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EDF de Galthié


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11103 réponses à ce sujet

#9496 Gourine63

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Posté 30 janvier 2024 - 13:52

Faudrait surtout qu'ils apprennent à attraper des chandelles, tu mets un mec fiable sous les ballons et y'a déjà 14 points en moins pour les boks.

Ça me rappelle la phrase de Strettle avant la finale 2017 contre les sarries :"il y'a une variable et une invariable, l'invariable c'est que les Saracens seront à 100%, la variable c'est à quel niveau sera Clermont"

Si t'es pas à 100% sur les bases du rugby face à de telles nations, tu t'exposes à une défaite cruelle en ayant pourtant la possession, juste parce que les mecs en face SAVENT qu'ils vont attraper ce ballon.
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#9497 Parigot_Paris

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Posté 30 janvier 2024 - 16:34

Du coup Gabrillagues! :wub:

#9498 el landeno

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Posté 31 janvier 2024 - 07:05

Les Bleus attendus au rebond par les acteurs du rugby français Si les Bleus gardent une image très forte, l'élimination en quarts de finale de la Coupe du monde a laissé des traces. Les clubs professionnels veulent redéfinir la relation et le France-Irlande de vendredi doit relancer une dynamique.

Réunis le 9 janvier dernier, les représentants des clubs et du quinze de France ont élaboré l'avenant à la convention LNR-FFR qui gère la mise à disposition des internationaux, et ce jusqu'à la fin de la tournée d'été de juillet prochain en Argentine.

 
 

« Même si certains éléments étaient un peu plus radicaux, globalement notre positionnement s'inscrit dans la continuité d'efforts exceptionnels qui ont permis au quinze de France de préparer au mieux la Coupe du monde 2023 », précise en préambule Didier Lacroix, président du Stade Toulousain. Sachant que la réduction du nombre de joueurs mis à la disposition du staff tricolore pour le Tournoi 2024 (de 42 à 34) fut proposée par le sélectionneur Fabien Galthié lui-même.

En charge des relations de la LNR avec l'équipe de France au sein d'un comité de pilotage qui se réunit chaque mois, Didier Lacroix n'est pas le plus malheureux après le succès de son équipe à La Défense Arena face au Racing 92 (20-27), dimanche soir en clôture de la 13e journée.

Pour autant, « ce retour au Tournoi des Six Nations génère chez moi un sentiment partagé, avoue-t-il. Cette situation (les doublons) me paraît, si ce n'est anormale, du moins très difficile à accepter. Pour autant, il faut regarder le long terme et s'adapter, ce que nous faisons depuis quelques saisons, pour améliorer, par exemple, les conditions d'entraînement des joueurs convoqués à Marcoussis. Bien sûr qu'on a envie de disputer tous nos matches avec l'intégralité de notre effectif. Les objectifs de clubs et ceux du quinze de France peuvent parfois être antinomiques, mais nous nous en accommodons, à condition de considérer que tout est question de détails. Ça se joue à un jour de libération près, à un joueur près », sachant que le Stade Toulousain fournit jusqu'à neuf internationaux au groupe France.

 
 

« Je n'ai pas entendu trop de récriminations après le premier doublon (13e journée), souligne René Bouscatel. Même de la part de clubs qui voient partir une grande partie de leurs internationaux », comme Toulouse, Bordeaux-Bègles et La Rochelle. « Éviter les doublons, c'est la quadrature du cercle, poursuit le président de la LNR. Ça paraît impossible tant qu'il y aura les formats actuels de compétitions nationales et internationales. Pour supprimer des matches, peut-on se passer de Coupe des champions ? En tout cas, il n'en est pas question », assure-t-il.

« Le rugby international grignote petit à petit le rugby des clubs »

Thomas Lombard, directeur général du Stade Français

 
 
 

« Les doublons existent et existeront encore, c'est pourquoi nous rediscutons régulièrement la convention, ajoute Laurent Travers, président du Racing 92. Après le Tournoi et la tournée d'été, des discussions seront ouvertes pour évoquer la suite, mais nous ne prendrons pas en compte les résultats du quinze de France pour réajuster à terme cette convention, ni dans un sens ni dans l'autre. » Et le patron du club francilien de compléter : « Je conçois que la période soit délicate pour certains clubs quand on voit le nombre d'absents. La solution serait de jouer en semaine et de bénéficier des joueurs qui ne sont pas sur la liste des vingt-trois, mais c'est à la marge. »

Après les efforts consentis la saison dernière et l'échec du quinze de France en quarts de finale de la dernière Coupe du monde, on peut imaginer la frustration des clubs. Ugo Mola, le manager du Stade Toulousain, avait élevé la voix le mois dernier dans une interview à L'Équipe : « Un échec nécessite une vraie analyse. J'espère que l'équipe de France l'a effectuée. Le Tournoi arrive, il va dicter l'état d'esprit des années à venir ».

