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Multiplex Top 14 - Saison 2024/2025 : 24ème journée


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321 réponses à ce sujet

#31 L'Eclair

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Posté 15 mai 2025 - 21:02

 

d'où au milieu d'une équipe relativement jeune, les recrutements de Montoya et Isa je pense

 

J'apprécie beaucoup votre manager, Piqueronies, que j'aimerai un jour voir à la tête de l'ASM.

Il ne quittera la Section que pour l'EDF, c'est dans son contrat :P



#32 Toorop

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Posté 15 mai 2025 - 21:07

Piqueronies, un grand oui aussi
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#33 Codorplusàvie

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Posté 15 mai 2025 - 21:39

Il ne quittera la Section que pour l'EDF, c'est dans son contrat :P


C'est surtout parce que les écrans sont plus grands au Stade de France. Il se voit mieux.

#34 el landeno

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Posté 16 mai 2025 - 06:12

« Le souvenir de Jos va nous accompagner dans notre quotidien » : à Castres, le rugby comme exutoire après le drame Raisuqe Une semaine après la mort accidentelle de Josaia Raisuqe, le Castres Olympique a repris le fil de sa saison avec la farouche volonté de bien la terminer pour honorer la mémoire de son ailier fidjien.

 
 
 

En apparence, rien n'a changé. Jeudi matin, au centre d'entraînement du Lévezou, le Castres olympique s'est exercé à la même heure que d'habitude, devant la même vingtaine de fidèles supporters qui le suivent au quotidien, avec les mêmes éclats de voix qu'à l'accoutumée lors de la séance d'opposition finale. Le club tarnais pleure pourtant toujours l'un des siens, Josaia Raisuqe, tragiquement disparu une semaine plus tôt à Saïx, dans un accident de la circulation sur la route de l'entraînement. L'ailier fidjien de 30 ans, pressé de récupérer des affaires oubliées chez lui, avait bravé l'interdit au passage à niveau d'une voie ferrée avant d'être percuté par un train régional au volant de sa voiture.

 
 

Depuis, joueurs, entraîneurs et dirigeants du CO s'évertuent à surmonter leur tristesse pour ne pas complètement gâcher une saison jusqu'alors bien négociée. « Ce n'est pas un moment simple à vivre, reconnaît l'entraîneur principal Xavier Sadourny. Parce que ce qu'on a vécu n'est pas normal. On perd ses grands-parents, on perd ses parents, mais on ne perd pas un ami qui a le même âge ou qui est plus jeune que nous. Peut-être que ce drame nous rendra encore plus fort, je ne sais pas. Ce qui est sûr, c'est que c'est quelque chose de très particulier qui va nous habiter pendant les semaines, les mois et les saisons prochaines. »

Depuis ce funeste jeudi 8 mai, les Castrais ont passé beaucoup de temps ensemble pour se soutenir mutuellement. Il y a eu cette cérémonie de samedi dernier sur le parvis du stade Pierre-Fabre, mêlant supporters et membres du club dans un hommage poignant. Ces soirées passées auprès de leurs autres partenaires fidjiens aussi, qui avec leurs coutumes différentes, faites de chants et de prières, parviennent à rendre l'épreuve un peu moins difficile à supporter. Et ces entraînements quotidiens au Lévezou, enfin, qui semblent constituer la meilleure thérapie contre l'abattement. « La cérémonie de samedi a fait du bien à tout le monde, confie l'arrière Julien Dumora. Depuis, on essaie doucement de retrouver le sourire. Lundi, on avait tous besoin de revenir à l'entraînement, de retoucher le ballon, le reprendre des sensations tous ensemble. Cette tragédie peut aussi être le départ de quelque chose de positif. Il faut essayer de la prendre dans ce sens-là. »

« Ce qui est sûr, c'est que le souvenir de "Jos "va nous accompagner dans notre quotidien jusqu'à la fin de la saison et qu'il faudra se servir de ça comme levier de motivation »

Mathieu Babillot, capitaine de Castres

 
 
 
 
 

