On pourra en débattre demain, pour linstant leur saison est réussieFaut pas t'excuser pour la qualité de leur effectif

[ Avant match Barrage ] AB - ASM
#571
Posté 12 juin 2025 - 21:11
#572
Posté 12 juin 2025 - 21:16

Samedi soir, à la fin de la longue et épuisante saison régulière de Top 14, Philippe Tayeb a versé une petite larme. « Il y avait beaucoup d'émotion, c'est vrai, reconnaît le président de l'Aviron Bayonnais. Il y a eu beaucoup de travail de fait depuis 7 ans, il y a ce succès contre Toulon (18-10, samedi dernier) qui valide la quatrième place et le barrage à domicile, il y a eu aussi dans la semaine le décès d'un administrateur (Philippe Ripert). »
Il aurait pu aussi ajouter la pression incroyable avant cette ultime rencontre, la peur de tout perdre, et comme le dit Guillaume Rouet, le demi de mêlée, « la possibilité d'un scénario incroyable avec un énorme concours de circonstances qui aurait pu nous voir dégringoler à la 7e place ».
« C'est un tout, résume le président du club basque,qui va accueillir Clermont vendredi soir (21 heures), mais je suis heureux car c'est avant tout une belle récompense pour tout le club... Cela veut dire qu'il ne faut pas s'interdire de rêver dans le sport. » Il cite l'exemple de Montauban, en Pro D2, qui a déjoué tous les pronostics pour au final s'offrir un bouclier et une accession en Top 14. « Et rêver, ce n'est pas être prétentieux, poursuit-il, c'est être ambitieux, vouloir grandir. »
« On a besoin de compétences supplémentaires, c'est pour l'intérêt du club »
Philippe Tayeb à propos de l'arrivée de Laurent Travers
On aurait aimé pouvoir échanger également avec Grégory Patat, l'un des artisans de cette qualification, mais le manager n'a pas le droit de s'exprimer, en dehors des conférences de presse. Car ce qu'il réalise depuis trois saisons est remarquable. Le club nous a fait savoir qu'il aura la liberté de s'épancher, à la fin de la saison, « mais pour l'instant, il faut préserver le sportif ».
Le sportif va bien pourtant. Très bien même, avec cette quatrième place presque inespérée puisqu'elle n'était pas l'objectif de début de saison. Le sportif qui doit être préservé a même résisté aux turbulences causées par l'arrivée de Laurent Travers qui sera bel et bien le nouveau directeur du rugby de l'Aviron Bayonnais.
Quid de Grégory Patat ? Il est encore sous contrat et devrait se voir proposer une prolongation. Lundi, Philippe Tayeb nous a répété sa fierté d'avoir résisté aux moqueries des sceptiques quand il a annoncé il y a trois ans qu'il recrutait Patat, le Gersois, l'adjoint de La Rochelle, pour remplacer Yannick Bru.
« Beaucoup ont ri, c'est vrai, se rappelle le patron de l'Aviron. Greg, il a de belles valeurs, il est humain, il est loyal, et il a aussi un staff compétent, et complémentaire. Mais je l'ai dit, et il faut que tout le monde l'accepte, on a besoin de compétences supplémentaires, c'est pour l'intérêt du club, Laurent va apporter toute son expérience. »

Interrogés sur ces turbulences, Arthur Iturria, Guillaume Rouet et Camille Lopez ont juré que cette histoire n'avait absolument pas dérangé les vestiaires. « On en a parlé, évidemment, raconte le premier. On en a même rigolé. Je pense que le staff a un peu moins ri, mais d'ailleurs, on l'a chambré. On ne s'est pas pris la tête avec cette histoire. »
Pour ces acteurs majeurs de la saison, il n'y a pas eu vraiment de déclic, de moment clé qui leur ont fait penser que c'était l'année ou jamais pour se hisser et rester au sommet. « C'est plutôt une suite logique de ce qui a été entrepris il y a quelques années, décrit Rouet. Cela a commencé avec Yannick Bru, et ça a continué après. Le club se structure, le club construit pour que ce qui arrive aux autres équipes puisse nous arriver aussi. »
« On franchit les étapes avec d'abord l'idée de pérenniser le club en Top 14 »
Camille Lopez, futur membre du staff bayonnais
Camille Lopez, qui mettra un terme à sa carrière à la fin de la saison, avant d'intégrer le staff, abonde dans le même sens : « On grandit, on franchit les étapes avec d'abord l'idée de pérenniser le club en Top 14, de se maintenir longtemps, mais c'est quand même assez irréel de se dire qu'on est 4e et qu'on va jouer un barrage à domicile. Si vous aviez évoqué ça en début de saison... »
L'ouvreur nous aurait ri au nez. Il évoque aussi l'apport des nouveaux joueurs. Sur le recrutement, Grégory Patat et Nicolas Viguera, le spécialiste du sujet à l'Aviron, ne se sont pas beaucoup trompés. « Tout le monde s'entend bien, nouveaux, anciens, même les étrangers qui viennent d'arriver ont été acceptés, se sont intégrés, ils ont compris le club, ils se sont fondus au terroir », témoigne Arthur Iturria, revenu dans son club formateur il y a deux ans après huit saisons à Clermont.
