11074 réponses à ce sujet

[Y&B]

Il a trop d’internationaux c’est ça ?
Il n’a qu’à en laisser aux autres !!!!!

[Arverne03]

A l'A.S.M : aucun problème avec nos internationaux ! 

[cocotte 63]

Au moins il a le mérite de dire ce qu'il pense, et pas de donner un blanc seing à tout le monde. Galthié en prend pour son grade à raison.

 

En tout cas, j'ai l'impression que l'on est au bout d'un système, entre le SC, les bonus EDF, la distorsion que cela crée, le calendrier surchargé, la coupe d'Europe illisible, les joueurs pressurisés, la qualité des matchs qui s'améliore pas, l'arbitrage toujours parent pauvre etc...etc...

 

Après quand il y a des moyens de faire différemment, le Dieu pognon (Canal, CVC, Coupe d'Europe, World Rugby ...)  remet tout le monde dans le rang et s'est reparti pour 5 ou 7 ans de statu quo, voir de nouvelles solutions pires que celles d'avant.

[PPR]

Il chiale beaucoup (a juste titre pour certaines choses) mais ne se plaint jamais du poignons qu'il récupère via les internationaux

[Oscar]

Il a trop dinternationaux cest ça ?
Il na quà en laisser aux autres !!!!!

J'ai du mal à comprendre aussi. Quand Mola fait venir Jelonch et Jaminet, il sait qu'il recrute deux joueurs susceptibles d'être appelés en bleu.
C'était d'ailleurs absurde de recruter Jaminet, je l'ai dit dès le départ.

[Rugby ?]

Moi, j'ai imité RCV, au delà de 3 lignes, j'ai zappé.

Sachant déjà que dans tous les articles de presse les 2 premiers § sont inutiles.

[Parigot_Paris]

Eh bien moi j'aime l'équipe de France et Fabien Galthié et tout le staff !

[DOUDOU63]

A l'A.S.M : aucun problème avec nos internationaux ! 

Tout pour le club!!!!!  .............Enfin presque.. ......

[el landeno]

Paul Willemse, deuxième-ligne de Montpellier et du quinze de France : « J'ai pensé un moment que le rugby pouvait s'arrêter » Gêné par des blessures à répétition à la cuisse droite, le deuxième-ligne français a rechuté à quelques jours de la Coupe du monde, à laquelle il a dû renoncer. S'il a retrouvé le moral après avoir pensé à un moment arrêter le rugby, il revient sur un an et demi de galères.

Paul Willemse vient d'enchaîner cinq feuilles de match avec Montpellier. Rien d'exceptionnel, sauf pour le deuxième-ligne qui a enchaîné les pépins musculaires à la cuisse droite depuis dix-huit mois. Il a traversé une saison pré-Coupe du monde moribonde. Cadre du début de mandat de Fabien Galthié au poste de numéro 5, le natif de Pretoria, en Afrique du Sud, a encore rechuté à une semaine du match d'ouverture face à la Nouvelle-Zélande (27-13, le 8 septembre).

 

 

Malgré la situation très compliquée de son club (qui s'est imposé face à Castres le 23 décembre, 30-21, et se déplace à Lyon samedi), il nous a raconté avec un sourire sincère sa joie de rejouer, sans gêne ni appréhension mentale.

lire aussiLe mauvais karma de Paul Willemse avec la Coupe du monde

« Vous avez retrouvé la compétition après la Coupe du monde avec Montpellier. Comment vous sentez-vous ?
J'ai pris le temps de bien soigner ma cuisse (droite), j'ai fait la fin de la préparation avant la reprise du Top 14 (le 29 octobre). On a commencé à perdre les matches, on s'est mis beaucoup de pression. Personnellement, je voulais être performant mais si vous gagnez un peu de confiance individuellement et que vous perdez le match, c'est dur. Je n'ai pas encore retrouvé mon meilleur niveau mais je sens depuis trois ou quatre semaines que je retrouve du rythme. Je suis un diesel, il faut du temps pour lancer la machine (rires). Je suis content de voir que ma cuisse, qui m'a causé beaucoup de problèmes pendant un an et demi, va bien.

