J'ai pas l'abonnement midol. si un gentil cyber pouvait faire kèk chôôz ![]()
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Posté 28 septembre 2025 - 15:20
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Posté 28 septembre 2025 - 15:30
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Ça parle d’un vol de Bouclier mais pas de 1993
Posté 28 septembre 2025 - 15:33
Ça parle d’un vol de Bouclier mais pas de 1993
Non mais là ça mordra pas, le phénomène est parti se cacher dans les herbiers, il mordra pas au moins pendant une semaine.
Posté 07 octobre 2025 - 20:10
Fabien Galthié, lundi en fin de journée à Bordeaux. © Crédit photo : Laurent Theillet / SO
ENTRETIEN EXCLUSIF - En séminaire avec son staff à Bordeaux, Fabien Galthié fixe sa feuille de route pour les deux prochaines années qui le mèneront jusqu’à la Coupe du monde 2027. Un chemin qui aura pour première étape la réception de l’Afrique du Sud en ouverture de la tournée
Le coup d’envoi de la Coupe du monde en Australie, en 2027, sera donné dans deux ans. Quel est l’enjeu de cette tournée de novembre dans cette optique ?
Dans 20 mois, j’annonce le groupe des 42 qui préparera la Coupe du monde. On l’annoncera trois jours après la finale du Top 14 qui aura lieu le 26 juin. Ces 20 mois correspondent aussi à 20 matchs. C’est à la fois peu, mais aussi la possibilité de se lancer dans l’aventure. Pour beaucoup de joueurs, ce sera l’occasion de se révéler. Je suis en poste depuis six ans et on est dans la même situation qu’il y a quatre ans.
« Je ne chercherai pas à avoir le même ratio de victoires. L’exigence sera toujours là. Mais je serai attentif autant au fond qu’à la forme »
Vous voulez dire à deux ans d’une Coupe du monde ?
Il y a quatre ans, on s’est lancé sur une série de 24 victoires en 26 matchs. Le 27e match était le quart de finale de Coupe du monde (face à l’Afrique du Sud en 2023) qu’on a perdu d’un point (27-28). Par le hasard du calendrier, je pense qu’on sera à 26 matchs avant le huitième de finale en Australie. On est sur un copier-coller, à ceci près qu’on a plus d’expérience et de vécu. Cette période sera l’opportunité de se révéler en vue de l’Australie, mais aussi des deux tournois des Six-Nations en 2026 et 2027.
Quels objectifs vous fixez-vous ?
Nous étions à 95 % de victoires en 26 matchs avant la Coupe du monde 2023. Ce qui ne nous a pas empêchés de perdre d’un point face à l’Afrique du Sud. Je ne chercherai pas à avoir le même ratio de victoires. Les points de rendez-vous seront les Tournois. L’exigence sera toujours là. Mais je serai attentif autant au fond qu’à la forme.
Fabien Galthié.
C’est-à-dire ?
L’une des clés, c’est d’observer la manière dont on vit les temps forts, mais aussi les temps faibles. Ce sera intéressant de voir les comportements des joueurs dans la défaite. Il ne faut pas que les temps faibles nous amènent à vivre des périodes plus longues dans la difficulté.
Vous évoquez ces 20 mois restants, mais vous ne partez pas de zéro : avez-vous une idée précise d’où en est le XV de France ?
Ça fait six ans qu’on travaille ensemble. Mais ces 20 mois pour 20 matchs représentent un point de repère fort. Notre équipe a à peu près 30 sélections de moyenne ; dans le Tournoi, on tourne à 33 ou 35 sélections de moyenne. C’est un cycle quasiment similaire qu’elle a devant elle. Notre objectif a toujours été de développer les joueurs et leur expérience collective pour « matcher » face aux équipes contre lesquelles on joue qui tournent à 60 sélections de moyenne et 30 ans de moyenne d’âge. Donc non, on ne part pas de zéro. On a énormément de connaissances sur les joueurs, le niveau international et nos adversaires. Ce qui est important, c’est d’anticiper le chemin.
Fabien Galthié.
Dans l’optique de ce « chemin », quelle importance accordez-vous à ce test face à des Sud-Africains doubles champions du monde en titre, qui viennent de remporter un deuxième Rugby Championship consécutif pour la première fois de leur histoire ?
