15319 réponses à ce sujet

[Gourine63]

On est bien d'accord mais ce n'est pas ce qui a toujours été dit ici, y compris par toi me semble-t-il.

Le problème principal est le creux générationnel du centre de formation qui sur la décennie d avant avait fourni en masse d'excellents joueurs.

Disons que j'ai attendu qu'on soit vraiment dans le dur depuis un moment pour dire qu'une mauvaise gestion nous a mis dans le dur depuis un moment.

Pleurer "on ne sera pas dans les 2" en août 2018 et ce deux mois après un brennus, c'est pas mon truc si tu vois ce que je veux dire.

[Pilou]

Disons que j'ai attendu qu'on soit vraiment dans le dur depuis un moment pour dire qu'une mauvaise gestion nous a mis dans le dur depuis un moment.

Pleurer "on ne sera pas dans les 2" en août 2018 et ce deux mois après un brennus, c'est pas mon truc si tu vois ce que je veux dire.

Je vois très bien en effet et ce match était clairement révélateur d'un "nouvel" état d'esprit.

On a vu la suite.

[Codorplusàvie]

Faut pas exagérer, en 2018 on tourne avec 20 blessés de moyenne par journée (et sans doute une décompression post-titre comme en 2011) donc c'est particulier. En 2019 on a largement remis les pendules à l'heure donc je citerais le déclin à partir de 2020 personnellement.

Le combo gros espoirs prolongés à prix d'or sans confirmer par la suite/chute du nombre de sélectionnés de 10 à 0/baisse conséquente du plafond salarial aura été mortel pour le club.

Si tu utilises blessel plutôt que mortel, je valide.
Et je rajouterai, sans vergogne, qu'on a plus de sélectionnés depuis que Galtoche joue au boss.
Et pour quel résultat ?
Sans la manchette magique de Vaha, papy Moustache faisait peut-être mieux que l'inspecteur Gadget et ses gadgéto-datas.

[Gourine63]

Je vois très bien en effet et ce match était clairement révélateur d'un "nouvel" état d'esprit.

On a vu la suite.

Oui bah bien sûr, du coup la défaite à zéro point du ST à Perpignan l'an dernier, ça a dû être le début d'une sacrée descente aux enfers non ?

Et en 2011 après une saison où on ramasse à peu près partout (sauf Bourgoin et Paris) avant de se qualifier du bout des chaussures, t'as crié à la "révélation" aussi j'espère.

[F@b]

Faut pas exagérer, en 2018 on tourne avec 20 blessés de moyenne par journée (et sans doute une décompression post-titre comme en 2011) donc c'est particulier. En 2019 on a largement remis les pendules à l'heure donc je citerais le déclin à partir de 2020 personnellement.

Le combo gros espoirs prolongés à prix d'or sans confirmer par la suite/chute du nombre de sélectionnés de 10 à 0/baisse conséquente du plafond salarial aura été mortel pour le club.

Les très bons sont partis progressivement et/ou ont vieilli et normalement commencé à baisser.
La première vague de releve était très en dessous, d'autres ont déçu, le centre de formation n'a que peu apporté, la seconde vague de releve c'est du quantitatif.
Y a que cette saison avec Kremer et Fainga qu'on a une plus value

[RCV06]

 

On est bien d'accord que l'on a pas le meilleur effectif du top 14 !

 

Ce qui me fait chier c'est que le staff actuel (on oublie peut-être un peu trop les adjoints) a plus de matos que les précédents.

 

Faingaa, Kremer, PGS, Simmons, Fouyssac, le 10 fétiche, Newsome à un bon niveau, même quelques jeunes ce qu'on avait plus (Tix, Jauneau, Darri). Cela fait pas une équipe et on manque de profondeur.

 

Mais c'est quand même des titulaires de meilleurs niveau, un peu plus de rotations possible avec les jeunes (et cela laisse espérer pour l'avenir à leur poste) mais t'as l'impression que même avec ça on progresse pas. Qu'on produit pas de jeu... qu'on s'obstine à jouer d'une façon qui ne marche pas vraiment...

