Heu j'avais assisté au demies et finales et dans mes souvenirs le stade était loin d'être vide plutôt.
Loin d'être vide... mais loin d'être plein aussi: C'était quand même une finale mondiale!
Posté 15 juillet 2024 - 12:43
Heu j'avais assisté au demies et finales et dans mes souvenirs le stade était loin d'être vide plutôt.
Loin d'être vide... mais loin d'être plein aussi: C'était quand même une finale mondiale!
Posté 15 juillet 2024 - 12:55
Les babby black ont un putain de demi de mélée qu'on va voir dans quelques années ( peut-être même sous peu) dans l'équipe nationale néozed.!
Celui là il a de l'avenir, il nous a planté un de ces essais magnifique "à la Dupont".
Posté 15 juillet 2024 - 14:51
Posté 15 juillet 2024 - 17:01
Massa à fait un putain de match. Sur 45 minutes décisif sur 3 essais
oui....ce qui enlève tous questionnements à son encontre puisque les performances sont aux r.d.v dans la constance !
Au delà de certains joueurs que l 'on connait bien derrière en top 14 ou pro2, j 'ai découvert outre Castro Ferreira du Stade d'excellents 3 ligne !
Posté 15 juillet 2024 - 17:04
Une performance d'autant plus remarquable qu'il sort d'une sort d'une saison harassante : 29 matchs avec Grenoble, 2 avec les bleuets lors du tournoi et maintenant 3 autres pour ce mondial. Et le sieur n'a perdu ni son appétit, ni ses dispositions rugbystiques et athlétiques, chapeau !
Posté 15 juillet 2024 - 19:21
Massa à fait un putain de match. Sur 45 minutes décisif sur 3 essais
Posté 15 juillet 2024 - 20:03
Rico Simpson doit en faire des cauchemars. Il y a dix jours, l'ouvreur néo-zélandais avait vu sa passe interceptée par Joé Quere Karaba, filant comme une balle vers l'en-but kiwi. Ça n'avait pas empêché les Baby Blacks de s'imposer d'un petit point à la dernière minute grâce à une pénalité de Simpson (26-27). Mais dimanche, le Néo-Zélandais s'est encore fait avoir, et cette fois-ci, il n'a rien pu faire pour sauver son équipe (55-31).
Comme à Stellenbosch, Quere Karaba a surgi pour voler le ballon et placé sur orbite Mathis Ferté, auteur de l'essai soixante mètres plus loin. Ces deux coups de canif du troisième-ligne tricolore illustrent bien sa forme du moment. « Il a encore réalisé une performance majuscule, applaudit son sélectionneur Sébastien Calvet. Il a cette faculté, même après avoir fait une belle perf le match d'avant, d'en ressortir une le match d'après. C'est un véritable athlète qui sent le rugby. »
« Joé, il nous fait vraiment du bien devant, il apporte beaucoup de vitesse, il a cette capacité à franchir et à casser les plaquages, énumère son partenaire de la troisième-ligne Mathis Castro-Ferreira. On l'a vu sur l'interception où il arrive lancer comme une fusée et il arrive à faire une passe après contact pour Mathis (Ferté). En défense, il est dur sur l'homme. C'est un mec qui adore quand ça cogne. »
« C'est un profil atypique, il n'y a pas 36 troisième-ligne d'1,80 m qui performent comme lui à l'heure actuelle »
Thomas Lacombre, talonneur des Bleuets
Dans une équipe de France U20 privée de certains fers de lance, comme Posolo Tuilagi, retenu avec les grands en Argentine, ou Patrick Tuifua, blessé avant le Mondial, Quere Karaba assume sans complexe ce rôle. Avant de partir en Afrique du Sud, entre deux entraînements au CNR de Marcoussis, il nous avait confié se sentir pleinement épanoui dans le plan de jeu des Bleuets : « En tant que troisième-ligne, on se sent beaucoup mis en avant. On a beaucoup de balles, on a cette possibilité de montrer notre jeu avec le ballon. »
Depuis le début du Mondial, il est effectivement au coeur du système. Pourtant, Quere Karaba ne partait pas forcément avec un avantage. Son 1,80 m - « il ment, il fait 1,79 m », se moque Calvet ; « 1,82 m hors taxe », rigole l'intéressé - est même une « anomalie » à une époque où les troisième-ligne culminent généralement dix centimètres plus haut, au minimum. « C'est un profil atypique, il n'y a pas 36 troisième-ligne d'1,80 m qui performent comme lui à l'heure actuelle », souligne le talonneur Thomas Lacombre.