« On essaie de vivre avec, de continuer à avancer, poursuit le flanker et capitaine Mathieu Babillot. Dans ces moments-là, il n'y a plus de leaders, plus de capitaine. Tout le monde a la liberté d'échanger, de s'exprimer, car il ne faut surtout rien garder pour soi. Honnêtement, ce n'est pas évident à gérer, parce qu'on n'est jamais prêt à subir ce genre de situations. Ce qui est sûr, c'est que le souvenir de "Jos "va nous accompagner dans notre quotidien jusqu'à la fin de la saison et qu'il faudra se servir de ça comme levier de motivation. C'est quelque chose qui doit nous rassembler, autant que lui nous rassemblait au sein de l'équipe. »

 

En comptant son match en retard contre Clermont (reporté au 24 mai), le CO a encore quatre rencontres à disputer avant la fin de la saison régulière. Il les jouera en pensant fort à Raisuqe. En espérant que cette tension émotionnelle lui donnera plus de forces qu'elle ne lui en enlèvera. Il devra aussi rapidement retrouver le rythme de la compétition. La plupart de ses joueurs n'ont pas joué depuis trois semaines. D'autres, qui avaient été laissés au repos contre Toulouse (défaite 52-6, le 26 avril), depuis carrément un mois. « Cette semaine, on a augmenté les charges et l'intensité des entraînements pour compenser au maximum ce manque de matches, explique Sadourny. On propose des séquences plus longues, avec moins de récupération. L'idée est d'enchaîner les tâches pour se rapprocher le plus possible du rythme des parties. »

C'est à Bordeaux-Bègles, demain, face au finaliste français de la Coupe des champions, que le CO renouera avec la compète. Au regard des circonstances et de l'adversité, il pourrait être tenté d'y aller sans grandes ambitions pour mieux se concentrer sur les réceptions de Clermont et de Bayonne (31 mai) en suivant. Mais ça ne sera pas le cas. « On ira à là-bas pour batailler, assure Sadourny. Parce que rien n'est acquis et qu'on veut préserver notre 5e place. On compare l'UBB à Northampton et à Toulouse, contre qui on a pris de belles branlées récemment (respectivement 51-16 en quarts de finale de Coupe des champions et 52-6 en Top 14). On a envie de voir si on a progressé par rapport à ces équipes qui mettent beaucoup de vitesse et sont très efficaces dans les turnovers. On est une jeune équipe qui a besoin de jouer des matches de ce type pour passer des caps. »

Une équipe qui a besoin de passer à autre chose, aussi, après des jours difficiles, et qui sait qu'elle y arrivera beaucoup mieux en sortant un grand match dans un stade Chaban-Delmas bourré à craquer.

 
 


#35 Parigot_Paris

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Posté 16 mai 2025 - 06:21

Mes amis, je tremble. :crying:
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#36 Good Shvili

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Posté 16 mai 2025 - 06:23

Mes amis, je tremble. :crying:

Parkinson le glas



#37 Parigot_Paris

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Posté 16 mai 2025 - 06:25

Parkinson le glas

Chocottes. . :crying:

#38 Good Shvili

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Posté 16 mai 2025 - 06:31

Chocottes. . :crying:

Panique



#39 L'Eclair

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Posté 16 mai 2025 - 06:34

Mes amis, je tremble. :crying:

Prends un Caprisssone ça calme :original:



#40 Parigot_Paris

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Posté 16 mai 2025 - 06:43

Prends un Caprisssone ça calme :original:

J ai DÉJÀ du diabète ! :fume:
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#41 el landeno

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Posté 16 mai 2025 - 21:39

Intimidation, superstition, concentration... Comment les joueurs de rugby vivent les dernières minutes avant d'entrer sur le terrain Avant chaque match de rugby, c'est le même cérémonial : les joueurs sont en rang et attendent le signal pour entrer sur le terrain. Que se passe-t-il dans leurs têtes à ce moment-là et quelle ambiance règne dans ce couloir avant de fouler la pelouse ? On leur a posé la question.

