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[XV63]

Et voui, vous la sentez comment une demie contre nos vieux copains rosbeefs ? …

On va peut être commencer par le quart contre les SUD AF, il est pas encore gagné celui-là !

[RCV06]

Et voui, vous la sentez comment une demie contre nos vieux copains rosbeefs ? …

Ca dépend si on passe les Sud Afs avec ou sans trop de dégats.

Si on est au complet je pense qu ils font pas un pli.

[el landeno]

L'incroyable expérience des « escort kids » de la Coupe du monde de rugby

C'est le plus beau cadeau que la vie ait jusqu'ici offert à ces jeunes passionnés de rugby : entrer sur les terrains de la Coupe du monde en tenant par la main les capitaines de l'équipe de France. Nous avons suivi Kaïs, l'une de ces « mascottes », lors du dernier France-Italie.

Il faut se poser à hauteur d'enfant pour comprendre ce que ressentent une fillette ou un petit garçon saoulés de lumière et de bruit en pénétrant, le coeur battant à tout rompre, dans un stade de la Coupe du monde de rugby. Sur site, des dizaines de milliers de fans surexcités. Derrière leur écran, plusieurs centaines de millions de téléspectateurs. Et ces enceintes immenses qu'ils découvrent pour la première fois. Quel gamin est préparé à cela ? Le job des « mascottes » du programme Defender of Tomorrow n'a rien de banal. D'ailleurs, ce n'en est pas un. Ce que demande Defender, partenaire majeur de la Coupe du monde 2023, aux 96 bouts de chou qu'il a sélectionnés au terme d'une recherche longue de plusieurs mois, est de tenir la main des capitaines des sélections du Mondial. On imagine comment, dans le ciboulot de ceux qu'on dénomme aussi « escort kids » (pas bien joli mais on fera avec), ça peut se bousculer.

 

 

À Lyon, Kaïs, l'Avignonnais de 7 ans qui est entré en premier avec Charles Ollivon contre l'Italie (60-7), n'a pas échappé au vertige. Le vacarme produit par le public en liesse a accompagné son petit pas sur la pelouse et il a serré encore plus fort la main du capitaine des Bleus. Il n'a rien entendu de ce que lui disait le joueur aux 38 sélections. Avant cela, placé devant Damian Penaud et Melvyn Jaminet qu'il dominait de la tête, on a encore vu le grand Charles lui parler dans le couloir, probablement pour le rassurer. Il l'a tenu par le cou et serré contre lui quand une avalanche de décibels a dévalé de 59 000 gorges entonnant la Marseillaise. Sur le moment, le petit rugbyman de l'équipe des Angles « qui aime autant défendre qu'attaquer » n'a pensé qu'à bien faire. À reproduire les gestes effectués lors de la répétition sur la pelouse du Groupama Stadium avec Patrick, le grand-père qui jouait les doublures. C'est encore son papi que l'enfant a rejoint en tribune une fois les hymnes nationaux achevés, dans sa tenue de lumière qui le faisait ressembler à un All Black. Les spectateurs l'ont reconnu et chaudement félicité.

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« Charles Ollivon, je connais son prénom mais je ne sais pas comment il joue ni à quel poste », nous raconte Kaïs, rencontré quelques heures avant le coup d'envoi. Là, tout de suite, sa préoccupation est ailleurs : ne pas renverser du soda sur sa tenue à peine déballée du sac en plastique. « Elle est cool, la taille impeccable », apprécie-t-il. Il se projette sur sa prestation et gratte sa boule à zéro. « Le problème, c'est que je vais me retrouver au milieu du terrain et je vais devoir faire l'autre moitié en marchant. » C'est pas comme si l'équivalent de la population entière de Versailles, par exemple, le matait. On lui demande dans quel état il se trouve. « Je ressens de l'excitation et de la joie. C'est le plus beau jour de ma vie. » Et le pire, du coup ? « C'est quand je suis allé au parc Spirou (à Monteux, dans le Vaucluse) et j'ai fait le grand huit. Je me suis effondré dans la voiture, je n'en pouvais plus. »

 

Quelques heures avant le coup d'envoi de France-Italie, Kaïs ressentait « excitation » et « joie ». (Théo Saffroy/L'Équipe)