« Vu que ma taille est un défaut par rapport à la touche, ou aux autres troisième-ligne autour de moi, j'ai su faire face avec mes autres qualités qui sont l'explosivité, la vitesse, explique Quere Karaba. Tout ça m'a permis d'évoluer et de rester au plus haut niveau. » Le jump du flanker au démarrage lui permet d'aller même plus vite que certains trois-quarts sur les premiers mètres. Son essai dimanche, le premier de la demie, en ramassant un ballon en bord de ruck, en est un parfait exemple.
« C'est un petit peu de l'inné, même si je travaille beaucoup. J'ai de la chance d'avoir cette qualité-là sur le terrain, sourit-il. Ça me permet de vite accélérer, de monter sur les adversaires ou sur les ballons. » Et d'avoir un temps d'avance sur tout le monde. En juin, Quere Karaba citait comme modèle les Anglais Sam Underhill - « pour sa défense » - et Ben Earl, ou encore le All Black Ardie Savea, meilleur joueur du monde l'an passé.
« C'est est un leader naturel. Par ce qu'il fait sur le terrain, tout le monde a envie de le suivre. C'est ce que j'ai envie de dégager sur un terrain », notait le jeune homme (19 ans). Sur le terrain, ça marche plutôt bien. Et en dehors aussi. « C'est un gros leader de vie, confie Lacombre. Il apporte de la bonne humeur, c'est un chouette type qu'on a avec nous. »
« Ce joueur est amené à exploser dans les années à venir. Il faudra faire attention à lui »
Hugo Reus, capitaine des Bleuets
Sa Coupe du monde devrait lui ouvrir quelques portes dans son club, le RCT, où il n'a pour le moment pas encore connu de feuille de match avec les pros. « C'est le but ! assure-t-il. Toulon, c'est mon club de coeur (il a été formé dans la région à Hyères-Carqueiranne), j'aimerais devenir pro là-bas. Après, on ne sait pas de quoi sera fait l'avenir, donc on verra. Je me dis que si je continue comme ça, et que les coaches commencent à avoir confiance, mon moment arrivera. »
En attendant de le croiser dans l'équipe adverse l'an prochain sur les terrains du Top 14, ses coéquipiers se félicitent de l'avoir de leur côté en Afrique du Sud. « Ce joueur est amené à exploser dans les années à venir, annonce son capitaine Hugo Reus. Il faudra faire attention à lui. » Demain et aussi dès maintenant.
Posté 15 juillet 2024 - 22:25
Massa au talon, Belaubre au centre et le pilier droit Duchêne, actuellement en protocole commotion, mais qui reviendra peut-être vendredi.
Massa a été vraiment très bon et constitue une des piliers angulaires de cette équipe, Duchêne plutôt solide et convaincant, mais Delaubre plus en difficulté au centre du terrain et surement pas aligné pour la finale.
Posté 16 juillet 2024 - 23:32
Posté 17 juillet 2024 - 13:24
Le stade ? Plein je te vide et vide je te plains.
Posté 17 juillet 2024 - 14:04
Sympa de voir tous nos jaunards, actuels ou futur.
Carbonneau titulaire, ça reste un pari, d'autant + sans Souverbie sur le banc et son remplaçant attitré sur le pré d'emblée.
Championnat du monde moins 20 ans 2024 : La composition pour l’Angleterre (ffr.fr)
Posté 17 juillet 2024 - 14:05
Posté 17 juillet 2024 - 14:17
Ils ont mis les costauds pour contenir la puissance anglaise, banc 6 +2 c'est bien ça ?
Ferté peut jouer 9, donc couvre le poste.
Posté 18 juillet 2024 - 18:01
« Derrière, on a trois ou quatre générations de joueurs qui tiennent la route. Je ne suis pas inquiet de la qualité des joueurs, plus du parcours qu'on leur offre », déclarait Sébastien Piqueronies, alors sélectionneur de la première équipe française U20 championne du monde en 2018. Une sacrée intuition.
Six ans plus tard, les Bleuets sont encore en mesure de remporter le titre pour la quatrième fois consécutive (les éditions 2020, 2021 et 2022 ont été annulées en raison de la pandémie de Covid-19), vendredi à 19h en finale contre l'Angleterre (à suivre sur la chaîne l'Équipe), après le large succès en demi-finales face à la Nouvelle-Zélande (55-31). Comment expliquer une telle domination dans cette catégorie ?
Cette année encore, le constat est frappant. Les Français sont les joueurs qui comptent le plus de temps de jeu cette saison en professionnel (Pro D2 ou Top 14), soit 8 491 minutes jouées pour le quinze titulaire lors de la victoire en demi-finales, contre 2 973 minutes pour les Anglais, vainqueurs de l'Irlande dimanche (31-20). Les Bleuets sont donc plus rapidement et fréquemment confrontés aux exigences du haut niveau (vitesse de jeu, impact physique, gestion de la pression...).
