Le vestiaire du Stade Toulouzaingue
Mola : bon, avant que je commence cette réunion, est-ce que quelqu’un a quelque chose a dire ? L’ASM, ça vous inspire.
Baille : prout… oh pardon, c’est le cassoulet de Maman.
Ramos : t’es sûr que la date de péremption était encore bonne ?
Baille : elle fait ça maison, ma Maman, c’est la meilleure des mamans et… c’est vrai que ça sent un peu fort…
Willis : I have un peu mal au mollet, c’est un partner qui m’a mordiou à l’entraînement…
Marchand : tu vas pas nous en chier une pendule non plus, j’ai vu ton protège-dents dans ta chaussette, j’ai cru que c’était le mien et j’ai essayé de le remettre, voilà tout !
Willis : en Youké, les joueurs savent se retenir de mordre
Marchand : avec ce qu’on leur sert à manger ils doivent préférer crever de faim, en effet…
Willis : your mother wears combat boots !
Baille : caisse qu’il a dit ?
Ramos : que sa mère était sergent-chef dans la légion.
Marchand : on avait dit : pas les familles !
Ramos : sauf la maman de Baille qui le fait péter.
Mola : et dites les gars, on parle un peu de l’ASM ?
Dupont : Ouais les gars, l’ASM ils sont dans le doute, leur ligne de trois quarts vieillit et leur première ligne est prenable en mêlée fermée…
Ramos (à voix basse) : il auraient pas pu lui plâtrer aussi la bouche à la starlette ?
Dupont : j’ai entendu.
Baille : moi je m’ai cassé une dent sur ton truc, là, rapport aux jeux, je croyais que c’était en chocolat.
Dupont : je ne te prêterai plus jamais une de mes médailles.
Mola : et l’ASM, vous vous en foutez ou quoi…
Ramos (avec un rire cynique) : non, non, on attend de les voir en finale, c’est tout !