Chez les présidents, le discours est plus feutré. « Quand on a recommencé les discussions, on savait bien qu'on repartait sur un nouveau cycle et qu'il fallait accepter la situation telle qu'elle s'imposait à nous pour mieux rebondir, reconnaît Didier Lacroix. Bien sûr que j'aurais préféré que l'équipe de France remporte la Coupe du monde mais, aujourd'hui, tout le monde a envie de laver l'affront, d'autant que le calendrier du Tournoi des Six Nations nous amène à affronter d'entrée la nation qui avait les mêmes aspirations que les nôtres (l'Irlande). »

Parmi les soucis qui pointent à l'horizon, le Coupe des nations suscite de sérieuses réserves. Sorte de pré-Mondial créé pour générer des droits télé supplémentaires dans les caisses de World Rugby, elle va à moyen terme engager le quinze de France et demander deux dates supplémentaires lors de la saison « 3 ». Inquiétude qu'évoque sans ambages Thomas Lombard, directeur général du Stade Français : « Le rugby international grignote petit à petit le rugby des clubs, avec des enjeux importants pour nous qui sont la sauvegarde d'un patrimoine et l'équilibre du produit sportif qu'on propose. »

 
 


#9499 Gourine63

Gourine63

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Posté 31 janvier 2024 - 15:06


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#9500 steph

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Posté 31 janvier 2024 - 20:55

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Reste quand même une pompe.
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#9501 Alex chocolatines

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Posté 31 janvier 2024 - 21:00

Reste quand même une pompe.

Je savais meme pas qu'il jouait encore au rugby  :w00t:



#9502 el landeno

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Posté 31 janvier 2024 - 21:11

Didier Lacroix (Toulouse) : « Ce retour au Tournoi génère chez moi un sentiment partagé » Alors que les Six Nations reprennent leurs droits en période de doublons, le président du Stade Toulousain Didier Lacroix, principal fournisseur du XV de France, évoque le contenu du nouveau chapitre qui s'ouvre après la défaite en quarts de finale de la Coupe du monde, il y a quinze semaines.

« La convention liant la FFR et la LNR pour la mise à disposition des internationaux signée début janvier, quel est votre regard sur les quatre prochaines années qui mèneront le XV de France jusqu'à la Coupe du monde en Australie ?
Les discussions ont été intéressantes. Nous, c'est-à-dire les présidents et les managers de club concernés, avons mis beaucoup de choses sur la table. Même si certains éléments étaient un peu plus radicaux, globalement notre positionnement s'inscrit dans la continuité d'efforts exceptionnels qui ont permis au XV de France de préparer au mieux la Coupe du monde 2023. Maintenant, nous attaquons la saison "un" de l'après-Coupe du monde 2023. Il y aura un ventre mou, façon de parler (sourire), c'est-à-dire la saison "deux" et la saison "trois", et lors de la saison "quatre", nous nous retrouverons en année de préparation.

 
 

Côté international, en quoi la Coupe des Nations, compétition ajoutée l'année d'avant-Coupe du monde, va-t-elle changer la donne ?
C'est une vraie question... Quelle importance va-t-elle prendre aux yeux des nations qui vont y participer ? Il faudra mesurer son enjeu à un an de la Coupe du monde.

