11085 réponses à ce sujet

[Bon Chasseur]

Je vais me répéter mais un junior qui survole les autres peut se retrouver dans le dur chez les seniors, certains ne confirmant jamais les promesses.

 

Son gabarit l'a avantagé un moment mais là, tout le monde est costaud en face. 

c'est sûr. D'ailleurs c'est pour cette raison que je ne croyais pas plus que ça en Romain Ntamack à ses débuts. Je me suis dit: OK c'est un jeune hyper doué en catégorie U20, champion du monde c'est très bien, mais une fois dans l'équipe première à Toulouse il va galérer, sera sélectionné en Bleu et moyen au niveau intl adulte, et basta. Et c'est seulement parce que c'est un énorme bosseur, qu'il a continué à progresser et que c'est devenu peut-être le meilleur 10 au monde lorsqu'en forme. On s'imagine que par magie, parce que "c'est le fils Ntamack (génétique) et il est champion du monde U20", qu'il est voué à être aussi bon au plus haut niveau mais c'est faux comme conception. C'est bcp plus en rapport avec l'éthique de travail, et être "fils de" est un énorme avantage pour ça, pas uniquement la génétique mais car le père est comme un coach professionnel dès le berceau pour ces individus avec l'amour parental en plus.

EDIT: oh mon Dieu, nous sommes à la page 666. Et c'est moi le premier message de la paaaaaaage !!!

[Arverne03]

Je vais me répéter mais un junior qui survole les autres peut se retrouver dans le dur chez les seniors, certains ne confirmant jamais les promesses.

 

Son gabarit l'a avantagé un moment mais là, tout le monde est costaud en face. 

 

Tout à fait exact ! Il en est de même chez nos espoirs ! 

[el landeno]

Patrick Tuifua, l'histoire d'un joueur tiraillé entre le maillot des Bleus et celui des All Blacks Patrick Tuifua a 19 ans et vit en Nouvelle-Zélande. Ce Français, international U20 originaire de Nouvelle-Calédonie, vient d'intégrer les Hurricanes et est dans le viseur de la Fédération néo-zélandaise.

 

Mardi dernier, Patrick Tuifua a traversé la gare Montparnasse en short et claquettes, pointure cinquante. Quand il a ôté son sweat à capuche, une voyageuse est restée en arrêt. Son débardeur exhibait des bras épais comme des cuisses. Les joues rebondies, d'une adolescence à peine achevée. Il souriait. Impavide, quand bien même sa valise avait été égarée lors de son périple depuis la Nouvelle-Zélande. Il filait vers La Rochelle, une des grosses écuries du Top 14 qui lui font les yeux doux.

 

 

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Outre son gabarit (1,91 m pour 114 kg), le jeune homme a un « Q.I. rugby kiwi » comme il le dit. Le sens du jeu hérité de sa formation en Nouvelle-Zélande, où il vit depuis l'âge de 15 ans. Tuifua est citoyen français, bénéficie du statut JIFF (joueur issu de filière de formation), sésame précieux, pour intégrer un club pro. L'avenir lui tend les bras. « Et ça me fait mal à la tête, parfois », dit ce gamin qui aura 20 ans le 25 août.

Il a connu deux sélections avec l'équipe de France U20 en février dernier. « Mais je reste éligible pour les All Blacks l'an prochain, après cinq années de résidence en Nouvelle-Zélande », avoue-t-il. En aura-t-il le droit ? Ou a-t-il été « capturé » par la France à son insu ? Tuifua avait été convoqué quatre mois plus tôt, en novembre 2023, chez les U19 Blacks.

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Patrick Tuifua sous le maillot de l'équipe de France U20 lors du dernier Tournoi des Six Nations. (Johnny Fidelin / Icon Sport/Icon sport)

Le Néo-Zélandais Jono Gibbes, passé par La Rochelle et Clermont, désormais responsable des Baby Blacks (U20), l'avait repéré bien avant : « Patrick a un potentiel énorme : puissance, explosivité, sens du jeu. Qui ne voudrait pas d'un tel joueur ? Les Blacks ou les Bleus, Patrick a le choix du roi. À lui de décider. » Pour Gibbes, comme pour le joueur et son entourage, Tuifua pense être toujours « éligible » aux All Blacks.

