
Phases finales - Saison 2024/2025 : Finale
#31
Posté hier, 18:44
- twiX et Bougnat et Breton aiment ceci
#32
Posté hier, 21:56
- jm12 aime ceci
#33
Posté hier, 22:36
Je sens l'UBB plus sûre de son rugby. Toulouse est assez brouillon depuis la demie perdue en CCup. On les sent touchés, frustrés, vexés d'avoir dû lâcher l'affaire. Ils semblent avoir du mal à gérer la chose mentalement. Un contrecoup de la melonite... Je pense que le match sera serré bien évidement mais je mettrais une petite pièce sur l'UBB.
C'est justement ça qui va leur servir de carburant
#34
Posté hier, 22:47
qui est le favori justement ?
celui qui termine premier ou celui qui a gagné la confrontation en demie de champions cup ?
je dirais l UBB ...
+ les 2 matchs en championnat
#35
Posté hier, 23:56
J’espère que l’UBB va faire fermer la bouche aux Toulousaings ….
Jsais pas, moi j'ai encore en tete l'attitude nulle de Jalibert et Poirrot qui s'en prennent à un gamin de 20 ans dès le coup de sifflet du match de leur premier titre en club....
Franchement, y'a quelques joueurs avec une mentalité très douteuse dans cette équipe.
A Toulouse, je n'ai pas vu de comportements similaires.
Donc je crois que je serais pour Toulouse.
#36
Posté aujourd'hui, 05:51
On les a vus certains soirs s'égarer en touche, d'autres couiner en mêlée, on les a observés parfois subir la bataille au sol, et certains chiffres sur l'ensemble de la saison régulière traduisaient bien leur inconstance puisque l'alignement de l'UBB a le plus mauvais taux de réussite du Top 14 sur ses propres lancers (75 %). Mais samedi, les avants bordelais ont rayonné dans tous les secteurs de la conquête, dominant ceux de Toulon, pourtant une référence, et jouant un rôle déterminant dans la qualification pour la finale.
« Le pack a fait un gros match, saluait d'ailleurs le manager Yannick Bru dès la fin du match, en conférence de presse. Les avants avaient peur de se faire marcher dessus par Toulon, ils ont répondu présent ! » Ses huit « gros » avaient souffert à Mayol début juin (27-10), ils s'étaient préparés en conséquence pour ne pas vivre le même calvaire au Groupama Stadium, et la crainte a été leur aiguillon. « On s'était dit que le match allait passer par devant. On a eu peur de prendre des reculées, ça aurait été long, le match... Et on a une équipe, quand on a peur, qui sort de meilleures prestations », constatait le troisième-ligne Pierre Bochaton.
Le staff aura été satisfait de voir son alignement capter quasiment tous ses lancers (11 sur 12), bien plus propre que celui de Toulon (8 sur 13), et sa mêlée assurer toutes ses introductions (8 sur 8). Surtout, il aura pu mesurer son investissement avec les quatre ballons récupérés dans les rucks, dont l'un a offert un essai en seconde période. « Des mecs comme Pierre (Bochaton), Marko (Gazzotti) et Cyril (Cazeaux) ont fait un énorme boulot et mis la pression à Toulon pour que leurs ballons soient moins rapides et, quand on était en attaque, nous procurer des rucks plus clean pour accélérer notre jeu », se félicitait le capitaine, Maxime Lucu.
