euuuuh on en parle de l'ouverture des vannes du crédit par la banque centrale ?
L'ue n'a pas les compétences sur les décisions politiques, c'est pas elles qui est compétente en matière de santé, de défense, de police donc elle ne peut ni agir sur les hopitaux, ni sur le confinement. Elle n'a pas de moyens matériels en dehors des vannes financières, tout ce qu'elle peut faire éventuellement c'est coordoner certains approvisionnements et encore.
L'ue c'est une grosse banque et un cadre réglementaire commun en matière de droit et surtout de commerce.
Donc critiquer l'UE sur des compétences qu'elle n'a pas c'est un peu fort.
Sur l'aspect politique financière il reste 2 verrous : l'Allemagne et les Pays-Bas, mais ca s'assouplis et la situation n'annonce mauvaise au pay bas qui ont passé les 1000 morts pour 17 millions d'habitants, et il n'ya pas de confinement là bas donc ca va déraper.
Le coronavirus a planté le dernier clou dans le cercueil de Milton Friedman, et est en train de récussiter Keynes, quand il va falloir inonder l'économie de pognon pour relancer la machine, la puissance des institutions européennes sera bienvenue et l'euro un outils bien utile. L'Allemagne est frilleuse à cause de son histoire, l'hyperinflation des années 20/30 reste un traumatisme, mais ils vont assouplir leur position, déjà avant le corona l'économie allemande marquait le pas et ils prenaient conscience qu'ils avaient mangé leur pain blanc avec entre autre la fin annoncé du moteur thermique.
Le point positif pour nous, c'est qu'il y'a des chances qu'on récussite le tgv paris clermont, en poussant le dossier ca pouurait passer en grand travaux de relance.
C'est justement ça qui est reproché à l'UE, de n'être qu'un grand marché (ouvert aux 4 vents qui plus est) et rien de la structure supranationale unie, solidaire et protectrice, qu'elle se voulait au départ. Le prétexte après guerre était avant tout d'en éviter de nouvelles.
Là on voit bien le repli général de chacun des états à la première crise grave, qui en dit long sur la solidarité qui est à l'oeuvre...
L'excuse de dire elle n'a pas les compétences, mais depuis le temps elle pouvait se les donner, ou au moins tenter de le faire. Au lieu de ça, elle a préféré se concentrer sur la monnaie.
L'euro... la belle affaire. Impossible de jouer sur les dévaluations pour relancer l'économie comme ça s'était fait une dizaine de fois depuis l'après guerre. A part créer une paupérisation generalisée et favoriser surtout Allemagne je vois pas...
Ah si pas besoin de pesetas pour aller en Espagne... Super.