tu seras fouetté !
Je suis une crème, je sais
Posté 01 février 2024 - 21:10
tu seras fouetté !
Je suis une crème, je sais
Posté 01 février 2024 - 21:48
Cette capacité a constamment redécouvrir l'eau chaude et se croire très intelligent parce qu'on lui donne un nouveau nom, c'est quand même prodigieux ..
Posté 02 février 2024 - 09:03
Jeudi après-midi, au Stade Vélodrome de Marseille, Grégory Alldritt a honoré son premier entraînement du capitaine de l'équipe de France dans le Tournoi des Six Nations. À la veille d'affronter l'Irlande, vendredi soir, il a aussi participé à la traditionnelle conférence de presse d'avant-match, disant sa « fierté » d'endosser ce rôle de chef, et répondant notamment aux questions des médias étrangers dans un anglais parfait, sans manifester le moindre signe de fébrilité ou de stress. Question d'habitude.
Depuis son plus jeune âge, le Gersois de 26 ans a toujours été ce gars que l'on met devant les autres pour servir de guide. « Gamin, c'était déjà un leader naturel parce qu'il était costaud, avec des attitudes au contact très fortes, témoigne son ami et demi de mêlée du Stade Toulousain Paul Graou, avec qui il a débuté en poussins au FC Auch Gers (FCAG). Comme il faisait du judo à un bon niveau, comme ses frères aînés Scott et Tom, il se débrouillait tout le temps au contact, là où des mecs parfois plus balèzes avaient du mal. C'était toujours plus facile de gagner quand il était là. »
« C'était beaucoup un leader par l'exemple, confirme son ex-entraîneur en Crabos à Auch Jean-Marc Béderède, aujourd'hui manager des équipes de France jeunes. On décelait déjà chez lui ses points forts actuels : rester debout, avancer, combattre. C'était un mec qui ne lâchait pas. »
« Dans ses discours d'avant-match, il était plus à l'aise et réfléchi que d'autres. À chaque fois, il savait nous motiver avec les bons mots »
Paul Graou, ancien partenaire à Auch
Un type qui se débrouillait aussi très bien à l'oral, avec un vocabulaire plus riche que la moyenne et des mots qui visaient toujours juste. « Ses prises de parole étaient très posées, observe Cyril Garnier, son entraîneur en cadets et en Espoirs au FCAG. C'est ce qui m'a le plus marqué chez lui. Ce n'était pas des trucs du genre : "En face, on va les tabasser". Il y avait toujours quelque chose de plus recherché. »
« Dans ses discours d'avant-match, il était plus à l'aise et réfléchi que d'autres, reconnaît Graou. À chaque fois, il savait nous motiver avec les bons mots. Parfois, il élevait la voix, d'autres fois non, mais c'était toujours pertinent. À 17 ou 18 ans, il était encore plus facile et spontané. Une fois, je me souviens que mon père Stéphane (ancien pilier gauche international), qui était notre coach en benjamins, avait dit au sien : "Un jour, ton fils sera capitaine de l'équipe de France." Greg devait avoir 15 ans. On a repensé à ça quand il a été capitaine pour la première fois en août dernier lors du match de préparation face aux Fidji (34-17). Le chemin nous paraissait si long à l'époque. »
Pour le père Graou, c'était pourtant une évidence. En témoigne cette anecdote qu'il nous a racontée un jour : « Je me souviens d'un tournoi à Lectoure (Gers). Apprenant qu'ils affrontaient Lombez, leur bête noire, tous les gosses avaient accusé le coup et baissé la tête. Greg s'était alors levé en disant : "On va le gagner, ce match !" Il avait 10 ans. Je n'avais jamais vu un tel tempérament. »
Alldritt a toujours été plus mature que les autres. Sûrement parce qu'il a grandi avec des plus grands que lui. À l'école, il a rapidement sauté une classe et s'est donc retrouvé à étudier avec des élèves d'un an de plus. À la maison, petit dernier d'une fratrie de trois, il a baigné durant toute son enfance dans une ambiance très multiculturelle et cosmopolite, héritant avec ses frangins de l'ouverture d'esprit et de la bienveillance de son père écossais, Terence, et de sa mère d'origine italienne, Martine.
« Greg a évolué dans un écosystème principalement familial avec des valeurs et l'ambition de mener des études le plus loin possible, rapporte Julien Sarraute, l'actuel manager de Colomiers (Pro D2), qui a été son entraîneur au centre de formation du FCAG. Ses deux frangins ont fait des grandes écoles, lui a démarré un cursus d'ingénieur. Il a toujours eu cette volonté de mener de front études et rugby. »
Un peu comme Antoine Dupont, son prédécesseur dans le rôle de capitaine des Bleus. Mais les deux hommes n'ont pas tout à fait le même caractère. « Antoine est tellement exigeant avec lui-même qu'il peut l'être aussi envers ses coéquipiers, compare Sarraute. Ça peut générer non pas une forme d'austérité, parce que le mot est fort, mais une froideur et une petite distance. Alors que Greg a beaucoup plus de chaleur dans sa communication. Mais ce n'est pas du tout une critique envers Antoine qui est pour moi un grand capitaine au regard de la détermination qu'il met pour atteindre les objectifs. C'est juste que Greg a peut-être un penchant un peu plus social, plus humain. »
C'est cette humanité, sans doute, qui a récemment poussé le Rochelais à sonder son partenaire en sélection Charles Ollivon, qui pouvait aussi légitimement prétendre au capitanat, pour savoir s'il n'avait rien contre sa nomination. Une démarche que le numéro 8 avait également entreprise auprès de Romain Sazy à La Rochelle, lorsque son manager Ronan O'Gara l'avait promu. « C'est un mec très respectueux de la hiérarchie, explique l'actuel manager de Bayonne Grégory Patat, qui a été son mentor chez les Maritimes sous l'ère Patrice Collazo. Avant d'accepter de devenir capitaine en club, il voulait que Romain soit au courant et qu'il y ait une passation de pouvoir claire et saine. »
C'est l'un des autres traits de la personnalité d'Alldritt : avant d'être en paix avec lui-même, il a besoin de savoir que les autres se sentent bien autour de lui. Le bonhomme aime fédérer. Comme à l'adolescence, quand il invitait ses potes du FCAG à finir les troisièmes mi-temps au sous-sol de sa maison parentale du centre-ville d'Auch, tout près du bar Le XVIII, autre point de chute.