On les a joués deux fois. On les a battus à Marseille dans un match au KO : on aurait très bien pu perdre. Et on les a affrontés en quart de finale de la Coupe du monde dans un match au KO qu’on aurait très bien pu gagner. Après coup, on se dit qu’il aurait mieux valu gagner le quart que le match à Marseille. Donc peut-être qu’il vaudra mieux gagner un hypothétique match de phase finale dans deux ans que celui qui vient (sourire). Mais ce n’est pas l’objectif. Jusqu’à présent, on a disputé trois tournées d’automne : on est invaincus. Notre ambition est de continuer à performer sur cette période. On a des arguments. Notre adversaire aussi, le double champion du monde qui vient de remporter le Rugby Championship. Mais on a envie de s’y frotter. Mais il faut aussi prendre en compte le nombre d’absents.
Cela crée-t-il de l’incertitude ?
Il manque Peato (Mauvaka) au talon ; Uini (Atonio) et Sipili (Falatea) à droite ; (Emmanuel) Meafou, (Matthias) Halagahu, (Joshua) Brennan en deuxième ligne ; François (Cros) en troisième ligne ; (Antoine) Dupont, (Maxime) Lucu et Louis Le Brun à la charnière ; Yoram Moefana au centre. Gabin Villière, (Théo) Attissogbe, (Romain) Buros et (Charles) Ollivon sont en phase de reprise. Voilà les joueurs qui auraient pu être dans le groupe de 42 mais qui ne seront pas là. Après, il y en a évidemment d’autres qu’on regarde.
« Sur 63 test-matchs possibles, j’ai donné 34 sélections à Matthieu Jalibert : ça veut dire quoi selon vous ? »
Lesquels ?
(Emerick) Setiano, je ne sais pas si on va l’appeler, mais il performe avec Bayonne. Esteban Capilla aussi. (Fabien) Brau-Boirie performe avec Pau, Kalvin Gourgues avec Toulouse, Ugo Seunes avec le Racing ou encore Gaël Dréan avec Toulon. Ce sont des exemples. On n’a pas encore travaillé sur le « ranking ». Mais des jeunes joueurs performent. J’en ai cité six pour donner une idée de ce qui est possible.
Le troisième ligne bayonnais Esteban Capilla.
Le pilier droit de l’Aviron Emerick Setiano.
Le centre de la Section Fabien Brau-Boirie.
Avant d’affronter l’Afrique du Sud en 2023, des questions existaient autour des postes de pilier droit et de numéro 5 ou encore de la capacité des Bleus à exister sous les ballons hauts. Le XV de France a-t-il vraiment progressé sur ces points à vos yeux ?
C’est une bonne question. La première des choses que je peux vous dire, c’est que le XV de France a gagné le Tournoi des Six-Nations 2025, il ne faut pas l’oublier. En six ans, on en a donc gagné deux, avec le Grand Chelem (2022), et fait quatre deuxièmes places. Sur la même période, il n’y a donc que trois équipes qui ont fait deux victoires : les Anglais au début (2020, 2021), puis les Irlandais (2023, 2024) et nous. Sur le classement global, c’est donc nous qui avons le mieux performé sur cette période. Après, je ne peux pas vous dire si on gagnera les ballons en l’air. Je ne peux pas non plus vous dire si on gagnera les ballons au sol ou les mêlées. On va travailler pour. On a les joueurs une semaine par match : on se concentre sur le jeu de transition, sur le jeu en l’air et au sol, et les phases statiques (sourire).
La situation au poste de pilier droit, où Uini Atonio et Tevita Tatafu sont absents, ne vous inquiète-t-elle pas ?
On a gagné le Tournoi avec Dorian Aldegheri. Je vous l’ai dit, il y a aussi Emerick Setiano qui fait de belles performances, mais aussi (Thomas) Laclayat qui rejoue avec Pau et retrouve confiance en lui, Régis Montagne qui a fait une très belle Tournée avec nous. On connaît aussi le profil de Georges-Henri Colombe.
Il a déçu en Nouvelle-Zélande…
On a le droit de décevoir. Beaucoup de joueurs déçoivent à un moment donné mais peuvent avoir une nouvelle chance. Ça dépend de l’émulation au poste. Il a fait une très bonne rentrée ce week-end (avec Toulouse), on le suit. Et il y a Demba Bamba qu’on a pris en Nouvelle-Zélande et avec lequel on a beaucoup parlé.