PGS, on sait pas trop encore, Fouyssac je le mettrais dans les moyens, par contre Moala même si je suis pas toujours fan de comment il est utilisé lui ok, Newsome je l aime bien mais ça reste aussi assez moyen.

Faut pas exagérer, en 2018 on tourne avec 20 blessés de moyenne par journée (et sans doute une décompression post-titre comme en 2011) donc c'est particulier. En 2019 on a largement remis les pendules à l'heure donc je citerais le déclin à partir de 2020 personnellement.

Le combo gros espoirs prolongés à prix d'or sans confirmer par la suite/chute du nombre de sélectionnés de 10 à 0/baisse conséquente du plafond salarial aura été mortel pour le club.

Après le titre de 2017, c'est une descente progressive, marche par marche, jusqu à aujourd'hui, niveau joueurs on est descendu en gamme.

[layathollah]

Dis comme ça, c'est beaucoup plus cohérent et je te rejoins sur ce point là.

Moi j'ai une théorie extrêmement simple sur le "pourquoi l'ASM est-elle scotchée au ventre mou malgré les changements d'entraîneur, de préparation, de système de jeu etc ?"

Ma réponse est : parce que nos joueurs sont moyens, tout simplement.

Et j'ajouterais pas toujours concernés

[pims]

Pourtant je croyais que CU était capable de sublimer un effectif moyen, les joueurs doivent pas être assez moyens

[F@b]

Pourtant je croyais que CU était capable de sublimer un effectif moyen, les joueurs doivent pas être assez moyens

Le sarcasme à tout post sans référence, ça finit par manquer de goût
Urios tire le maximun d'un groupe moyen. Il n'en fera pas, sauf coup de bol, un groupe vainqueur du top 14

[el landeno]

Pour remobiliser leurs troupes, les managers usent souvent d'un discours musclé et agressif. Mais face aux récentes générations, qui n'ont grandi que dans un rugby professionnel, cette méthode a de moins en moins d'impact.

Adrien Corée (avec P. So.)mis à jour le 8 mars 2024 à 19h05

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Rien de tel qu'une bonne ­soufflante pour remuer le cocotier. Dans l'imaginaire du rugby, l'entraîneur qui pousse un coup de gueule dans le vestiaire, devant des joueurs réduits à l'état de ­petits garçons, est un classique. La grosse colère de Bernard ­Laporte, alors sélectionneur des Bleus, à la mi-temps d'un piètre France-Italie en 2002, revient ­souvent à la mémoire de ceux qui l'ont vécue, de près ou de loin. Enfin, surtout de près. Ces derniers temps, plusieurs entraîneurs de Top 14 ont eu ­publiquement recours à ce stratagème visant une révolte des joueurs, à l'orgueil.

 

 

Quand Ronan O'Gara et Christophe Urios pestent contre leurs joueurs

Après la défaite de son équipe à Lyon le 17 février (28-17), Ronan O'Gara a critiqué l'investissement (sportif, pas foncier) des joueurs rochelais : « Je pense qu'ils ont plus regardé l'immobilier à La Rochelle et sur l'île de Ré que l'entraînement. Quand tu fais ça, pourquoi être déçu ? Ça questionne sur ce qu'on veut dans la vie : être riche avec des ­appartements et des maisons, ou riche avec des médailles ? »

Plus récemment, c'est Christophe Urios, le manager clermontois, qui a utilisé le même genre de ­pique. « Sur le terrain, aujourd'hui, on a une mentalité de merde, a lâché l'Auvergnat après le lourd ­revers subi à La Rochelle, dimanche dernier (42-3). Avec ça, tu ne peux pas gagner les matches. Là, on a eu le sentiment de ne pas jouer dans la même division ­tellement c'était grotesque. Il y a des joueurs qui ne sont pas à leur niveau. »

Seulement, ce discours-là ne semble plus aussi bien marcher qu'avant. Les joueurs actuels, et c'est encore plus vrai pour les jeunes qui émergent tout juste, n'ont connu que l'environnement professionnel. Celui d'un rugby scientifique, où les fameux détails rabâchés à longueur de conférence de presse sont méticuleusement disséqués par des staffs constitués d'hyper-spécialistes.