 

 

 

De façon surprenante, on est très parc d'attraction quand on est enfant. Le jeune Arthur, 10 ans, à qui l'honneur est revenu d'inaugurer le premier match du Mondial en tenant la main d'Antoine Dupont lors de France - Nouvelle-Zélande le 8 septembre au Stade de France (27-13), a aussi « vécu le plus beau jour de (sa) vie. Maintenant, je suis aussi allé à Disneyland Paris et au Parc Astérix et c'était super. Mais je mets ces deux expériences juste un tout petit peu en dessous de tenir la main d'Antoine Dupont. » Une première étourdissante pour le rugbyman d'Asnières-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, qui n'avait jamais mis les pieds dans un grand stade. « Je stressais très fort. Quand on rentre dans le Stade de France, on n'imagine pas tout ce monde, le bruit énorme. On nous a raconté que même les joueurs ne s'entendaient pas. Je n'ai pas cherché mon papa des yeux dans le public. Il était trop petit parmi la foule. »

Dans sa classe de CM2, Arthur écoute les consignes de son professeur. Dans les entrailles du Stade de France, il a fait pareil. « Devant nous, il y avait les enfants porteurs de drapeaux. On nous a demandé d'attendre les joueurs dans le couloir donnant accès au terrain. Quand j'ai d'abord entendu le bruit des crampons puis vu s'avancer les Français et les All Blacks, j'ai été étonné par leurs muscles, la grosseur de leurs cuisses. Certains faisaient deux fois ma taille. » Le premier qui s'avance, c'est Antoine Dupont. « Je vois qu'il est très concentré. Je n'ose pas lui parler. Mes jambes tremblent. Je n'ai jamais connu ça auparavant. » La paluche du Gersois saisit celle d'Arthur. Pour une taille de gants, il lui conseillerait quoi ? « Je dirais qu'il a une main de taille moyenne. Normale. Ça allait. » Du M, donc.

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Arthur a appris qu'il serait le partenaire d'Antoine Dupont deux jours avant le match : « Je ne savais pas si je tiendrais la main d'un Français ou d'un Néo-Zélandais. Encore moins celle d'un capitaine. Quand j'ai appris que le sort m'avait désigné, j'ai bondi de joie. Mes parents étaient giga contents pour moi. » « On a appris tardivement qu'il allait tenir la main de Dupont, sourit Agathe, sa mère. Comme les ramasseurs de balle à Roland-Garros, vous ignorez jusqu'au dernier moment le match que vous allez faire. On a su qu'il allait être présent lors de France - Nouvelle-Zélande pendant les vacances d'été. Il sautait au plafond mais on ne se doutait pas qu'il tiendrait la main d'Antoine Dupont, qu'il connaît sous toutes les coutures. Une quinzaine de jours avant le match, on nous fait comprendre qu'il n'y aurait qu'un enfant par capitaine. C'est allé crescendo. » Arthur avoue qu'il n'a « pas très bien dormi la semaine précédant le match. Je m'endormais vers 23 heures alors que d'habitude je suis couché à 20 heures. »

« Jelonch a essayé de lui parler mais Maena était concentrée »

Le père de Maena, 9 ans

 

 

 

 

Le père de Maena, mascotte lors du match France-Uruguay, raconte comment sa fille de 9 ans a géré à sa façon en tenant la main d'Anthony Jelonch, le 14 septembre à Lille (27-12) : « Elle n'a senti la pression monter qu'au moment de la répétition, trois heures avant. Elle a constaté que le stade Pierre-Mauroy était grand. Mais Maena n'a pas une nature à stresser, en tout cas elle ne le montrait pas. Elle nous a dit que ce qu'elle avait vécu lui avait "gonflé le coeur". » La fillette poursuit : « Jelonch ne m'a pas adressé la parole. Il a mis la main sur mon épaule. » Rectification du père : « Pour avoir été présent au stade, Jelonch a bien essayé de lui parler mais Maena était focus, donc elle a regardé droit devant. »