D'où venaient ces blessures à répétition ?
Je me suis blessé au genou droit et je me suis fait opérer d'un ligament il y a un an et demi(en mai 2022). Je suis revenu à l'entraînement quelques mois plus tard. Clairement, je n'étais pas prêt, je force, ça pète l'ischio. Je me suis déchiré quatre fois à l'ischio (il touche l'arrière de sa cuisse). Quatre fois ! Et avant la Coupe du monde, ça lâche à l'avant de la cuisse. Rien à voir avec les ischio, un accident, mais ça confirmait que je n'étais pas à 100 %.

 

 

On peut dire que cette cuisse droite vous a pourri la vie pendant un an et demi.
Ah oui ! C'était la merde... À la limite, j'aurais préféré avoir une grosse blessure, une grosse absence. Personne ne pense que vous allez revenir vite, vous prenez le temps et vous revenez en forme. Là, c'était une petite opération au genou au départ, trois mois d'arrêt. J'ai bien repris mais rapidement, j'ai senti que ça me défonçait quelque chose (il montre sa cuisse). Vous faites un match, deux matches et vous sentez quelque chose. Nouvelle blessure, quatre semaines d'arrêt, le club est en difficulté, vous voulez jouer, ne pas abandonner les mecs. Je pensais aussi l'équipe de France, à la Coupe du monde, il fallait faire assez de matches pour être prêt. Je rate la fin du Tournoi (des Six Nations 2023) sur blessure, je rejoue deux matches en club (en avril), je me blesse de nouveau... Ça n'a été que ça : deux ou trois matches, ça pète, trois ou quatre semaines off, deux ou trois matches, ça pète encore.

« Si je laisse le truc me ronger, ça peut être le début d'un moment très dur dans ma vie »

 

 

 

 

Et vous vous blessez de nouveau juste avant la Coupe du monde.
Oui, à l'avant de la cuisse cette fois. On avait été libérés après le dernier match de préparation contre l'Australie (41-17, le 27 août) avec un programme à suivre chez nous. J'étais au club, c'était la dernière ligne droite...

Que se passe-t-il, alors ?
C'est la catastrophe. Sur une course, je sens que ça lâche. On est à une semaine des All Blacks (en match d'ouverture) et, tout de suite, je comprends. Je sais que la Coupe du monde démarre une semaine plus tard et que je suis foutu.

Comment s'était déroulée la préparation ?
Je n'avais pas beaucoup de confiance sur mon ischio et à chaque entraînement, c'était un petit stress. Parfois, sur une accélération, je sentais bien que... Ça restait dans ma tête, c'était un peu gênant. Je joue contre les Fidji et l'Australie (en matches de préparation, en août, 34-17 et 41-17), ça va, j'étais super content, je parlais tout le temps de la Coupe du monde à ma femme et là... (Il souffle.)

 

Paul Willemse lors de la défaite du MHR à Bayonne le 2 décembre (34-19) (N. Luttiau/L'Équipe)

Comment vous sentiez-vous quand vous avez été contraint au forfait ?
En rentrant chez moi, je criais comme un fou dans ma voiture. Ça m'a pris une bonne semaine pour m'en remettre. Des barbecues, beaucoup de barbecues, des émotions, des scénarios qui se font et se refont dans la tête. Mais si je laisse le truc me ronger, ça peut être le début d'un moment très dur dans ma vie. Donc je me suis donné une semaine pour être dans le négatif, comme je l'ai toujours fait dans ma carrière dans ces moments-là. Si je voulais manger, je mangeais, si je voulais pleurer, je pleurais, si je voulais être énervé, je m'énervais. Mais une semaine, pas plus. Je m'étais fixé une date de fin et ce jour-là, je switche vers le positif. Les enfants (il en a quatre), ils ne comprennent pas tout ça, donc je ne peux pas être énervé pendant des mois à la maison parce que j'ai raté la Coupe du monde.

Regardez-vous quand même le match contre la Nouvelle-Zélande ?
J'ai tout suivi. Après ma semaine dans le dur, je me suis trouvé comme motivation de pourquoi pas revenir dans le groupe (France). Il fallait un blessé, bien sûr, mais j'ai encore bossé pour être prêt au cas où. Quand on perd contre l'Afrique du Sud en quarts(28-29, le 15 octobre), c'est un deuxième coup dur pour moi car je sais aussi que cet espoir-là s'arrête.

