Aller au contenu


Photo

[ CDM ] France - Namibie


  • Veuillez vous connecter pour répondre
592 réponses à ce sujet

#91 RCV06

RCV06

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 53 943 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Mandelieu la Napoule
  • Mon club:

Posté 19 septembre 2023 - 16:19

 

Vincent Clerc... en 2007 suite à notre victoire 87 à 10, et notre Roro sur le banc, alors qu'il avait été titularisé et plutôt bon en match d'ouverture perdu face aux argentins, alors que bon enfin bref...

J avais complétement zappé ça, merci de combler les trous de mémoire d'un vioque :D



#92 Bon Chasseur

Bon Chasseur

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 5 291 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 19 septembre 2023 - 17:59

Voici ce que dit Galthiè :

 

 « Durant l’entrainement de lundi, Grégory a ressenti une petite gêne à un genou. Il a donc été ménagé, son programme adapté, en accord avec Greg, pour qu’il soit à 100% pour son prochain match avec l’équipe de France ».

 

Si je comprends bien, Alldritt sera de retour pour jouer l'Italie (6 octobre) ; ça lui laisse du temps pour se refaire, si la blessure n'est pas trop grave, of course...

 

- ...Fabien alors, vous avez des nouvelles de Gregory Alldritt ?

- Oui. Grégory a une gênou.

- une. Pardon, une quoi ?

- Une gênou. C'est une gêne au genou. C'est du jargon rugby. D'ailleurs je connais aussi le jargon rugby en anglais, quelques termes, vous voulez entendre ?

- euh non non ça v...-

- openside, le grand côté. Line speed. Scrumhalf.

- ...euhm, sinon, le retour de Cyrille Ba-...

- Tap tackle. Up and under.


  • Silhouette et Pâquerette aiment ceci

#93 el landeno

el landeno

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 400 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté 19 septembre 2023 - 20:28

De la tension dans le staff du quinze de France avant la Namibie L'attente que génère cette équipe de France depuis des mois et le non-match face à l'Uruguay ont généré quelques montées de tension qui pourraient s'estomper en cas de succès convaincant demain face à la Namibie.

« On a une vision » ou « on suit notre plan », disait Fabien Galthié avant l'ouverture de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande (27-13, le 8 septembre). Mardi, lors de l'annonce de l'équipe pour affronter la Namibie à Marseille (jeudi, 21 heures), le sélectionneur des Bleus a cité deux fois Charles Darwin, célèbre pour sa théorie de l'évolution publiée en 1859 : « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements. » « On s'adapte, on suit ses conseils, il n'y a pas de réaction ou de changement de cap », a insisté Galthié en référence à sa décision de ressortir son quinze « premium ». Il semblerait pourtant que le staff des Bleus connaisse quelques moments de flottement.

 
 

À commencer par la gestion du forfait de Romain Ntamack, blessé au genou gauche (ligament croisé antérieur) face à l'Écosse en match de préparation mi-août (30-27). Le langage corporel du sélectionneur lors de l'échauffement face à la Nouvelle-Zélande avait aussi allumé quelques warnings. L'ancien demi de mêlée faisait les cent pas au milieu de ses joueurs. Alors qu'à l'accoutumée il prenait généralement du recul et restait immobile en bord de touche ou derrière les poteaux. La mauvaise copie rendue délivrée face à l'Uruguay, malgré la victoire(27-12, jeudi dernier), a sans doute accentué ce brin de tension.

Au coup de sifflet final, pas de câlins ou d'accolades sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq comme cela avait été le cas à la suite du succès face aux All Blacks. Karim Ghezal et William Servat étaient bien sur la pelouse. Fabien Galthié a directement regagné les vestiaires. Agacé. Est-ce que ça peut expliquer son discours musclé trois jours plus tard lors du dernier entraînement des Bleus à Rueil-Malmaison avant leur départ pour Aix-en-Provence dimanche ? Les jeunes du Stade Français, partenaires du jour, en ont pris pour leur grade. Du genre : « Mettez-moi les meilleurs joueurs en receveurs, arrêtez de me mettre des peintres » ou « Mettez-moi les mecs réveillés, pas ceux qui dorment... Un mec adroit, pas un manchot. »

« Fabien est incisif et ses messages sont clairs. Ça fait du bien de se faire bouger ! »

