Monaco +17 contre le CSKA Moscou (ils ont dû adorer leur road trip en France cette semaine !).
2 petits clubs, comme chacun sait.

Posté 29 octobre 2021 - 22:06
Posté 03 novembre 2021 - 20:06
Et la NBA a repris \o/ Avec quelques raisons de s'y interesser:
- Changement de regles sur les comportement "anti-sportifs" des attaquants, en gros les gestes "pas naturels" qui sont juste la pour provoquer la faute. Pour l'instant, ca donne des matchs franchement plus agreables a regarder, ou on laisse plus les joueurs se debrouiller. A voir si ca va etre maintenu dans le temps ou si les arbitres vont oublier au fur et a mesure, mais je trouve que c'est vraiment positif jusqu'a maintenant. Voir en plus les James Harden et Trae Young venir se plaindre apres les matchs parce qu'ils n'ont plus droit a ~ 20-25 lancers franc par match, c'est clairement le signe que la NBA est sur la bonne voie :-)
- Avoir des chants de "MVP, MVP" pour un francais, ca faisait un petit moment.. Alors oui c'est devenu la mode pour les publics de celebrer le meilleur joueur de leur equipe avec ce genre de chant, mais ici je pense que ca reflete bien le debut de saison impressionnant de Rudy.
Posté 03 novembre 2021 - 20:43
Posté 04 novembre 2021 - 00:18
je suis officiellement devenu un vieux con de fan de NBA. Là je le sens. Cette année c'est la bonne.
Je suis en passe de devenir le mec qui choppe un gamin avec un maillot de Doncic qui se fout de ma gueule et de lui dire: "eh, j'ai vu en direct Vince Carter sauter par dessus un pivot de 7 feet pendant que toi tu mesurais même pas encore la taille d'une de ses Air Nike Shox, que je m'étais payé en Francs d'ailleurs, pti con"
Posté 05 novembre 2021 - 07:03
Posté 08 novembre 2021 - 16:21
Posté 08 novembre 2021 - 19:35
Posté 08 novembre 2021 - 19:41
Ça me fait chier d'une certaine manière car ça restera à jamais un grand soldat du Thunder qui donnait toujours 100% de ce qu'il avait mais c'est quand même drôle.
Honnetement je pense qu'il donne aussi 100% au Lakers, et il donnait 100% au Wizards. C'est juste que soit il a eu 0 coach competent, soit il est "uncoachable", mais sa trajectoire de carriere ou il s'est enferme dans le meme jeu completement inefficace un peu plus chaque saison c'est assez incroyable.
Posté 08 novembre 2021 - 21:59
mon adolescence partagée entre l'ASm et le Stade Clermontois. AH les matches contre Fisher et Orthez pour la montée et des premières années de Pro A de rêve. Un très très grand Monsieur Tassin
Charles Tassin, entraîneur noir et pionnier dans les années soixante
Entraîneur-joueur au Racing CF, à Caen et au Stade Clermontois entre 1967 et 1979, Charles Tassin, l'ancien basketteur international, né au Congo belge de sang-mêlé, fut un pionnier sans vraiment le savoir ni le revendiquer.
« Ah je ne savais même pas pour Toupane ! » Lorsque nous l'avons contacté le mois dernier après la nomination de Jean-Aimé Toupane à la tête des Bleues, pour lui demander s'il se considérait pionnier parmi les entraîneurs « de couleur » du Championnat de France, Charles Tassin semblait comme détaché de sa première vie.
À 75 ans, l'ex-international (109 sélections, entre 1965 et 1976) a depuis longtemps pris ses distances avec le basket professionnel, dont il n'a jamais goûté les fruits. Trop en avance, sûrement, à une époque, les années 1960 et 1970, qui formèrent un long tunnel de médiocrité pour le basket français.
Joueur brillant mais sans palmarès (1). Et entraîneur sans identité ni reconnaissance. Quelques grands anciens que nous avons contactés ne se souvenaient plus du Tassin entraîneur... Peut-être parce qu'alors (voir par ailleurs), il n'était pas rare que, coiffant la double casquette, l'entraîneur-joueur cohabite avec un manager chargé sur le banc de la liaison avec la table de marque et les arbitres. Dans les médias, la confusion s'opérait souvent.