« Je ne savais plus si je pouvais, si je voulais continuer à jouer »

 

 

 

 

Vous étiez au Stade de France pour le quart de finale, on vous voyait sur un plateau télé au bord du terrain avant le match.
Oui, je voyais l'échauffement derrière moi et c'était horrible d'être là, tout près. Je racontais n'importe quoi, j'étais nul à la télé (il se marre). Quand c'est fini, ça veut dire plus de Coupe du monde pour moi (il avait déjà raté l'édition 2019 sur blessure), même si l'espoir était très mince de rejoindre l'équipe. Toutes les émotions négatives du moment de ma blessure sont revenues quelques jours. C'était dur, il y a eu un petit travail mental à faire, mais c'est passé.

Postulez-vous encore à l'équipe de France ?
Oui. Si le staff trouve que je suis en forme, je serai content d'être sélectionné. Mais c'est d'abord ma responsabilité de montrer que je suis en forme en club.

À 31 ans, pensez-vous déjà à des plans pour la fin de votre carrière ?
Je n'en ai aucune idée. Si vous m'aviez demandé il y a six mois, je n'aurais peut-être pas dit la même chose.

C'est-à-dire ?
J'ai pensé un moment que le rugby pouvait s'arrêter. Dans les moments difficiles, je pensais toujours à cette motivation quinze de France, à cette Coupe du monde. Mais quand vous enchaînez les blessures, ce qui ne m'était jamais arrivé dans ma carrière, un an et demi de merdes, vous commencez à perdre confiance et vous vous dites : "Est-ce que c'est le début de la fin ? Est-ce que c'est votre corps qui vous dit stop ?" Vous vous posez tellement de questions. Je ne savais plus si je pouvais, si je voulais continuer à jouer. Vous ne faites pas de bons matches, ni en équipe de France, ni en club. Le club est énervé et c'est normal parce que je ne jouais pas beaucoup ou pas bien. Je pars en équipe de France, c'est compliqué aussi. Vous sentez le stress, la pression alors que la Coupe du monde arrive. J'ai commencé à penser à arrêter.

« Finalement, une carrière, c'est 80 % de problèmes, mais on se bat pour les 20 petits pourcents de bonheur qui valent tellement le coup »

 

 

 

 

À ce point ?
Ça m'a traversé l'esprit. Mais j'ai une femme solide (rires), elle a insisté sur le fait que ce n'était pas le moment pour prendre une telle décision avec des émotions aussi négatives dans ma tête. J'ai aussi beaucoup discuté avec mon pasteur et mon meilleur ami. Aujourd'hui, tout va bien, même si c'est compliqué collectivement.

Vous touchez du bois ?
Non, je ne suis pas trop superstitieux. Shit happens ! (Les merdes, ça arrive, en français) Finalement, une carrière, c'est 80 % de problèmes, mais on se bat pour les 20 petits pourcents de bonheur qui valent tellement le coup. J'ai eu ma dose de bonheur, ma dose de galères, j'espère maintenant que ça va s'équilibrer dans le bon sens (rires). »

Un avenir bouché en bleu ?

Comme il nous l'explique dans l'entretien ci-dessus, Paul Willemse (31 ans/30 sélections) postule toujours à l'équipe de France. Pas question d'annoncer une retraite internationale. Ce qu'avait d'ailleurs fait Romain Taofifenua (33/49) après la Coupe du monde avant de revenir sur sa décision et de se rendre disponible pour le Tournoi. Si ce dernier pourrait encore faire partie du groupe bleu cet hiver, les perspectives semblent un peu plus bouchées pour Willemse en deuxième ligne. Comme annoncé dans nos colonnes la semaine dernière, le staff de Fabien Galthié aurait dressé selon nos informations une première liste provisoire de 45 noms, dans laquelle n'apparaîtrait pas celui du Montpelliérain, ni d'ailleurs celui de son coéquipier au MHR Bastien Chalureau (31 ans), qui était dans les 33 pour la Coupe du monde.

