Allez les bleus ! Ne pas remporter la mise serait.......................une grosse déception pour tous !

(U20) : mondial 2024
#256
Posté 19 juillet 2024 - 07:32
#257
Posté 19 juillet 2024 - 11:46
L'Angleterre, faut reconnaître, c'est du brutal ! Pour se hisser en finale de la Coupe du monde U20, les joueurs de Mark Mapletoft ont plus donné dans l'entreprise de démolition que dans l'horlogerie de précision. Hyper physique, le paquet d'avant a tordu tout ce qui lui est passé entre les pognes.
« C'est un rouleau compresseur, image l'entraîneur de la défense française, Philippe Boher. Qu'on le veuille ou non, c'est la plus grosse équipe du tournoi. Ils ont explosé tout le monde en mêlée, labouré tout le monde sur les mauls. » En demi-finales, les avants irlandais ont ainsi vécu un supplice, mis sur le reculoir à chaque affrontement ou presque, et ont finalement été terrassés par les pénalités concédées que s'est empressé de convertir le buteur anglais Sean Kerr (31-20).
Le tableau a de quoi inquiéter côté français. Parce que les phases de conquête, notamment la touche, ne sont pas le point fort de cette équipe, davantage porté sur la vitesse que la génération précédente, victorieuse en 2023 grâce à un rugby de perforation. Lors du Tournoi des Six Nations cet hiver, les Bleuets avaient d'ailleurs fini K.-O. à Pau, battus par les muscles anglais (31-45).
« La question c'est : est-ce qu'on va pouvoir stopper ce rouleau compresseur anglais ? Ou y aura-t-il un combat qui va perdure très longtemps et sur lequel on pourra laisser des plumes ? »
Philippe Boher, entraîneur de la défense des Bleuets
Mais les Français ont eu le temps de bosser depuis. « À Pau, on avait eu à peine trois jours pour se préparer. Là, on est ensemble depuis plusieurs semaines, on monte en puissance de matches en matches et d'entraînement en entraînement, affirme le capitaine Hugo Reus. On est au pic de notre forme, de ce qu'on peut faire. On l'a montré en demi-finales (55-31 contre la Nouvelle-Zélande), on est de plus en plus précis et efficace. »

Autre avantage : il y a peu de mystère quant au plan de jeu qu'adopteront leurs adversaires en finale. « Stratégiquement, c'est plus facile de préparer l'Angleterre parce que c'est plus lisible, plus simple, poursuit Boher. La question c'est : est-ce qu'on va pouvoir stopper ce rouleau compresseur anglais ? Est-ce qu'on va réussir à les contourner ? Ou y aura-t-il un combat qui va perdure très longtemps et sur lequel on pourra laisser des plumes ? C'est une des clés du match. »
Tout l'enjeu pour les Bleuets sera effectivement de tenir le bras de fer sans y laisser trop de plumes. Car l'Angleterre, certes plus constante que la France, demeure bien moins mobile et inspirée. Si la bande de Sébastien Calvet ne sombre pas sous les coups de marteau de l'adversaire, elle pourra alors le prendre de vitesse.
« Sur les soixante premières minutes, si on tient le choc du défi physique, qu'on est toujours dans le match, il se peut qu'on trouve des brèches sur les extérieurs ou au coeur du jeu lors de vingt dernières minutes, imagine Mathis Castro-Ferreira. Mais on sait qu'ils vont vouloir cogner pour nous mettre à mal. » C'est la technique de Rocky III : accepter de subir pour épuiser l'adversaire avant de le cueillir, comme l'Étalon Italien avait fini par triompher de Clubber Lang.
« L'année dernière, on les a privés d'une finale de Coupe du monde. Cette année, ils nous ont privés d'un Six Nations. À chacun sa revanche »
Léo Carbonneau, demi de mêlée des Bleuets
Pour la partie essorage, le demi de mêlée Léo Carbonneau, qui testera sa cheville douloureuse à l'échauffement, est confiant : « On a une défense qui tient la route depuis le début de la compétition. On parle souvent de notre attaque mais pour gagner une compétition, ça passe d'abord par la défense et dans ce secteur on est très généreux. S'ils veulent nous taper dessus, il va falloir qu'on les domine sur les contacts. » Et côté finition, il n'y a pas de secret non plus. « On va les mettre en difficulté en les faisant circuler », assure Reus.
Si l'issue de ce Crunch est difficilement prévisible, ses grandes lignes semblent déjà tracées. Ça n'enlèvera rien à son intérêt, porté par un antagonisme qui dépasse les catégories d'âge. « La rivalité France-Angleterre, c'est de tout temps, rappelle Carbonneau. C'est quelque chose qui revient depuis notre enfance. L'année dernière, on les a privés d'une finale de Coupe du monde (52-31 en demies). Cette année, ils nous ont privés d'un Six Nations. À chacun sa revanche. » Sortez les pop-corn.
#258
Posté 19 juillet 2024 - 11:54
Alors que les bleuets ont parfaitement su contrer des baby blacks très joueurs, cette fois ils vont jouer une machine à démolir.
Un vrai test pour savoir si ils ont d'autres plans de jeu.
#259
Posté 19 juillet 2024 - 12:04
Cela fait du bien de parler de rugby, de patienter en avant match et voir du jeu
- Babé03 aime ceci
#260
Posté 19 juillet 2024 - 12:31
Hâte d'être à ce soir.
#261
Posté 19 juillet 2024 - 13:33
Bon, alors les petits, on va pas tortiller du cul, faut y aller, on leur rentre dans la meule, on les anesthésie, on leur marche dessus. Il est de votre devoir de battes les Anglais, soyez à la hauteur, on n'est pas fatigués, on n'a pas mal, le doute n'est pas permis, on veut le titre !
Allez les petits !!
#262
Posté 19 juillet 2024 - 13:53
FOUTEZ-LEUR SUR LA GUEULE !!!
#263
Posté 19 juillet 2024 - 14:21
Bon, alors les petits, on va pas tortiller du cul, faut y aller, on leur rentre dans la meule, on les anesthésie, on leur marche dessus. Il est de votre devoir de battes les Anglais, soyez à la hauteur, on n'est pas fatigués, on n'a pas mal, le doute n'est pas permis, on veut le titre !
Allez les petits !!
Un peu de coke avec un petit verre de sky pour les mettre en condition
#264
Posté 19 juillet 2024 - 14:29
FOUTEZ-LEUR SUR LA GUEULE !!!
Elles sont anglaises, pas espagnoles.
#265
Posté 19 juillet 2024 - 14:40
Un peu de coke avec un petit verre de sky pour les mettre en condition
Ôôôô quel déconneur
- RCV06 aime ceci
#266
Posté 19 juillet 2024 - 14:40