« L'Équipe ne parlait pas de moi et avait même écrit que j'étais congolais », renvoie-t-il, curieux qu'on s'intéresse à ce monde d'avant, celui d'un gamin né dans la brousse au Congo belge en 1946, fils de colon français gaulliste dirigeant une plantation de café, petit-fils (maternel) d'un chef de tribu, élevé chez les jésuites à Kinshasa puis envoyé à douze ans en pension à Saint-Dizier (Haute-Marne), le berceau paternel, découvrant le basket dans une cour d'école pour, six ans après, marquer quinze points lors de son premier match international. Dans L'Équipe, le 29 janvier 1965, après France-Angleterre (90-54), on parla de « la révélation Tassin d'une étonnante autorité. »
« Être le premier entraîneur-joueur noir à 20 ans, c'est fort »
Pierre Dao, ex-entraîneur de l'équipe de France
Celle-ci devait beaucoup certainement à l'éducation et à la maturité d'un jeune homme devenu père de famille et international en quelques mois. Puis successeur, à vingt ans, de Robert Monclar comme entraîneur-joueur du Racing CF en Nationale 2, avant d'exercer ce drôle de double emploi durant sept saisons en Nationale 1 (l'appellation de l'élite d'alors), entre 1967 et 1979 au Racing, à Caen, et à Clermont. « Mais on n'est jamais venu me chercher comme entraîneur, ce sont des concours de circonstances à chaque fois. J'avais une proximité avec les jeunes, je parlais le même langage. Joë Jaunay (coach des Bleus entre 1965 et 1974) me confiait parfois l'entraînement des juniors, hommes et femmes. J'avais aussi grandi en voyant mon père diriger des hommes », dit-il pour expliquer cette précocité.
L'entraîneur féru de préparation physique naissait mais le joueur en imposait déjà. D'abord parce que les Noirs étaient rares sur les parquets des sixties et ensuite parce qu'il dunkait en match avec grand style en dépit d'une taille relativement modeste (1,88 m), en précurseur des générations actuelles. « Gamin, je le badais, c'était mon idole. Il était en avance, il jouait comme un Américain, puissant, spectaculaire », se souvient l'ancien international Jacques Monclar. « Ce n'était pas un grand shooteur ; en revanche, il allait au contact. Mais être le premier entraîneur-joueur noir à vingt ans, c'est fort », appuie Pierre Dao, ex-DTN, ex-coach des Bleus et champion de France à la tête de Tours (1976, 1980) et de Limoges (1984, 1985). « Il y avait l'entraîneur-leader, à la Jean Galle (Berck, Cholet, équipe de France), qui jouait sur les tripes, et les entraîneurs techniques. Charles avait les deux facettes, c'était un leader d'hommes et il avait la connaissance du basket de haut niveau. Mais c'était un personnage assez clivant. Il n'a pas pu démontrer ce qu'il pensait connaître dans le basket français alors qu'au Congo, on parle encore de Tassin », ajoute Dao.
« Je ne me suis aperçu que j'étais noir que lorsque je suis arrivé en métropole »
Charles Tassin
Car c'est surtout en Afrique, terre de sa jeunesse, que le grand voyageur a obtenu ses galons de coach. En Centrafrique, d'abord, où il remporta la Coupe d'Afrique des champions avec le Hit Trésor de Bangui en 1973. Et une fois sa carrière dans le rétro, Tassin le « Françafricain », devenu chef d'entreprise en Auvergne, multiplia les missions de coopération, de la formation d'entraîneurs à un passage express comme DTN à l'île Maurice en 2015. En retrait du basket français, lui qui porte toujours la main à son coeur lorsque retentit la Marseillaise.