Thibaud Flament, deuxième-ligne des Bleus

 
 
 
 
 

La FFR a immédiatement tenté de couper court à toute polémique. « Fabien n'est pas plus tendu que d'habitude, a assuré l'arrière Thomas Ramos en conférence de presse mardi. Nous sommes dans un milieu où nous utilisons des mots qu'on ne pense pas forcément. Il faut le prendre à la rigolade et dédramatiser. » Puis d'ajouter, dans un sourire : « On aime bien quand Fabien est tendu ! » Un sentiment partagé par le deuxième-ligne Thibaud Flament : « Fabien est incisif et ses messages sont clairs. Ça fait du bien de se faire bouger ! »Après la victoire sur la Nouvelle-Zélande, le groupe avait fait remonter que certains membres de l'encadrement véhiculaient une partie de leur stress. Sans conséquence sur le résultat du choc inaugural ni sur l'osmose générale.

La peur de se rater, après quatre ans de carte blanche pour un projet jusqu'ici mené de manière idéale, à l'orée d'une Coupe du monde à domicile, pèse forcément. Demandez à Stuart Lancaster, sélectionneur de l'Angleterre, éliminé dès la phase de poules lors de la Coupe du monde 2015 à la maison. Un sentiment exacerbé par le fort engouement qui accompagne l'équipe de France partout depuis le début de la préparation à ce Mondial. C'est même sûrement inconscient.

Est-ce que le match face à l'Uruguay pollue encore les têtes ? La question s'est posée alors que certains supporters sur place ont remarqué les visages fermés des joueurs lors de leur arrivée à Aix. « Je n'ai pas senti que le groupe était fermé, a affirmé l'ouvreur Matthieu Jalibert. Si c'est votre ressenti, désolé. Le groupe n'est pas tendu. Il n'y a pas plus de pression que ça avant la Namibie. » « J'ai ressenti de l'agacement chez les mecs après l'Uruguay, glisse néanmoins un suiveur des Bleus présent dans les travées du stade. Mais ça n'a pas plus d'impact sur le groupe. Il y a une énorme solidarité entre eux. C'est très impressionnant. Autant lors des précédents mandats, ça aurait pu créer des tensions. Là, ils sont tous restés ensemble. Il y a une forte cohésion. »

Des changements de stratégie qui questionnent

Les prémices d'un doute sont apparues au travers de certains indices, comme le retour d'un banc en 5-3 alors que le 6-2 semblait être devenu la norme, un gage de succès. Idem pour l'emploi des ressources humaines post-Uruguay. On a bien compris : la théorie de Darwin... Parce que l'adaptation n'est pas une réaction ?

Certains s'émeuvent, en privé, des critiques émises, où que les médias insistent plus sur ce qui n'a pas fonctionné que l'inverse. Finalement, comme l'a souligné Fabien Galthié mardi, et même si un gros résultat face aux Namibiens aura un effet tranquillisant, il faudra attendre les matches importants pour savoir ce que cette équipe de France a vraiment dans le ventre, dissiper les doutes et éluder cette tension. « On a déjà joué un match, on a déjà joué une finale de Coupe du monde (contre la Nouvelle-Zélande en match d'ouverture). Il y en aura une autre, samedi, entre l'Irlande et l'Afrique du Sud (21 heures). Ce sont ces matches qui vont nous permettre de tirer des enseignements, avec les meilleures équipes au classement mondial face à face et de gros enjeux. » Vivement la prochaine finale. Et surtout celle du 28 octobre pour valider (définitivement ?) la fameuse théorie de Darwin...

 
 

  • cocotte 63 aime ceci

#94 Gourine63

Gourine63

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 18 312 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Nîmes
  • Mon club:

Posté 19 septembre 2023 - 21:19

Y'a quand même un certain art de l'auto-flagellation dans les médias français :

"il faudra attendre les matches importants pour savoir ce que cette équipe de France a vraiment dans le ventre."

Les mecs viennent de s'offrir la Nouvelle-Zélande en ouverture devant l'intégralité de la planète rugby mais ça va leur chercher des poux pour un match moins abouti avec l'équipe B...