Selon la directive 6c de World Rugby, il a été « capturé » par la France dès lors qu'il a joué le Tournoi des Six Nations U20. Une bataille de juristes pourrait naître. « Patrick reste éligible pour les All Blacks, nous a assuré Gibbes. Si les Hurricanes l'ont recruté, c'est qu'ils croient en lui. Et c'est la voie royale pour intégrer les All Blacks. »

Une bourse au prestigieux Lindisfarne College

Tuifua rêve de jouer le Super Rugby. Le dernier Français à avoir disputé ce Championnat est Frédéric Michalak (avec les Sharks, en Afrique du Sud). Tuifua ne le connaît pas. Ses repères sont ailleurs : il adore l'Australien Michael Hooper et révère le All Black Ardie Savea, qui joue, comme lui, troisième-ligne aux Hurricanes. « Je suis dans l'équipe B. S'il y a des blessures, je dois me préparer à jouer », explique celui qui est né à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Il est issu d'une lignée de Wallisiens et de Futuniens.

Quand il a eu 15 ans, il a battu plusieurs records lors de tests au Pôle France de Nouméa. Mais il a préféré un autre chemin : Hastings, en Nouvelle-Zélande. Le Lindisfarne College lui a offert une bourse, 35 000 dollars néo-zélandais (un peu moins de 20 000 euros), pour venir étudier et jouer au rugby. C'est dans cet établissement d'obédience presbytérienne qu'ont été formés Taine Randell, capitaine des All Blacks à la fin des années 1990, et Israël Dagg, champion du monde 2011.

 

Patrick Tuifua sous le maillot du Wesley College en Nouvelle-Zélande, qui a aussi été le collège de Jonah Lomu.

Partir à trois heures d'avion de Nouméa, c'était pour Tuifua moins incertain qu'un exil en métropole, à des milliers de kilomètres des siens. Après sa scolarité, Tuifua a brillé en NPC, la compétition des provinces, sous les couleurs des Hawke's Bay Magpies. En France, son parcours d'excellence est totalement passé sous les radars. Le lanceur d'alerte fut Boris Bouhraoua, consultant à Canal+, qui a parlé de lui à Sébastien Calvet, l'entraîneur des U20. Tuifua a été sélectionné in extremis chez les Bleuets lors du match d'ouverture du Tournoi début février. Il a inscrit un essai (47e), enchaîné dix-huit plaquages et été distingué « homme du match » avec le numéro 7 dans le dos. La France s'est inclinée (31-37) face à l'Irlande mais Patrick « a cassé la baraque », résume Gibbes.

« Je l'encourage à rester en Nouvelle-Zélande quelques années, pour parfaire sa technique le mieux possible. C'est dans son intérêt

Brock James, entraîneur de la province de Hawke's Bay

 

 

 

Lorsque son joueur a été appelé chez les Bleuets, le manager des Magpies, Brock James, a râlé. Lui aussi connaît bien le rugby tricolore, pour avoir joué dix ans à l'ASM, puis au Stade Rochelais et à Bordeaux-Bègles. Il redoute qu'il cède aux sirènes du Top 14. « On est super heureux d'avoir Patrick, dit James. Il est phénoménal athlétiquement, il a une passe des deux côtés. Et le meilleur reste à venir. Je l'encourage à rester en Nouvelle-Zélande quelques années, pour parfaire sa technique le mieux possible. C'est dans son intérêt. »

Quand ils ont embrassé leur fils en ­février 2020, Jean-Philippe et Andréa ­pensaient le revoir en décembre, dix mois plus tard. « On ne l'a plus vu pendant trois ans. Le Covid-19... », souffle son paternel. C'est cet ancien troisième-ligne qui a initié son fils au rugby, dans leur club de coeur, le JSL Normandie Rugby - Vikings.

Il est policier, dans le secteur de Rivière-Salée, banlieue chaude de Nouméa. « Beaucoup de bagarres, de vols et des phénomènes de bandes », dit Jean-Philippe Tuifua. Hany, la soeur aînée de Patrick, est policière à Marseille. Un oncle est dans l'administration pénitentiaire. Les Tuifua ont le sens de la France. Mais le père serait honoré que son fiston joue pour les All Blacks : « C'est l'équipe sur laquelle les gens se projettent ici. »

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« La France gagnerait à s'intéresser vraiment à ce qui se passe chez nous. Des gens parlent, mais ne font rien

Jean-Philippe Tuifua, le père de Patrick

 

 

 

On avait rencontré ce papa, en juillet dernier, sur le terrain du Petit Train de Païta, club des environs de Nouméa qui organisait un tournoi. Trois cents enfants, des matches mixtes mêlant filles et garçons. Et surtout des Mélanésiens kanaks aux Polynésiens émigrés de Wallis et de Futuna. Des échanges fraternels, pleins de vie, grâce au rugby. Ce sport avait disparu un temps de l'île, après une effrayante bagarre qui avait opposé les communautés en 1994. Jean-Philippe sait ce que le rugby apporte ici.