« Les objectifs de clubs et ceux du XV de France peuvent parfois être antinomiques mais, au-delà de ça, il faut s'interroger sur le nombre de rencontres de très haut niveau qu'un international peut disputer »

 

 
 
 

Au moment où les deux nations majeures du rugby de l'hémisphère nord ouvrent le Tournoi des Six Nations 2024 (France-Irlande, vendredi à 21 heures), le rugby français retrouve ses travers, à savoir des doublons. N'est-ce pas lassant de devoir encore gérer cela ?
Ce retour au Tournoi génère chez moi un sentiment partagé. Cette situation me paraît, si ce n'est anormale, du moins très difficile à accepter. Pour autant, il faut regarder le long terme et s'adapter, ce que nous faisons depuis quelques saisons, pour améliorer, par exemple, les conditions d'entraînement des joueurs convoqués à Marcoussis. Nous ne sommes pas les seuls dans ce cas : des clubs comme Bordeaux-Bègles, le Racing 92 et La Rochelle font comme nous. Bien sûr qu'on a envie de disputer tous nos matches en bénéficiant de l'intégralité de notre effectif ! Les objectifs de clubs et ceux du XV de France peuvent parfois être antinomiques mais, au-delà de ça, il faut s'interroger sur le nombre de rencontres de très haut niveau qu'un international peut disputer : est-ce dix, quinze, trente ? Sans compte que la réponse n'est pas la même pour un joueur de vingt, de vingt-cinq ou de trente ans.

 
 
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Didier Lacroix et Vincent Merling, présidents des deux principaux clubs (Toulouse et La Rochelle) pourvoyeurs du XV de France. (N. Luttiau/L'Équipe)

Acceptez-vous la situation en l'état ? 
Non, mais nous nous en accommodons partiellement. À la condition de considérer que tout est une question de détails. Parfois, ça se joue à un jour de libération près, à un joueur près, et nous en avons neuf, au Stade Toulousain... Il est important que le législateur considère les indemnisations, l'accompagnement des prêts aux clubs de Pro D2 que nous pourrions récupérer durant la période internationale, et aussi les crédits de salary cap pour remplacer les internationaux absents.

Pouvez-vous préciser ce point ? 
Le salary cap, c'est une enveloppe donnée qui couvre l'effectif d'une saison. À partir du moment où certains clubs voient leurs meilleurs joueurs rejoindre le XV de France durant un tiers de la saison, il leur faut avoir la capacité de renforcer leur effectif et, pour cela, il faudrait faire évoluer les "poches" de financement (180 000 euros par joueur au maximum, avec une indemnisation de la LNR à hauteur de la moitié).

« Bien sûr que j'aurais préféré que l'équipe de France remporte la Coupe du monde, mais la victoire du rugby français, c'est que nous nous sommes donné les moyens pour que le XV de France soit compétitif »

 

 
 
 

Comment éviter les doublons ?
On peut réduire le nombre de dates. Mais on continue de superposer les calendriers. Dans ce cas, il faut nous donner les moyens d'avoir des effectifs en conséquence, plus riches en quantité mais aussi en qualité. Aujourd'hui, dans ce Top 14 très serré, très compétitif, aucun club ne lâche les matches en période de doublons. Le côté positif, c'est de devoir lancer de jeunes joueurs dans le grand bain. On peut s'en féliciter, d'autant que l'équipe de France des moins de vingt ans a de très bons résultats et apporte à ces jeunes un supplément d'expérience internationale.

Après les efforts fournis par les clubs, n'êtes-vous pas déçu et frustré de l'échec (défaite 28-29 face à l'Afrique du Sud) du XV de France en quarts de finale ?
On savait bien qu'il fallait accepter la situation telle qu'elle s'imposait à nous pour mieux rebondir. Pour répondre à votre question, bien sûr que j'aurais préféré que l'équipe de France remporte la Coupe du monde, mais la victoire du rugby français, c'est que nous nous sommes donné les moyens pour que le XV de France soit compétitif. Nous repartons sur un nouveau cycle avec un nouvel espoir, et tout le monde a envie de laver immédiatement l'affront, d'autant que le calendrier du Tournoi des Six Nations nous amène à affronter d'entrée, presque dans l'urgence, la nation qui avait les mêmes aspirations que les nôtres, à savoir l'Irlande, elle aussi favorite au titre mondial et éliminée dès les quarts de finale. Voilà qui donne du cachet à ce match et nous permet de basculer. »

 
 


#9503 Lourugby

Lourugby

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Posté 31 janvier 2024 - 21:28

J'ai vu que Thibault Flament et Emmanuel Meafou ont repris la course avec Toulouse à l'entrainement. Aucune date de retour n'a été évoqué mais on peut supposer, au moins avec un peu de chance, qu'ils pourront reprendre en cours de tournoi, non ?