Qu'est-ce qu'il faut pas écrire comme connerie pour vendre du papier.
  • Jean Paul Belmondo, steph, cocotte 63 et 5 autres aiment ceci

#95 Alex chocolatines

Alex chocolatines

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 24 763 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 19 septembre 2023 - 21:45

Y'a quand même un certain art de l'auto-flagellation dans les médias français :

"il faudra attendre les matches importants pour savoir ce que cette équipe de France a vraiment dans le ventre."

Les mecs viennent de s'offrir la Nouvelle-Zélande en ouverture devant l'intégralité de la planète rugby mais ça va leur chercher des poux pour un match moins abouti avec l'équipe B...

Qu'est-ce qu'il faut pas écrire comme connerie pour vendre du papier.

Oui mais quand meme, la Namibie, faut se méfier, restons prudents, "step by step" qu'il a dit le Galthie  :D



#96 Bougnat et Breton

Bougnat et Breton

    Joueur du Grand Chelem

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 8 531 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Valcivières 63
  • Mon club:

Posté 19 septembre 2023 - 21:57

Oui mais quand meme, la Namibie, faut se méfier, restons prudents, "step by step" point par point ou étape après étape qu'il a dit le Galthie  :D



#97 Ptolémée

Ptolémée

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 32 790 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Paris 8 - rue la Boétie
  • Mon club:

Posté 19 septembre 2023 - 22:05

l'EDF peut rendre une belle copie s'ils respectent leur adversaire et les fondamentaux



#98 el landeno

el landeno

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 400 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté 20 septembre 2023 - 05:58

Pieter-Jan Van Lill, dentiste, joueur de 9e division française et international namibien Ancien deuxième-ligne de Bayonne, Pieter-Jan Van Lill (39 ans), qui affrontera la France jeudi soir lors de la 3e journée de la poule A, mettra un terme à sa carrière internationale sous le maillot de la Namibie à l'issue de la Coupe du monde.

Ainsi, il est donc possible de passer en quelques mois d'un derby landais entre Capbreton-Hossegor Rugby (CHR) et Saint-Jean-de-Marsacq en Régionale 2, l'équivalent du neuvième niveau national français, à un match de Coupe du monde contre... la Nouvelle-Zélande.

 
 

Non, vous ne rêvez pas, c'est exactement ce qu'a réussi à faire le deuxième-ligne namibien Pieter-Jan Van Lill. Champion d'Aquitaine en avril dernier avec le CHR, ce grand gaillard de 39 balais à la barbe fleurie et au regard clair est entré en jeu à la 50e minute du duel entre sa sélection africaine et les All Blacks, samedi dernier, à Toulouse. En face, ce n'était pas Tartempion ou Duchmol, anonymes rencontrés sur les terrains de campagne à mains courantes du Sud-Ouest, mais Sam Whitelock et Brodie Rettalick, deux des meilleurs deuxième-ligne du monde. Van Lill a pris une rouste (71-3), évidemment, mais il n'a pas dû s'en émouvoir plus que ça. Question d'habitude.

Il faut dire que la Namibie, qui dispute là sa septième Coupe du monde d'affilée, n'a encore jamais gagné le moindre match dans la compétition. « On aurait peut-être pu y arriver en 2019 au Japon face au Canada, mais le match avait été annulé à cause d'un typhon, rappelle le joueur. On avait pourtant préservé notre meilleure équipe pour ce match. »

« Je m'entraînais de 6 heures à 7 heures du matin. Puis j'allais travailler au cabinet de 8 heures à 17 heures. Et enfin je retournais m'entraîner de 18 heures à 20 h 30 »

Pieter-Jan Van Lill

 
 
 

À sa manière, le cas Van Lill raconte le rugby en Namibie, notamment les difficultés que ce pays de 2,6 millions d'habitants deux fois plus grand que la France rencontre pour tirer une équipe nationale compétitive de ses 10 000 licenciés (il y en a 324 000 dans l'Hexagone).

 
 

Van Lill a grandi à Keetmanshoop, dans une ferme de quelque 6 000 hectares établie sur les terres arides du sud du pays et spécialisée dans l'élevage de moutons et de vaches, à 500 bornes de la capitale Windhoek. Comme beaucoup, il a commencé à jouer au rugby à l'école, et s'il a continué plus tard, à l'université de Stellenbosch (Afrique du Sud), c'est aussi pour financer une partie de ses études de dentiste. Car, oui, le bonhomme bosse également dans la dentisterie esthétique.