Un peu revanchard, encore, Tayeb ajoute : « On en a dit aussi des choses sur le recrutement, sur l'âge de (Manu) Tuilagi (arrivé l'été dernier des Sharks alors qu'il venait de fêter ses 33 ans), sur son physique fragile, ses blessures. Mon objectif, c'est de donner les moyens au staff, d'engager des bons joueurs. » Faut-il que le staff parvienne à les faire jouer ensemble.
- ELSAZOAM et Buckaroo aiment ceci
#573
Posté 12 juin 2025 - 21:16
Ah putain, Morin c'est celui qui a voulu pété le genoux de Jauneau ?
Et il a pas eu une grosse suspension on dirait...
J'espère que certains de nos gros s'en souviendront de son geste lamentable et qu'il aurait le traitement de faveur qu'il mérite !
Morin c'est plutôt le joueur de clarinette.
#574
Posté 12 juin 2025 - 21:45
nan lui il dessine des citadelles imprenables en se grattant les noix
accessoirement l'enjeu c'est de gagner pas de régler des comptes supposés
Si ça aide à motiver encore un peu plus, je prends.
Vraiment l'un des gestes les plus dégueulasses que j'ai vu de la saison. On a de la chance que Jauneau s'en soit bien sorti.
#575
Posté 12 juin 2025 - 21:46
Si ça aide à motiver encore un peu plus, je prends.
Vraiment l'un des gestes les plus dégueulasses que j'ai vu de la saison. On a de la chance que Jauneau s'en soit bien sorti.
Voui c’était crade, mais c’est plus l’enjeu
#576
Posté 12 juin 2025 - 22:20
la foudre serait tombée sur montferrand ... histoire d annoncer la couleur pour demain soir ...
en esperant meilleur temps ...
#579
Posté hier, 05:39

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Arthur Iturria et Camille Lopez ont construit l’essentiel de leur carrière et leur palmarès en Auvergne, où ils ont laissé une belle empreinte. Les co-capitaines bayonnais apprécient le clin d’œil de ces retrouvailles avec l’ASM
Le clin d’œil est sympathique. Co-capitaines de Bayonne, Arthur Iturria et Camille Lopez vont retrouver leur ancienne équipe de Clermont pour le premier barrage de l’histoire de l’Aviron en première division depuis l’ère professionnelle. Les deux Basques ont été biberonnés à l’école de l’ASM. Ils doivent beaucoup à leur ancien club, et notamment leur palmarès : les deux sont champions de France (2017) et vainqueur du Challenge européen (2019). Ils sont passés pas loin de soulever l’autre Coupe d’Europe, la vraie, s’inclinant en finale en 2017 (et 2015 pour Lopez). S’ils comptent 15 et 28 sélections en équipe de France, c’est en partie grâce à Clermont.
« Ces retrouvailles faisaient partie des opportunités de quart de finale (avant la dernière journée) mais c’est vrai que les Clermontois sont allés se chercher cette qualification avec un dernier mois d’enfer, note le deuxième ligne de 31 ans. Je suis très content de les jouer. C’est rigolo que ça tombe contre eux pour la première fois que Bayonne se qualifie. » Le capitaine du soir jure qu’il « va faire abstraction de tout ça ».