 
 

Dans le monde du rock'n'roll, la légende raconte que Keith Richards a un rituel d'avant concert bien à lui : manger une shepherd's pie, sorte de version anglaise du hachis parmentier. Le guitariste des Rolling Stones aurait même une fois refusé de monter sur scène, voyant qu'un imprudent avait osé entamer sa tourte. A priori, pas d'histoires de « pie » dans les coulisses du Top 14, même si les joueurs ont eux aussi leurs tocs : Mathieu Bastareaud, aujourd'hui team manager du RCT, écoutait par exemple toujours la même chanson de Linkin Park (Breaking the Habit) pour débuter son échauffement, et l'ancien Bordelais Jean-Baptiste Dubié checkait la photo de son ancien coéquipier Blair Connor dans le long couloir de Chaban-Delmas.

 
 

Les instants qui précèdent l'entrée des joueurs sur la pelouse sont entourés d'un cérémonial précis, d'une tension palpable et de beaucoup d'émotions. Il y a d'abord la sortie du vestiaire et les quelques instants à marcher dans le couloir vers la pelouse. À Bordeaux, où le tunnel du stade est le plus long d'Europe (150 m), la promenade dure plus longtemps.

« Dans ce couloir, on voyait les visages changer d'attitude », se souvient Vincent Etcheto, dans le staff bordelais de 2009 à 2015. « Généralement, on se démerdait pour ne pas être côte à côte avec les joueurs adverses, car le chemin est quand même long, plaisante l'ancien centre Jean-Baptiste Dubié. Je n'ai jamais connu d'animosité, comme à une autre époque, mais s'il y avait eu le rugby il y a trente ans dans ce couloir, ce serait parti en couilles je pense, tellement c'est long. (Rires.) »

À la sortie des vestiaires, les joueurs sont aussi parfois encouragés par les remplaçants ou les joueurs hors groupe. On l'a vu dernièrement côté toulonnais, lors du quart de finale contre Toulouse à Mayol, et c'est aussi récurrent à Montpellier. « Ça t'apporte un dernier bol de courage et de détermination, valide Arthur Vincent. Quand toi tu es remplaçant, tu sais aussi que c'est un moment où il faut être là, donner toute son énergie. »

 
 
 

« A Vannes, tu as la tête comme ça car tu as le biniou dans le couloir !. A Bayonne, tu entends la Pena, à Toulon, le Pilou-Pilou... Tu essaies de rester dans ta bulle mais c'est compliqué »

Arthur Vincent, centre du MHR

 
 
 

Puis les joueurs se placent et attendent le signal de l'arbitre pour sortir sur la pelouse. « À Vannes, tu as la tête comme ça car tu as le biniou dans le couloir !, se marre le centre du MHR. À Bayonne, tu entends la Pena, à Toulon, le Pilou-Pilou, tu essaies de rester dans ta bulle mais c'est compliqué. » Vincent Etcheto range lui aussi Mayol dans les stades à part : « En tant que joueur, j'en ai un souvenir assez compliqué. En plus, c'était mon premier match en équipe première avec l'Aviron Bayonnais. Il y avait des mecs avec de la vaseline partout sur le visage, ça sentait le Dolpic (baume pour chauffer les muscles), il y en avait quelques-uns qui avaient de la moutarde au bout des doigts pour mettre des fourchettes. Et puis les gens qui tapaient des pieds au-dessus du tunnel, ça faisait un de ces bruits ! » « En vérité, on avait la même trouille qu'eux. Ça se voyait peut-être moins parce qu'on jouait un rôle mais on allait faire pipi comme eux avant le match », répond le Varois Eric Champ.