« Je m'occupe de tout, dit-il. Des caries, des implants, de la chirurgie... Ma vocation est venue en pénétrant dans une église avec mes parents, un dimanche. J'avais 17 ans. Dans cette église, j'ai vu entrer des médecins, des avocats, des notaires, je me suis alors demandé quel métier pourrait m'assurer une certaine sécurité économique. Comme il n'y avait pas de dentiste dans le lot, je me suis dit que ça pourrait faire un beau métier. Parce qu'on a toujours besoin d'un dentiste. Et parce qu'un dentiste a ce pouvoir de changer le sourire des gens, et donc de changer leur vie de tous les jours, de la rendre plus agréable. »

Van Lill a déjà un cabinet dentaire à Windhoek. Il y exerçait même tous jours lorsqu'il évoluait avec la franchise des Namibia Welwitschias, sorte d'annexe de la sélection namibienne qui disputait autrefois la Vodacum Cup (compétition ouverte aux franchises sud-africaines disparue en 2015)« J'y ai joué de 23 à 30 ans, raconte-t-il. Je m'entraînais de 6 heures à 7 heures du matin. Puis j'allais travailler au cabinet de 8 heures à 17 heures. Et enfin je retournais m'entraîner de 18 heures à 20 h 30. »

Avec le club amateur de Capbreton-Hossegor, il découvre le rugby de clocher

Comme la plupart de ses compatriotes de la sélection, dispersés un peu partout dans le monde, Van Lill a ensuite tenté l'aventure à l'étranger pour évoluer à un niveau correct et vivre de sa passion. Il a choisi la France, a joué une saison à Dax (2014-2015, Pro D2), cinq à Bayonne (2015-2020, Pro D2 et Top 14), deux à Valence-Romans (2020-2022, Pro D2 et Nationale). Puis est venu Capbreton-Hossegor la saison passée, un monde amateur où il a découvert le rugby de clocher, les troisièmes-mi-temps sans fin dans les club-houses et les mois sans salaire, sinon le remboursement de ses frais kilométriques. Un choix parfaitement assumé, qui lui a permis de rester en forme et d'avancer en parallèle dans ses démarches pour obtenir l'équivalent européen de son diplôme de dentiste, sans lequel il ne peut pas encore exercer en France.

« Jouer en Régionale 2 n'est pas toujours simple, admet-il. Ce n'est pas comme chez les pros, où les plans de jeu sont respectés, où chaque joueur sait exactement ce qu'il doit faire. Là, c'est difficile d'établir un cadre et de le suivre, très vite ça devient n'importe quoi sur le terrain. Mais je sais que si j'avais fait une saison pleine à mon âge dans un club pro, ç'aurait été difficile ensuite de poursuivre avec une Coupe du monde. J'ai le souvenir de 2019, où la fin de saison avait été rude à Bayonne, avec notamment cette finale de Pro D2 contre Brive (victoire 21-19). Je m'étais trouvé fatigué pendant le Mondial parce que je n'avais pas eu de vacances, j'avais dû enchaîner directement avec la prépa. »

« Parfois, ce n'est pas parce que tu as perdu que tu n'as pas réussi »

Pieter-Jan Van Lill

 
 
 

Pour compenser son manque de compétition, Van Lill s'est inscrit pendant un an dans une salle de cross-fit à Bayonne, où il réside toujours, et a bien sûr profité de la préparation estivale de sa sélection. Pour sa quatrième et dernière Coupe du monde, il a envie de laisser une trace dans l'histoire de son pays. Gagner enfin une rencontre en serait une, indélébile. Lourdement défaits face à l'Italie (8-52) et à la Nouvelle-Zélande, les Namibiens savent qu'ils n'auront aucune chance face aux Bleus, demain soir, même s'ils espèrent faire mieux que les deux fois précédentes en Coupe du monde (13-47 en 1999 et 10-87 en 2007). « On essaie de rivaliser avec toutes les équipes, mais on sait très bien qu'on jouera notre finale à nous face à l'Uruguay, le 27 septembre à Lyon, dit Van Lill. Mes beaux-parents vont venir, ma fille Mija (6 ans) et mon fils Jurgens (5 ans) seront sûrement là aussi. Ils pourront voir leur père terminer sa carrière dans un stade plein. Que pourrais-je espérer de mieux ? »