#9504 el landeno

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Posté 31 janvier 2024 - 21:34

L'équipe de France se prépare à la vie sans Antoine Dupont pour le Tournoi des Six Nations Antoine Dupont, le demi de mêlée et capitaine de l'équipe de France, qui n'avait manqué aucun match du Tournoi depuis les débuts de sélectionneur de Fabien Galthié, n'en jouera aucun cette année. Comment composer avec cette absence pour les Bleus ?

« Pour avancer, on aura besoin qu'on arrête de nous parler de la Coupe du monde », suggérait Thomas Ramos dans la semaine. L'arrière du quinze de France, à qui donner tort serait difficile, pourra bientôt revenir dans l'auditorium de Marcoussis tester une variante : « On aurait aussi besoin qu'on arrête de nous bassiner avec l'absence de "Toto" Dupont. »

 
 

Remarquez, sur ce sujet, les Bleus se sont entraînés à très haute intensité, et nous tous avec, pendant la Coupe du monde, entre le 21 septembre, jour de la fracture au visage d'Antoine Dupont contre la Namibie, et le 15 octobre, date du quart de finale fatal contre l'Afrique du Sud (28-29). Trois mois et demi plus tard, la question se repose, dans un contexte qui n'a plus rien à voir. Cette fois, les standards des meilleurs spécialistes en chirurgie maxillo-faciale ne surchaufferont pas. Promis-juré.

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Antoine Dupont casqué, lors du quart de finale de la Coupe du monde entre les Bleus et l'Afrique du Sud, le 15 octobre (28-29). (F. Faugère/L'Équipe)

Engagé dans son projet olympique, Dupont (27 ans, 52 sélections) délaissera le quinze de France toute cette saison. Dimanche, pendant que les conscrits du Tournoi faisaient table commune à Marcoussis, il battait le Racing 92 à l'Arena avec le Stade Toulousain (20-27). Et samedi, vingt-quatre heures après France-Irlande, dans une coïncidence temporelle forcément troublante, il sera sur le terrain pour affronter Bayonne en Top 14. Ensuite, il rejoindra sa nouvelle famille et s'envolera disputer les premiers tournois de sa vie de « septiste », à Vancouver (Canada, 23-25 février) puis Los Angeles (USA, 2-3 mars).

 
 
La Dupont-dépendance, tout sauf un mirage

Pour la première fois, Fabien Galthié doit donc aborder une échéance majeure à la tête des Bleus sans son demi de mêlée. C'est un bouleversement pour la simple et bonne raison que Dupont n'a pas loupé un seul rendez-vous du Tournoi sous le magistère Galthié (20 matches depuis 2020, titulaire à chaque fois). La Dupont-dépendance n'était pas un mirage ou une exagération hier, elle ne peut donc pas être devenue une futilité de journalistes aujourd'hui. D'autant moins que les Bleus restent sur un quart de finale contre l'Afrique du Sud où Dupont a joué 80 minutes et Maxime Lucu 0.

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Appelé pour la première fois par Fabien Galthié en 2021, Maxime Lucu a été titularisé six fois pour six victoires. Il a battu le Japon (3 fois), les Fidji (préparation à la Coupe du monde), l'Uruguay et l'Italie (Coupe du monde). Vendredi, contre l'Irlande à Marseille, le Bordelais honorera sa première titularisation dans le Tournoi.

Certes, la Dupont-dépendance en a fait oublier d'autres. Qui a, par exemple, noté que Gaël Fickou avait lui aussi démarré les vingt derniers matches du Tournoi ? Sur 1 600 minutes possibles, il n'en a manqué que 21, un jour de dolce vita à Rome (victoire des Bleus 50-10 en 2021). Dupont, lui, a soufflé en tout 110 minutes. Crédité également d'un 20/20, Julien Marchand glissera sur le banc vendredi soir, en grande partie en raison du niveau de Peato Mauvaka.

