C'est une activité professionnelle à partir du moment où il en retire de l'argent. À ce que je sache, Cotter et Novès n'allaient pas vendre leur venaison le dimanche matin au marché. Quant au parallèle avec une collection d'art, je ne vois pas ce qu'il vient faire là.
Son pépusque, c'est son activité parallèle. Et même si il n'était plus du tout impliqué dedans, c'est une activité qui lui rapporterait quand même de l'argent. On imagine mal un autre entraineur faire de la publicité pour son entreprise sur le site officiel de son club. Ça fait mélange des genre. Croire qu'il ne fasse ça que parce que "Sa passion, c'est son enracinement et son attachement minervois donc il en parle." me semble un peu naïf.
Et puis, on le sait assez, il fait régulièrement la tournée des clubs de rugby et autres pour faire la promo de son pinard. Donc il est clairement régulièrement impliqué dans sa promotion et sa vente. C'est une activité parallèle, pas un investissement passif.
Encore une fois, combien d'autres entraineurs peux-tu me citer qui font autant parler de leur activité parallèle ? Et combien d'entre eux cumulent autant de casquettes au sein du club ? Parce que, le père Urios, il est aussi en charge des espoirs. Nul doute qu'on l'y voit souvent..
Quand il était encore à l'UBB, cette "activité qui ne doit pas lui prendre beaucoup de temps" ont tout de même été une source d'agacement pour Marti, et ont contribué à son licenciement. Mais Marti, c'est un vrai président de rugby. Nous, on n'a pas de président.
Ce que j'ai voulu dire, c'est que des revenus financiers en dehors de ton boulot, il peut y en avoir des tas sans que cela se sache.
Tu, et donc on, ne sait pas ce que faisait Vern ou Guitou de leurs temps libres.
Ils ne vendaient peut-être pas leur venaison, mais pourquoi pas des fusils de chasses très rares, de véritables oeuvres d'art.
Ou même fabriquer des fusils de chasse en allumettes.
Ou ils pouvaient aussi passer leurs nuits à boursicoter ou investir dans de la pierre précieuse, des bitcoins calédoniens ou des fermes en NZ.
Donc ça génère aussi des revenus, mais ça n'en fait pas forcément leur métier principal même si ça peu occuper beaucoup de temps et surtout de l'esprit.
Mais comme tout le monde ne dit pas ce qu'il fait en dehors de son activité principale, et bien on n'en sait rien.
Pour ce qui est de l'article en question, la com' du club décide de faire un article pendant la trêve pour parler de son manager, de son attachement à son patelin et sa fidélité amicale.
Je ne le prends que comme çà.
Pour ce qui est de la publicité, s'il parlait de ses différents produits avec mise en avant de ses bouteilles, où les trouver et l'adresse de son domaine, je le comprendrais.
Là il explique tout simplement par quel cheminement il a pu acquérir un domaine qui lui tenait à coeur.
A aucun moment l'article explique comment acheter son pinard.
Donc ce n'est pas de la pub, à mon avis.
Alors certes, je suis un naïf, comme tu dis, mais tous les managers n'ont pas l'esprit d'entreprise, et surtout tous ne communiquent pas sur leurs activités parallèles.
Quel intérêts aurait un manager à parler de ses investissements mobiliers sur Leucate (par exemple) ou dans des restau, des oeuvres d'art (même en cure-dents).
Étaler ses biens et ses richesses n'est pas trop dans la culture par chez nous.
Malgré ma naïveté, je doute que les managers ne se contentent de placer simplement leur argent chez l'Ecureuil à 1,25%/l'an.
Et pour finir, sache qu'à Toulouse, Mola a un regard très important avec prise de décision pour les compos chez les espoirs.
Et vu qu'il ne peut être partout, c'est David Mélé qui fait le lien.
Ce que semble faire Gelez depuis qu'il est là.
S'inspirer du meilleur, ne s'arrête jamais.
Mener plusieurs projets de front est le lot quotidien de bon nombres de chefs d'entreprises et n'est donc pas très original, l'important est de savoir s'entourer et savoir déléguer.