Van Lill rêve d'un succès. Et s'il n'y arrive pas, ça ne sera pas si grave. Son meilleur souvenir de Mondial à ce jour reste d'ailleurs une raclée subie face aux Blacks (14-58) en 2015, au stade Olympique de Londres, devant 50 000 spectateurs. « Je me souviens du bruit, du vacarme, des gens qui étaient pratiquement tous pour nous, le petit contre le gros. C'était magnifique. Parfois, ce n'est pas parce que tu as perdu que tu n'as pas réussi. »

 
 

  • Lima, Alligator427, Lavande50 et 1 autre aiment ceci

#99 Alex chocolatines

Alex chocolatines

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 24 763 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 20 septembre 2023 - 11:29

 

Oui mais quand meme, la Namibie, faut se méfier, restons prudents, "step by step" point par point ou étape après étape qu'il a dit le Galthie  :D

 

Je cite Galthie là, donc on ne déforme pas le propos du sélectionneur national monsieur Kouign amann  ^_^



#100 Jean Paul Belmondo

Jean Paul Belmondo

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 5 189 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 20 septembre 2023 - 14:25

Y'a quand même un certain art de l'auto-flagellation dans les médias français :

"il faudra attendre les matches importants pour savoir ce que cette équipe de France a vraiment dans le ventre."

Les mecs viennent de s'offrir la Nouvelle-Zélande en ouverture devant l'intégralité de la planète rugby mais ça va leur chercher des poux pour un match moins abouti avec l'équipe B...

Qu'est-ce qu'il faut pas écrire comme connerie pour vendre du papier.

ça c'est clair que tu as raison ... l'art de chercher la petite bête là ou elle est pas ...

 

Certains ont la memoire courte ... ils etaient comment les matchs de de nos deux dernieres coupes du monde ? et l'ambiance au sein du groupe ? :crying: :crying:


  • Gourine63 aime ceci

#101 Arverne03

Arverne03

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 37 706 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:HURIEL (03380)
  • Mon club:

Posté 20 septembre 2023 - 15:45

Allez une petite victoire à 5 points avec un bon goal average !  ^_^



#102 Ptolémée

Ptolémée

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 32 790 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Paris 8 - rue la Boétie
  • Mon club:

Posté 20 septembre 2023 - 15:46

Allez une petite victoire à 5 points avec un bon goal average !  ^_^

 

5 points .. :whistling:



#103 RCV06

RCV06

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 53 943 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Mandelieu la Napoule
  • Mon club:

Posté 20 septembre 2023 - 16:23

Y'a quand même un certain art de l'auto-flagellation dans les médias français :

"il faudra attendre les matches importants pour savoir ce que cette équipe de France a vraiment dans le ventre."

Les mecs viennent de s'offrir la Nouvelle-Zélande en ouverture devant l'intégralité de la planète rugby mais ça va leur chercher des poux pour un match moins abouti avec l'équipe B...

Qu'est-ce qu'il faut pas écrire comme connerie pour vendre du papier.

Si tu dis que tout va bien tu intéresses personne, déjà que le CDM de rugby c'est déprimant pour les journalistes, les mecs picolent autant voir plus que pour le foot, mais pas de bagarre, pas de casse. Ils ont bien essayé de faire monter la sauce avec la cérémonie d'ouverture, ou la une de valeur actuelle mais ça prend pas, les gens qu ils s'intéressent ou pas au rugby en ont rien a foutre. Donc la France Uruguay non abouti, c'est un tout petit frisson, et ça permet de vendre le France Namibie comme un match a enjeu avec la "menace" de l Italie.

Si Dupont pouvait demander la main d Isabelle à la fin du match, si Galthié pouvait péter un câble et emplâtrer un arbitre, ou une petite baston en tribune entre Sud Afs et Irlandais  la ça aurait tout de suite plus de gueule.



