Je ne comprends pas du tout ces arguments.
Je me repete, mais a aucun moment il n'y a un choix a faire entre la sante des "vieux" et l'avenir economique des "jeunes". On est au milieu d'une pandemie mondiale, et c'est bien cette pandemie elle-meme qui a crashe l'economie, pas les reactions a la pandemie. Il suffit de regarder ailleurs qu'en France: aux US par exemple la grande majorite des etats n'a pas eu de mesures contraignantes, et pourtant ils vont quand meme avoir besoin d'un nouveau paquet de 1900 milliards de dollars a injecter dans l'economie pour eviter les faillites en cascades, expulsions de logement, etc.. A l'inverse, un pays comme la Nouvelle-Zelande qui a applique des mesures beaucoup plus strictes que la France voit son economie (la reelle, pas la bourse) etre une des plus stables au monde parce qu'ils ont su maitriser l'epidemie.
Ensuite, cette obsession avec les deficits, c'est ce qui enfonce petit a petit les nations europeennes comme la France dans le trou, sans perspective de s'en sortir. Mais ca date de bien avant le COVID, et c'est lie aux dirigeants qu'ont choisi les francais sur les ~ 30 dernieres annees (on peut pas dire qu'il y a eu une surprise, on a eu ce pour quoi la majorite avait vote).
le virus n'a arrêté aucune entreprise, aucun commerce, aucun sport. Ce sont les décisions de dirigeants qui ont arrété l'économie. La question est la suivante : combien de morts en plus si on avait laissé tourner la machine ? 10 000, 100 000, 500 000, 1 million ? et combien de vie detruites, d'avenirs bouchés, de souffrances sociales parce qu'on l'a arrêtée ? Je n'ai pas la réponse, mais une certitude : le choix fait provoque et provoquera des dégâts d'une ampleur colossale, car il ne faut jamais oublier que le social n'existe que si la machine tourne, c'est elle qui produit tout de que l'état distribue "gratuitement". et que l''etat est en train de l'étouffer.
je suis d'accord pour les déficits : c'est un choix de la majorité des Français qui veulent le beurre et l'argent du beurre depuis 1968. 90% d'entre eux gèrent leur propre budget de manière raisonnable, mais bizarrement ils appellent l'état à gérer le sien de manière déraisonnable. schizophrénie ou inculture économique ?