En classe de CM1, Maena joue au rugby au Stade Villeneuvois Lille Métropole. Dans la famille, tout le monde fait du sport. Papa du rugby. La grande soeur de la course à pied. L'autre grande soeur de la danse hip-hop, la troisième soeur et la cadette de l'athlétisme, le grand frère du rugby. Les six enfants ont entre 7 et 19 ans. Le père et la mère sont professeurs des écoles. Sacrée tribu. Comment est venue à Maena l'idée de devenir mascotte ? « Elle en a entendu parler par le biais du club, qui a relayé l'appel à candidatures. Elle a dit qu'elle voulait tenter. Elle a fait une vidéo où elle parlait de sa grand-mère et ça a fonctionné. » Michael Pierre, le directeur de la communication de Defender, nous apprend que les ambassadeurs de la marque (Dimitri Yachvili, Grégory Alldritt, Fulgence Ouedraogo, Yoann Huget) ont relayé la campagne de recrutement sur leurs propres réseaux sociaux. « On en a récolté une trentaine venant de la part d'Alldritt, une dizaine de celle de Yachvili. »

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Sur les 96 mascottes du Mondial 2023, 66 proviennent de la France et 30 du monde entier (Nouvelle-Zélande, Ja­pon, Australie, Europe...). Parmi elles, Abner Dennis, petit Sud-Africain présent lors d'Afrique du Sud-Écosse, le 10 septembre à Marseille : « J'ai eu l'impression de réaliser un rêve en courant avec Siya Kolisi, je n'oublierai jamais l'occa­sion qui m'a été donnée de chanter l'hymne national avec l'équipe des Springboks en France. » Michael Pierre s'avoue bluffé par l'au­thenticité des motivations exprimées par les gamins. « Le but du programme est de permettre à des enfants de réaliser leur rêve. Nous avons opéré la plus large sélection possible. Il fallait bien sûr être passionné de rugby, mais aussi faire preuve d'engagement auprès de son entourage en prônant des valeurs de solidarité et de responsabilité. » Environ 3 800 candidatures ont été comptabilisées. « On a été très, très touchés », s'émeut-il au téléphone.

 

Au côté d'Anthony Jelonch et de ses coéquipiers, le 14 septembre à Lille (27-12) contre l'Uruguay, Maena a vécu un moment qui lui a « gonflé le coeur ». (Alain Mounic/L'Équipe)

 

À la mi-temps de France-Italie, Kaïs a retrouvé ses copains de l'équipe des Angles, où il joue chez les moins de 8 ans. Les M8 sont entraînés par Patrick, son grand-père, ex- joueur de l'équipe première aujourd'hui en Fédérale 2. Jadis, on le surnommait « Pied d'or » pour ses capacités à faire passer le ballon en travers des perches. Normalement, c'est Anis, le papa de Kaïs, qui aurait dû l'accompagner au Groupama Stadium, mais il s'est sacrifié en laissant son beau-père s'asseoir en tribunes : « Après avoir pris sa retraite d'entraîneur, il a accepté de revenir au club et d'entraîner les M8 parce que son petit-fils y joue. Kaïs dort chez lui la veille de l'entraînement. C'est encore lui qui le récupère à l'école et le samedi au plateau pour les tournois. »

On est très rugby dans le proche environnement de Kaïs. Se substituant à son fils trop jeune, sa maman a raconté la place de ce sport dans la famille, les autres grands-parents qui s'occupaient bénévolement d'un club à Belley, dans l'Ain, mais aussi papi Jeannot, décédé l'an dernier, qu'on amenait encore au Stade Vélodrome de Marseille à 85 ans pour se régaler d'un France-Afrique du Sud. En caressant la tête rasée de son fils, Anis se demande s'il pourra au moins regarder le match depuis la fan zone du Groupama Stadium. En réalité, il s'en fout. Aujourd'hui, c'est tout pour « [s]on canard ». « Ça va rester gravé dans nos têtes toute notre vie. Patrick a appelé la Sardaigne pour qu'ils regardent l'entrée de Kaïs sur TF1. Je crois qu'il a envoyé des textos à tout son répertoire. »

 

 

[Gourine63]

J'ai buggé sur le "escort kids".

[Alex chocolatines]

J'ai buggé sur le "escort kids".