C'était le 11 novembre, il faisait un temps de chien et quelques milliers d'yeux étaient braqués sur lui. Mais Hugo Reus, 19 ans alors, ne semblait pas plus perturbé que ça. À peine entré en jeu lors de ce La Rochelle-Bayonne de la 6e journée du Top 14, le buteur avait passé sans sourciller une pénalité de 45 mètres en coin pour offrir la victoire aux Maritimes sur le gong (18-15).
Cet instantané d'une carrière à peine démarré mais déjà riche en accomplissements résume bien le caractère du jeune homme (20 ans) qui s'apprête à jouer une deuxième finale mondiale de rang avec le maillot des Bleuets. Champion l'an passé, meilleur buteur de la compétition (62 points), Reus a encore pris des galons cette saison en devenant le capitaine de la sélection.
« Grâce à ces expériences, ils assumeront ces tâches en club et on l'espère dans le quinze de France en bout de chaîne. Hugo est complètement dans ce type de profil »
Philippe Boher, entraîneur de la défense des Bleuets
Rien de plus logique. Le Rochelais, 19 matches en club cette saison, est un leader né. Le sang de reptile coulant dans ses veines en fait un joueur mature, lucide en toutes circonstances, et jamais impressionné par les turbulences. Après la défaite contre la Nouvelle-Zélande en phase de poules (26-27), il a repris les choses en main, calmement, et montré la voie à ses partenaires pour mater ces mêmes Baby Blacks au terme d'une performance collective et individuelle majuscule en demi-finales (55-31).
Mais d'où vient cet instinct de chef ? « J'ai rapidement été placé à l'ouverture, ce qui nécessite une part de leadership, d'emprise sur le jeu, répond Reus. Le rôle de capitaine, ça fait un moment que je ne l'avais pas eu, depuis les catégories jeunes. Ça m'a fait franchir un cap sur la manière de "driver" les mecs. Il faut essayer d'être présent sans trop en dire, trouver le juste milieu, bien jauger et avoir une communication positive. »
Cette semaine, c'est encore lui qui a pris la parole pour préparer ces troupes au combat qui s'annonce contre l'ennemi anglais (vendredi à 19 heures, à suivre sur la chaîne L'Équipe). « Hugo a pris la parole pour dire qu'il ne fallait pas qu'on stresse, qu'on soit débordé par l'émotion et l'enjeu de ce match, mais qu'on reste froid et concentré, témoigne son lieutenant Mathis Castro-Ferreira. L'année dernière, Hugo avait géré notre jeu de A à Z, sur chaque match. On a tous confiance en lui sur les grands matches, avec son expérience du Top 14. Il a cette facilité à gérer le jeu et à placer ses troupes. »
L'entraîneur de la défense Philippe Boher est bluffé par cette génération de patrons en culotte courte : « Ce sont des tauliers, ils assument leurs décisions, et leurs responsabilités vis-à-vis des arbitres, de leurs partenaires. Ça les fait énormément grandir. Et demain (vendredi), grâce à ces expériences, ils assumeront ces tâches en club et on l'espère dans le quinze de France en bout de chaîne. Hugo est complètement dans ce type de profil. »
La finale de la Coupe du monde U20 Angleterre-France est à suivre sur la chaîne l'Equipe vendredi à 19 heures.
#267
Posté 19 juillet 2024 - 15:25
J'hésite avec le France-Canada en basket, ou les sélections de twirling bâton, ou encore Pawn Star. Troip de richesse ce programme de TV estival.
#268
Posté 19 juillet 2024 - 15:28
oui....ce qui enlève tous questionnements à son encontre puisque les performances sont aux r.d.v dans la constance !
Au delà de certains joueurs que l 'on connait bien derrière en top 14 ou pro2, j 'ai découvert outre Castro Ferreira du Stade d'excellents 3 ligne !
Lui je l'avais découvert contre nous au Michelin... Déja au dessus du lot meme en top 14, ça promet...
- InASMWeTrust aime ceci
#269
Posté 19 juillet 2024 - 16:55
J'hésite avec le France-Canada en basket, ou les sélections de twirling bâton, ou encore Pawn Star. Troip de richesse ce programme de TV estival.
The Open de golf au Royal Troon …

#270
Posté 19 juillet 2024 - 17:52
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