La preuve, il n’a pas écrit à ses anciens équipiers et amis cette semaine. Plus par superstition. « J’ai pour habitude, quand je joue contre eux, de n’envoyer aucune nouvelle. J’ai toujours fait ça. Même quand j’avais joué contre Bayonne, il y a deux ans ici (NDLR, il venait d’y signer), je ne répondais pas à Camille. »
« La trace qu’ils ont laissée à Clermont, elle est forte, elle sera toujours forte, parce qu’ils ont été champions, ils ont gagné des titres »Deux caractères
Camille Lopez apprécie lui aussi le coup de pouce du destin. Le demi d’ouverture « n’en a pas parlé » plus que cela avec Arthur Iturria durant la semaine. Les deux sont focus. Ils ont une mission à poursuivre. « On va mettre tout ça de côté, insiste Iturria. Maintenant, je suis Bayonnais. » Non sans avoir laissé un joli souvenir en Auvergne. « Dès que je suis arrivé là-bas, les supporters m’ont parlé d’eux, raconte le deuxième ligne Thomas Ceyte, qui a fait le chemin inverse cet été. La trace qu’ils ont laissée ici, elle est forte. Elle sera toujours forte, parce qu’ils ont été champions, ils ont gagné des titres. »
L’empreinte vient aussi de leur forte personnalité. Leur ancien manager Franck Azéma s’en souvient : « Arthur est arrivé jeune à Clermont (en 2012 à 18 ans). Il fallait être costaud pour entrer dans un groupe avec des Bonnaire, Cudmore, Privat, Hines, Lapandry, Fritz Lee… C’est une valeur sûre, avec une identité, un tempérament, une grosse volonté. C’est un mec honnête, franc du collier. Quand il aime, il aime. Quand il n’aime pas, il n’aime pas. »
« Ce club en général compte énormément pour moi. Ça a été mon premier club pro donc on n’enlèvera jamais ce que j’ai vécu avec eux »
Désormais aux commandes de Perpignan, qui jouera sa survie en Top 14 à Grenoble le lendemain de Bayonne - Clermont, Azéma n’est pas moins élogieux envers Camille Lopez : « C’est rare de trouver un gars avec qui on partage une telle fibre rugby. Camille est vraiment un relais sur le terrain. Il maîtrise la construction du jeu, et la diffuse. Il contamine les autres. Il faut le prendre comme il est, mais ce n’est vraiment pas un gars difficile à manœuvrer. On n’était pas toujours d’accord, mais c’est une bonne chose. Il sait s’affirmer. Et il est résilient, persévérant. C’est comme ça qu’il s’est relevé de blessures. » De la dernière, aussi. Il sera remplaçant au coup d’envoi. Avec la possible responsabilité de crucifier son ancien club au pied.
Il n’y aura pas de sentiment. Ce qui n’empêche pas d’aimer. « Il y a encore des mecs avec qui j’ai vécu de très belles choses, glisse Iturria. Et ce club en général compte énormément pour moi. Ça a été mon premier club pro donc on n’enlèvera jamais ce que j’ai vécu avec eux. »
- ZACH aime ceci
#580
Posté hier, 05:56
Philippe Tayeb se serait bien passé de ce barrage un vendredi 13. Le président de l'Aviron Bayonnais est ravi de voir son club qualifié pour la première phase finale de Top 14 de son histoire. En revanche, l'homme d'affaires de 57 ans est superstitieux. Très superstitieux même. Il faut dire qu'il est né à Lourdes (ça joue forcément), et que sa mère d'origine espagnole (région de Valence) est très croyante. Ce qu'elle a transmis à son fils. Ainsi, Tayeb verse avant chaque rencontre à Jean-Dauger de l'eau bénite de sa ville natale sur les deux poteaux. La réception de Clermont, ce vendredi, n'échappera pas à la tradition.
Le boss des Ciel et Blanc espère ainsi conjurer l'éventuel mauvais sort autour de ce jour si particulier. D'autant que Bayonne peut se targuer d'être la seule équipe invaincue à domicile cette saison. Tayeb aimerait fortement qu'elle le reste un match de plus pour s'ouvrir les portes des demi-finales. « Le 13 n'est pas un bon chiffre pour moi, mais le plus important est qu'il soit bon pour l'équipe », glisse-t-il dans un sourire. Pour contrebalancer les croyances et les peurs du patron, le manager général Grégory Patat n'est, lui, pas du tout superstitieux. Ce qui évite quelques noeuds au cerveau supplémentaires à l'approche de ce match à part, attendu par toute une ville.
Les Bayonnais semblent totalement hermétiques à cette pression qui découle de leur invincibilité à Jean-Dauger depuis le coup d'envoi de la saison et une victoire inaugurale face à Perpignan (21-19, le 7 septembre). « Nous sommes détachés de tout ça, c'est quand même mieux de jouer à Jean-Dauger qu'ailleurs. Nous ressentons une force, c'est certain. Nous avons un public de fou », souligne l'ouvreur Camille Lopez, qui débutera la partie sur le banc de touche.