Parler de l'absence de Dupont, ce n'est pas minimiser celles de Romain Ntamack, Anthony Jelonch ou Thibaud Flament, ce n'est pas non plus douter de Lucu (Bordeaux-Bègles) ou de Nolann Le Garrec (Racing 92). C'est juste que par l'extrême étendue de ses zones d'influence, par sa faculté à trouer une défense en deux appuis ou à rattraper un coup par une prise de lutteur (l'Irlandais Mack Hansen s'en souvient), par son jeu au pied et tout le stress qu'il infuse à l'adversaire, Dupont a été le joueur le plus décisif du premier mandat de Galthié, et même le capitaine du seul titre décroché (Grand Chelem 2022).

« Antoine a choisi une parenthèse, je l'en félicite ; c'est bien de respirer, de sortir du cadre »

Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus

 
 
 

« Antoine a été excellent dimanche contre le Racing, nous le saluons, a dit le sélectionneur mercredi. Il a choisi une parenthèse, je l'en félicite ; c'est bien de respirer, de sortir du cadre. Ça laisse de la place à d'autres joueurs. Max (Lucu) est avec nous quasiment depuis le début (18 sélections depuis novembre 2021). Il a toujours été bon, voire très bon. C'est à lui de prendre la charge. Nolann (Le Garrec) a toujours été très, très bon dans les entraînements, toujours convaincant. Antoine a fait un choix de carrière. On va jouer sans lui, mais avec toutes les qualités de ce groupe. Nous sommes un groupe fort. Ça va être intéressant de voir ce visage de l'équipe de France. »

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Nolann Le Garrec à l'entraînement avec les Bleus, à Marcoussis. (F. Faugère/L'Équipe)

Précédemment, Galthié avait parlé de cette absence comme d'une « non-surprise, puisque anticipée depuis bientôt deux ans. » Mais il a personnellement essayé, en fin d'année, de convaincre Dupont de prendre part au Tournoi. « Je me demande si ce n'est pas la victoire d'un individu sur l'institution quinze de France, soulève Pierre Berbizier, sélectionneur entre 1991 et 1995. Et là, je dis attention. Je trouve que ça aurait envoyé un signe fort que Dupont lance le Tournoi, surtout contre l'Irlande. Comme je vois qu'il est disponible, j'aurais aimé que le capitaine de la dernière Coupe du monde soit présent avec son groupe au lendemain de l'échec, quitte à ne faire que ce premier match. » Il y a l'absence du joueur et il y a le moment de cette absence, qui n'est pas n'importe quel moment.

Un quatrième joueur a démarré tous les matches du Tournoi de l'ère Galthié. C'est Grégory Alldritt, promu capitaine. La vie sans Dupont, c'est aussi ça : nommer à la fonction de capitaine moins un leader de jeu qu'un meneur d'hommes. « On a choisi une nouvelle personnalité pour le capitanat », indique Galthié.

Concernant le désistement de Dupont, Ramos a reconnu que ça faisait « bizarre. C'était notre capitaine avant le Tournoi et c'est un des meilleurs joueurs du monde. Forcément, il manque au groupe, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Mais on a quand même deux demis de mêlée de haut niveau qui font un bon début de saison dans leurs clubs et qui sont prêts à relever le défi. Peut-être qu'Antoine manque à certains mais moi, comme je le vois toutes les semaines à Toulouse, il ne me manque pas (rire). » Comme dirait Galthié, le Tournoi, ce n'est pas pour les mauviettes, ni pour les nostalgiques.

 


#9505 el landeno

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Posté 01 février 2024 - 06:56

Avant le Tournoi des Six Nations, les Bleus entament une nouvelle ère sans révolution Malgré l'échec à la Coupe du monde, Fabien Galthié prône le changement dans la continuité : de nouveaux adjoints, des ajustements dans la préparation et dans le jeu et toujours la même volonté de performer.

Dans l'intimité du Centre national du rugby, à Marcoussis, Fabien Galthié et son staff préparent l'équipe de France à l'ouverture du Tournoi des Six Nations, vendredi face à l'Irlande à Marseille (21 heures). Ce sera le point de départ du second mandat du sélectionneur, avec en ligne de mire la Coupe du monde 2027 en Australie. Qu'est-ce qui a changé depuis que nous avons quitté les Bleus sur l'élimination en quarts de finale de la Coupe du monde face à l'Afrique du Sud (28-29), le 15 octobre 2023 ?

