fiable face aux perches, est indispensable depuis quelques mois. C'est aussi une solution de secours à l'ouverture.
C'est drôle, un public qui se met la main devant la bouche de stupéfaction. C'est arrivé dimanche après-midi au Stade de France, à la 43e minute d'un France - Australie plutôt plaisant (41-17), lorsque Thomas Ramos a envoyé sur le poteau une pénalité largement dans ses cordes, à une vingtaine de mètres des perches légèrement sur la gauche. C'est que l'arrière du Stade Toulousain et des Bleus (28 ans, 27 sélections) a tellement habitué le public français à des taux de réussite épatants dans son exercice préféré que le voir échouer à cette distance paraissait presque irréel. Bon, ça n'a pas duré, car Ramos a cette capacité propre aux grands joueurs de ne jamais rester trop longtemps sur un échec.
« Dans les moments importants, il est d'une froideur remarquable »
Jonathan Wisniewski, ex-n°10, consultant Canal +
Sa pénalité suivante est donc passée (54e), tout comme la transformation en coin du premier essai de Damian Penaud (57e). « C'est un joueur qui ne sort jamais de son match, observe l'ancien ouvreur et buteur international Christophe Lamaison (382 points en 37 sélections). Il est capable de se frictionner avec un adversaire, de se mettre en colère contre lui-même, de commettre une erreur, et juste après de switcher pour revenir dans son match comme si rien ne s'était passé. »
Depuis les tests de novembre 2022, les statistiques du Toulousain dans les tirs au but en équipe de France sont dignes du très haut niveau international. Lui qui n'avait été titularisé qu'à cinq reprises jusque-là a enchaîné dix matches d'affilée avec le n°15 dans le dos. Dans ce laps de temps, il a passé 60 des 71 coups de pied qu'il a tentés, tournant à un taux de réussite de 84,5 %, et devenant lors du dernier Tournoi des Six Nations le recordman de points marqués par un joueur français dans le tournoi (82 points).

« Au-delà du remarquable buteur qu'il est, c'est sa faculté à toujours élever son niveau dès qu'il le faut que je trouve exceptionnelle, note l'ancien ouvreur Jonathan Wisniewski,deux fois meilleur réalisateur du Top 14(2011 et 2015). En devenant titulaire de cette équipe de France, il a acquis une confiance qui l'a fait entrer dans une nouvelle dimension. On sent chez lui une sérénité, une facilité dans le geste, une forme de décontraction qui accouchent d'une efficacité incroyable. Et puis, il a ce sang-froid qui lui permet de passer les pénalités importantes.
Je pense à celle qu'il réussit dimanche juste avant la mi-temps face aux Australiens, qui fait passer les Bleus de +8 à +11 (16-5, 37e), ou à celles qu'il passe des 40 ou 45 m en finale du Top 14 face à La Rochelle (29-26) et qui maintiennent son équipe à flot après la pause. Dans les temps faibles de son équipe, ou dans les moments importants qui peuvent crucifier l'adversaire, il est d'une froideur remarquable. »
Ramos est aussi un joueur de rugby émérite, capable de se glisser à l'occasion sans faillir au poste d'ouvreur. « Il faut souligner aussi ses qualités de relance, sa justesse et sa polyvalence, ajoute l'ex-ailier international Vincent Clerc (67 sélections). Il est à l'aise dans tous les secteurs du jeu tout en ayant une aptitude assez hors norme à supporter la pression. Il n'est jamais déstabilisé. »
- cocotte 63, Pâquerette, Lourugby et 1 autre aiment ceci
#7879
Posté 29 août 2023 - 10:26
D'où l'importance d'avoir Ramos et Jaminet.
La pénalité de 50m inscrite par Jaminet à la 80ème me donne vraiment le sourire.
On jouera certainement des matchs cadenassés, or, avec un buteur de sa trempe, on est presque imbattables.
On peut vite prendre le large au score avec ces deux types. On sait "gagner moche" désormais.