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Les joueurs patientent dans le couloir du stade Aimé-Giral avant le match USAP-Toulon (13-22), le 30 novembre, en Top 14. (B. Papon/L'Équipe)

Dans le couloir, les joueurs qui se connaissent se saluent, puis s'alignent, adoptent le combo « yeux noir et regard droit » et cogitent. Certains se remémorent le plan de jeu, visualisent leur première prise de balle. « Je pense à ma performance. Je sais que ma famille et mes proches me regardent, je pense aussi à eux, confie Demba Bamba, pilier du Racing. Et j'essaie d'impressionner mon vis-à-vis. Je tourne la tête et je le regarde. Si par malheur, il me regarde, c'est le dernier qui baissera les yeux. C'est un duel et ça commence dès le tunnel. Parfois, je vois aussi des petits flashes qui vont arriver dans le match. Et parfois, ça se passe vraiment ! Par exemple, je m'imagine faire une percée et ça arrive ensuite. »

« L'avant match dont je me rappelle le plus, c'est la demi-finale de la Coupe du monde 2019, contre la Nouvelle-Zélande. Normalement, je suis au fond, relax, mais là, j'étais le premier à entrer sur le terrain : c'était le soir de ma 50e sélection. J'étais vraiment effrayé. »

Billy Vunipola, le troisième-ligne centre anglais du MHR

 
 
 

« Je ne suis pas du genre à scruter le vis-à-vis du regard, je perdrais trop de concentration là-dessus, assure de son côté Billy Vunipola, le troisième-ligne centre anglais du MHR. Je sais que les duels vont vite arriver, donc pas la peine de se défier du regard avant, il y aura de quoi faire sur le terrain. L'avant match dont je me rappelle le plus, c'est la demi-finale de la Coupe du monde 2019, contre la Nouvelle-Zélande (gagnée 19-7 par l'Angleterre). Normalement, je suis au fond, relax, mais là, j'étais le premier à entrer sur le terrain : c'était le soir de ma 50e sélection. J'étais vraiment effrayé. Je n'osais pas regarder derrière moi, je ne voulais pas que les Néo-Zélandais voient que j'étais nerveux. On sentait l'énorme pression sur toutes les épaules, ce silence, tout le monde super concentré. C'était le calme avant la tempête. »

Tout n'a pas été toujours si calme. « À Toulon, le public aimait beaucoup quand on laissait entrer les adversaires en premier. L'équipe adverse s'y attendait, mais c'était pour leur souhaiter la bienvenue au stade Mayol quoi ! Mais ça s'est vite su, et là, il a fallu que j'aie le lacet défait et que je dise à l'arbitre que je ne pouvais pas entrer tout de suite. Mais ça n'a pas duré longtemps non plus », rit encore Eric Champ. « Il y a eu des épisodes où les lumières se sont éteintes, où des bagarres sont parties, continue Etcheto. Il y avait de l'intimidation, du vrai chambrage, c'était une autre époque, il n'y avait pas la télé. »

Maintenant, les caméras des diffuseurs peuvent parfois se glisser entre les joueurs et capter quelques instants, comme pour voir les Sud-Africains des Sharks patienter dans le couloir en chantant le Gwijo (*). « Ça nous avait surpris, raconte Dubié. Ça avait même énervé une partie de l'effectif car, sur le coup, on n'avait pas compris ! » Et enfin, l'arbitre donne le signal et c'est le lâcher de fauves. Le vrai match peut enfin commencer.

(*) Traditionnellement chanté par le peuple amaXhosa d'Afrique du Sud pour accompagner les mariages, funérailles, initiations et autres rites de passage.
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Mathieu Bastareaud sort du vestiaire de Toulon avant d'affronter Toulouse, en 2012. (S. Boué/L'Équipe)
Bastareaud : « J'essayais d'être ''poker face'' et de paraître très sûr »
« Dans le couloir, c'est là que le match commence, confie Mathieu Bastareaud, l'ancien centre du Stade Français et de Toulon, aujourd'hui team manager du club varois. J'essayais d'être poker face et de paraître très sûr. On a toujours une appréhension quand on entre sur le terrain, mais on arrive le torse bombé, les épaules en arrière et la tête haute pour montrer qu'aujourd'hui, il y a match ! J'essayais de ne pas me soucier de l'adversaire et de rester sur mon rôle. Pour les matches stressants comme les finales, je me rassurais en m'énumérant les joueurs avec qui je rentrais sur le terrain. Je visualisais l'équipe et je me disais : ¨Déjà, tu as de la chance d'être là, et en plus, comment tu veux que ça se passe mal ? À côté de toi, il y a Jonny Wilkinson, Matt Giteau, devant Bakkies Botha, derrière toi, ça ne passera pas : il y a Delon Armitage. Il ne peut rien m'arriver avec des joueurs comme ça.¨