 
 

Le quinze de France n'est toujours pas champion du monde... L'inverse aurait pour le coup changé beaucoup de choses. Pour se relever, Galthié s'est d'abord entouré d'un nouveau staff. Exit Karim Ghezal, Laurent Labit et Thibault Giroud. Si ce dernier a été remplacé au poste de directeur de la performance par un de ses adjoints, Nicolas Jeanjean, déjà présent auprès des Bleus depuis 2018, les deux autres ont été remplacés respectivement par Laurent Sempéré et Patrick Arlettaz.

« Ce sont simplement des petits détails qui viennent s'ajouter à ce qu'on faisait déjà

Thomas Ramos

 
 
 

« Nous avons quand même gardé une trame essentielle qui fait que l'équipe performe, souligne Galthié. Nous avons conservé ce qui fait la force de cette équipe, n'oublions pas. Maintenant, il faut toujours essayer d'évoluer. Ce qui a changé sur la méthode, des petits détails sur le jeu, la défense, l'attaque mais aussi sur le contenu des journées. Nicolas Jeanjean a apporté une vision plus pointue pour essayer de faire en sorte que l'on soit mieux préparé collectivement et individuellement. Ce sont des petites évolutions qui sont nécessaires pour continuer à progresser et à rechercher la performance. »

« Les nouveaux essaient d'amener leur expérience et leur vision du jeu, expose l'arrière Thomas Ramos. Il y a une nouvelle façon de fonctionner sur certains points. Sur d'autres, non. Sur la préparation aussi, nous avons un nouveau fonctionnement, mais sans trop de changements sur la durée des séances. Ce sont simplement des petits détails qui viennent s'ajouter à ce qu'on faisait déjà. »

 
 
La grosse voix d'Arlettaz a remplacé celle de Giroud

« On a peut-être plus insisté sur l'analyse de l'Irlande au regard des nombreuses expériences face à cet adversaire », précise le centre Jonathan Danty. « Ça fait du bien d'avoir un peu de changement et de faire évoluer certaines choses », assure le deuxième-ligne Romain Taofifenua.

Avant, la grosse voix de Giroud résonnait sur les terrains. Désormais, c'est celle d'Arlettaz, entraîneur de l'attaque, qu'on entend. À l'ancienne, sifflet à la bouche. Mais si l'ancien manager de Perpignan secoue parfois ses joueurs sans y mettre les formes, il sait aussi les féliciter quand les exercices se déroulent sans accroc. Idem lors des séances vidéo, souvent très animées.


Finalement, pas de révolution dans la méthode, qui a amené « 80 % de victoires », comme le rabâche le sélectionneur à chaque prise de parole. Le plus grand changement auquel va faire face l'équipe de France réside sans doute dans l'absence d'Antoine Dupont. Elle a déjà engendré la nomination d'un nouveau capitaine : Grégory Alldritt, préféré à l'habituel lieutenant Charles Ollivon. Mais là encore, pas de révolution. « Pour le moment, c'est la même chose, estime Taofifenua. Greg était déjà un leader de notre groupe, donc ça n'engendre aucun changement. »

Seul le groupe leader voit apparaître de nouvelles têtes, sans que cela n'engendre de grands bouleversements non plus. Exit Dupont (France 7) et Anthony Jelonch (blessé). Les deux Toulousains ont été remplacés par le demi de mêlée Maxime Lucu et l'arrière Ramos pour accompagner les habituels Alldritt, Ollivon, Julien Marchand et Gaël Fickou. « C'est nouveau pour moi, reconnaît Ramos. Mais à part quelques réunions en plus, ça ne change pas grand-chose. Quand j'avais un truc à dire, je le faisais déjà savoir. » Du changement dans la continuité, en somme.

En revanche, un dernier détail pourrait avoir son importance. En se préparant uniquement au CNR, finances obligent, les Bleus auront sans doute moins de tentations extérieures pour s'éparpiller. Une aubaine pour Galthié, qui n'aura pas à jouer au Père Fouettard.

 
 


#9506 julien

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Posté 01 février 2024 - 08:20

J'ai vu que Thibault Flament et Emmanuel Meafou ont repris la course avec Toulouse à l'entrainement. Aucune date de retour n'a été évoqué mais on peut supposer, au moins avec un peu de chance, qu'ils pourront reprendre en cours de tournoi, non ?

 

Flament est prévu pour le 3e match.

 

Sinon Tuilagi appelé pour pallier un éventuel forfait de Taofifenua (malade).