Moi aussi ce terme me gêne beaucoup mais c'est couramment utilisé.

En plus BB n'aime surement ça et pas seulement pour le coté malaisant de l'expression.

[Gourine63]

Moi aussi ce terme me gêne beaucoup mais c'est couramment utilisé.
En plus BB n'aime surement ça et pas seulement pour le coté malaisant de l'expression.

Oui, BB les aimes jeunes certes mais quand même.

[maurdock]

M. Barnes qui arbitre l'Irlande, il faudrait sortir la stat de la paire Barnes/Irlande(Leinster/Munster) depuis qu'il arbitre...
Hâte de voir Irlande Black quand même !

[Gourine63]

M. Barnes qui arbitre l'Irlande, il faudrait sortir la stat de la paire Barnes/Irlande(Leinster/Munster) depuis qu'il arbitre...
Hâte de voir Irlande Black quand même !

D'un autre côté, un esprit retors pourrait se dire que Barnes a des choses à se faire pardonner par les NZ lors d'un quart de coupe du monde.

Je pense qu'il ne faut pas trop réfléchir à la variable "arbitrale" d'un match vu que certaines actions peuvent donner 2-3 interprétations différentes même après 40 ralentis.

[Bon Chasseur]

 

 

trouvez pas qu'il a un drôle de ratio de masse maigre/masse grasse Cyrille Baille pour un international majeur du circuit mondial ? Je pensais que la nutrition était intensément surveillée et rigoureuse, notamment en période de cdm. Je trouve ça étonnant.

[Alex chocolatines]

 

 

 

trouvez pas qu'il a un drôle de ratio de masse maigre/masse grasse Cyrille Baille pour un international majeur du circuit mondial ? Je pensais que la nutrition était intensément surveillée et rigoureuse, notamment en période de cdm. Je trouve ça étonnant.

Ah voui mais bon faudrait savoir qu'est ce qu'on veut, quand les mecs sont gonflés comme des brioches avec des veines saillantes on les suspecte de dopage 

Là on a un bon pilard à l'ancienne comme les aime notre BB, c'est du poulet élevé au grain et puis il fait le boulot, c'est pas le principal ? 

[Tonyasm!]

 
 
trouvez pas qu'il a un drôle de ratio de masse maigre/masse grasse Cyrille Baille pour un international majeur du circuit mondial ? Je pensais que la nutrition était intensément surveillée et rigoureuse, notamment en période de cdm. Je trouve ça étonnant.

Ce qui importe c'est le résultat sur le terrain non ? Et là zéro débat sur Baille !

Puis ce n'est pas en étant visuellement impressionnant que le joueur gagne ses duels... On peut se rappeler de Picamoles, un physique solide mais pas bodybuilde et pourtant il avançait grave !

[F@b]

Et voui, vous la sentez comment une demie contre nos vieux copains rosbeefs ?

Un jour du pluie avec un 10 rosbeef qui tape des drops ?

[Milian]

Toutes ces places vide à Marseille... Y'a pas eu qu'un Chabal apparemment...

[Y&B]

 
 
trouvez pas qu'il a un drôle de ratio de masse maigre/masse grasse Cyrille Baille pour un international majeur du circuit mondial ? Je pensais que la nutrition était intensément surveillée et rigoureuse, notamment en période de cdm. Je trouve ça étonnant.

Ben quoi, tu ne m’as jamais vu en maillot ? Le même !!!

[Bon Chasseur]

Ah voui mais bon faudrait savoir qu'est ce qu'on veut, quand les mecs sont gonflés comme des brioches avec des veines saillantes on les suspecte de dopage 

Là on a un bon pilard à l'ancienne comme les aime notre BB, c'est du poulet élevé au grain et puis il fait le boulot, c'est pas le principal ? 

héhé mmm oui, sauf que c'est quand même un athlète pro et que des kilos de gras en trop ne se justifient pas, et s'il est bon MALGRÉ le lard supplémentaire tant mieux mais tu ne peux convaincre personne qu'il ne serait pas meilleur en mobilité et en endurance physique avec le lard en moins. En mêlée aussi, la masse est importante mais le gras fatigue et tu ne tiens pas 80min comme tu tiendrais affuté.