« On ne connaît pas ce style de matches, l'ambiance va être multipliée par dix, mais les joueurs ont ce détachement, ils sont froids par rapport à ça »
Grégory Patat, manager général de l'Aviron Bayonnais
L'Aviron Bayonnais est finalement face à un paradoxe. Qualifié pour la phase finale du Top 14 pour la première fois de son histoire (4e de la phase régulière), le club basque, débutant à ce niveau de compétition, reçoit dans la peau du favori. Cette pression, couplée à une forme d'inexpérience, ne risque-t-elle pas de peser face à une équipe de Clermont plus habituée, malgré une absence à ce stade la compétition depuis quatre ans ? « On ne connaît pas ce style de match, l'ambiance va être multipliée par dix, mais les joueurs ont ce détachement, ils sont froids par rapport à ça. Des fois, on leur reproche d'être un peu trop tranquilles, mais quand vient le moment du match, ils arrivent à être focus », assure Patat.
Un sentiment partagé par le troisième-ligne Arthur Iturria, champion de France en 2017 avec Clermont : « Je trouve que le groupe est assez détaché, et il a raison de le prendre comme ça, de se dire que c'est un beau truc à jouer. Et c'est ce que j'ai dit avant Toulon (18-10 lors de la 26e et dernière journée, samedi), c'était déjà un match de phase finale, un huitième de finale, on aurait pu tout perdre... »
« Les jeunes, ils apportent une certaine forme d'insouciance, cette envie de jouer, de croquer à fond dans l'événement »
Camille Lopez, ouvreur de l'Aviron Bayonnais
Lopez, lui aussi champion avec l'ASM en 2017, abonde : « Même si l'Aviron n'a pas joué de phase finale depuis longtemps, on est pas mal à avoir déjà goûté à cette atmosphère. Et les autres, les jeunes, ils apportent une certaine forme d'insouciance, cette envie de jouer, de croquer à fond dans l'événement. »« Tout le monde a joué un match de phase finale, je ne parle pas seulement de Top 14. Un match de phase finale, c'est un match de phase finale, confirme Guillaume Rouet, double champion de France de Pro D2 avec Bayonne (2019, 2022). Ce groupe a l'air serein, adore bosser ensemble, se retrouver, passer des moments ensemble... »
Alors que l'objectif de début de saison est atteint (au minimum une 8e place pour jouer la Coupe d'Europe), ce barrage face à Clermont, battu 31-18 ici même début mars, ne semble pas être une fin en soi. Au contraire. « Il faut assumer cette étiquette (de favori). Une autre compétition commence, il ne faut pas se fixer de limites. Un sixième peut être capable de gagner la compétition... », sourit Patat. « On va essayer de poursuivre notre rêve, il ne faut rien s'interdire », confirme Tayeb. Jusqu'à changer d'avis sur le chiffre 13 en cas de succès ?
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#581
Posté hier, 06:15
#582
Posté hier, 06:40
Je sens que Mori va faire un gros match.
À nos gars de lui rappeler qu'on ne touche pas au 9.
Compo logique au vue de l'effectif, à part toujours l'absence de Massa mais comme cela a déjà été dit maintes fois, on est fournis à ce poste.
Avec de l'envie, Fourcade fait bien avancer l'équipe.
J'espère tous les joueurs au plus haut niveau, mais j'attends surtout Akhaladze, PGS, Jauneau et Urda au tournant.
Le Fourcade de la 2nde mi temps à Castres c'est le top, j'espère que ce sera pour ce soir.
Je pense, amha, qu'il sera primordial de :
- assurer la couverture derrière car Segonds et Tiberghien ca va loin aux pieds
- vraiment faire peu de fautes, car Iturria, Chouzenoux ... en touche. On ne leur en prendra probablement pas beaucoup
Pas sûr que ce soit les consignes, mais si Jauneau pouvait enflammer le match par moments !
#583
Posté hier, 06:49
- LeBarde, Murena et Sastre au Ventoux aiment ceci
#584
Posté hier, 06:54
+1Même si les chances sont limitées, elles existent et ce petit noeud au ventre qui commence à poindre c'est quand même très sympa. Et je dois dire que cela commençait à me manquer...
#585
Posté hier, 07:00
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