« Sur les grands rendez-vous, on a souvent répondu présent devant »
Yannick Bru, manager de l'UBB
En amont de la demie, Jefferson Poirot avait pointé ce secteur comme celui où le pack de l'UBB a le plus progressé depuis l'arrivée de Yannick Bru, en début de saison dernière : « Si je dois mettre en avant quelque chose, c'est surtout les attitudes sur les rucks offensifs et défensifs où il a amené beaucoup de choses, notamment d'Afrique du Sud, qui servent pas mal. »
Son coach, lui, plutôt que de tirer la couverture à lui, préférait avoir un mot pour ses adjoints chargés du secteur, samedi soir. « Je suis content pour "Globus", Brad Poux et Shaun Sowerby (touche), distribuait-il, surnoms inclus, pour Akvsenti Giorgadze (touche) et Jean-Baptiste Poux (mêlée). Bravo aux coaches, la saison n'a pas été facile. » Une allusion à l'arrivée tardive de Sowerby, à l'absence pour raisons de santé de Giorgadze, à l'automne 2024. « C'est dur, à l'UBB, de vivre à l'ombre du talent de la ligne de trois-quarts », notait-il aussi.
Maxime Lucu - Matthieu Jalibert ou Louis Bielle-Biarrey - Damian Penaud attirent effectivement tant de superlatifs que les performances du pack sont passées sous silence, souvent. Et comme parfois on a pu voir un ailier, qu'on ne nommera pas par décence, s'incruster derrière un ballon porté pour s'approprier l'essai sur maul, ça fait beaucoup de gloire volée ! « Mais sur les grands rendez-vous, on a souvent répondu présent devant », poursuivait Bru, qui encaissait les critiques après certaines mauvaises sorties. La copie rendue samedi lui donne raison. Dès que l'enjeu augmentait, les standards du pack suivaient, l'exigence grimpait. On peut citer d'autres matches où la prestation des « gros » a été décisive, notamment la demi-finale de Coupe des champions contre Toulouse, début mai (35-18).
Toulouse, justement, revient au menu dès samedi. Et à l'UBB, on est bien conscients qu'encore une fois, le rôle du pack sera crucial contre les Rouge et Noir. « On sait ce qui nous attend là-dessus, se projetait Poirot. On a vu aussi leur match d'hier (vendredi, en demies contre Bayonne). Eux aussi, sur le jeu au sol, ils ont fait un boulot terrible. Avec Jack Willis, notamment. Là, il y a une vraie bataille. » Où Bordeaux a montré qu'il avait les atouts pour rivaliser.
#37
Posté aujourd'hui, 06:03

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Comme l’an dernier, l’Union Bordeaux-Bègles retrouvera le Stade Toulousain en finale, samedi (21 h 05), au Stade de France. Depuis la terrible claque de Marseille, les Bordelais ont pris de l’épaisseur
Ils ont survécu à l’enfer. Le 28 juin 2024, la déflagration de Marseille avait été telle qu’on se demandait comment l’Union Bordeaux-Bègles allait pouvoir se relever. Un an plus tard, le club girondin est champion d’Europe. Et il vient de se qualifier pour sa deuxième finale du Top 14. Il y retrouvera d’ailleurs son bourreau, le Stade Toulousain, avec l’ambition de réaliser un doublé historique, samedi (21 h 05), au Stade de France. « Cette claque (59-3), elle nous a fait mal, rappelle l’international français Maxime Lucu. Mais elle explique aussi pourquoi on est comme ça maintenant. Soit tu te sers des échecs pour avancer et grandir, soit tu te morfonds et tu restes la tête en bas ».
Cette saison, l’UBB s’est endurcie. « Mentalement, on progresse », retient le manager Yannick Bru. Les leçons ont été retenues, la plan a été appliqué à la lettre. S’appuyant sur deux années de vécu en commun, sur un effectif plus épais qui a permis de plus larges rotations, les Bordelais sont parvenus à aller chercher la 2e place, directement qualificative pour les demi-finales. Et la victoire face au RC Toulon (39-24) samedi à Lyon n’a pas entraîné les mêmes effusions que celles du Matmut Atlantique l’an dernier, après la qualification face au Stade Français. Signe que les ambitions ne sont plus vraiment les mêmes.
