Dessaler, c'est plus ou moins un terme générique pour dire chavirer en conséquence d'une inclinaison du bateau (car mal équilibré ou à cause du vent). Sancir, c'est quand le bateau bascule vers l'avant.
Meilhat a mis une belle bâche à son groupe, plus de 100 miles d'avance maintenant sur Lunven et probablement davantage le groupe distancé va devoir encore virer pour contourner le nord de la zone des glaces.
Sam Davies profite de la petole du cap Horn pour recoller à Clarisse Kremer et son compère.
Ça régate à tous les étages.
une interrogation qui me revient ,
est çe que tu sais s'ils sont nombreux à avoir embarqué des spi en additif
La garde robe étant composée de seulement 6 voiles en plus de la GV et du tourmentin, il n'y a pas vraiment de place pour des voiles de rechange à mon avis.
Selon le type de bateau (foils ou pas notamment), la.cpupe et la taille des voiles va varier, mais ça doit ressembler quand même à ça :
Sancir c'est se retrouver à l'envers en ayant fait le tour dans le sens longitudinal du bateau (la poupe dépasse la proue ) se retrouver au tapis (avec toute les phases intermédiaires) c'est giter de manière excessive en finissant par se retrouver là aussi à l'envers mais en étant passé par le sens latéral.
Et en intermédiaire avant de se retrouver à l'envers, partir au tas = se prendre un coup de gite incontrôlé par un départ au lof (la voile d'avant se retrouve en grosse surpuissance, à cause d'une erreur de barre en fin de surf au vent portant par exemple, ou d'une rafale, ou encore empannage involontaire (très dangereux pour le gréement) et tu as vite fait de te retrouver les barres de flèches dans l'eau sur ces bateaux, voire les aériens (anemo, girouette, antenne).
Un départ au lof est impressionnant mais a souvent peu ou pas de conséquence, sauf dans un cas comme Ruyant qui s'est retrouvé dans une configuration de voiles tellement inadaptée au grain très violent qu'il s'est pris, que sa voile d'avant a explosée.
la flotte et le monde de la voile sont ravis du fond du coeur pour Violette Doranges
De son côté, Violette Dorange (Devenir, 27e) continue de savourer et d’en prendre plein les yeux. Elle qui se réjouit d’évoluer au sein d’un groupe de neuf skippers menés par Tanguy Le Turquais (Lazare, 21e), a croisé pour la 5e fois Louis Duc (Fives Group - Lantana Environnement, 26e) dans la nuit. Surtout, elle a vu de la neige tomber hier et n’en revient pas :
J’ai ressenti une explosion de joie, j’étais trop heureuse ! C’est la plus belle journée que j’ai vécue dans le Pacifique. C’est dingue et exceptionnel de vivre ça de ce côté-là du globe. Ces derniers jours, la navigation a été très difficile entre les vents instables, la menace des icebergs et puis ces grains impressionnants, le vent instable, la mer croisée… Hier, j’ai fait beaucoup des départs au tas, c’était vraiment dur. C’est génial d’être côte-à-côte avec d’autres skippers, je suis contente de passer le cap Horn avec du monde autour de moi !
Ce matin 122 nm d'avance pour Dalin sur Richomme
l'écart se creuse sensiblement même si rien n'est définitif ,
cependant il reste toujours plus rapide sur le même cap