Bombe biologique ..
la rencontre de ligue des champions Atalanta Bergame contre Valence
à Milan dans le collimateur .
elle aurait eu des conséquences dramatiques sur la propagation du virus
Un match de foot responsable de l'explosion de cas de coronavirus en Italie
grillé xdderf

Coronavirus avant tout.
#2791
Posted 24 March 2020 - 13:21 PM
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#2792
Posted 24 March 2020 - 13:26 PM
OL - Milan par contre Aulas et Véran nous on dit qu'il n'y avait pas de raison d'annuler le match.
Pourvu que ça ne fusille pas un supporter en auto médication...
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#2793
Posted 24 March 2020 - 13:30 PM
Ils peuvent faire ce qu'ils veulent. Ça répond de moins en moins à la tour de contrôle, et pas seulement à Marseille.Ils vont faire le test dans des conditions différentes de celles que préconise Raoult.
On a déjà compris qu'ils veulent le torpiller et le discréditer.
J'espère bien que ce qu'il fait à Marseille va lui permettre une étude plus large qui apportera d'autres éléments.
Si des voix s'élèvent dans le milieu pour tempérer les résultats obtenus, nombres et quelquefois les mêmes disent qu'il faut y aller puisque pour l'instant on a rien d'autre.
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#2794
Posted 24 March 2020 - 13:32 PM
Le Japon pays organisateur des JO propose un report en 2021
le Japon propose le report d’un an des Jeux olympiques 2020
#2795
Posted 24 March 2020 - 13:37 PM
Ils peuvent faire ce qu'ils veulent. Ça répond de moins en moins à la tour de contrôle, et pas seulement à Marseille.
J'espère bien comprendre, les médecins ont décidé de faire et basta les autorités ?
Si c'est ça tant mieux !
Que ça sauve aussi tous les soignants plombés et que ça évite l'engorgement de réa.
#2796
Posted 24 March 2020 - 13:39 PM
OL - Milan par contre Aulas et Véran nous on dit qu'il n'y avait pas de raison d'annuler le match.
Pourvu que ça ne fusille pas un supporter en auto médication...
C'est un peu différent...
Déjà c'etait OL Juves par Milan et le Piemont n'était pas dans la zone de contamination à l'époque ni même le Rhone....
Alors que la Lombardie avait déjà beaucoups de risque et qu'on a déplacer les supportaire de Bergame dans la zone contaminé .ce qui me semble est bien plus dangueureux que l'inverse. (déplacé des supportaire d'une zone contaminé vers une zone saine)
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#2797
Posted 24 March 2020 - 13:50 PM
les médecins, c'est beaucoup dire, de plus en plus de médecins, oui.J'espère bien comprendre, les médecins ont décidé de faire et basta les autorités ?
Si c'est ça tant mieux !
Que ça sauve aussi tous les soignants plombés et que ça évite l'engorgement de réa.
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#2798
Posted 24 March 2020 - 13:53 PM
Le patron de la protection civile Italienne l'affirme ,
mais c'est tout sauf un scoop vu l'ampleur catastrophique ..
Italie: probablement 10 fois plus de cas que le bilan officiel
#2799
Posted 24 March 2020 - 13:54 PM
Ok Nouga
Mais as tu vu le lien de Jicé ?
En l'espèce avec cette m... on découvre à postériori que la zone saine était en fait contaminée.
#2800
Posted 24 March 2020 - 14:05 PM
c'est une pandémie médiatique comme avec le SRAS en 2003 et la grippe H1N1 en 2009...
la grippe tue beaucoup plus chaque année...Pour information, l'année dernière la grippe, c'est environ 8100 personnes mortes dans la plus grande indifférence.
ras le bol du délire médiatique et que dire de la réaction de certains qui se ruent sur les masques en pharmacie et pensent être malades en ouvrant un colis...
#2801
Posted 24 March 2020 - 14:05 PM
croisons les doigts que nous n'en arriverons jamais là ..
retour sur l'épisode dramatique du H1N1 ..
50 millions de morts en deux ans: l'enfer de la grippe espagnole
#2802
Posted 24 March 2020 - 14:19 PM
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#2803
Posted 24 March 2020 - 14:24 PM
Après Raoult ne prône pas non plus l'auto médication.
Sa communication est ce qu'elle est, mais elle n'a pas ce but.
C'est plus l'interprétation de son message qui pousse vers ce risque d'auto médication stupide.
