Il faut aussi avoir en tête qu'il est surement plus "facile" pour des clubs de niveau inférieur à l'ASM, ou en tout cas avec des ambitions moins grandes, de faire jouer leurs jeunes. Des objectifs moins cruciaux, pression et enjeux moins importants, ça aide à lancer des jeunes dans le grand bain.
A l'ASM, tu joues la gagne sur les deux tableaux, donc quand un jeune joue, il est implicitement entendu qu'il va, à défaut de te permettre de remplir ces objectifs, au moins ne pas t'en empêcher. C'est toute la différence, et c'est un peu la rançon de la gloire. On a parfois l'impression que peu de jeunes sortent en équipe 1, mais il faut bien voir en revanche que ceux qui s'y installent sont catapultés quasiment dans la foulée au plus au niveau (EDF, titulaire pour les matchs couperets...).
D'où l'importance de préparer ces phases de moins bien, où on assume de viser "seulement" les 6 en Top 14 et le 1/4 en CE (et c'est déjà pas mal !). Ou alors, le non-Jiff est assumé comme celui qui assure dans tes postes clés, et qui a une très forte valeur ajoutée.
L'UBB et le ST ont joué sur les deux tableaux les 10 dernières années ?
Le RTC sortait régulièrement des jeunes avant les deux dernières saisons ?
Voilà. C'est juste cyclique, mais encore faut-il préparer ces hauts et ces périodes moins bien. Et je ne crois pas que l'ASM soit trop mal placée sur cette gestion à moyen/long terme.
La 2e-32e ligne de Toulouse en CE ce WE, c'était tekori-Arnold-Kaino-Elstad-Cros. Alors peut-être qu'ils jalousent notre vivier à ces postes, non ? 