Il y a eu une période avec Toulon où on impressionnait beaucoup. Quand on sortait du vestiaire à Mayol, on sentait parfois qu'on prenait un avantage, qu'à côté de moi, ils se disaient : ¨Olala on va passer un sale quart d'heure¨. L'année du doublé (Championnat et Coupe d'Europe en 2014), il y avait à côté de nous des joueurs qui, comme moi, pouvaient être en admiration devant mes coéquipiers. On jouait sur le mental de l'adversaire comme ça. » L. L.
 


#42 el landeno

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Posté 16 mai 2025 - 21:55

alors qu'il leur suffirait de lire les histoires de Parigot !

 

 

« Ça fait du bien d'exprimer des choses, de sortir nos frustrations » : le Stade Français a fait appel à un psychologue pour se sauver de la relégation
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Le Stade Français a perdu le derby (49-24), le 27 avril. (J.-M. Hervio/L'Équipe)
Le Stade Français, qui reçoit le LOU ce samedi (16 h 30) a déjà utilisé de nombreux leviers pour tenter de casser sa dynamique négative, travaille depuis quinze jours avec un psychologue. Enfin le déclic pour sauver le club de la relégation ?
Maxime Raulinpublié le 16 mai 2025 à 22h47
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Englué dans une série de quatre défaites de rang, dont une raclée dans le derby (49-24), le Stade Français est au bord du précipice à la 13e place avec seulement un point d'avance sur Vannes (14e) et trois de retard sur Perpignan (12e) où il a perdu le week-end dernier (20-18). Mais les Parisiens semblent utiliser la méthode Coué.

 
 

« Le bonus défensif était important pour nous » ont par exemple assuré le manager Paul Gustard et le centre Jeremy Ward. Puis comme chaque semaine, le match à venir a été qualifié « de match de la dernière chance, comme une finale » dixit cette fois le pilier Paul Alo-Emile qui évoque également « la pire saison » depuis son arrivée à Paris en 2015, date du dernier titre de champion.

Une quinzaine d'anciens de cette époque comme Pascal Papé, Jérôme Fillol ou Raphaël Lakafia seront d'ailleurs présents à Jean-Bouin pour fêter les 10 ans de ce Brennus. Pour ne pas gâcher la fête, mais surtout tenter de sauver ce qui peut encore l'être, le groupe parisien a fait appel à un psychologue « pour nous aider » comme l'a dévoilé Gustard. Une initiative bien accueillie par les joueurs. « Ça fait du bien d'exprimer des choses, de sortir nos frustrations, d'exprimer nos émotions », a reconnu Alo-Emile.

Est-ce que le retour de Karim Ghezal, désormais entraîneur en chef du LOU, a été évoqué ? « On s'est focalisé sur nous », a botté en touche Gustard. « On sait qu'il a visualisé ce match depuis longtemps, a souligné Alo-Emile. Mais on se concentre sur nous pour gagner ce match. »

Alors que Ghezal s'était d'abord montré réticent à prendre la parole avant ce match, souhaitant faire profil bas et arguant qu'il avait surtout intérêt à ne pas s'exprimer, il a finalement changé d'avis, accordant plusieurs entretiens. Est-ce que ses déclarations ont donné une once de motivation supplémentaire aux Stadistes ? « L'enjeu du match est dix fois plus important que le retour de Ghezal, mais certains vont forcément l'avoir mauvaise qu'il ait parlé », nous a glissés un joueur parisien.

 
 


#43 el landeno

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Posté 17 mai 2025 - 06:44

« Je n'ai pas envie de mêler mon histoire à celle du Stade Français » : Karim Ghezal pas revanchard avant de retrouver le Stade Français Sept mois après son départ du Stade Français, Karim Ghezal est de retour à Paris à la tête du LOU, samedi à 16 h 30. Durant ce laps de temps, l'entraîneur en chef est passé par plusieurs émotions, mais il assure qu'il ne fait pas de ce match « une revanche personnelle ».