#104 Alex chocolatines

Alex chocolatines

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 24 763 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 20 septembre 2023 - 19:57

Si tu dis que tout va bien tu intéresses personne, déjà que le CDM de rugby c'est déprimant pour les journalistes, les mecs picolent autant voir plus que pour le foot, mais pas de bagarre, pas de casse. Ils ont bien essayé de faire monter la sauce avec la cérémonie d'ouverture, ou la une de valeur actuelle mais ça prend pas, les gens qu ils s'intéressent ou pas au rugby en ont rien a foutre. Donc la France Uruguay non abouti, c'est un tout petit frisson, et ça permet de vendre le France Namibie comme un match a enjeu avec la "menace" de l Italie.

Si Dupont pouvait demander la main d Isabelle à la fin du match, si Galthié pouvait péter un câble et emplâtrer un arbitre, ou une petite baston en tribune entre Sud Afs et Irlandais  la ça aurait tout de suite plus de gueule.

Pour tout te dire , ma femme vient de découvrir qu'il y avait une équipe de rugby en Namibie et en Uruguay, elle m'a meme demandé ce soir si l'Italie était forte vu le résultat et vu qu'on les a pas tanné comme on aurait du  :D (les Uruguayens)


  • RCV06 et Pâquerette aiment ceci

#105 el landeno

el landeno

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 400 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté 20 septembre 2023 - 20:12

Le ballon ovale peine à se faire une place à Marseille, à l'ombre de l'écrasant OM

  • Trois clubs de rugby oeuvrent à Marseille, naguère fief du rugby à XIII, pour créer du lien malgré le poids écrasant de l'OM et du football.

Installé sur la Canebière, le village de la Coupe du monde aux couleurs des partenaires institutionnels draine de nombreux supporters et donne de la cité méditerranéenne une belle image ovale, d'autant que six matches ont été programmés, dont celui de la France, ce mercredi (21 heures), face à la Namibie. « Marseille est une ville de show : il faut que ça brille ! Mais c'est du marketing, un écran de fumée... Le 29 octobre, ça va s'évanouir et le rugby, ici, redeviendra anonyme. »

 
 

Lucide, Augustin Marie dresse un constat amer. Président du Marseille Rugby Méditerranée (692 licenciés) depuis neuf saisons, il lutte à contre-courant. « Nous recevons Limoges, dimanche, et à l'heure où je vous parle (mardi), je n'ai toujours pas d'eau dans les vestiaires. Quand nous avons repris l'entraînement, le 3 août, les installations sportives avaient été dégradées et les terrains n'étaient pas tracés. Ils ne le sont d'ailleurs que les jours de match... Bien sûr, ce sont des soucis infimes mais ils sont systématiques, et c'est épuisant... », souffle ce chef d'entreprise.

Cette saison, le MRM s'est hissé en Fédérale 3 (le 6e niveau) à hauteur du Stade Marseillais Université Club, récent vainqueur du derby (37-19) qui a attiré la foule des grands jours - 600 spectateurs (!) - au stade Jean-Bouin situé à une portée de drop du Vélodrome.

« Un combat de tous les jours pour la mise à disposition des terrains »

Stéphane Tollet, président du SMUC

 
 
 

Pris en étau entre les festivités rugbystiques sur le Vieux-Port et l'affluence à guichets fermés pour les six matches du Mondial, Stéphane Tollet porte, lui aussi, un regard désenchanté sur la réalité du rugby phocéen. « C'est un combat de tous les jours pour la mise à disposition des terrains : nous avons trois cent cinquante enfants inscrits, mais nous n'avons qu'un terrain pour l'école de rugby, qui sert aussi pour les entraînements de toutes les équipes, ainsi que les matches. »

 
 

Afin d'éviter le chevauchement, « nous avons dû délocaliser notre équipe féminine », reprend le président du SMUC (620 licenciées), au club depuis 1976. Regrets d'autant plus marqués que « la Coupe du monde à Marseille attire beaucoup d'enfants entre 8 et 14 ans, note-t-il. Nous avons noté une augmentation de 20 % des demandes d'inscription. Mais nous devons en refuser la moitié. C'est déchirant... » La construction de terrains polyvalents à l'emplacement de l'hippodrome, derrière la plage du Prado, est toujours à l'état de projet. Deux poids, deux mesures quand, pour le foot à Marseille, chaque quartier dispose d'une association sportive subventionnée et d'un terrain alloué.