- Gourine63 et Arverne03 aiment ceci
#7880
Posté 29 août 2023 - 17:56
#7881
Posté 29 août 2023 - 18:53
C'est marrant les indispensables. Pour moi ce serait plutôt Aldritt et danty
à 2 contre 15, ils battent n'importe qui ?
L'important c'est 23 mecs capables de jouer ensemble, on est dans un sport collectif quand même. On ne peut pas tout miser sur un seul joueur, chacun son rôle.
- Bougnat et Breton aime ceci
#7882
Posté 29 août 2023 - 20:30
à 2 contre 15, ils battent n'importe qui ?
L'important c'est 23 mecs capables de jouer ensemble, on est dans un sport collectif quand même. On ne peut pas tout miser sur un seul joueur, chacun son rôle.
Surtout quand on parle de 2 joueurs qui font 1 voire 2 passes dans un match.
chacun son rôle, je l’entends, c’est vrai mais ils sont tellement dans leur role de destructeur qu’ils oublient parfois qu’une passe est plus efficace qu’une percussion.
Apres dimanche, Danty a fait l’un de ses meilleurs matchs dans la mesure ou il a mis constamment l’equipe dans l’avancée.
- Pâquerette aime ceci
#7883
Posté 29 août 2023 - 20:50
Surtout quand on parle de 2 joueurs qui font 1 voire 2 passes dans un match.
chacun son rôle, je l’entends, c’est vrai mais ils sont tellement dans leur role de destructeur qu’ils oublient parfois qu’une passe est plus efficace qu’une percussion.
Apres dimanche, Danty a fait l’un de ses meilleurs matchs dans la mesure ou il a mis constamment l’equipe dans l’avancée.
Tu dois être content de la promotion de ton petit Jalibert
- Alex chocolatines aime ceci
#7884
Posté 29 août 2023 - 20:57
Avec un buteur fiable, l'Australie et la France sont au coude à coude à la mi-temps.
D'où l'importance d'avoir Ramos et Jaminet.
La pénalité de 50m inscrite par Jaminet à la 80ème me donne vraiment le sourire.
On jouera certainement des matchs cadenassés, or, avec un buteur de sa trempe, on est presque imbattables.
On peut vite prendre le large au score avec ces deux types. On sait "gagner moche" désormais.
Exact - La présence d'un buteur voire de deux buteurs de classe est indispensable dans une équipe nationale où de club...Sans buteur, impossible de rivaliser....D'ailleurs, toute ressemblance avec un club du Top 14, cher à notre cœur, n'est pas fortuite..
#7885
Posté 29 août 2023 - 21:04
C'est marrant les indispensables. Pour moi ce serait plutôt Aldritt et danty
Ça nous semble aller de soi d'avoir un buteur à 90% de réussite.
Sous st-André, on ratait une pénalité sur deux, donc impossible de gagner un tournoi.
Mais tu as raison, Alldritt, Danty sont très précieux.
J'ai peur qu'on ait un peu de mal à remplacer Atonio à la fin de l'année.
- PPR aime ceci
#7886
Posté 30 août 2023 - 08:30
En ce sens les Boks, malgré un niveau de jeu impressionnant, pourraient bien finir par se les mordre si Libbok continue de tourner à 50%.
À ce petit jeu là les Bleus partent avec un avantage rassurant sur leurs potentiels adversaires même si cela ne suffira pas forcément j'en conviens.
- Oscar aime ceci
#7887
Posté 30 août 2023 - 09:06
De tout temps et par tous les temps, la grande histoire des « 10 » français à la Coupe du monde a toujours cheminé de rendez-vous manqués en changements de direction. Aussi cruel soit-il, le coup de poignard reçu par Romain Ntamack le 12 août, à Saint-Étienne, contre l'Écosse, vient grossir cette chronique. Et c'en est à se demander si la réaction nébuleuse de Fabien Galthié après la très mauvaise nouvelle - « C'était écrit » - ne renvoyait pas à cette tradition et à la précarité historique du poste d'ouvreur en équipe de France.