 
 

Qu'est-ce qui a bien pu trotter dans la tête de Karim Ghezal cette semaine alors que son équipe du LOU préparait un déplacement au Stade Français, club duquel il a été licencié en début de saison, après seulement quatre journées ? Un sentiment de revanche ? D'autant que la défaite de son équipe à domicile face à Pau le week-end dernier (27-29), pour laquelle il avait laissé plusieurs cadres au repos (Baptiste Couilloud et Léo Berdeu en tête) a fait beaucoup jaser.

 
 

Avec en toile de fond cette hypothèse que Ghezal avait privilégié le déplacement à Paris. L'entraîneur en chef de Lyon a déminé le terrain de ce « match qui va faire parler » en prenant la parole dans Le Progrès dès mardi. Extraits : « C'est complètement faux ! Je n'ai pas envie de mêler mon histoire à celle du Stade Français, ma seule préoccupation est la gestion de mon effectif et le temps de jeu de mes joueurs pour ramener des points de ce déplacement et assurer définitivement note maintien. »

Et même un peu plus puisque le club rhodanien est en course pour une qualification à la phase finale, avec un retard de trois points sur Montpellier (6e). En conférence de presse, son adjoint Julien Puricelli a précisé : « Karim en a parlé en début de semaine, mais il nous a prévenus que ça ne devait pas être quelque chose de personnel autour de lui. » « Il n'avait pas envie de diffuser ça dans le groupe, on a notre saison à gérer », a appuyé le troisième-ligne Dylan Cretin.

Sollicité pour évoquer ce match si particulier, Ange Costella, l'ex-directeur de la performance du Stade Français (il a quitté le club courant avril) et ami de Ghezal, n'a pas souhaité s'exprimer. Il nous a cependant fait parvenir un message : « Karim ne fait aucun cas de sa situation personnelle et fait toujours passer le collectif avant lui. Aujourd'hui, sa seule préoccupation est de construire sa fin de saison et de gérer au mieux son effectif pour gagner le Challenge (Lyon affronte Bath en finale le 23 mai) et se qualifier pour les barrages du Top 14. Si on doit parler de revanche, il l'a déjà prise en revenant au LOU, en lui redonnant une dynamique sportive et en créant un lien fort avec les joueurs. »

 
 
 

« Ce serait une erreur de miser sur le sentiment de revanche. Les joueurs ne se retrouvent pas dans ce combat qui n'est pas le leur. Ce n'est pas leur histoire »

Un ex-entraîneur de Top 14

 
 
 

Un ex-entraîneur du Top 14, préférant garder l'anonymat, passé par cette situation de recroiser le chemin de son ex-club, glisse : « Ce serait une erreur de miser sur le sentiment de revanche. Les joueurs ne se retrouvent pas dans ce combat qui n'est pas le leur. Ce n'est pas leur histoire. Je l'ai déjà fait, ça n'a jamais fonctionné. Les Lyonnais savent très bien ce que ce match représente pour leur coach. Pas besoin d'en rajouter. »

Pour comprendre la portée symbolique de ce match, il faut d'abord remonter au 30 septembre 2024. Le Stade Français annonce le licenciement de Ghezal avec effet immédiat. Est-ce que l'entraîneur en chef des Stadistes, arrivé au club moins d'un an plus tôt, début novembre 2023 après la Coupe du monde, s'y attendait ? En quelque sorte oui.

Ghezal surpris par le timing et la façon de procéder

Durant l'intersaison, malgré une place de demi-finaliste (défaite 22-20 face à Bordeaux), il avait été démis de nombreuses prérogatives, comme les compositions d'équipe, par le directeur sportif Laurent Labit. Le courant ne passait plus entre les deux hommes. Au fond de lui, l'ancien deuxième-ligne savait que l'aventure parisienne ne pourrait pas s'éterniser.