« C'était une maison atypique, une espèce de manoir qui dénotait dans le paysage, décrit Béderède. Elle était parfaite pour accueillir plusieurs jeunes qui avaient envie de passer des bons moments ensemble. Et Greg aimait bien organiser ça. » Au bout de la nuit, le sous-sol se transformait souvent en dortoir, et toute la maison Alldritt veillait alors sur cette jeunesse assoupie.
Parmi elle figurait bien sûr Paul Graou. « À cette époque, Greg et moi partagions un peu la même vie, confie ce dernier. On a joué ensemble au FCAG, on a fréquenté le même collège et le même lycée (l'Oratoire Sainte-Marie) et on a même entamé les mêmes études supérieures à l'ICAM (Institut catholique d'Arts et Métiers). À Toulouse, lors de notre première année d'études, on était aussi une bonne bande à faire nos premières bêtises ensemble. Greg n'était jamais le dernier à proposer de faire quelque chose ou le dernier à venir en soirée. Il a toujours été un bon vivant. » Une autre qualité, sans doute, pour un capitaine.
Posté 02 février 2024 - 14:50
Pareil !Amoureux du jeu de contre, ce tournoi sera le nôtre !!!
(Les autres, je vous souhaite bonne nuit)
Posté 02 février 2024 - 17:02
Pareil !
Je suis contre Galtoche, ses "idées", sa personnalité, ses choix, ses lunettes...
Envoyé de mon BAH2-W19 en utilisant Tapatalk
Jusqu'à cette terrible désillusion de la CDM je lui foutais la paix au Galtoche, mais faut bien reconnaitre qu'avec ses histoires de " datas qui nous donnaient gagnants", il m'a foutu en rogne, maintenant je suis nettement moins convaincu par ses grandes théories et surtout moins confiant
Posté 02 février 2024 - 17:10
Jusqu'à cette terrible désillusion de la CDM je lui foutais la paix au Galtoche, mais faut bien reconnaitre qu'avec ses histoires de " datas qui nous donnaient gagnants", il m'a foutu en rogne, maintenant je suis nettement moins convaincu par ses grandes théories et surtout moins confiant
Posté 02 février 2024 - 17:28
Tout pareil. Ça fait 20 ans que l'on a pas eu autant de joueurs de talent en France, il ne faut pas comparer ses résultats avec ses récents prédécesseurs (Brunel, PSA, Noves) qui étaient ou étaient devenus has been, mais remonter plus loin, le fait est qu'il ne propose pas grand chose avec le matos dont il dispose ! Après, quand tu t'obstines avec Fickou...
Et un centre à l'aile alors qu'on a un des meilleurs du top 14 sur le banc Puis Danty qui a rendu de bons services mais qui devrait etre remplacé (avec Fickou) par par la paire Bordelaise : Depoortère / Moefana.
Puis lancer Tuilagi sur un match aussi rude et capital que ce France / Irlande ...
Posté 02 février 2024 - 17:31
Tout pareil. Ça fait 20 ans que l'on a pas eu autant de joueurs de talent en France, il ne faut pas comparer ses résultats avec ses récents prédécesseurs (Brunel, PSA, Noves) qui étaient ou étaient devenus has been, mais remonter plus loin, le fait est qu'il ne propose pas grand chose avec le matos dont il dispose ! Après, quand tu t'obstines avec Fickou...
Je ne dirais pas has-been mais plutôt dans l'impossibilité d'obtenir des résultats du fait de contraintes structurelles (énormément d'étrangers en Top 14, très peu de préparation physique et de repos pour les internationaux, staff limité, retard au niveau de la formation, peu de plages de rassemblements...).
Posté 02 février 2024 - 17:33
Je ne dirais pas has-been mais plutôt dans l'impossibilité d'obtenir des résultats du fait de contraintes structurelles (énormément d'étrangers en Top 14, très peu de préparation physique et de repos pour les internationaux, staff limité, retard au niveau de la formation, peu de plages de rassemblements...).
Pour Noves, faut bien reconnaitre que méthodes bonnes ou pas, le Bernie et grosse mine lui ont bien savonné la planche
Posté 02 février 2024 - 17:35
Pour Noves, faut bien reconnaitre que méthodes bonnes ou pas, le Bernie et grosse mine lui ont bien savonné la planche
le NOVES du ST durant des années, moi je dis Respect !!! Le reste est une autre histoire...
Posté 02 février 2024 - 17:51
le NOVES du ST durant des années, moi je dis Respect !!! Le reste est une autre histoire...
D'accord, d'accord, je dis pas qu'à la fin de sa carrière, Guy le trembleur il avait pas un peu baissé. Mais n'empêche que pendant les années terribles, sous l'occup', il butait à tout va. Il a même décimé toute une division de Panzers.
Posté 02 février 2024 - 23:20
Posté 02 février 2024 - 23:33
Posté 02 février 2024 - 23:45
Posté 02 février 2024 - 23:57
Il doit bien se marrer . C'était quoi les nouveaux concepts pédants ? L'intensité combattue ? L'intensité courue ?Seul Urios peur sauver l'équipe de France du marasme
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