Fabien Galthié.
Au poste de numéro 9, vous devez composer avec l’absence d’Antoine Dupont, et Maxime Lucu ne devrait pas reprendre la compétition avant 15 jours. Cela fait-il de Nolann Le Garrec votre choix numéro 1 ?
Attendez un petit peu (sourire) ! Nolann compte bien sûr. Mais Max va revenir, Baptiste Jauneau performe avec Clermont, Thibault Daubagna a donné satisfaction et il y a également Baptiste Serin. Il y a des joueurs.
Baptiste Serin peut revenir ?
Il est déjà venu. Plus il y a d’émulation, mieux c’est pour l’équipe de France.
Sauf blessure, Romain Ntamack et Thomas Ramos devraient être dans votre liste. Quel rôle envisagez-vous pour Matthieu Jalibert et le fait qu’il ait gagné la Coupe d’Europe avec l’UBB change-t-il la perception que vous avez de lui ?
Sur 63 test-matchs possibles, je lui ai donné 34 sélections : ça veut dire quoi selon vous ?
Qu’il rentre dans vos plans ?
C’est déjà pas mal. Ensuite, il y a de l’émulation et de la concurrence. Nous prenons des décisions qui sont très claires et cohérentes pour nous.
A-t-il eu à vos yeux la bonne réaction lors de la Tournée de novembre 2024 ?
D’abord, c’est une personnalité que j’apprécie. Il est différent, intéressant et le joueur de rugby a incontestablement du talent. En plus, il est dans l’équipe qui performe le plus avec Toulouse actuellement. Je ne cherche pas des joueurs conformistes, je veux qu’ils aient une grande motivation pour porter le maillot de l’équipe de France, qu’ils aient une grande confiance en eux-mêmes et dans les autres ainsi que dans le projet collectif. Et qu’ils soient heureux de vivre avec nous. Quand je les prends, je prends le temps de discuter avec eux. Et, souvent, ils savent où ils en sont au départ. Ils ne le découvrent pas quand ils prennent les chasubles le mardi à l’entraînement. Je préfère éviter toute cette charge émotionnelle qui peut perturber l’équipe et la traiter en amont. Matthieu peut être fier de son parcours ! En équipe de France, ce n’est jamais linéaire.
Grégory Alldritt, votre capitaine en fin de Tournoi, est auteur d’un début de saison relativement neutre. Cette dynamique vous inquiète-t-elle ?
J’étais à La Rochelle la semaine dernière. Je l’ai trouvé affûté et plutôt en forme. Je ne suis pas tellement inquiet. Ce qui m’intéresse, par contre, c’est la concurrence. Mickaël Guillard a été très performant en huit, Anthony Jelonch l’est aussi à Toulouse et c’est à ce poste, contre l’Argentine avec l’équipe de France, que Charles Ollivon a été élu homme du match. Greg fait partie de nos leaders incontestables et incontestés.
Sera-t-il capitaine en novembre ?
Attendez… On ne fera notre premier ranking que jeudi !
Cet été en Nouvelle-Zélande, votre équipe a connu pour la première fois une série de trois défaites consécutives. L’organisation de votre saison, avec un XV de France premium et une équipe de France développement est-elle périmée dans l’optique du lancement de la Ligue des nations en 2026 ?
Non. Je veux d’abord rendre un grand hommage aux joueurs qui sont partis cet été avec l’équipe de France et qui ont fait les trois tests. Ils ont été d’un courage et d’un engagement extraordinaires. On perd trois matches, mais il y en a deux (le premier, 31-27, et le troisième, 29-19) qu’on peut gagner, avec l’équipe de France 4 je dirais. Il y a deux matchs chez les Blacks où l’on a eu des fenêtres pour gagner avec l’équipe de France 4 (Il insiste).
Des Blacks qui viennent de prendre 40 points par l’Afrique du Sud…
Oui, mais ils finissent à un point du vainqueur de la compétition. Ils sont encore là quand même.