Pour moi le gros probleme de Raoult, c'est sa communication. Ses vidéos ou il annonce avoir trouvé le traitement font beacoup de mal. Son étude a des limites, et on peut se dire qu'il a fait ce qu'il a pu, mais c'est une grosse connerie d'aller clamer partout qu'il a trouvé le remede miracle. Pareil sur ses annonces qu'il va tester tout le monde et les gens se mettent a faire la queue devant la Timone alors qu'on est censé etre a l'isolement (surtout ceux qui ont des symptomes).
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#2804
Posted 24 March 2020 - 15:16 PM
que je le dise (et si tu étais honnête tu marquerais tous les likes très nombreux du message...ou ceux qui ont dit la même chose) c'est pas un problème. Que des infectiologues et autres médecins l'aient dit à ce moment là (dont certains font partie du conseil scientifique) c'est plus ennuyeux.
M'enfin si même pour çà vous allez chercher les messages comme pour une vulgaire prévision météo, c'est vraiment que vous vous ennuyez beaucoup...
croisons les doigts que nous n'en arriverons jamais là ..
retour sur l'épisode dramatique du H1N1 ..
50 millions de morts en deux ans: l'enfer de la grippe espagnole
Faut que t'arrêtes de lire les sites et regarder les chaines infos, Ptolémée sérieusement...
Quand tu passes sur un site info et qu'on parle de "records" en parlant de morts, tu te dis quand même que le sensationnalisme est devenu inversement proportionnel à la déontologie...
#2805
Posted 24 March 2020 - 15:31 PM
Françoise Barré-Sinoussi : « Ne donnons pas de faux espoirs, c’est une question d’éthique » (Le Monde, 24 mars)
La virologue Françoise Barré-Sinoussi, nommée à la tête d’un Comité analyse recherche et expertise qui doit être installé par l’Elysée mardi 24 mars, appelle à la prudence envers le déploiement d’un traitement contre le coronavirus. Co-lauréate 2008 du prix Nobel de médecine pour sa participation à la découverte du VIH à l’Institut Pasteur en 1983, la virologiste Françoise Barré-Sinoussi, présidente de l’association Sidaction, a été nommée à la tête d’un Comité analyse recherche et expertise, composé de douze chercheurs et médecins, qui devait être installé par l’Elysée mardi 24 mars. Ce comité sera chargé de conseiller le gouvernement pour tout ce qui concerne les traitements du Covid-19. Elle s’inquiète des fausses nouvelles qui circulent à propos de l’épidémie due au coronavirus.
Vous qui avez participé à la découverte du virus du sida, vous êtes restée silencieuse jusqu’à présent. Pourquoi vous exprimer aujourd’hui ?
Je suis inquiète, comme tout le monde, face à cette épidémie, qui me rappelle en bien des points beaucoup de choses douloureuses des débuts de l’épidémie de VIH-sida. C’est bien que les experts qui ont les mains dans le cambouis s’expriment, dont certains d’ailleurs ont vécu les premières années de l’épidémie de sida. Mais lorsque j’ai vu les dérives de ces derniers jours, je me suis dit que c’était aussi de ma responsabilité de m’exprimer. On entend parfois n’importe quoi, par exemple, parler de bactéries alors qu’il s’agit d’une infection virale. Je réagis aussi à la vue, ces dernières heures, des files d’attente devant l’Institut hospitalouniverstaire de Marseille pour bénéficier d’un traitement, l’hydroxychloroquine, dont l’efficacité n’a pas été prouvée de façon rigoureuse. Certains peuvent être contaminés et risquent de diffuser le virus. C’est n’importe quoi. J’ai connu ce genre de situation dans les années 1980, ce qui peut semer la confusion auprès du grand public, déjà sidéré par l’ampleur de cette épidémie.
Que pensez-vous de l’hydroxychloroquine (Plaquenil) et des attentes suscitées par ce médicament ?
Pour l’instant, pas grand-chose, j’attends les résultats de l’essai Discovery, conçu dans le cadre du consortium « Reacting », qui vient de démarrer et qui portera sur 3 200 personnes, dont 800 en France. Un premier groupe recevra des soins standards sans médicament ; un deuxième se verra administrer l’antiviral remdesivir ; puis dans le groupe 3, les patients recevront une association lopinavir-ritonavir ; la même association sera administrée dans le quatrième groupe en combinaison avec un autre médicament, l’interféron bêta, et un cinquième avec l’hydroxicholoroquine [seul], qui a été ajouté récemment. Tous ces groupes de patients sont bien sûr traités avec en plus des soins standards. De premières analyses fiables devraient être connues dans une quinzaine de jours. Cet essai est fait dans les règles de l’art. Soyons patients.