f0159.jpg
 
En 1951, l'équipe de France de rugby à XIII (où évoluent six Marseillais) est fêtée en grande pompe sur la Canebière à son retour d'une tournée d'été triomphale en Nouvelle-Zélande et en Australie longue de 27 matches. (L'Équipe)

Pourtant, entre 1946 et 1971, soutenu par l'industriel de la boisson anisée, Paul Ricard, le ballon ovale fut roi sur la Canebière. Le Rugby Club Marseille XIII et l'Olympique de Marseille disposaient du Vélodrome un dimanche sur deux, et des internationaux de renom - Jacky Merquey, Élie Brousse, Jean Dop - offrirent un palmarès à ce club (champion en 1949, cinq Coupes de France) avant que le mécénat ne finisse par s'épuiser. « La formation ayant été négligée et les tarifs des internationaux devenant prohibitifs, le club fut mis en sommeil », précise l'historien du rugby Henri Garcia, ancien directeur de la rédaction de L'Équipe. Pour autant, le XIII de France continua à se produire à dix-neuf reprises au Vélodrome jusqu'en 1985. Trente ans plus tard, en 2007, naissait Marseille XIII Avenir, qui brille grâce à ses équipes féminines.

De l'éclair Lomu au manque de subventions

Côté quinziste, le SMUC tenta entre 1985 et 1991 de rejoindre la Première Division. En vain. Puis, en 2009, Claude Atcher parvint à convaincre Jonah Lomu (34 ans à l'époque) de signer à Marseille-Vitrolles, alors en Fédérale 1. Après une longue convalescence suite à une maladie rénale, la star des All Blacks, sur le déclin, rejoua et offrit à Marseille-Vitrolles une exposition télévisuelle sans précédent et aussi sans lendemain. À l'issue de cette saison hypermédiatisée - Jonah Lomu et Zinédine Zidane seront associés à une campagne de pub pour Adidas, sponsor de l'OM -, le club phocéen, introduit en Bourse à hauteur de 3 millions d'euros, échoua aux portes de la Pro D2 avant de disparaître, deux saisons plus tard.

27f2b.jpg
 
L'arrivée de Jonah Lomu et de sa famille, en 2009, à Marseille. (F. Golesi/L'Équipe)

Pour la petite histoire, à l'origine - c'est-à-dire en 1899 et pendant sept mois - le Football Club de Marseille compta une importante section rugby avant d'être uniquement dédié au ballon rond et renommé Olympique de Marseille. Aujourd'hui, le président du Marseille Rugby Méditerranée attend toujours l'adjoint aux sports qui s'était proposé de donner le coup d'envoi d'un match, il y a quelques mois de cela. Sans parler du versement de la subvention de l'année dernière - environ 10 % du budget du club - qui tarde, elle aussi, à venir...

La Coupe du monde à Marseille
samedi 9 septembre (poule D) : Angleterre - Argentine 27-10 ; dimanche 10 septembre (poule  B) : Afrique du Sud - Écosse 18-3 ; aujourd'hui (poule A) : France - Namibie, 21 h ; dimanche 1er octobre (poule D) : Afrique du Sud - Tonga, 21 h ; samedi 14 octobre (quarts) : 1er poule C - 2e poule D, 17 h ; dimanche 15 octobre (quarts) : 1er poule D - 2e poule C, 17 h.

Dans ces conditions, maintenir le rugby en vie au pied de la basilique tient du sacerdoce. Si le SMUC et le MRM mènent de front formation, actions sociales et compétition en comptant sur des soutiens privés davantage que sur l'aide de la ville, le Rugby Club Marseillais (Régionale 3), créé il y a dix ans, fort de 300 licenciés et de six salariés issus de l'école de rugby, oeuvre tous azimuts (handicap, scolaire, féminin) auprès des jeunes filles et garçons dans les quartiers nord.

Au soutien de cet investissement, les internationaux namibiens ont animé, avant-hier, une séance d'initiation avec les enfants de ces zones défavorisés. Main tendue par le comité d'organisation de la Coupe du monde, les écoles de rugby des trois clubs marseillais ont été invitées, ce soir, au Vélodrome. Mais les vocations et les espoirs suscités par la performance de l'équipe de France se heurteront, dès demain, à la réalité d'un sport qui, au pays du football, peine à avoir droit de cité.

 
 





1 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 members, 1 guests, 0 anonymous users