« Il faut que je puisse assumer les bonnes décisions comme les mauvaises et donc que je puisse sélectionner »
En juillet prochain, vous affronterez donc la Nouvelle-Zélande, l’Australie et le Japon dans le cadre d’une compétition officielle. Espérez-vous avoir les mains libres pour la construction de votre effectif ?
L’idéal pour un joueur, pour se régénérer, s’entraîner, se développer et jouer, c’est 25 matchs et 2 000 minutes. Là, on a monté le curseur à 30 matches et 2 000 minutes, Tournée d’été comprise : c’est trop ! Vous me dites « avoir la main », mais je suis quand même le sélectionneur. Il faut que je puisse assumer les bonnes décisions comme les mauvaises et donc que je puisse sélectionner. Je n’entre pas en rapport de force avec les managers, surtout pas. Cet été, on voulait tester ce qu’on pouvait faire avec les finalistes du Top 14. On a choisi d’en prendre cinq et on leur a proposé de faire deux feuilles de match. En tout, ils ont une semaine pour se régénérer, une autre pour se préparer et ils font la troisième et la quatrième, ce qui est non négligeable. On se dit donc qu’il est peut-être possible de présenter une équipe un peu plus compétitive.
Tout joueur qui n’aura pas dépassé 25 matchs et 2 000 minutes sera donc sélectionnable pour peu qu’il y ait un accord avec le manager ?
C’est l’objectif. Encore une fois, je comprends les contraintes des managers.
Contrairement à ce qui s’est passé en Nouvelle-Zélande, estimez-vous aborder la Tournée à venir dans des conditions favorables ?
On a joué les deuxièmes, on va jouer les premiers : les Sud-Af, c’est super ! Ils arrivent avec 13 matchs et 6 mois de vécu ensemble. Ensuite on va jouer les Fidji, à Bordeaux, qui auront eu huit matchs (ils ont joué la Pacific Cup) et six mois ensemble, et, enfin, les Australiens qui auront 16 matches (trois contre les Lions britanniques et Irlandais) et six mois ensemble. Nous, pour jouer l’Afrique du Sud, on va arriver après un Toulon - Toulouse (26 octobre, 8e journée). Donc les 42, on les aura le mercredi, pas le mardi. On n’aura donc que cinq entraînements pour nous préparer. Je ne me plains pas, mais c’est important de savoir comment on est invaincus jusqu’à présent au mois de novembre. Il faut une grande conviction de la part des joueurs pour s’engager dans ce challenge.
Posté 07 octobre 2025 - 20:30
Fabien Galthié, sélectionneur du XV de France, lundi à Bordeaux. © Crédit photo : Laurent Theillet / SO
EXCLUSIF - Cible de propos injurieux proférés en début de saison par Fred Quercy, le capitaine de Montauban qu’il a entraîné lorsqu’il était à Montpellier, Fabien Galthié a répondu en marge de son entretien à « Sud Ouest »
Ça a été l’affaire du début de saison. Dans le cadre de la conférence de presse de rentrée du Top 14, le capitaine de Montauban Fred Quercy a eu des commentaires injurieux à l’égard de Fabien Galthié qu’il avait côtoyé, jeune joueur à Montpellier, au cours d’une interview pour le site Rugby Pass. Alors qu’il attend son passage en commission de discipline de la LNR, le mercredi 15 octobre, il avait été brièvement suspendu par la FFR il y a 15 jours.
« Ce que je regrette, c’est qu’il ne puisse pas jouer. C’est dommage pour lui »
Comment avez-vous vécu les insultes proférées à votre égard par Fred Quercy, le capitaine de Montauban, en début de saison ?
Je voudrais parler de Fred (Quercy). C’est un joueur que j’ai entraîné dans les années 2010 à Montpellier (entre 2012 et 2014), sur mes deux dernières années. Un jeune joueur, de la génération d’Eric Escande, que j’ai ensuite entraîné à Toulon. Ils ont tous joué en Top 14. Ce dont je me souviens, en regardant notamment ses performances de l’an dernier, c’est que j’ai été marqué par un de ses matchs, en quart de finale de Pro D2, contre Colomiers. Avec son équipe (Montauban), ils sont menés 17-0 et Caleb Timu marque un essai, lève les bras, puis vient brancher Quercy sur un grattage. À ce moment-là, Quercy va interpeller ses coéquipiers et sonner le début de la révolte. Au final, Montauban, autour de son capitaine, va battre Colomiers, puis Brive, puis Grenoble et monter en Top 14. Je trouve ça génial.