Aujourd'hui, il répète souvent que son dernier match au Stade Français était cette demi-finale face à l'UBB. Qu'ensuite, il n'était plus « décisionnaire ». En revanche, Ghezal ne s'attendait pas à ce timing après seulement quatre journées. Il n'a enfin pas digéré la façon de procéder : celle d'avoir appris la sentence par le directeur général Thomas Lombard et non Laurent Labit. Les deux hommes ne se sont jamais reparlé depuis.

Ghezal rentre à Lyon, chez lui, auprès de sa femme et de ses deux filles, qui étaient restées vivre dans la cité rhodanienne. L'ancien adjoint de Fabien Galthié chez les Bleus (2020 à 2023) vit son éviction comme une injustice et un manque de reconnaissance de son travail et celui de son staff lors de la saison précédente. Un sentiment sans doute exacerbé par son sacrifice familial.

Le temps fait son effet. Place au soulagement de ne plus être sous le feu des critiques. Ghezal, qui en profite pour poursuivre son travail sur soi avec un coach mental, n'imagine pas rebondir de suite. Il compte profiter de son temps libre pour voyager et vivre quelques expériences immersives pour s'inspirer d'autres sports (F1 et football). Mais le 6 décembre, un peu plus de deux mois après son licenciement du Stade Français, le LOU officialise l'arrivée de Ghezal comme entraîneur en chef à la suite du départ de Jono Gibbes.

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Karim Ghezal, ici en juin 2024, était l'entraîneur en chef du Stade Français lors de la saison dernière. (E. Garnier/L'Équipe)

Il signe un contrat de six mois avec pour mission de sauver le club de la relégation. Après onze journées, les Lyonnais occupent la 13e place, celle de barragiste, avec 18 points, seulement trois de plus sur la lanterne rouge Vannes. Le Stade Français est douzième avec 19 points... Ghezal n'a pas hésité à rejoindre son club de « coeur ». Pourtant, quelques mois plus tôt, courant mai, il avait déjà été contacté par les dirigeants lyonnais.

Après une visio avec le directeur sportif Fabien Gengenbacher, il avait décliné. « C'était une incompatibilité de poste et non de personne », avait justifié Ghezal dans nos colonnes. Gengenbacher avait la main sur le sportif. Ghezal ne souhaitait pas se retrouver dans la même situation qu'avec Labit au Stade Français.

Il s'imaginait mal également, à ce moment-là, laisser tomber ses adjoints à Paris : Morgan Parra (jeu au pied), Costella (directeur de la performance) et Dato Zirakashvili (mêlée) dont il est proche. Six mois plus tard, la donne a changé au LOU. Gengenbacher s'est éloigné du terrain. Ghezal, désiré par les joueurs, mais aussi par Olivier Ginon, le PDG de GL Events, l'actionnaire majoritaire du club, est assuré d'être le principal décisionnaire. Ce qu'il souhaitait.

À cet instant de la saison, au regard du classement des deux équipes, beaucoup s'imaginaient déjà le retour de Ghezal avec le LOU au stade Jean Bouin comme électrique, mais surtout décisif dans la course au maintien. Ce fameux 17 mai est enfin là. Le LOU s'est relancé (12 victoires, 2 nuls, 5 défaites depuis l'arrivée de Ghezal). Courant mars, l'entraîneur en chef a même prolongé son contrat pour trois saisons, jusqu'en juin 2028.

Le Stade Français, lui, s'est enfoncé (5 victoires, 11 défaites dans le même laps de temps). Labit a lui aussi été licencié début mars, laissant le rôle de patron sportif à Paul Gustard. Si Ghezal n'a aucune affinité avec ce dernier, c'est bien l'enjeu sportif qui sera au coeur de cette rencontre entre le Stade Français et Lyon.

En revanche, il aura du mal à nier que si son équipe enfonce encore un peu plus le club de la capitale, cela ne lui fera ni chaud ni froid. Même si sa principale satisfaction restera les quatre points de la victoire pour continuer de croire à la qualification.

 
 

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Posté 17 mai 2025 - 07:55

,je me trompe ou le lou met une meilleure équipe de la semaine passée ???



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Posté 17 mai 2025 - 09:11

,je me trompe ou le lou met une meilleure équipe de la semaine passée ???

Absolument pas. Le loup a les crocs.




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