Le système immunitaire des enfants face au SARS-CoV-2
Selon une étude de cas parue dans la revue Nature Communications, sans jamais avoir été testés positifs, les enfants développent tout de même une réponse immunitaire au SARS-CoV-2. On ne comprend pas bien pourquoi les enfants ne développent pas de formes graves de la Covid-19. Face à ce virus, leur réponse immunitaire reste encore mystérieuse. Cette étude australienne est une première étape pour y voir un peu plus clair. A Melbourne, les parents de trois enfants ont développé des symptômes. La famille entière a donc été testée. Les adultes étaient bien positifs au SARS-CoV2, mais les tests des enfants se sont révélés négatifs. Les chercheurs leur ont donc fait passer une batterie d’examens tous les deux à trois jours : des prélèvements dans le nez et la gorge, des échantillons de sang, de salive, de selle et d’urine. Si les test PCR étaient systématiquement négatifs, on trouve dans leurs tests sérologiques des anticorps spécifiques au SARS-CoV-2. Le plus jeune de la fratrie, présentait la réponse anticorps la plus forte. Selon les chercheurs, les enfants ont bien été infectés par le virus mais, contrairement aux adultes, leur système immunitaire a été capable de contrer la réplication virale. L'immunité chez les enfants pourrait donc empêcher l'infection par le SARS-CoV2 de s’établir.
Covid-19 : la recherche vaccinale face aux cyberattaques
Les laboratoires impliqués dans la recherche d’un vaccin contre la Covid-19 font face à de nombreuses cyberattaques. C’est ce qu’a annoncé récemment Microsoft. Ces derniers mois, 7 groupes pharmaceutiques (au Canada, en France, en Inde, en Corée du Sud et aux États-Unis) ont subi des cyberattaques ou des tentatives d’attaque. S’agissait-il d’un simple espionnage industriel ou de véritables nuisances ? On ne le sait pas. En revanche les pirates sont bien connus de la cyberpolice. Il s’agit du groupe Strontium lié au renseignement militaire russe et des groupes Zinc et Cerium, qui font tous les deux de l’espionnage pour la Corée du Nord. Leurs stratégies sont relativement simples : soit ce sont des effractions de réseaux (en testant un maximum de combinaisons et de codes), soit du hameçonnage, qui récupère via un faux site vos identifiants et vos mots de passe.
12 minutes d'exercice pour améliorer son métabolisme
En ces temps confinés, sachez qu’un tout petit effort peu faire une grande différence. Selon l'étude parue dans la revue Circulation, seules 12 minutes d'exercice par jour améliorent la santé. Une équipe américaine a examiné 411 adultes, avant et tout de suite après avoir fait 12 minutes d’exercices intensifs de cardio. Ils ont observé les niveaux de 588 métabolites circulants. Selon leurs résultats, 12 minutes sont suffisantes pour modifier 80% des métabolites. C’est suffisant pour influencer la santé cardiométabolique et la santé cardiovasculaire à court terme. Et selon les simulations des chercheurs, ces effets sont même positifs sur le long terme.