Mais ce qu’il a dit sur vous…
Je peux l’entendre, je peux même le comprendre. Ça fait à peu près 20 ans que j’entraîne. Et j’ai toujours essayé d’entraîner le mieux possible. Je me suis toujours engagé dans cette tâche, sans concession. J’ai aussi cumulé 150 test-matchs, comme capitaine avec les Bleus, comme entraîneur de l’Argentine puis avec Jacques Brunel et, enfin, en tant que sélectionneur : je suis encore en train d’essayer de m’améliorer, de progresser. Et là-dessus, je suis sans concession dans mon auto-critique. Ce qu’il dit, je peux l’entendre et je peux le comprendre.
Vous feriez différemment sur le plan humain ?
Je n’en sais rien. Dans chaque rendez-vous, chaque challenge, chaque expérience, j’essaie de faire mieux. Dans le sport de haut niveau, la règle selon moi, c’est l’entraînement, c’est jouer. Et jouer, c’est s’entraîner avec un engagement total, sans concession. J’essaie d’améliorer ma méthode, la lecture, l’accompagnement. Aujourd’hui, en équipe de France, j’ai des nutritionnistes, j’ai trois psychologues qui travaillent sur la charge mentale.
Est-ce que vous regrettez la manière dont ça a été géré par la Fédération ?
Là-dessus, je n’ai rien à dire. Ce que je regrette, c’est qu’il ne puisse pas jouer. C’est dommage pour lui. Pour le reste, ça ne m’appartient pas. Mais c’est important que je le dise, parce que je pense à tous les joueurs. Je vais en voir sur tous les terrains, en Pro D2. J’aime bien ces parcours différents, pas évidents : Régis Montagne, Paul Mallez, Gabin Villière, des joueurs que je suis parfois allé chercher en Pro D2. Voilà, c’était il y a 15 ans, si c’était à refaire, je ferais différemment. Dans mon chemin, je n’ai jamais voulu m’empêcher de faire mieux.
Est-ce que vous vous êtes parlé ?
J’ai parlé à Sébastien Tillous-Borde (le manager de Montauban), Yohan Dalla Riva (directeur général de Montauban) et Jean-Claude Maillard, le président, qui s’est excusé. Mais je lui ai dit, non, ne vous excusez pas, profitez de cette saison en Top 14.
>> Retrouvez notre entretien complet avec le sélectionneur des Bleus Fabien Galthié (à partir de ce mardi 19 h 30)
Posté 07 octobre 2025 - 23:01
Fabien Galthié à « Sud Ouest » : « Pour beaucoup de joueurs, ce sera l’occasion de se révéler »Fabien Galthié, lundi en fin de journée à Bordeaux. © Crédit photo : Laurent Theillet / SO
putain franchement c'est pas bien qud il sourit, Galthié. Je le soupçonnais déjà avant, mais là à le revoir. Nan. C'est malsain. Y a un truc. Faut pas qu'il sourisse.
Posté 08 octobre 2025 - 12:44
putain franchement c'est pas bien qud il sourit, Galthié. Je le soupçonnais déjà avant, mais là à le revoir. Nan. C'est malsain. Y a un truc. Faut pas qu'il sourisse.
Je suis sur qu'il se fait un malin plaisir à t'hérisser le poil ![]()
Posté 10 octobre 2025 - 06:15
William Servat, co-entraîneur des avants du XV de France, au milieu des Espoirs et Crabos de l’UBB. © Crédit photo : Alizée Cauwel / UBB rugby
Le séminaire du staff du XV de France à Bordeaux s’est conclu jeudi. Mercredi, Fabien Galthié et ses adjoints se sont « entraînés à entraîner » avec des Espoirs et des Crabos de l’UBB. « Sud Ouest » y était
« A la retombée ! À la retombée ! » « Battez-vous sous les ballons ! » Ce type d’injonctions, les Espoirs et les Crabos de l’UBB les ont probablement déjà entendues des centaines (des milliers ?) de fois. Mais pour la plupart, elles ne leur avaient jamais été adressées par Fabien Galthié. C’est désormais chose faite. Mercredi après-midi, sur le terrain d’entraînement du CEVA Campus à Bègles, 42 d’entre eux ont participé à la séance vouée à permettre au staff du sélectionneur du XV de France de « s’entraîner à entraîner ».