Lors de la saison 2023-2024, ces mêmes joueurs français ont disputé 167 matches (titularisations et entrées en jeu comprises) quand leurs homologues anglais ont joué 65 rencontres. Une différence notable qui explique, en partie, l'écart de niveau avec les autres nations. Le rugby français ne détient pas forcément plus de talents dans ses centres de formation mais est en mesure de les exploiter bien plus tôt. Cette avance, l'équipe de France U20 la compte depuis son premier titre mondial en 2018.
La génération des Woki, Gros, Ntamack et autres Carbonel, première équipe française championne du monde U20, comptabilisait déjà plus d'expérience en professionnel que leurs adversaires. Les quinze bleuets finalistes face à l'Angleterre en 2018 avaient déjà joué 155 matches professionnels, contre 121 pour les Anglais. Un écart qui n'a cessé de se creuser les années suivantes.
L'an passé, alors que les titulaires irlandais, finalistes contre la France, avaient disputé six rencontres de haut niveau, le demi de mêlée clermontois Baptiste Jauneau en avait déjà 32 à lui seul (et 154 pour tous les titulaires français). Même constat sur toutes les éditions qui ont précédé : les Bleuets ont toujours eu plus d'expérience au haut niveau que leurs adversaires. Le temps de jeu en professionnel n'est pas gage de succès systématique, mais il l'influence. Et si les jeunes joueurs français ont l'opportunité d'évoluer en Top 14 et en Pro D2 si tôt, le système JIFF y est pour beaucoup.
Mise en place par la Fédération française de rugby (FFR) depuis 2010, l'intégration des joueurs issus des filières de formation (JIFF) dans les clubs professionnels a permis de faire éclore les nouveaux talents. Cette saison, chaque équipe du Top 14 et de Pro D2 devait, à la fin du Championnat, enregistrer une moyenne d'au moins 16 JIFF par feuille de match. Les résultats sont clairs : les jeunes joueurs gagnent du temps de jeu, affrontent les meilleurs du monde et acquièrent une plus grande expérience.
« C'est la victoire non seulement de la formation française mais du rugby français, puisque quand on est au dernier étage de la formation, il faut être en connexion directe avec les grands, se réjouissait le sélectionneur Sébastien Calvet après le titre obtenu en 2023. L'effet JIFF, les managers qui ont de plus en plus le courage de mettre nos jeunes plutôt que des étrangers et les deux victoires passées en Coupe du monde (2018 et 2019) ont fait que l'ensemble du rugby français, que ce soit les clubs ou la fédération, ont soutenu cette formation qui reste encore pour l'instant l'une des meilleures du monde ».
« Si ces jeunes ne jouent pas, c'est compliqué pour eux d'évoluer »
Patrick Pézery, entraîneur des avants de Grenoble
Barnabé Massa (20 ans) est celui qui représente le mieux cette insertion rapide au haut niveau. Cette saison avec Grenoble, le talonneur a joué 1 507 minutes pour 21 titularisations. Pour l'entraîneur des avants du FCG, Patrick Pézery, son ascension est loin d'être une surprise : « La Pro D2 est à un niveau très intéressant qui demande beaucoup d'exigences. Ça lui a permis de s'évaluer et d'évoluer, précise l'ancien entraîneur de Provence Rugby. Il y a eu des exigences qui ont été mises et ça l'a amené à son émergence. Si ces jeunes ne jouent pas, c'est compliqué pour eux d'évoluer. »
Des résultats qui découlent d'un travail de refonte de la formation française. « Depuis quelques années, on a remis l'accent sur la formation. Ils sont confrontés à ce qu'il se fait de mieux à l'international et au niveau français, donc ça les fait grandir. ajoute Pézery. Il y a eu un effort qui a été fait par la fédération et l'ensemble des clubs, donc ça confirme que c'est la bonne piste. »
Deux titulaires indiscutables, Hugo Reus (20 ans, La Rochelle) et Mathis Castro-Ferreira (20 ans, Stade Toulousain), ont même évolué en Champions Cup cette saison. D'autres, comme Posolo Tuilagi, Théo Attissogbe et Léon Darricarrère auraient pu faire partie de l'aventure de cette Coupe du monde des moins de 20 ans, mais ont été appelés pour disputer la tournée d'été en Argentine avec le quinze de France. Preuve, s'il en fallait, du réservoir de la formation française.
En jouant toute l'année face à des joueurs plus âgés, l'adaptation au niveau de leur catégorie d'âge est plus évidente. L'expérience ne fait pas tout, mais elle donne un avantage indéniable. Vendredi, les Bleuets comptent sur leur dynamique positive pour empocher un quatrième titre mondial face à l'Angleterre. Un bon moyen de mettre une nouvelle fois en avant la formation française.
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