Le match à Bayonne, mais pas que.
J'en suis à me demander si Clermont n'est pas en train de devenir la première "victime " de ce rugby hyper professionnalisé. Ce rugby ou tout doit être maitrisé, contrôlé, anticipé, optimisé et qui finalement, à force de vouloir trop devient moins. Ce rugby ou il n'y a pas plus la place à l'à peu prés, et ou tout est confort et prise en charge des joueurs. Au final, trop de confort tue le confort, trop de cocooning tue la fougue, la grinta et l'envie de se faire mal. Les joueurs sont de plus en plus coupés des supporters, leur lieu de vie est ce qui ce fait de mieux dans le top14. A chaque petite alerte musculaire, on met de coté. On parle plus de récupérations, de repos, de faire souffler que de faire jouer. Ils n'arrivent plus a se surpasser, ils ne savent plus souffrir et ils manquent presque autant d'envie que d'intelligence de jeu. Il n'y a que des bons voire très bon joueurs dans cette équipe, mais ce coup-là, c'est clair qu'il manque quelque chose: peut-être que le discours de FA ne passe plus, peut-être même que lui n'y croit plus non plus, peut-être qu'il manque de grandes gueules, de mecs détestés et détestables. J'ai toujours pensé que le rugby devait être un peu malpoli, un peu crade pour avoir des résultats, et j'ai l'impression que du coté du Michelin, y a plus que des premiers de la classe.