On ne saurait mieux résumer ce particularisme qu'en rappelant la trajectoire emblématique de Christophe Lamaison, qu'on peut qualifier sans risquer l'excommunication de meilleur 10 français dans une Coupe du monde. C'était à l'automne 1999. Quatre mois avant de mystifier les All Blacks en demies à Twickenham (43-31), ledit « Titou » déclarait, dans un hall d'hôtel d'Hamilton, au lendemain d'une dérouillée face aux All Blacks B (45-24) : « Je ne serai même pas dans la liste du Mondial, c'est sûr. »

Vous savez ce qu'a fait le destin (ou plutôt une élongation à une cuisse de Thomas Castaignède, le titulaire au départ) de cette prémonition ? « En 1999, ils ne savaient plus qui prendre, sourit Yann Delaigue (20 sélections), qui a laissé passer sa chance en mars, le jour où ses ligaments croisés ont cédé. En juin, dans cette tournée, c'est Ugo Mola qui était titulaire en 10. » Contre la « B » des All Blacks, Mola s'en était bien sorti, au point d'être maintenu chef d'attaque pour le vrai test contre les vrais Blacks (défaite 54-7). À l'issue du calvaire, le sélectionneur Jean-Claude Skrela dira que « la France est devenue la Roumanie de l'hémisphère Sud ». Mola n'avait jamais joué à ce poste en bleu avant cet été-là, il n'y jouera plus après.
La bricole, qu'on appelle parfois adaptation, ou le temporaire durable n'ont pas empêché d'aboutir à de grands résultats comme des finales de Coupe du monde. On a vu pour 1999. Dans le genre, 1987 n'est pas mal non plus. Pour le quart de finale face aux Fidji, Franck Mesnel est décalé au centre, repoussant Denis Charvet à l'aile, pour faire une place à Guy Laporte, un 10-buteur émérite. Une foucade de Jacques Fouroux ? « Nous avons quatre jours pour nous préparer à tout cela, cela me paraît largement suffisant », évacue-t-il. Ce n'était pas encore l'époque de la flèche du temps. Quand un confrère ose insinuer le côté aventureux de la chose, le sélectionneur napoléonien prend un coup de jus et quitte la table d'interview. Une semaine plus tard, pour la demie contre l'Australie (puis pour la finale), Mesnel revient en 10.

« Quand tu as le 10 au début d'une Coupe du monde, ça pue. (...) Est-on sûr que Jalibert restera en place jusqu'au bout ? »
Yann Delaigue, 20 sélections à l'ouverture en équipe de france
On s'est parfois demandé quel lapin allait sortir de quel chapeau. Prenez 2011, qui s'achèvera par la dernière finale du quinze de France. La voie semblait toute tracée pour François Trinh-Duc, titulaire les cinq fois pendant le Tournoi précédent, ainsi que pour les deux premiers matches du Mondial. Quand soudain, le plan A disparaît et surgit le plan C ou D : Morgan Parra devient l'ouvreur des Bleus, d'abord en fin de partie contre le Japon et le Canada, puis entièrement à partir du Nouvelle-Zélande - France du premier tour. « Quatre ans à chercher le meilleur demi d'ouverture et on donne le maillot à un demi de mêlée », persifle Will Greenwood, l'ancien centre anglais.
Avec Parra en 10, la France renverra l'Angleterre at home en quarts (19-12). « Quand tu as le 10 au début d'une Coupe du monde, ça pue, ironise Delaigue. En France, ç'a toujours été un poste fragile qu'on remettait en question au premier coup de vent. Le staff actuel a apporté une stabilité plus prononcée en identifiant Romain Ntamack comme numéro 1, et Matthieu Jalibert comme numéro 2. Mais est-on sûr que Jalibert restera en place jusqu'au bout ? »

On n'est sûr de rien mais on peut tout de même noter que, sous Galthié, la hiérarchisation à ce poste est assez marquée (Ntamack, 22 titularisations, Jalibert, 13, Antoine Hastoy et Louis Carbonel, 2). Elle semblait l'être aussi en 2007. Dans l'ordre : David Skrela, Frédéric Michalak, Lionel Beauxis. Skrela a joué le match d'ouverture contre l'Argentine, avant que Michalak ne prenne le manche contre la Namibie et l'Irlande, puis que Beauxis, plan C au départ, coiffe tout le monde pour le quart et la demie. Conscient que la boussole des suiveurs n'arrivait plus à suivre, le manager Jo Maso se sentit obligé de déclarer que « Lionel Beauxis est le meilleur 10 qu'on ait en France », oubliant qu'il avait lui-même assuré quelques semaines plus tôt que les deux paires de demis prioritaires étaient (Pierre) Mignoni-Skrela et (Jean-Baptiste) Élissalde-Michalak.