Un deuxième titre dans le viseur« L’an dernier, on a exulté et derrière, on a vécu le pire cauchemar sportif, se souvient le pilier gauche Jefferson Poirot. On garde beaucoup d’humilité, de la mémoire aussi. Il ne faut pas laisser place aux émotions sur cette période. Peut-être que l’an dernier, on les avait laissées trop prendre le dessus et on ne s’était pas vraiment concentré sur ce qui fait un match de haut niveau ».
Sur les matchs d’une telle intensité, l’UBB répond désormais présente. Son parcours en Champions Cup, jusqu’au tout premier titre décroché à Cardiff face à Northampton début mai, lui a donné des gages de confiance. Même si quelques doutes planaient quant à sa capacité à se remobiliser après ce premier trophée. « Un premier sacre européen, c’est fabuleux, reconnaît Maxime Lucu. Mais il a fallu rebasculer sur le championnat pour aller chercher la 2e place. Ça, on l’a bien fait. Mais on n’avait pas de certitudes sur ce qu’on allait déployer sur cette demie et comment on allait être physiquement, mentalement. On apprend tous les jours avec ce groupe, c’est ça qui est fabuleux ».
« On a un peu plus de certitudes que l’an dernier à la même époque »
En évitant un « barrage », les Bordelais ont pu souffler et mettre les choses à plat lors du stage à Capbreton. « On en avait besoin parce qu’on était en train de se disperser, indique Yannick Bru. La remobilisation a été affective. Une dizaine de joueurs vont nous quitter. Les mecs avaient vraiment envie de passer une semaine de plus ensemble. Ils se rendent aussi compte que c’est tellement compliqué une carrière, que quand tu t’approches de ces moments, il vaut mieux ne pas avoir de regrets ».
L’UBB retrouvera donc Toulouse samedi pour tenter de soulever un premier Brennus, synonyme de doublé. Un an plus tard, le club girondin n’est plus tout à fait le même. « On a un peu plus de certitudes que l’an dernier à la même époque », juge Jefferson Poirot. De là à regarder cette fois les Rouge et Noir droit dans les yeux ? « On n’a pas moins peur, répond le troisième ligne Pierre Bochaton. On sait très bien que si on arrive confiant, on en prendra encore 59 ». Mais cette fois, le contexte n’est plus tout à fait le même.
#38
Posté aujourd'hui, 06:03
C'est justement ça qui va leur servir de carburant
S'ils parviennent à passer au-dessus et à en transformer ces sentiments négatifs en énergie positive. Quand je vois leurs performances depuis cette demie perdue, j'ai comme un gros doute là-dessus.
- jm12 aime ceci
#39
Posté aujourd'hui, 10:26
Je sens l'UBB plus sûre de son rugby. Toulouse est assez brouillon depuis la demie perdue en CCup. On les sent touchés, frustrés, vexés d'avoir dû lâcher l'affaire. Ils semblent avoir du mal à gérer la chose mentalement. Un contrecoup de la melonite... Je pense que le match sera serré bien évidement mais je mettrais une petite pièce sur l'UBB.
+1 même ressenti...moins sereins et donc plus à portée sans Dupont Capuozzo et une charnière assez balbutiante ....
Une indiscipline assez surprenante chez eux et dès lors contrés devant ça peut déjouer .....le jeu au sol sera une des clés avec une charnière Lucu-Jalibert pour moi au dessus !
Après un match reste un match à fortiori une finale avec une expérience de ce genre de match : avantage Toulouse...mais pas sûr que ce soit suffisant
#40
Posté aujourd'hui, 11:03
+1 même ressenti...moins sereins et donc plus à portée sans Dupont Capuozzo et une charnière assez balbutiante ....
Une indiscipline assez surprenante chez eux et dès lors contrés devant ça peut déjouer .....le jeu au sol sera une des clés avec une charnière Lucu-Jalibert pour moi au dessus !
Après un match reste un match à fortiori une finale avec une expérience de ce genre de match : avantage Toulouse...mais pas sûr que ce soit suffisant
d'ou Brousset comme arbitre!!
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