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[Flub63]

Perso, je croyais à l'effet ,électrochoc.
Manifestement il n'a pas eu lieu. Aucun collectif, aucune révolte, juste quelques joueurs jouant tout seuls pour se montrer. C'était pourtant un match clef, et les joueurs le savaient (itw de Falgoux)
Urios doit repartir à zéro. Bon courage à lui..
Si on voit le même niveau de jeu contre le CO, on va y prendre.
Pas d'entraineur des avants, un entraineur des arrières par défaut. Tu rajoutes cette passivité de l'équipe, vu le jeu d'hier, on se fait taper par n'importe quel club du Top14.
Attendre les renforts de l'an prochain, pour reconstruire (on devrait, j'espère rester en top14).

. Est ce que cest de la passivité ou un problème de niveau ? On a 4 matches à gagner. Est ce quaujourdhui on a les moyens de les gagner avec cet effectif ?

[Walt]

À Clermont, défait samedi par le LOU, « la route est encore longue » Largement battue à Lyon samedi (34-14), l'ASM n'a pas encore bénéficié d'effet Christophe Urios. Et s'est rendue compte du travail à accomplir pour entamer son redressement.

Depuis son arrivée à Clermont il y a une dizaine de jours, Christophe Urios a prévenu en interne, à ses joueurs, comme en externe : il n'est pas un magicien. Et le match de samedi à Lyon l'a confirmé (34-14). Le nouvel entraîneur, arrivé très vite après le licenciement de Jono Gibbes, a hérité d'une équipe en souffrance et, pour sa première sur le banc, il y a vu à Gerland une équipe martyrisée devant et peu dangereuse derrière, qui a laissé le bonus offensif au LOU. « On a du boulot ! », a-t-il prévenu ses joueurs, dans le vestiaire, après la rencontre.

 

 

 

Avec son franc-parler, il a pu poser un diagnostic clair : « On n'est pas en confiance, on n'est pas sûrs de nos forces. On a l'impression qu'on peut attaquer deux heures avant de marquer ou même créer des déséquilibres, quand l'adversaire marque facilement. On n'a pas assez d'animations, on est trop sur du un contre un frontal, on doit mettre un peu d'incertitude dans la défense. C'est le type d'une équipe qui a besoin de se durcir de trouver des repères collectifs plus forts. »

Ses Jaune et Bleu n'ont jamais paru en mesure de menacer le LOU. Ils n'ont marqué que sur un ballon porté (Lee, 67e). Et leurs buteurs ont laissé échapper trop de points, avec un raté pour Jules Plisson, et, surtout, trois en autant de tentatives pour Anthony Belleau. La maladresse face aux perches était présente dans l'ère Gibbes, elle pèse encore.

 

Anthony Belleau a loupé ses trois tentatives au pied, samedi à Lyon. (P. Lahalle/L'Équipe)

 

 

Urios a été agacé aussi par les occasions trop faciles offertes au LOU, comme ce hors-jeu de Samuel Ezeala, parti devant son botteur, qui s'est transformé quelques temps de jeu plus tard en essai rhodanien. « Ça ne doit pas nous arriver ça, je suis désolé. Ça met l'équipe en difficulté ! Ça coûte cher ! » D'autant plus cher que sur l'action de l'essai, Étienne Fourcade a été commotionné (30e), et a dû quitter ses partenaires, comme, quelques minutes avant lui, son capitaine, Arthur Iturria (18e).

Sans un talonneur qui avance et sans un troisième-ligne d'expérience et leader, le pack jaune et bleu a craqué de partout. « On a été difficulté en mêlée, sur les impacts, note Urios. On n'est pas très lourds et avec les sorties d'Arthur et d'Étienne, on était encore un peu plus légers. Sur les mauls, je trouve qu'on a plutôt bien défendu, même si c'est vrai qu'on prend cet essai (Sobela, 63e), où on n'est pas assez réactifs. »

« Je suis très bien dans ce projet, je suis heureux et j'ai envie de relever ce défi avec les joueurs »

Christophe Urios, le nouvel entraîneur de l'ASM

 

 

 

À sa prise de fonctions, Urios avait avoué qu'il attendait mieux de son paquet d'avants, notamment de son cinq de devant. Il l'aura vu encore en difficulté. « Ça a été son mot d'ordre toute la semaine et on a tous bien compris que le défi était là. On sait que dans ce secteur-là, il va falloir qu'on bosse. On va retourner à la mine, c'est aussi simple que ça », a promis Étienne Falgoux.