Pudique, plutôt que de s'attarder sur son fiston, il nous avait parlé des autres : « La Nouvelle-Calédonie, c'est une petite Nouvelle-Zélande. Ici, on a toutes les façons de jouer du Pacifique : des Polynésiens - Wallisiens, Futuniens, Tahitiens - avec des gabarits solides. Des Kanaks avec un profil de Fidjiens, excellents dans l'évitement. Les Caldoches, des rustiques venus de la brousse genre Anthony Jelonch. Des Viêtnamiens et des Javanais ! Super vifs, très techniques... Ici, on a mille façons de jouer, plein de talents prêts à émerger. Regardez Yolaine Yengo (Kanake médaillée de bronze à la Coupe du monde à 7 en 2022). La France gagnerait à s'intéresser vraiment à ce qui se passe chez nous. Des gens parlent, mais ne font rien. »

La Nouvelle-Calédonie va avoir besoin d'attention. Le secteur du nickel, qui assure un quart des emplois sur l'île, est en crise. « Mes grands-parents avaient quitté Wallis et Futuna (à 2 000 kilomètres) pour venir extraire ce minerai, raconte Tuifua. En Nouvelle-Calédonie, il n'y a pas que les mines ! On a les gens aussi. Avec un potentiel de talents incroyable ! »

 

 

Entre la France et la Nouvelle-Zélande, le nouvel enjeu des îles du Pacifique Les îles du Pacifique, qui ont déjà offert plusieurs joueurs au rugby français, font de plus en plus saliver la Nouvelle-Zélande, elle aussi à la recherche de nouveaux profils.

 

 

Au mois de juillet dernier, à 16 000 kilomètres de Paris, les habitants de Futuna s'attelaient aux derniers préparatifs pour accueillir Emmanuel Macron. Les écoliers répétaient la Marseillaise dans ce coin de République où l'on vénère des rois. Au dernier moment, le Président a annulé sa venue. La défection a déçu. D'autant que d'autres puissances manifestent plus d'attention aux populations de ce coin de la France. La Chine, en premier lieu.

 

 

« Elle est avide des ressources halieutiques de la région, rappelle Éric Denécé, directeur du CF2R, le Centre français de recherche sur le renseignement. Mais aussi des fonds marins du Pacifique pour y cacher ses sous-marins nucléaires tactiques dans un contexte de tensions avec les États-Unis. »

 

La Nouvelle-Zélande s'intéresse quant à elle aux talents du rugby. « J'ai croisé les coaches des Crusaders (septuples vainqueurs du Super Rugby) quand je suis allé entraîner des joueurs à Futuna », raconte l'Ariégeois Didier Sanchez, spécialiste de la mêlée. Futuna, avec ses 3 000 habitants, a offert au quinze de France le pilier droit Sipili Falatea (26 ans, 14 sélections) et le centre Yoram Moefana (23 ans, 28 sélections).

Ces deux joueurs sont venus en métropole par leurs propres moyens, sans passer par une filière de détection. Futuna a aussi offert une capitaine aux Bleues : la deuxième-ligne Manae Feleu (24 ans, 14 sélections). Ses parents sont profs de sport à Futuna. Elle a quitté l'île à 14 ans, pour étudier à Woodford House, un lycée sélect de Havelock, en Nouvelle-Zélande. Feleu est aujourd'hui installée en France, joue au FC Grenoble et poursuit sa cinquième année de médecine.

 

 

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Marsh et Matiu, les premiers exemples au début des années 2000

Aux yeux de certains Français de Polynésie, la Nouvelle-Zélande offre désormais de meilleures perspectives que la métropole. C'est le cas de Patrick Tuifua, né à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, dans une famille originaire de Wallis et Futuna. Après des études en Nouvelle-Zélande, il est aujourd'hui dans le viseur de la NZRU, qui a décelé son potentiel en vue de porter, un jour, le maillot all black. Par le passé, des Kiwis avaient choisi le Coq : Tony Marsh a connu 21 sélections entre 2001 et 2004. Avant lui, Legi Matiu a eu 2 sélections en 2000.

