Le blog de l’ancien centre anglais, Simon Halliday, son club Bath (et peut-être Harlequins mais je me trompe?). Il est le propriétaire de SportingWineclub.com et produit un blog hebdo pendant les weekends importants.
Cette fois-ci, je ne le traduirai pas parce que j’ai un rendezvous à mon pub/bar du coin. Des bières m’attendent. 
« I heard Dom McKay, Chairman of EPCR, repeat a statement on TV which has often epitomised this great competition that is the Champions Cup, namely that it is an International class tournament played in Club jerseys. He was right to repeat it and this weekend I think it was even better than that.
World Rugby, Six Nations and the Rugby Unions may not like it, but the standards being set in club rugby are hitting new heights. You note the tribalism and incredible loyalty of the increasing crowds as well as the focus upon the product as entertainment which is currently lacking in the International game. To add to the mix, the top players are producing International form which is a real treat and is not always a given.
I feel like a kid in a candy shop choosing some of the best on offer this weekend. It is tempting to focus on the French twins Bordeaux and Toulouse who devastated the Sharks and the Tigers respectively leaving them not just toothless but ragged and torn apart. Is there really a flyhalf in France to touch Matthieu Jalibert and his umbilical-cord relationship with Penaud, who has scored nine tries in two top flight matches and with Kolbe has to be the best in the world in his position. Fabien Galthié take note and now the pressure is all his for the Six Nations where France has to be overwhelming favourite if he gets the selection and tactics right. Almost all the driving forces behind these two teams are French – Jack Willis excepted, luckily for England he has a brother – which you cannot say for some English clubs. I do not wish to downplay Toulon, Castres and La Rochelle who also have home fixtures and will be fearsome opponents. Who would dispute that 5 of the eight quarterfinalists may be French?
However, a word for Clermont who prevailed – just – against an impossibly brave Bristol side in the Stade Marcel Michelin, a foreboding citadel among European rugby stadia. It was my great privilege to become a friend of Clermont, European giants at the time. I was almost stuck there for Christmas one year when the planes went awry but was saved by the intervention of their late President Eric de la Cromiere and J-P Romeu the legendary flyhalf of the seventies, their two talismanic leaders. Other than their tremendous hospitality in general which all visiting clubs enjoy, I remember a particular night out with Wayne Barnes and his referees team after one classic encounter with Racing 92 and even though they lost the Clermont post match entertainment was ferocious.
The true heartbeat of European competition was on display as Bristol played unbelievably well (Fitz Harding is a genuine star player) to stay in the fight until the 8th minute of injury time. It was a stunning match and heartbreak for Bristol who suffered for earlier reverses and for those critics of the format here was evidence to the contrary as everything was on the line. Clermont will fear no side home or away, I sense a previously élite French club on the rise as if we need any more! Is this not a reflection of the strength of the French club system, as Lyon and Montpellier waltzed into the latter stages of the Challenge Cup along with a crestfallen Racing 92 who may well rally now that Farrell is fit again and with something to prove.
In choosing more highlights, I cannot look further than Dublin where the best and worst was on offer. Bath, the rightful league leaders, showed that crisp passing (Russell) and great running lines (De Glanville and Lawrence take a bow) can outstrip a smother/blitz defence although Ringrose on the wing may not have worked for Leinster however good is Jordie Barrett. I am with Johan Van Graan that I never criticise referees (unless they overstep their brief). But two completely separate offences combined to remove Bath as an effective force just as they were threatening, with no shortage of class, the doubly-resourced Irish province. How can that be the right way for a match to be decided? One shrewd commentator has opined that secretly Bath may not be too upset because the Premiership is their focus and they cannot compete with the resource heavy French and Irish, a problem for all English sides and the reason that some want the salary cap to be removed completely. Forget that for a second, Bath went to Dublin to win and had they struck first in the second half perhaps they would have done.
Back to the replacements argument – other than the direct threat to player welfare from bringing on a fresh man mountain for the last 30 minutes (eg RG Snyman), you then do it when a team is reduced to 14. Sorry, this is a joke and the regulations must be changed NOW. Reduce the number to five and make it more injury-based not tactical. It was one of Beaumont’s regrets that he did not fix the replacements issue in our game when Chair of World Rugby. I don’t know why he didn’t, he certainly had long enough and was told enough times by respected commentators and leaders of the game. Now Bill, there was something to influence for the good of the game.
Meantime, we all take a deep breath from these dramatics and it will take something special to replicate this in the Six Nations – how about Ireland v England in Dublin?! »
J'ai entendu Dom McKay, président de l'EPCR, répéter à la télévision une déclaration qui a souvent résumé cette grande compétition qu'est la Champions Cup, à savoir qu'il s'agit d'un tournoi de classe internationale disputé avec les maillots des clubs. Il a eu raison de le répéter et ce week-end, je pense que c'était encore mieux que cela.
World Rugby, le Six Nations et les federations nationales n'apprécient peut-être pas cela, mais les standards fixés dans le rugby de club atteignent de nouveaux sommets. Vous remarquerez le tribalisme et l'incroyable loyauté des supporters de plus en plus nombreux ainsi que l'accent mis sur le produit en tant que divertissement qui fait actuellement défaut dans le jeu international. Pour couronner le tout, les meilleurs joueurs sont en forme internationale ce qui est un vrai régal et qui n'est pas toujours le cas.