Emmanuel Meafou (25 ans), désormais sélectionnable après avoir obtenu son passeport, Romain Taofifenua et le champion du monde des moins de 20 ans Posolo Tuilagi (19 ans, Perpignan) seraient passés devant dans la hiérarchie des cinq, sans oublier Thibaud Flament (26 ans), qui avait porté ce numéro pendant la Coupe du monde. À plus d'un mois du France-Irlande à Marseille (le 2 février) en ouverture du Tournoi, un attelage toulousain Meafou-Flament tiendrait la corde pour débuter, le second retrouvant donc le numéro 4, poste où il serait en concurrence avec le Racingman Cameron Woki.

 

 

[Lourugby]

Jean-Baptiste Gros va probablement manquer le tournoi du fait d'une opération aux cervicales : https://www.rugbyram...er-11668453.php

 

Si Cyril Baille et Reda Wardi devraient jouer les premiers rôles, cela laisse donc de la place dans le groupe pour un autre prétendant. L'excellent Perchaud, très mobile et doté d'une grande activité dans le jeu, ou Kolingar, plus massif et très costaud sur les fondamentaux et les zones d'affrontement, par exemples ?

[Parigot_Paris]

Et Monsieur Galthié est très gentil ! Quand il a fini de se ronger les ongles il ronge ceux du vidéaste !

[Bon Chasseur]

Jean-Baptiste Gros va probablement manquer le tournoi du fait d'une opération aux cervicales : https://www.rugbyram...er-11668453.php

 

Si Cyril Baille et Reda Wardi devraient jouer les premiers rôles, cela laisse donc de la place dans le groupe pour un autre prétendant. L'excellent Perchaud, très mobile et doté d'une grande activité dans le jeu, ou Kolingar, plus massif et très costaud sur les fondamentaux et les zones d'affrontement, par exemples ?

je ne connais pas bien Perchaud, mais Kolingar joue dans un très bon club actuellement ce qui déjà lui donne un avantage (pas le cas de Perchaud). Kolingar apporte une activité de 3èL dans le jeu courant mais aussi une certaine force en mêlée sans y ê pour autant dominateur tous les weekends.

[Lourugby]

Je pense que le choix de Kolingar serait effectivement pertinent car il revient fort et évolue dans un registre intéressant en sortie de banc. La coupe du monde a mis en lumière notre manque d'impact dans ce domaine, avec par exemple un Wardi qui peine à évoluer à son meilleur niveau en sélection, et je pense par conséquent qu'un des chantiers de ces prochaines années résidera dans l'élaboration d'un banc de haut-vol, sur le modèle sud-africain. A ce titre, un joueur comme Kolingar peut être intéressant à gauche.

 

En revanche, je viens de lire l'article sur Willemse et je suis surpris du fait qu'il ne serait pas envisagé en bleu, y compris à court-terme, contrairement à Tao. Paul a effectivement l'âge pour prétendre au prochain mondial, contrairement à Romain, et me semble doté d'un plus grand potentiel.

[Bon Chasseur]

oui on en revient au banc de Galthié et le manque d'identité et d'impact de son banc lors du mondial. Il faut finalement des joueurs mieux définis sur le banc que ceux qui démarrent. Par ex. Cros n'a pas un style unique mais il est bon en titulaire car il abat tjrs le même travail, tjrs avec constance sur 80min. Sortant du banc, sa (relative) neutralité de style en ferait une option assez peu probante. Alors qu'un Macalou par ex. apporterait un punch immédiat et ce style spécifique - et pareil pour Kolingar en pilier gauche. Je vois Bamba comme très bonne option aussi pour suppléer le droitier vers la 60è et apporter sa puissance dans le jeu et dans la mêlée.

[Lourugby]

Disons qu'à mon sens, il n'y avait pas réellement de stratégie, en tout cas apparente, au niveau du banc. J'ai eu l'impression, peut être erronée, qu'on s'est contenté d'une approche trop classique : les 15 meilleurs sur le terrain, les 8 suivants sur le banc. Mon exemple est évidemment caricatural et beaucoup trop simpliste, mais je pense qu'on n'avait pas poussé suffisamment cette stratégie des 23.

 

Cela s'est notamment vue au niveau des piliers, avec comme point d'orgue un Aldegueri complètement dépassé par le très haut-niveau et doté d'un profil peu efficient en sortie de banc.