515 réponses à ce sujet

[Frédéric58]

Je serai au stade demain. Mais je ne vais pas déborder d'enthousiasme. Ca me fatigue ces choix des coachs que je ne comprends pas (particulièrement lorsqu'il s'agit d'Urda).

[Patator]

On les éclate et puis c'est tout. C'est quoi cette bande de défaitistes ?
On est sur une bonne série en plus !

[Flub63]

Votre enthousiasme fait plaisir. . .

[darkminimouf]

Mais si on va donner de la voix !

[Frédéric58]

Mais si on va donner de la voix !

Oui. Mais victoire ou défaite, ça ne changera rien. Il n'y a plus d'enjeu. Si nous sommes hors des 6, ben c'est pas grave et si nous sommes dans les 6, ben ce n'est pas important.

Parce que Urios a renoncé à emmener le public vers le jeu qu'il veut. Je fais partie de ceux qui voudraient du beau jeu et des émotions procurées par ce jeu. Les résultats, c'est secondaire. Et là, je n'ai rien qui me convienne dans ce que Urios propose.

Il reste le club. L'équipe. C'est ce que je supporte en attendant des jours meilleurs.

[La Berthe]

On se lamente alors que l'on devrait être en train de se demander à qui notre speaker va demander d'annoncer la compo du Racing

[Milian]

Franchement le banc du Racing me fait pas si peur..
Ok Le Garrec est un bon joueur, mais si ils sont dominés, ils feront pas de merveille.
Farell est quand meme pas flamboyant et encore moins au Racing.
Fickou est le joueur en forme dont il faudra se méfier.
Si on a mis la marche en avant, ça m'étonnerait que leur banc change beaucoup la donne.
Par contre, on a clairement une enorme pression sur ce match, j'espere qu'on va pas déjouer.

[el landeno]

Patrice Collazo (Racing 92) : « On a plus un problème d'attitude qu'un problème de rugby »

 

Patrice Collazo, manager du Racing. (J. B. Autissier /L'Équipe)

À la veille d'un déplacement crucial à Clermont (samedi 16h30), Patrice Collazo, entraîneur d'un Racing actuellement 12e du Top 14, invite ses joueurs à se recentrer sur leur rôle spécifique pour mieux recréer un socle collectif.

Frédéric Bernèspublié le 21 mars 2025 à 15h14mis à jour le 21 mars 2025 à 18h20

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« Est-ce que vos deux internationaux titrés avec le quinze de France samedi dernier (Nolann Le Garrec et Gaël Fickou) sont prêts à jouer dès samedi à Clermont ? Et leur avez-vous fait une haie d'honneur ?
La haie d'honneur, on verra ça plus tard. Ils nous ont rejoints en stage (au Cap-Ferret, dès le dimanche matin, au lendemain de la fête de clôture du Tournoi du Six Nations). Ils ont pris le train en route mais ils se sont très vite intégrés. Les internationaux, c'est quand même la vitrine du club. C'est important d'avoir des joueurs qui ont participé à cette victoire du XV de France. S'ils sont prêts à jouer samedi ? Logiquement, oui. Il n'y a pas de contre-indications en tout cas. Ils ont très vite basculé avec l'équipe et ont conscience des enjeux et des besoins.

 

Après la lourde défaite face à la Section Paloise (29-47, le 1er mars), vous aviez dit ne pas avoir pressenti dans la semaine la difficulté de remettre dans l'équipe des internationaux en plein Tournoi ?
Je n'ai pas dit ça. J'ai dit que je n'avais pas mesuré le retour des internationaux et que je n'avais pu su les intégrer au collectif. Je pensais qu'en couplant la performance de La Rochelle (victoire sans eux 21-26) plus les internationaux, ça allait se faire comme ça. Les premiers fautifs, c'est nous, le staff. On ne les a pas mis dans les meilleures conditions.

« Il faut plus que du team building hein. Il faut être factuel et pragmatique »

 

 

 

Avez-vous compris pourquoi le Racing est la pire équipe du Top 14 à domicile et la quatrième à l'extérieur ?
Jusqu'à la 50e minute contre Pau à la maison, on est quand même devant au score. Et après, on a débranché complet. On s'est délités collectivement et on n'a pas su retrouver le fil de ce qu'on avait fait pendant cinquante minutes. Mais quand on est dans cette situation-là (de devoir jouer le maintien), tout compte. Chaque point compte. Chaque attitude compte. Chaque geste ou mauvaise décision ou pénalité a une incidence sur le comportement et le mental de l'équipe. Très vite, on retombe un peu dans le néant. Il y a un truc qui est simple au rugby, c'est l'attitude. Vous pouvez parler de stratégie, de je ne sais quoi mais on revient toujours à comment on se prépare, quelle mentalité on met quand on joue, comment on s'entraîne. Moi, je crois beaucoup à l'idée de bien construire la semaine pour se créer des bonnes conditions pour jouer un match. Je pense qu'on a plus un problème d'attitude, de se connecter ensemble, plutôt qu'un problème de rugby. Sur le rugby, on est capable de faire des choses. On est capable de bien jouer.