#9507 Parigot_Paris

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Posté 01 février 2024 - 09:03

Reste quand même une pompe.

Vous serez jugés au Tribunal de l'Histoire ! :cartonrouge:



#9508 Parigot_Paris

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Posté 01 février 2024 - 09:24

Je savais meme pas qu'il jouait encore au rugby  :w00t:

tu seras fouetté ! :original:



#9509 el landeno

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Posté 01 février 2024 - 20:15

« Intensité combattue » prônée par Fabien Galthié, ça veut dire quoi exactement ? Les titularisations de Paul Gabrillagues et Yoram Moefana contre l'Irlande vendredi (21 heures), que Fabien Galthié a justifiées par leur supériorité dans « l'intensité combattue », sont une conséquence de l'échec en Coupe du monde.

Quoi de neuf dans le rugby en 2024, cent cinquante-trois ans après le premier test international ? Le combat, messieurs-dames ! Ou plutôt « l'intensité combattue », selon les mots de Fabien Galthié cette semaine. L'expression est très techno, comme souvent avec le sélectionneur, mais la notion n'est pas nouvelle. Elle englobe le nombre d'impacts et leur virulence, et s'oppose à « l'intensité courue », qui ne comprend, elle, que les déplacements.

 
 

Voilà donc Galthié, l'homme qui a introduit dans le vocabulaire du rugby français les mètres par seconde et le « ball in play », celui qui a mis les stats au coeur de son projet et des nutritionnistes dans les cuisines de Marcoussis, voilà donc le sélectionneur le plus branché de l'histoire être simplement... basique. Et parler du combat comme de l'élément qui a conduit aux titularisations de Paul Gabrillagues et Yoram Moefana aux dépens des titulaires de la Coupe du monde, Cameron Woki et Louis Bielle-Biarrey.

Un retour aux sources du jeu après s'en être éloigné ? Le souvenir des matches rugueux du premier mandat, les statuts de titulaires de Uini Atonio et Jonathan Danty ou les visages d'après match de Grégory Alldritt : tous ces éléments rappellent que le combat n'a jamais été délaissé. Mais c'est une petite inflexion, qu'illustre bien le cas Gabrillagues - Woki. En 2021, quand le Racingman est passé de flanker à deuxième-ligne des Bleus, le staff français vantait ses qualités dans la « mixité du régime de contractions musculaires ». En langue française classique : la capacité de Woki à rester explosif dans ses courses après une phase de combat.

 
 
S'inspirer de l'Afrique du Sud et mettre l'accent sur les tâches plus obscures

À l'époque, l'accent était donc plutôt mis, pour le poste de numéro 4, sur le déplacement. Près de trois ans plus tard, Woki est placé sur le banc au profit d'un joueur, Gabrillagues, « avec une grande capacité à enchaîner les tâches, les déblayages, les rucks » (Patrick Arlettaz, entraîneur de l'attaque des Bleus). Un deuxième-ligne différent donc, moins explosif mais plus rugueux et tourné vers les tâches obscures.

Quels sont les effets concrets recherchés ? En rugby, l'effet papillon pourrait s'appeler l'effet percussion : un impact gagné même de quelques centimètres ou une poussée désespérée dans un ruck peuvent avoir des conséquences peu visibles, mais directes sur la suite de l'action : accélérer une attaque, ou au contraire la ralentir au point qu'elle devienne inefficace.

L'Afrique du Sud a construit une bonne part de son succès à la Coupe du monde en menant ces « petits combats » dans toutes les zones du terrain. L'exemple a inspiré le staff français. William Servat a affirmé dans Sud Ouest que le quart de finale perdu contre les Springboks (28-29, le 15 octobre) avait « renforcé » ses convictions « sur la notion de combat et de densité. »

Dans un entretien accordé à Midi Olympique, Galthié avait lui multiplié les références au registre de la bataille. Extraits : « En France, de la déception naît la révolte. De la révolte naît le combat. Du combat naît la victoire » ; « Il faut être craint, redouté, se mettre en face, gagner le combat aérien, n'avoir aucun respect pour son corps » ; « Le quinze de France a besoin de combattants. Paul (Gabrillagues) en est un. »

Le défi de la possession, les Bleus ne le relèveront pas

Il faudra néanmoins que le Parisien, plus appelé en sélection depuis 2019, tienne aussi « l'intensité courue », qui reste un facteur déterminant au niveau international, encore plus face à cette équipe d'Irlande. « Elle va nous obliger à plaquer 200 fois, à faire 200 rucks sans la possession », promettait Galthié cette semaine, avec sans doute en tête le souvenir du match de l'an dernier : les joueurs d'Andy Farrell avaient initié 142 regroupements (contre 96 en moyenne pour les autres adversaires des Bleus lors du Tournoi 2023) et forcé leurs adversaires à 235 plaquages (contre 146).