Je me sens comme un enfant dans un magasin de bonbons choisissant parmi les meilleurs matchs proposés ce week-end. Il est tentant de se concentrer sur le duo français Bordeaux et Toulouse qui ont dévasté respectivement les Sharks et les Tigers, les laissant non seulement édentés mais aussi en lambeaux et déchirés. Y a-t-il vraiment un demi d’ouverture en France qui puisse égaler Matthieu Jalibert et son lien ombilical avec Penaud, qui a marqué neuf essais en deux matches de première division et qui, avec Kolbe, doit être le meilleur du monde à son poste. Que Fabien Galthié prenne note et qu’il mette désormais toute la pression sur lui pour le Tournoi des Six Nations où la France doit être largement favorite s’il parvient à bien sélectionner et faire les bons choix tactiques. Presque tous les joueur majeurs de ces deux équipes sont français – Jack Willis excepté, heureusement pour l’Angleterre il a un frère – ce qui n’est pas le cas de certains clubs anglais. Je ne veux pas minimiser Toulon, Castres et La Rochelle qui ont également des matches à domicile et seront des adversaires redoutables. Qui contesterait que 5 des huit quarts de finalistes soient français ?
Un mot cependant pour Clermont qui s’est imposé – de justesse – face à une équipe de Bristol incroyablement courageuse au Stade Marcel Michelin, une citadelle impressionante parmi les stades de rugby européens. Ce fut un grand privilège pour moi de devenir un ami de Clermont, géant européen à l’époque. J'ai failli y rester coince pour Noël une année lorsque les avions ont rencontre des soucis, mais j'ai été sauvé par l'intervention de leur défunt président Eric de Cromière et de J-P Romeu, le légendaire demi d'ouverture des années 70, deux de leurs legendes. Outre leur formidable hospitalité en général dont bénéficient tous les clubs visiteurs, je me souviens d'une soirée particulière avec Wayne Barnes et son équipe d'arbitres après une rencontre classique contre le Racing 92 et même s'ils ont perdu le match, l'animation d'après-match a Clermont était féroce.
Le véritable cœur de la compétition européenne était à l'œuvre lorsque Bristol a joué incroyablement bien (Fitz Harding est une véritable star) pour rester dans la lutte jusqu'à la 8e minute du temps additionnel. Ce fut un match époustouflant et un crève-cœur pour Bristol qui a souffert des défaites précédentes et pour les critiques du format, c'était la preuve du contraire car tout était en jeu. Clermont ne craindra aucune équipe à domicile ou à l'extérieur, je sens qu'un club français autrefois dans l'élite est en train de (re)monter, comme si nous en avions besoin de plus ! N'est-ce pas là le reflet de la force du système de clubs français, puisque Lyon et Montpellier ont progresse jusqu'aux dernières étapes de la Challenge Cup aux côtés d'un Racing 92 battu mais qui pourrait bien se ressaisir maintenant que Farrell est de nouveau en forme et a quelque chose à prouver.
Pour choisir d'autres moments forts, je ne peux pas aller plus loin que Dublin où le meilleur et le pire étaient au rendez-vous. Bath, leader légitime du championnat, a montré que des passes precies (Russell) et de belles lignes de course (De Glanville et Lawrence s'inclinent) peuvent surpasser une défense étouffante/blitz, même si Ringrose sur l'aile n'a peut-être pas fonctionné pour le Leinster, quelle que soit la qualité de Jordie Barrett. Je suis d'accord avec Johan Van Graan sur le fait que je ne critique jamais les arbitres (à moins qu'ils ne dépassent leur fonction). Mais deux infractions complètement différentes se sont combinées pour éliminer les points forts Bath alors qu'ils menaçaient, sans manquer de classe, la province irlandaise aux ressources bien plus importantes. Comment cela peut-il être la bonne façon de décider d'un match ? Un commentateur avisé a émis l’avis que Bath n’est peut-être pas trop contrarié parce que la Premiership est leur objectif et qu’ils ne peuvent pas rivaliser avec les Français et les Irlandais, qui ont beaucoup de ressources, un problème pour toutes les équipes anglaises et la raison pour laquelle certains veulent que le plafond salarial soit complètement supprimé. Oubliez ca, Bath est allé à Dublin pour gagner et s’ils avaient marqué les premiers en deuxième mi-temps, ils l’auraient peut-être fait.
Revenons à l’argument des remplacements – outre la menace directe pour la santé des joueurs que représente l’arrivée d’un nouveau joueur frais pour les 30 dernières minutes (par exemple RG Snyman), vous le faites alors qu’une équipe est réduite à 14. Désolé, c’est une blague et les règlements doivent être modifiés MAINTENANT. Réduisez le nombre à cinq et faites en sorte qu’il soit davantage basé sur les blessures que sur la tactique. C’était l’un des regrets de Beaumont de ne pas avoir réglé le problème des remplacements dans notre jeu lorsqu’il était président de World Rugby. Je ne sais pas pourquoi il ne l’a pas fait, il a certainement eu assez de temps et l'a assez entendu de la part de commentateurs et dirigeants respectés du jeu. Vraiment, Bill, il y avait quelque chose à faire pour le bien du jeu.
En attendant, on a tous besoin de recuperer et prendre une grande respiration après ces emotions fortes, et il faudra quelque chose de spécial pour reproduire cela dans les Six Nations – que diriez-vous de l’Irlande contre l’Angleterre à Dublin ?!