Déposée dès le début de son premier mandat en 2020, l’AOC peut prêter à sourire. La séquence n’en constituait pas moins un point de passage important dans le séminaire effectué par ce squad de 30 personnes, de lundi à jeudi à Bordeaux, dans l’optique de la prochaine Tournée de novembre.
« On s’entraîne à prendre la parole : on va s’écouter entre nous pour voir si on est pertinent et ce qu’on peut faire de mieux »
Sous le commandement de Fabien Galthié, mais aussi de William Servat et Laurent Sempéré (co-entraîneurs des avants), de Patrick Arlettaz (en charge de l’attaque), de Shaun Edwards (défense) et de Nicolas Jeanjean (manager de la performance), les jeunes Bordelais se sont pliés aux exigences d’une séance telle que celles qui seront proposées aux Bleus, à Marcoussis à partir du 26 octobre, dans l’optique du test face aux doubles champions du monde en titre sud-africains le 8 novembre au Stade de France.
« Vous n’allez rien comprendre »Échauffement calibré, séance de clarté permettant de réciter les combinaisons en marchant, travail spécifique pour les avants et les trois-quarts, entraînement collectif à haute intensité… Rien de ce qui fait le quotidien de l’équipe de France au CNR n’a manqué. Les organismes des jeunes Bordelais ont été particulièrement sollicités. Mais probablement pas autant que leurs neurones durant les près de 40 minutes d’un briefing particulièrement consistant présenté par Fabien Galthié et ses adjoints.
Le sélectionneur a rapidement prévenu son auditoire : « Vous n’allez rien comprendre, mais ce n’est pas grave. » L’objectif était effectivement ailleurs. Sous l’œil attentif de Yannick Bru et de la quasi-totalité du staff de l’UBB, Fabien Galthié et adjoints répétaient surtout leur scénographie : « On s’entraîne à prendre la parole : on va s’écouter entre nous pour voir si on est pertinent et ce qu’on peut faire de mieux. »
Joue-la comme les BoksPour les joueurs assis dans la salle vidéo du club bordelais, l’exercice s’est effectivement apparenté à une avalanche d’informations. Rythmé par les « tops ! » des techniciens, Manu Urdampilleta, l’un des analystes vidéo du XV de France, les a abreuvés de vidéos pour donner corps aux situations commentées. Une séance dense mais particulièrement instructive pour ceux qui salivent déjà à la perspective des retrouvailles entre la France et l’Afrique du Sud. Deux nations qui ne se sont plus croisées depuis le quart de finale perdu par les Bleus lors de la Coupe du monde 2023.
« On se prépare à ce que l’Afrique du Sud nous mette énormément de jeu de pression »
Pourquoi ? Parce que le contenu présenté aux Espoirs et aux Crabos de l’UBB a été pensé comme s’il devait être adressé aux Bleus avant d’affronter cet adversaire. « On a pris 23 joueurs : 15 titulaires plus huit finisseurs », détaille Fabien Galthié. « En l’occurrence, on a décidé de faire un 6-2 sur le banc contre l’Afrique du Sud. Les 19 autres joueurs devront s’entraîner à jouer comme l’Afrique du Sud. » La répétition n’était donc pas que chorégraphique, elle était également tactique.