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Depuis une décennie, la France pioche allègrement dans les îles aux pépites du Pacifique. Uini Atonio, natif d'Auckland en Nouvelle-Zélande, est devenu indispensable aux Tricolores. Il a 34 ans, compte 61 sélections. Pour lui succéder, la FFR envisage de naturaliser le pilier droit Tevita Tatafu, 21 ans et né aux Tonga.

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La FFR vient de réussir une belle OPA avec Emmanuel Meafou, qui était dans le viseur des Wallabies. Ce colosse de 25 ans (2,03 m ; 150 kg), né en Nouvelle-Zélande de parents samoans, avait grandi en Australie et s'est déjà illustré au pays de Galles et contre l'Angleterre dans le dernier Tournoi des Six Nations. Les Bleus comptent aussi dans leurs rangs un autre prodige polynésien, le deuxième-ligne de Perpignan Posolo Tuilagi (1,92 m ; 145 kg), issu d'une dynastie de rugbymen venus des Samoa et déjà 3 sélections au compteur.

 

Posolo Tuilagi compte déjà trois sélections au compteur avec les Bleus. (A. Mounic/L'Équipe)

La Polynésie pèse lourd dans le rugby mondial. Pourtant, le pôle France de Nouméa, où convergent les meilleurs espoirs régionaux, reste bloqué sur une capacité riquiqui d'une vingtaine de pensionnaires. Trop insuffisant. C'est aussi une raison qui pousse d'autres jeunes Français à emboîter le pas de Tuifua en s'exilant en Nouvelle-Zélande. Chrysto Sivi, 16 ans, étudie au prestigieux Liston College d'Auckland, une autre manufacture à All Blacks. Comme un inversement des pôles ou l'annonce d'un cycle nouveau. Le signe, aussi, de l'influence décroissante de la France dans le Pacifique

 

 

[tekilapaf]

Ça commence à faire beaucoup non?

[Bon Chasseur]

Ça commence à faire beaucoup non?

trop d'imports ? Certes. Après c'est le sport pro contemporain. Si tu es une nation suffisamment rayonnante sur le plan économique tu attires des familles, des talents potentiels, parmi lesquels des jeunes prometteurs qui vont jouer dans tes clubs voire une filière jeune, type U20. Après, c'est la méritocratie à l'état pure qui est en marche: qui des 3èL disponibles est le plus intéressant ? Et les entraîneurs du niveau au-dessus choisissent en fn de ce critère du joueur qui semble le plus intéressant. Sans savoir s'il est né en France ou dans le creux d'un volcan en Islande. Après tout se discute - mais c'est en tout cas ce processus qui est en vigueur.

[el landeno]

Antoine Frisch (Munster) : « Je veux jouer pour la France » Le trois-quarts centre du Munster Antoine Frisch (27 ans), courtisé par l'Irlande et la France, annonce sa préférence pour les Bleus.

 

Convoqué par Fabien Galthié en équipe de France pour la première fois en mars - mais non retenu pour disputer le match du Tournoi des Six Nations contre l'Angleterre - et également courtisé par l'Irlande, le pays de sa grand-mère maternelle, Antoine Frisch, 27 ans, trois-quarts centre de l'équipe du Munster, était l'objet de spéculations ces dernières semaines. En effet, éligible pour les deux pays (il pourrait même jouer pour l'Angleterre où sa mère est née), il avait participé à une tournée des espoirs irlandais, Emerging Ireland, à l'automne 2022, preuve de l'intérêt qu'il suscite.

 

 

« La France, c'est le pays où j'ai grandi, c'est le poster des Bleus que j'avais sur les murs de ma chambre d'enfant »

Antoine Frisch

 

 

 

Juste après son passage à Marcoussis, le 14 mars, le sélectionneur irlandais Andy Farrell avait déclaré : « On pense toujours à lui. J'ai déjà discuté avec Antoine pour lui dire le bien qu'on pense de lui et je sais qu'il a aussi l'ambition de jouer au niveau international avec l'Irlande. » Pourtant, quand on se balade avec Antoine Frisch dans le centre d'entraînement du Munster, à Limerick, les vannes de ses coéquipiers ne trompent pas : Simon Zebo chante la Marseillaise, Jack Crowley crie : « Allez les Bleus ! »