Vous voulez dire que les résultats annoncés par l’équipe du professeur Didier Raoult ne sont pas fiables ?
Les premiers résultats publiés portent sur un tout petit nombre de personnes, une vingtaine, et l’étude comporte des faiblesses méthodologiques. Il est absolument indispensable que l’essai de ce médicament soit réalisé avec rigueur scientifique, pour avoir une réponse sur son efficacité, et ses éventuels effets secondaires. Il nous faut quelque chose de sérieux. D’autant plus que l’hydroxychloroquine, ce n’est pas du Doliprane, elle peut avoir des effets délétères et comporter des risques de toxicité cardiaque. Il n’est donc pas raisonnable de la proposer à un grand nombre de patients pour l’instant, tant qu’on ne dispose pas de résultats fiables. Si cela marche, j’en serais très heureuse, et tester des molécules qui existent déjà sur le marché est une approche tout à fait raisonnable. Mais il faut des réponses solides à ces simples questions : est-ce efficace ? Existe-t-il des effets secondaires graves ?
Des soignants le délivrent déjà, qu’en pensez-vous ?
Il arrive en effet qu’il soit donné à titre compassionnel, ce qui signifie délivrer un médicament qui est déjà sur le marché pour une autre indication à des personnes dans un état grave. Mais attention certains patients pourraient mal le supporter. Rappelons-le, c’est bien grâce à la rigueur scientifique des essais cliniques qu’on a pu obtenir les combinaisons thérapeutiques qui permettent aujourd’hui de vivre avec le VIH. Evaluer de nouvelles molécules prendra du temps.
En quoi la situation actuelle vous rappelle-t-elle l’épidémie de VIH ?
Faisons très attention aux effets d’annonce, on en a vécu beaucoup dans le domaine du VIH/Sida. Par exemple, des candidats-vaccins avaient été annoncés comme protégeant du VIH ; certaines personnes les ont utilisés et ont été infectées. Certains ont utilisé des médicaments qui étaient censés les guérir, sans succès. L’actualité nous rappelle de tristes histoires. Ne donnons pas de faux espoirs, c’est une question d’éthique.
Comment concilier rigueur scientifique et urgence épidémique ?
Au début des années sida, il y avait des crises d’hystérie et d’angoisse parfois déraisonnées et déraisonnables du grand public, liées, entre autres, à des informations contradictoires, à de la désinformation, que je retrouve là en partie avec cette pandémie. Pour le VIH/Sida, notre force a été la solidarité, le « tous ensemble », que pour le moment je ne trouve pas suffisant dans cette épidémie, même si cela existe chez la majorité des soignants, des chercheurs, et nous devons être admiratifs de ce qu’ils font, et dans le contexte dans lequel ils le font. Mais la communication devrait être mieux coordonnée, de façon globale, pour être la plus fiable possible. Tout est amplifié par les réseaux sociaux, avec de trop nombreuses fausses informations, ce qui crée des angoisses. Les médias ont un rôle à jouer. La grande majorité des personnes infectées par le SARS-CoV-2 guérissent alors qu’un diagnostic d’infection VIH dans les années 1980 était une sentence de mort. Le SARS-CoV-2, en revanche, se transmet bien plus facilement que le VIH.
Quelle est l’urgence ?
Pour moi l’urgence est d’arrêter l’épidémie et donc d’appliquer le strict respect du confinement. Et j’en appelle à l’aide de toutes et tous ! C’est la meilleure chose que l’on puisse faire pour aider les soignants. Le manque de discipline de la population m’inquiète. L’urgence, c’est aussi la recherche. Les procédures sont accélérées, et c’est une bonne chose, pour les essais cliniques bien sûr, mais aussi pour que la recherche fondamentale avance au plus vite. Car la compréhension des mécanismes d’entrée et de multiplication du SARS-CoV-2 dans les cellules permettra de développer les stratégies thérapeutiques de demain. Des recherches portent aussi sur les anticorps très puissants, sur le même modèle que le VIH, qui pourraient être utilisés en thérapeutique… Des recherches ont démarré à l’Institut Pasteur dans ce domaine ainsi que sur un vaccin, mais tout cela prendra du temps. Enfin, n’oublions pas les personnes vulnérables, les migrants, les SDF, les personnes dans les prisons… Il faut aussi les protéger, les prendre en charge, en travaillant entre autres avec le milieu associatif.
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