Le pilier a admis, en arrivant devant les micros, que « ce n'est pas toujours évident de venir devant les médias après une défaite ». Il a soupiré, décrit un groupe « frustré, déçu, mais pas abattu ». « L'entraîneur nous a dit que la route était encore longue, a-t-il continué. On va se remettre au boulot il n'y a pas de solution miracle ni facile. On est en pleine période de doute, on a perdu un entraîneur en chef il y a très peu, il y a eu du changement, pas mal de questions se posent et c'est normal, les choses vont prendre du temps à se mettre en place. »

Pour qu'elles s'accélèrent, Urios a apprécié les retours de blessure de quelques éléments, a complimenté George Moala et s'est réjoui que Peceli Yato puisse jouer une demi-heure, après plus d'un an loin d'un terrain à cause d'un genou récalcitrant. « Quand tu es une équipe en manque de puissance, comme c'est le cas en ce moment pour nous, parce que des joueurs sont absents, c'est positif d'avoir quelqu'un comme Peceli, surtout sur les phases statiques », a approfondi le technicien.

lire aussiLe classement du Top 14

Il sait qu'il focalise autant d'espoirs que d'attention depuis son arrivée en Auvergne. « Je suis très bien dans ce projet, je suis heureux et j'ai envie de relever ce défi avec les joueurs. Je suis en mode combattant, a-t-il comparé. Il y a plein de trucs que je ne maîtrise pas, mais c'est la situation qui veut ça. Il faut du temps, mais je n'en ai pas, il faut qu'on accélère. La semaine prochaine, on a une semaine type pour bien s'entraîner et préparer un match capital contre Castres. Mon cas à moi n'est pas important. »

 

 

Merci!

[SEB ASM]

Je trouve que Falgoux se lamente un peu trop sans montrer grand chose sur le terrain, il se victimise. Faut relever la tête vous êtes des grands garçons messieurs !

[ELSAZOAM]

Je trouve que Falgoux se lamente un peu trop sans montrer grand chose sur le terrain, il se victimise. Faut relever la tête vous êtes des grands garçons messieurs !

Bien gentil le Falgoux, mais s'il avait de la concurrence sérieuse, on ne le verrait pas beaucoup.

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[Vynce]

A sa décharge il faut bien dire que le déplacement en Afrique du Sud n'a pas dû aider à la préparation de la rencontre.

[tonym]

Je trouve que Falgoux se lamente un peu trop sans montrer grand chose sur le terrain, il se victimise. Faut relever la tête vous êtes des grands garçons messieurs !

toujours le même discours de sa part :il faut qu'on se remette au boulot 😤 si on le ressigne 3 ans , c'est encore du beau boulot...pffff

[Walt]

Je trouve que Falgoux se lamente un peu trop sans montrer grand chose sur le terrain, il se victimise. Faut relever la tête vous êtes des grands garçons messieurs !

Toujours ce même "dialogue" appris par coeur et resservi tel quel.

Comme Bézy, confiant au micro après le match disant qu'il reste beaucoup de matchs, bref y'a pas le feu au lac. 

[DOUDOU63]

toujours le même discours de sa part :il faut qu'on se remette au boulot si on le ressigne 3 ans , c'est encore du beau boulot...pffff

Oui, c'est un peu un copier-coller !!!! J'ai entendu ses propos...Je croyais entendre des propos tenus il y a des mois...A croire que certains joueurs, n'ont pas conscience de la gravité de la situation...   

[TH69]

C'est pour cela que je me demande si maintenant faudrait pas arrêter avec une qualif dans les 6 ou les 8 et dire haut et fort qu'on joue le maintien.

[cocotte 63]

C'est pour cela que je me demande si maintenant faudrait pas arrêter avec une qualif dans les 6 ou les 8 et dire haut et fort qu'on joue le maintien.

Qui aujourd'hui peut on encore dire qu'on joue le top 6 et même le top 8 ??? Vous avez vu la calendrier ?

[TH69]

Qui aujourdhui peut on encore dire quon joue le top 6 et même le top 8 ??? Vous avez vu la calendrier ?

Pas moi en tout cas. Par contre j'entends pas du club le fait que l'objectif aujourd'hui est de se maintenir

[InASMWeTrust]

J'ai pas vu le match, mais CU a apprécié l'implication de Moala. Pour moi, un des cadres en terme de volonté, d'enthousiasme dans le jeu. Comme Lee ou Simone. 

[XV63]

J'ai pas vu le match, mais CU a apprécié l'implication de Moala. Pour moi, un des cadres en terme de volonté, d'enthousiasme dans le jeu. Comme Lee ou Simone. 

Pour Moala c'est clair quand il est là, 9 fois sur 10 ça se voit vraiment, y'a un réel impact. Pour Simone je reste un peu sur ma faim pour le moment, certe bon défenseur.

[ELSAZOAM]

 

ASM Clermont : Christophe Urios, entre sobriété et messages forts dans l'analyse de la défaite à Lyon

Au-delà de la performance de l'ASM Clermont, qui s’est inclinée logiquement (34-14) au LOU, Christophe Urios était, aussi, très attendu dans le débrief d’après-match. Entre lui et Jono Gibbes, son prédécesseur, il y a deux hommes… et deux ambiances.