« C'est motivant pour un manager car ça t'oblige à avoir de l'imagination, à te remettre en question, à changer ta routine, mais c'est extrêmement énergivore. Les jeunes joueurs ne se ­concentrent plus sur une longue durée, il faut varier les intérêts »

Sébastien Piqueronies, manager de Pau

 

 

 

 

 

« Tout l'environnement a changé, note Sébastien Piqueronies, le manager de la Section Paloise, qui a accompagné les jeunes ­générations, notamment en tant que sélectionneur de l'équipe de France des moins de 20 ans (2018-2019). De jeunes joueurs vont sur le Net pour voir tel geste à l'entraînement, des images décortiquées. Toi, tu passes derrière et ils estiment qu'il faut que ton discours leur ­apporte quelque chose. »

Cette nouvelle exigence ­présente un défi d'importance pour les entraîneurs. « Ils ont un besoin permanent d'être stimulés, s'ennuient si vous proposez ­toujours les mêmes choses, expliquait récemment à L'Équipe Joe El Abd, le technicien d'Oyonnax. Nés dans l'Internet, ils sont habitués à gérer, en permanence, des informations multiples. Ça nous pousse à être plus créatifs. Leur capacité d'adaptation est incroyable : donnez-leur un nouveau stimulus, ils le captent tout de suite. Le défi, c'est de maintenir leur capacité de concentration, être concis et efficaces. »

 

Le manager palois Sébastien Piqueronies. (N. Luttiau/L'Équipe)

« Ce matin, j'avais un jeune de 17 ans dans mon bureau, poursuit Piqueronies. Il y a quelques ­années, le seul fait d'être convoqué aurait suffi à ce qu'il soit complètement réceptif. Là, il a fallu que je me prépare à capter son attention avec des arguments. C'est motivant pour un manager car ça t'oblige à avoir de l'imagination, à te remettre en question, à changer ta routine, mais c'est extrêmement énergivore. Les jeunes joueurs ne se ­concentrent plus sur une longue durée, il faut varier les intérêts. Un manager doit emporter son groupe de 50 joueurs, avec désormais des jeunes qu'il faut entraîner de façon différente. Car avec eux, il faut partir de l'homme, de l'ego. Longtemps, le discours sur le ­collectif pouvait suffire pour passer le message. Mais, maintenant, la plupart des jeunes doivent se sentir partie prenante de ce projet ­collectif. »

« 80 % de notre discours est centré sur les tâches qu'ils doivent accomplir, mais, je vous rassure, il y a quand même 20 % de discours guerrier, il n'y a pas de problème

Sébastien Calvet, sélectionneur des Bleuets

 

 

 

Philippe Boher, l'actuel entraîneur de la défense des Bleuets, salue la capacité de cette ­jeunesse à enregistrer et emmagasiner l'information : « Ils ont une forme de maturité, de connaissance du jeu et des systèmes qui est impressionnante. On partage l'analyse de l'équipe adverse avec les joueurs et ils sont très efficaces, ils décèlent les points clés avec une vitesse incroyable. Ce sont des ­générations qui vont beaucoup plus vite. Ce n'est pas forcément la fibre émotionnelle, patriotique, l'appel aux grands combats, qui les fait ­vibrer. »

Plus mature plus rapidement, la génération Z du rugby est également plus hermétique à la pression. Tout semble glisser sur ces jeunes hommes talentueux, de Louis Bielle-Biarrey à Posolo Tuilagi, en passant par Nicolas Depoortere ou Émilien Gailleton, parce qu'ils ont grandi avec les ­codes de leur époque. Ils maîtrisent mieux le faisceau parfois aveuglant des réseaux sociaux, et savent comment gérer de front la pression médiatique, populaire et sportive. À 20 ans à peine, ils ont déjà une expérience concrète du niveau international et des joutes du Top 14. Un entraîneur ne peut plus, dès lors, coacher un jeune joueur en 2024 comme il le faisait en 2004.