En 1991, le fusil avait aussi changé d'épaule lorsque Thierry Lacroix déboula à l'ouverture pour le quart de finale de sinistre mémoire contre l'Angleterre (défaite française, 19-10). Chez les Bleus, il n'avait été essayé à ce poste qu'une fois auparavant. Et c'était deux ans en arrière. Le titulaire, Didier Camberabero, souffrait d'une côte fissurée et les médecins craignaient une aggravation. « Cambé », lui, n'en démordait pas : « J'ai une protection, je ne sens rien, je peux jouer sans problème. » Après coup, il dira : « J'aurais pu jouer. »
Parfois, on a pu suivre le fil entre le sélectionneur et son idée, comme avec Ntamack en 2019. Ou comme avec Michalak en 2003 et le même Michalak en 2015. Même s'il faut bien rappeler qu'en 2003, le célèbre neuf et demi revenait de neuf mois de placard et, qu'en 2015, il semblait derrière
Camille Lopez et Trinh-Duc dans l'avant-dernière ligne droite. En 1995, la vision de Pierre Berbizier était claire, sauf que Deylaud s'est blessé au pouce gauche en finale du Championnat.

« Juste après la finale, Christophe monte en tribunes me dire : "Bonne chance pour la Coupe du monde, je n'y serai pas", raconte Delaigue. Je suis titulaire au Mondial contre les Tonga mais, pour le deuxième match, contre la Côte d'Ivoire, "Berbize" veut faire entrer Christophe, qui est rétabli, à ma place. À l'époque, on ne peut procéder à un remplacement que sur blessure. Me voilà donc qui simule une blessure. Là où j'ai manqué de métier, c'est que j'aurais dû me "blesser" près de notre banc. Moi, je me suis "blessé" à l'autre bout du terrain et j'ai dû traverser tout le terrain en faisant l'acteur. (Rire.) »
- Lima aime ceci
#7888
Posté 30 août 2023 - 10:35
à 2 contre 15, ils battent n'importe qui ?
L'important c'est 23 mecs capables de jouer ensemble, on est dans un sport collectif quand même. On ne peut pas tout miser sur un seul joueur, chacun son rôle.
ehhhhhh oui OK. Mais retire Danty sur le match FRA AUS et regarde le résultat. Y a des mecs qui font de grosses différences. Avec Danty, s'il ne pète pas carrément la ligne défensive, il la plie au moins, et l'efficacité sur la ligne d'avantage, c'est justement toute l'équipe qui en bénéficie ensuite mais c'est presque introuvable dans le circuit mondial car soit le joueur n'est pas assez massif, soit il est trop massif et donc pas assez dynamique. Danty est massif ET dynamique. Après il bouffe du ballon au sol comme Pocock, et il rate aucun plaquage, même ceux où il est loin du porteur de balle où il fonce sur la largeur du terrain et rattrape qd mm le mec. Pour le coup, il marque l'essai en force en plus au début...
- Pâquerette et Lima aiment ceci
#7889
Posté 30 août 2023 - 10:44
Fon paffage du Ftade franfais à La Rochelle lui aura clairement été bénéfique !
#7890
Posté 30 août 2023 - 10:45
Fon paffage du Ftade franfais à La Rochelle lui aura clairement été bénéfique !
Il zozote, il fofote pas
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