Est-ce que ce stage a pu permettre de remettre les choses à plat ?
Oui, la coupure a fait du bien. Et le stage a fait du bien puisqu'on n'en avait pas fait en début de saison. Ça nous a permis de sortir de là (le centre d'entraînement du Plessis), sortir du contexte, de nous reconnecter tous ensemble. De récupérer tout le monde. C'est une des premières fois où on était au complet. C'est pour ça qu'on a tenu à ce que les internationaux nous rejoignent dimanche matin très tôt même si c'était une contrainte pour eux en termes de logistique. Quand on a été au complet, on s'est posé, on a discuté un peu de la saison. De comment elle s'était déroulée jusqu'à maintenant, des « contre-perfs » à domicile. Il en est ressorti pas mal de choses intéressantes. On a mis les choses à plat. On a aussi donné une vision aux joueurs. Maintenant, on va essayer de mettre en application ce qu'on a décidé. Il faut plus que du team building hein (sourire). Il faut être factuel et pragmatique. Le classement. Pourquoi on est dans cette situation ? Qu'est-ce qui nous a amenés à perdre ce match contre Pau ? Pourquoi d'une semaine à l'autre, entre La Rochelle et Pau, on n'a pas reconnu l'équipe ? La priorité de ce stage, c'était de travailler sur notre attitude au quotidien, sur la manière dont on a de se connecter ensemble. C'est un gros travail sur nous-mêmes, beaucoup de travail mental aussi. On a vu déjà des améliorations dans les comportements au quotidien.

« Quand on joue le Championnat du haut (le top 6), ce sont les individualités qui font gagner. Et quand on fait celui du bas, c'est le collectif. On était un peu éparpillés, il faut se recentrer »

 

 

 

 

Après trois matches à la tête de cette équipe, trouvez-vous qu'il existe un manque de leadership ?
Non, non. Les leaders, on les a. Je crois qu'on a plus besoin de trouver un collectif. Vous savez, quand le collectif est en place, bizarrement, les leaders ont un impact sur le collectif. Quand on joue le Championnat du haut (le top 6), ce sont les individualités qui font gagner. Et quand on fait celui du bas, c'est le collectif. On était un peu éparpillés, il faut se recentrer. Il y a une expression qu'utilisent les Anglais, c'est : « One job ». Un soldat est un soldat, un leader est un leader, et ainsi de suite. Je n'aime pas mettre les personnes dans des cases mais je crois qu'on a besoin de ça, de récupérer ce truc où chacun a sa place, son rôle, son boulot à faire. Après, attention, ça ne veut pas dire : moi, je vais bien et le reste autour, ce n'est pas mon problème. Sinon ça ne va pas marcher. Et là, on revient aux attitudes.

Début avril, le Racing jouera à Perpignan un huitième de finale de Challenge européen. Est-ce que ça a du sens de jouer cette compétition à fond ou bien faut-il se consacrer uniquement à la mission maintien ?
Moi je pense que la gagne appelle la gagne. Aujourd'hui, c'est quoi le problème du Racing ? C'est de gagner les matches . Donc, j'ai répondu à la question. Le Racing doit se réhabituer à gagner. Il y a des équipes qui gagnent, c'est leur quotidien. Aujourd'hui, ce n'est plus le quotidien du Racing. »

 

 

[PPR]

Si on a pas fait le trou à la mi-temps c'est typiquement le genre de match à la con que l'on peut perdre.
10 12 13 franchement j'en peux plus. Sûrement des bon gars mais pour voir du rugby...
Bon on a mis une grosse 3e ligne pour couvrir la zone de Urda en défense.

Content de voir massa et montagne titulaires

[ASM34]

On va les prendre devant, la première chose à faire pour gagner ce genre de match et ça tombe bien nous ne sommes pas trop mauvais cette saison dans ce domaine.

[Stoop]

Je me rappelle qu'au match allé ils nous avaient plutôt bien répondu devant avec une belle agressivité...du coup on ne savait plus quoi faire sur le terrain.

[ASM34]

Oui mais là, on va les prendre méchamment devant !!