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« La possibilité de joueur pour l'Irlande m'a peut-être trotté dans la tête quand je suis arrivé au Munster (à l'été 2022) », explique le jeune homme - qui a grandi et appris le rugby à Fontainebleau avant de suivre un drôle de chemin qui l'a emmené de Massy à Limerick, en passant par Tarbes et Bristol - « mais je suis en contact depuis longtemps avec Fabien Galthié et ce contact n'a jamais été interrompu. Et à partir du moment où j'ai été appelé dans le groupe, c'est devenu très clair pour moi. Je veux jouer pour la France, c'est le pays où j'ai grandi, c'est le poster des Bleus que j'avais sur les murs de ma chambre d'enfant. »

Rude concurrence à son poste chez les Bleus

Il ne s'y voit pas facilement pour autant car il sait que la concurrence est rude chez les Bleus avec Gaël Fickou, Jonathan Danty, Yoram Moefana, Émilien Gailleton ou Pierre-Louis Barassi. « Mais c'est un profil assez rare, explique son entraîneur au Munster, Mike Prendergast, un vrai deuxième centre, agile balle en main, qui lit très bien le jeu. » Ce choix de la France pourrait obliger le Français à quitter le Munster où, selon une règle tacite de la Fédération irlandaise, un seul joueur non sélectionnable avec l'Irlande est autorisé par poste (il y a déjà le Néo-Zélandais Alex Nankivell), mais il lui reste un an de contrat et, pour l'instant, comme il dit, « je n'ai pas de sélection ». La tournée en Argentine, en juillet prochain, pourrait lui offrir cette opportunité puisque les Bleus s'envoleront sans les demi-finalistes et finalistes du Top 14.

 

 

[Gourine63]

Un deuxième centre qui sait manier le ballon, ça donne envie.

[Alex chocolatines]

Un deuxième centre qui sait manier le ballon, ça donne envie.

Bin ce WE j'ai vu Fickou faire 2 passe décisives quand meme, et faut que ça tombe sur vous en plus 

[Gourine63]

Bin ce WE j'ai vu Fickou faire 2 passe décisives quand meme, et faut que ça tombe sur vous en plus 

Ouais ce fissedeupüthe*

*Rugbyman en voyageur

[Bon Chasseur]

Bin ce WE j'ai vu Fickou faire 2 passe décisives quand meme, et faut que ça tombe sur vous en plus 

Je t'assure que le pb c'est comment le staff l'utilise. Par ex. ces années au SFP, en particulier, il envoie des passes régulièrement et c'est plus ou moins la panoplie entière (rasant au pied, longues sautées etc...). S'il est aussi avare de passes en Bleu, ça ne peut pas être que le staff lui demande tous les jours pendant la semaine de faire des passes, qu'il dit "oui oui OK" et puis qu'il n'en fait pas une du tournoi pour les embêter. On le voit rarement (jamais ?) envoyer une passe qui foire, donc c'est clairement pas technique comme pb non plus. Qd il envoie, ça arrive à main. Un autre exemple serait Ntamack autour de milieu/fin 2022 (qui revenait alors de blessure) qui jouait bien plus au pied en Bleu qu'à Toulouse, et bcp plus que son jeu ne le veut naturellement. C'était la tactique du staff à l'époque. Mais j'avoue que j'aimerais vraiment voir Frisch en Bleu, et s'il peut débuter direct (au lieu de passer par le banc) on jaugerait mieux encore, en Juin cet été par ex.

[Alex chocolatines]

Je t'assure que le pb c'est comment le staff l'utilise. Par ex. ces années au SFP, en particulier, il envoie des passes régulièrement et c'est plus ou moins la panoplie entière (rasant au pied, longues sautées etc...). S'il est aussi avare de passes en Bleu, ça ne peut pas être que le staff lui demande tous les jours pendant la semaine de faire des passes, qu'il dit "oui oui OK" et puis qu'il n'en fait pas une du tournoi pour les embêter. On le voit rarement (jamais ?) envoyer une passe qui foire, donc c'est clairement pas technique comme pb non plus. Qd il envoie, ça arrive à main. Un autre exemple serait Ntamack autour de milieu/fin 2022 (qui revenait alors de blessure) qui jouait bien plus au pied en Bleu qu'à Toulouse, et bcp plus que son jeu ne le veut naturellement. C'était la tactique du staff à l'époque. Mais j'avoue que j'aimerais vraiment voir Frisch en Bleu, et s'il peut débuter direct (au lieu de passer par le banc) on jaugerait mieux encore, en Juin cet été par ex.

ça se tient... Comme la paire Lucu / Jalibert qui frise le néant en bleu et fait tout péter à Bordeaux.