En sous-texte, la phrase de Galthié semble aussi annoncer que les Bleus ne relèveront pas le défi de la possession. On peut y voir un premier élément de réponse alors que se pose la question de l'impact de l'arrivée d'Arlettaz sur l'orientation stratégique. Mais c'est surtout un choix lucide : aucune équipe au monde ne rivalise avec l'Irlande sur la capacité à tenir le ballon, et la France ne possède ni les joueurs ni les mécanismes collectifs pour le faire.

L'an dernier, elle s'était même noyée à force de jouer (19-32, le 11 février). Un an plus tard, au Vélodrome, l'idée des Bleus ne sera sans doute pas d'empêcher le tenant du titre de beaucoup avoir le ballon ; mais, avec Gabrillagues et les six avants sur le banc, de mener une bataille de chaque instant qui empêchera le ballet irlandais d'être efficace.

La palette : l'exemple sud-africain sur les « petits combats »

 

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Une bataille presque perdue...
« L'intensité combattue » de Fabien Galthié, c'est une question de profil physique mais aussi de volonté. Sur ces deux aspects, les Sud-Africains ont dominé leurs adversaires lors de la Coupe du monde. Ici, sur une attaque dynamique, Antoine Dupont (rond rouge) va chercher un ballon dans un ruck. Pour Kolisi (cercle jaune), en retrait, le meilleur choix semble d'aller se replacer dans la ligne...
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... que Kolisi mène quand même...
...mais Kolisi choisit d'aller pousser dans le ruck, en passant sous le centre de gravité de Charles Ollivon. Il déséquilibre le troisième-ligne, qui recule et déséquilibre à son tour Dupont. Le demi-de-mêlée, qui s'est emparé du ballon ne peut pas faire directement sa passe. Il va reculer pour se rétablir et tergiverser.
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... et qui conduit à une erreur française
Finalement, Dupont a adressé une longue passe à Damian Penaud. Mais la défense a eu le temps de monter. Sous pression, l'ailier de Bordeaux-Bègles commet un en-avant. Une conséquence directe du combat presque perdu d'avance mené par Kolisi. Et sans doute une inspiration pour les Bleus aujourd'hui.


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Posté 01 février 2024 - 20:49

« Intensité combattue » prônée par Fabien Galthié, ça veut dire quoi exactement ? Les titularisations de Paul Gabrillagues et Yoram Moefana contre l'Irlande vendredi (21 heures), que Fabien Galthié a justifiées par leur supériorité dans « l'intensité combattue », sont une conséquence de l'échec en Coupe du monde.


Quoi de neuf dans le rugby en 2024, cent cinquante-trois ans après le premier test international ? Le combat, messieurs-dames ! Ou plutôt « l'intensité combattue », selon les mots de Fabien Galthié cette semaine. L'expression est très techno, comme souvent avec le sélectionneur, mais la notion n'est pas nouvelle. Elle englobe le nombre d'impacts et leur virulence, et s'oppose à « l'intensité courue », qui ne comprend, elle, que les déplacements.
 
 


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Voilà donc Galthié, l'homme qui a introduit dans le vocabulaire du rugby français les mètres par seconde et le « ball in play », celui qui a mis les stats au coeur de son projet et des nutritionnistes dans les cuisines de Marcoussis, voilà donc le sélectionneur le plus branché de l'histoire être simplement... basique. Et parler du combat comme de l'élément qui a conduit aux titularisations de Paul Gabrillagues et Yoram Moefana aux dépens des titulaires de la Coupe du monde, Cameron Woki et Louis Bielle-Biarrey.
 


Cette capacité a constamment redécouvrir l'eau chaude et se croire très intelligent parce qu'on lui donne un nouveau nom, c'est quand même prodigieux ..


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