[twiX]

Ma dernière impasse volontaire c'était contre le ST

[Néophyte]

Urios choisit de se passer de Lanen, de Sowakula et de Fall

Je choisis de faire l'impasse, une fois encore.

[ELSAZOAM]

Content pour Bousquet qui pourrait étonner beaucoup de monde avec sa vitesse ! Emery a beaucoup donné lors du stage de Narbonne et ces derniers jours je suppose. Une juste récompense face à son ancien club. Son gabarit vraiment impressionnant ne sera pas de trop demain. Encore déçu pour Giral. Le match de la peur !!

Gabarit impressionnant si tu veux, mais ce n'est pas Cudmore non plus...  

Bon ceci dit, 2ème ligne je ne sais pas si c'est vraiment son poste ; le père Urios le met titulaire parce que le Racing est son ancien club et qu'il voudra montrer qui c'est Anthime.

Cette façon de voir les choses n'est pas toujours valable, mais on verra bien.

 

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"Il faut une fusion pour lancer la fin de saison" : l'ASM Clermont espère un fort soutien au Michelin, face au Racing

 

Après un hiver de multiples contrariétés sportives, et notamment deux échecs préjudiciables devant leur public, les hommes de Christophe Urios veulent être dignes des retrouvailles avec le stade Michelin. Face au Racing, l’heure est venue pour l'ASM Clermont de lancer le sprint final avec le top 6 en ligne de mire.

 

Alors que l’on s’interroge sur la tournure que va bien pouvoir pendre le printemps rugbystique de l’ASM, il y a un signe fort qui devrait gonfler la confiance des joueurs et leur staff, c’est le soutien massif du public clermontois. Pour la réception du Racing, cet après-midi (16h30), puis face à La Rochelle dans une semaine, même heure, même endroit, le Michelin va faire le plein et, franchement, eu égard aux derniers résultats, cet engouement n’était pas gagné d’avance.

 

« Réapprendre à gagner »

En même temps, l’abonné comme le spectateur occasionnel ont tellement été sevrés de joutes à domicile depuis trois mois que cela peut expliquer cette (double) demande massive pour assister aux deux rencontres à venir. Cinq déplacements (Top 14 et Champions Cup) pour seulement deux réceptions après les fêtes de fin d’année, le supporter clermontois habitué des travées du Michelin n’a pas eu grand chose à se mettre sous la dent.

 

A en croire les acteurs eux-mêmes, le manque est largement partagé. « Ça fait longtemps que l’on n’a pas joué ici, on est vraiment excité de retrouver notre stade. Surtout pour un match (ndlr : face au Racing) très important, pour nous-mêmes et pour le classement », soulignait ce vendredi le capitaine Fritz Lee.

 

Devant une équipe du Racing qui traverse également une période de turbulences, l’ASM va devoir appréhender les retrouvailles avec le Michelin sous l’angle de la rédemption. Pour effacer les deux taches que constituent les échecs face à Montpellier fin décembre et Toulouse il y a cinq semaines.

« J'attends de voir le Michelin de la fin de match face à Bristol »

 

Pour Christophe Urios aussi, ce premier rendez-vous printanier à la maison correspond à une sorte de sortie de tunnel. Avec beaucoup d’attentes.

« J’ai l’impression que ça fait six mois qu’on n’a pas joué chez nous. Savoir que le Michelin sera à guichets fermés montre une fois encore l’attachement au club à et à l’équipe. C’est une responsabilité pour nous. Contrairement au match face à Toulouse (ndlr : où le record d’affluence a été battu), j’attends que le public soit capable de pousser derrière nous. Après, c’est à nous, sur le terrain, de mettre les ingrédients pour embarquer nos supporters. Il faut une vraie fusion pour lancer cette fin de saison. J’attends de voir le Michelin de la fin de match face à Bristol (ndlr : victoire à l’arrachée 33-26 le 18 janvier). Là, c’était la classe ! », se félicite le coach.

 

Les challenges ne manquent donc pas pour cette 19e journée de Top 14, avec en priorité absolue celui « de réapprendre à gagner », selon les propos d’Urios. Car avec un seul malheureux point de pris sur les 20 qui étaient en jeu lors des quatre dernières journées, l’ASM a plus que ralenti son rythme de croisière.

 

Les plus optimistes diront que la qualification (et la 6e place)  n’est qu’à un point devant. Les autres argueront que la 10e place n’est également qu’à un point derrière. On peut donc résumer la situation en affirmant que l’ASM Clermont est (vraiment) à la croisée des chemins...

 

C. Buron (LM - 22/03/25)