Après la défaite historique des Bleuets contre l'Italie à Béziers le 23 février (20-23), le sélectionneur Sébastien Calvet n'a ainsi pas axé son discours sur le thème de la révolte. « Dans le management moderne, on préfère plutôt centrer les joueurs sur la progression de l'équipe », a-t-il affirmé.  « Il ne faut pas être dans l'émotion, mais rester froid sur le terrain », a confirmé le capitaine, Corentin Mézou (18 ans), avant la victoire des Bleuets au pays de Galles jeudi (45-12). Et Calvet de ­conclure : « 80 % de notre discours est centré sur les tâches qu'ils ­doivent accomplir, mais, je vous rassure, il y a quand même 20 % de discours guerrier, il n'y a pas de problème. »

 

[Silhouette]

Le sarcasme à tout post sans référence, ça finit par manquer de goût
Urios tire le maximum d'un groupe moyen. Il n'en fera pas, sauf coup de bol, un groupe vainqueur du top 14

Comme d'autres, je suis pas convaincu qu'il en tire "le maximum" justement. Quand on voit pas de progrès sur le jeu collectif et le rugby pratique, et qu'on reste très très inconstant, je pense qu'il est légitime de se dire que certaines approches du staff ne sont pas complètement efficaces (ce qui n'enlève rien au fait que notre effectif n'est pas top 5 ou 6 du Top 14, mais probablement plus ~ 8eme / 9eme)

[gourmachou]

Ouais enfin vivement que l'on retrouve des leaders dans chaque ligne, un Ledesma devant un cudmore en seconde un Bonnaire en 3eme latte un Parra en Demi et un rougerie derrière

[cocotte 63]

Et aussi une certaine idée biaisée (club comme supporters) davoir des stars de ce jeu dans notre effectif depuis des années et des années.
De la part des supporters cest pas très grave, ayant vécus de très belles saisons donc voir la mariée plus belle quelle ne lest désormais ça se comprend !
Mais de la part des dirigeants et staff ne pas être capables de voir avec lensemble des données sportives, médicales, comportementales et autres datas que les performances de uns et des autres ne sont plus dans les standards attendus de supposés stars de ce jeu, ça cest un problème beaucoup plus grave
Et jusquencore dernièrement, on a refait les mêmes erreurs que celles faites depuis plus de 5 ans

Maintenant sûr que cest chaud de rattraper le wagon, et pour ma part on ne pourrait le faire que par le jeu, laudace, les jeunes et la chance davoir 4/5 super leaders pour encadrer tout ça !

Quand je vois le jeu et le physique de Belaubre par exemple, je me dis que lon peut pas attendre 3 ans avant de le voir, et quavec Darricarrere, on navait pas besoin de prolonger Simone par exemple !

Faire 3 saisons complètes avec nos 10 actuels par exemple cest proprement hallucinant ! Et prolonger des mecs qui te bloquent alors que sportivement napportent rien de fou, au contraire même ! Cest oublier complètement le sens des priorités !

[xdderf63]

Bien intéressant
Tous les joueurs vont être rapidement des Z puis des alpha vont débarquer

Les coachs qui n'ont eu à gérer que des Z à un moment donné, avec réussite bien sûr, auront une longueur d'avance (u20 Piqueronnies Baby Calvet, notre ancien des espoirs, je ne me souviens jamais de son nom) sur ceux qui ont l'habitude de s'appuyer sur un groupe de leaders génération Y