Lexique« On se prépare à ce que l’Afrique du Sud nous mette énormément de jeu de pression », a introduit Fabien Galthié. « Les chandelles et le jeu de pression : ce que vont nous imposer les Sud-Africains, c’est ça ! » La toile de fond posée, ses adjoints ont ensuite pris le relais pour exposer leurs attendus. Jeu en « tank », « BUS » après touche, « TGV » : tout le lexique illustrant les schémas et autres lancements de jeu tricolores y est passé. « C’est beaucoup d’informations, mais on a besoin de s’entraîner à reprendre les images », s’est justifié le sélectionneur. « Le vocabulaire vous surprend peut-être aussi, mais on a besoin de le reprendre. »
Attentif, il a parfois stimulé les interventions de ses adjoints sous l’œil de jeunes joueurs parfois logiquement décrochés. « Si vous ne comprenez pas, c’est pas grave », a-t-il conclu : « Il faut y aller. » Pour le coup, cette consigne-là a été très claire. Elle pourrait d’ailleurs être aussi bien la dernière du sélectionneur dans quatre semaines au Stade de France…
Posté 10 octobre 2025 - 09:05
Posté 12 octobre 2025 - 08:40
Qui portera le numéro 3 du quinze de France face aux Springboks le 8 novembre à Saint-Denis ? La question est encore loin d'être résolue, mais les dynamiques actuelles peuvent donner quelques indices. En début de semaine, Fabien Galthié a livré de premières pistes à nos confrères de Sud Ouest. « On a gagné le Tournoi avec Dorian Aldegheri, disait le sélectionneur. Il y a Emerick Setiano qui fait de belles performances mais aussi Thomas Laclayat qui rejoue avec Pau et retrouve confiance en lui, Régis Montagne qui a fait une très belle tournée. On connaît aussi le profil de Georges-Henri Colombe. » Confronté aux absences sur blessure du Rochelais Uini Atonio, titulaire habituel chez les Bleus, et du Bayonnais Tevita Tatafu, testé l'an dernier, le staff des Bleus doit trouver des solutions.
L'une d'elles pourrait venir de Pau. Samedi, Laclayat a été excellent durant ses cinquante minutes passées sur la pelouse du Hameau. Le numéro 3 de la Section, arrivé dans le Béarn cet été après une expérience décevante au Racing, a fait vivre un sale après-midi à Andy Bordelai, son vis-à-vis en mêlée fermée (quatre fautes sifflées contre lui dans ce seul secteur). Laclayat (28 ans) a également réalisé sept plaquages pour un match globalement très solide.
« J'ai déjà envie d'être performant avec la Section, et si jamais on a besoin de moi plus haut, bien sûr que j'y répondrai »
Thomas Laclayat, pilier droit de Pau
De quoi lui faire espérer une présence dans la liste des 42 dans une dizaine de jours ? « J'y jetterai un oeil, a souri celui qui ne compte qu'une sélection (contre les Fidji en 2023). Je suis venu à Pau pour me relancer. Changer de club, découvrir de nouvelles choses, c'est toujours enthousiasmant. Maintenant, il faut réussir à garder ça sur la durée. J'ai déjà envie d'être performant avec la Section et si jamais on a besoin de moi plus haut, bien sûr que j'y répondrai. Pour l'instant, je me focalise à faire de bonnes performances avec le club. »
À près de 800 kilomètres de là, son ancien partenaire dans les Hauts-de-Seine Demba Bamba (27 ans, 29 sélections) n'a pas vécu la même journée. Le Racingman est entré en jeu en seconde période contre Montpellier (32-25) à Créteil. Quatorze minutes plus tard, il a écopé d'un carton jaune (son deuxième de la saison) pour une accumulation de fautes de son équipe. Bamba a eu le temps malgré tout de battre deux défenseurs et de réaliser quatre plaquages.
Un peu plus tard dans la soirée, le Clermontois Régis Montagne (25 ans, 2 sélections cet été en Nouvelle-Zélande) était titulaire lors de la victoire face au RCT (27-10) pour - déjà - son sixième match de la saison. Il a commencé la rencontre par un plaquage haut puis un bon boulot au sol. L'ancien Grenoblois a ensuite emporté la mêlée varoise en fin de première période. Montagne, remplacé comme le reste de la première ligne peu avant l'heure de jeu, a livré une prestation très solide. Suffisant pour convaincre le staff des Bleus ? Dimanche soir, les Toulousains Colombe et Aldegheri seront à leur tour suivis de près. Le premier sera titulaire contre l'UBB, le second débutera sur le banc.
Posté 12 octobre 2025 - 21:40
Posté 12 octobre 2025 - 21:44
Gourgues en bleu, vite !
Posté 12 octobre 2025 - 21:51
On va attendre qu'il ait joué quelques matchs sérieux avant, non ?
Posté 13 octobre 2025 - 08:10
Gourgues en bleu, vite !
Posté 13 octobre 2025 - 08:13
Je suis okay avec ça, cest important de donner encore plus de SC aux toulousains pour quils continuent de dominer le championnat sans contestation possible.
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