En l’absence de l’unique star internationale de l’ASM, une star muette, soit dit au passage… on parle bien sûr de Damian Penaud, tous les regards, caméras et micros étaient braqués samedi sur un autre style d’étoile brillante.

Un Christophe Urios qui n’a pas, lui, la langue dans sa poche et dont on sait que son omnipotence devant les médias est aussi une façon d’absorber l’essentiel de la pression.

Alors oui, il était intéressant de décortiquer les huit minutes et vingt-neuf secondes de la première analyse de match, une défaite (34-14) face au LOU, de cet entraîneur coutumier des punchlines et autres saillies verbales.

Dans les entrailles de Gerland, samedi en fin d’après-midi, on a surtout mesuré une différence de ton après dix-huit mois à chercher à comprendre les explications, parfois nébuleuses, voire lunaires, de Jono Gibbes.

"On ne m'a pas mis un couteau sur la table..."

Là où l’entraîneur néo-zélandais avait l’art de l’esquive d’une question trop incisive, Urios préfère les réponses cash et souvent sans détour.

Pour sa première, l’ancien coach bordelais n’a pourtant pas fait dans l’excès. Il a même été probablement dans la retenue, ce qui pourrait ne plus être le cas lors des prochains rendez-vous si, par hasard, il viendrait à l’idée d’un confrère de relancer le débat de la qualification et du top 6… "On ne va pas en parler à chaque match?!" ajusta d’emblée Urios, le sourcil froncé, avant de clore le sujet d’un "C’est à la fin du bal que l’on paie les musiciens, mec, hein…".

 

D’évidence, le Carcassonnais de naissance n’a pas l’intention non plus de commenter à l’infini son arrivée, en fanfare, au chevet du club clermontois ; samedi à Lyon, il a néanmoins tenu à rappeler : "On ne m’a pas mis un couteau sur la table pour le prendre (sic)?! Je l’ai fait (ndlr : comprendre, j’ai accepté le poste), c’est que j’ai bien envie de le faire".

 

Sur le plan purement sportif et de la prestation de sa nouvelle équipe, Christophe Urios a également été clair et direct sur ce qui lui a été donné de voir. Notamment en termes de jeu offensif, un secteur clairement en jachère.

" J’ai l’impression qu’on peut attaquer pendant deux heures avant de marquer ou de créer des déséquilibres alors que j’ai aussi l’impression que l’adversaire marque facilement".

CHRISTOPHE URIOS (Coach de l'ASM Clermont)

"Du temps, je n’en ai pas. Donc, il faut accélérer"

En une phrase, le nouveau coach a ainsi éclairci, sans fard, le vaste chantier qui attend son équipe, tout en donnant des exemples. "En seconde mi-temps on a des situations, j’en vois deux notamment, où on s’emmerde pour rien. On joue beaucoup des 40 (mètres) aux 40, on fait bouger le ballon mais on n’avance pas. Pour moi, il fallait utiliser le jeu au pied, mettre Lyon sous pression et attendre de meilleurs ballons".

Du côté des joueurs, il faudra également s’habituer au changement radical de communication de l’entraîneur en chef. Car Urios n’hésite pas, semble-t-il, à pointer du doigt les fauteurs.

 

Ainsi Sam Ezeala, coupable d’un hors-jeu grossier sur l’action du premier essai lyonnais, n’a pas échappé à l’admonestation de son coach. "Ce qui m’emmerde, c’est la pénalité qui amène cet essai. Le hors-jeu de Sam met l’équipe dans la difficulté, cela ne doit pas arriver."

Voilà, en un peu moins de neuf minutes, samedi à Gerland, Urios a donné le "la" de ce qui va désormais rythmer les commentaires d’après-matchs de l’ASM.

Un coach qui n’élude pas non plus la course contre la montre qu’il doit mener pour redonner des couleurs à sa nouvelle équipe. "Il faut un peu de temps, mais du temps, je n’en ai pas. Donc, il faut accélérer". Une autre façon d’annoncer à ses joueurs qu’il va falloir mettre les bouches doubles.

 

Christophe Buron (La Montagne - 30/01/2023)

[rueducourage]

Il y a le matériel pour éviter le pire scénario. Certes, faut arrêter de rêver et de parler de titre, mais le club doit, a même l'obligation de se sauver "facilement", cette équipe a plus de talent que Perpignan ou Brive, faut arrêter de déconner aussi !

Vrai, encore faut il ne pas se raconter d histoire. Avec ou sans Urios l etat des troupes oblige a se recentrer sur un seul objectif : le maintien.
On aura plus de plaisir a retrouver le gout de la victoire plutot que de pleurer sur la splendeur passee, et d incriminer un tel ou un tel.
Le club n a toujours pas declare l operation d urgence : mobiliser la communication sur l essentiel, le maintien ds l elite.