[Bon Chasseur]

ça se tient... Comme la paire Lucu / Jalibert qui frise le néant en bleu et fait tout péter à Bordeaux.

ben... eux ils sont carrément mauvais en bleu sur 2024, donc je pense que le pb est en partie la nouveauté car ils étaient tous deux régulièrement finisseurs avant et deviennent titu ensemble en plus du nouveau staff dont Arlettaz notamment, mais ils doivent prendre une part de responsabilité assez conséquente aussi. Fickou, c'est pas qu'il est mauvais, c'est le style (pas le niveau) qu'on lui reproche. Je veux dire si t'es le 12, et que la forme d'attaque du collectif ne s'y prête pas, t'as beau faire des passes, si ce n'est pas dans le schéma les mecs vont recevoir le ballon, faire 1m, puis s'arrêter net. Les jolies longues sautées qu'on voit, c'est sur lancement après une touche pour prendre de vitesse sur la largeur la défense et marquer en 1è main, ou bien qd tu as bien étiré la défense en ruck essuie-glace et que tu peux créer un décalage sur l'extérieur. Mais dans les deux cas, c'est la structure collective, tu ne peux jouer qu'en fn de l'emplacement des autres. P-ê que le staff n'a pas envie d'utiliser les centres comme des passeurs ? Que Danty doit péter la ligne d'avantage, Fickou gagner des mètres par évitement, et qu'ils comptent surtout sur le 9 et les rucks pour l'avancée avec un 10 inspiré.

[Alex chocolatines]

ben... eux ils sont carrément mauvais en bleu sur 2024, donc je pense que le pb est en partie la nouveauté car ils étaient tous deux régulièrement finisseurs avant et deviennent titu ensemble en plus du nouveau staff dont Arlettaz notamment, mais ils doivent prendre une part de responsabilité assez conséquente aussi. Fickou, c'est pas qu'il est mauvais, c'est le style (pas le niveau) qu'on lui reproche. Je veux dire si t'es le 12, et que la forme d'attaque du collectif ne s'y prête pas, t'as beau faire des passes, si ce n'est pas dans le schéma les mecs vont recevoir le ballon, faire 1m, puis s'arrêter net. Les jolies longues sautées qu'on voit, c'est sur lancement après une touche pour prendre de vitesse sur la largeur la défense et marquer en 1è main, ou bien qd tu as bien étiré la défense en ruck essuie-glace et que tu peux créer un décalage sur l'extérieur. Mais dans les deux cas, c'est la structure collective, tu ne peux jouer qu'en fn de l'emplacement des autres. P-ê que le staff n'a pas envie d'utiliser les centres comme des passeurs ? Que Danty doit péter la ligne d'avantage, Fickou gagner des mètres par évitement, et qu'ils comptent surtout sur le 9 et les rucks pour l'avancée avec un 10 inspiré.

Sauf qu'ils n'ont pas le temps d'étirer la défense et d'inverser, le chrono à Galtoche dit "coup de tataaaaaaaaaane !". Galtoche n'aime pas les longues possessions et les successions de blocs, faut dégainer et allumer très vite. 

[Bon Chasseur]

Sauf qu'ils n'ont pas le temps d'étirer la défense et d'inverser, le chrono à Galtoche dit "coup de tataaaaaaaaaane !". Galtoche n'aime pas les longues possessions et les successions de blocs, faut dégainer et allumer très vite. 

Mais je pense que ce modèle est défini par les prépas (à l'époque c'était Giroud). Le staff technique en discute avec les physios et déterminent un modèle de jeu. On sait que ce sont tous des joueurs Top 14 et de ce fait qu'on ne peut pas se permettre ce style de jeu totalement tributaire d'une condition physique exceptionnelle à 25 rucks pour chaque possession. Les Bleus ont un gros pack, l'utilisent pour péter l'axe et comptent ensuite sur charnière et 3/4 pour compléter le boulot, mais ça doit se faire assez rapidement. Labit disait que si on fait 3 rucks sans avancée qu'il faut mettre un coup de pied car statistiquement ils savaient que 3 rucks sans avancée c'était une forte probabilité de perte de balle (passe en-avant, contre, faute de main...). Les équipes françaises dans l'ensemble ne savent pas tenir le ballon et mettre au supplice méthodiquement l'adversaire.

[Alex chocolatines]

Tiens, nôôt bon Fickou il a repris ses travers (ouf ouf ouf  ) Un brouette de ballons vendangés, biens gardés au chaud... C'est con la seule belle passe qu'il fait est sur un essai refusé .