« Je ne me suis aperçu que j'étais noir que lorsque je suis arrivé en métropole », dit-il, comme pour rappeler quand même une condition qu'il réveille de temps à autre dans la conversation. « D'abord, plus jeune, on a remis en cause mon état-civil, ensuite j'ai eu droit lors de mon premier entraînement en équipe de France à une remarque après un dunk arrière sur le fait qu'ici on n'était pas dans la jungle ou encore que je traînais ma nonchalance antillaise », rapporte ce fils d'un Champenois et d'une Congolaise disparue lorsqu'il avait deux ans et demi.
Il a en partie passé l'éponge sur ces dérapages mais sa mauvaise réputation le hante un peu encore. « C'était un impulsif », se souvient Dao. « On m'appelait l'enfant terrible du basket français », dit l'intéressé. En mai 1971, il met K.-O. un joueur en plein match lors d'un tournoi de qualification à l'Euro. « La veille, il y avait eu une bagarre après un match Grèce-Suisse, j'avais dû protéger Robert Busnel (président de la Fédération française). Un Grec m'avait regardé, menaçant, en se passant le pouce sous la gorge. Je l'ai séché dès qu'il est entré en jeu. Le lendemain, j'ai fait la une de France Soir avec le Grec à mes pieds. Je passais pour un sauvage et un caractériel. Mais quand j'ai été nommé PDG d'une société par le baron Bich (industriel, créateur entre autres du stylo Bic) ou été nommé juge au tribunal de commerce, les journaux n'en ont pas parlé », tacle-t-il dans un clin d'oeil.
« Dans les années 1960, j'étais le seul Noir de mon équipe. Aujourd'hui, leur omniprésence prouve que, malgré tout ce qu'on entend, ces jeunes s'intègrent sans problème »
Charles Tassin
Car sa carrière d'entraîneur n'a jamais été exclusive. Si certains joueurs de cette génération pouvaient vivre correctement de leur sport, sans avoir le statut pro obtenu dans les années 1980, Charles Tassin cumulait. « Dans chaque club, j'exigeais un travail rémunéré pour faire vivre ma famille. J'ai travaillé avec les "forts des Halles" quand j'étais au Racing. À Caen, j'ai été dirigeant d'usine, à Clermont, j'ai fait l'école Michelin et travaillé dans une entreprise de pneus avant de tenir une boîte pendant vingt-six ans », énumère le retraité, convaincu que stades et vestiaires tiennent toujours un rôle central dans cette société aux repères troublés. « Un facteur de rapprochement, oui. Dans les années soixante, j'étais le seul Noir de mon équipe. Aujourd'hui, leur omniprésence prouve que, malgré tout ce qu'on entend, ces jeunes s'intègrent sans problème. » Au point aujourd'hui d'être les moteurs du basket français, pourtant si avare d'entraîneurs de couleur, cette petite compagnie (2) dont Charles Tassin restera pour toujours le premier passeur.
(1) Deux fois meilleur passeur du Championnat de France, 109 sélections (1965-1976), 3 Euros disputés (1967, 1971, 1973), 2e de l'Euro juniors 1964.
(2) À peine une dizaine de Français noirs ou métis ont été entraîneurs principaux dans l'élite depuis Charles Tassin.
Posté 08 novembre 2021 - 23:57
Honnetement je pense qu'il donne aussi 100% au Lakers, et il donnait 100% au Wizards. C'est juste que soit il a eu 0 coach competent, soit il est "uncoachable", mais sa trajectoire de carriere ou il s'est enferme dans le meme jeu completement inefficace un peu plus chaque saison c'est assez incroyable.
Posté 09 novembre 2021 - 01:05
Honnetement je pense qu'il donne aussi 100% au Lakers, et il donnait 100% au Wizards. C'est juste que soit il a eu 0 coach competent, soit il est "uncoachable", mais sa trajectoire de carriere ou il s'est enferme dans le meme jeu completement inefficace un peu plus chaque saison c'est assez incroyable.
peut-être un produit de la mentalité moderne. "Stat padding", gagner est moins important que précédemment. Je me vois beau sur mon instagram, je fais des gros dunks avec des réactions faciales féroces qui vont avec mon 35è trip-dub de l'année... je vais finir parmi les meilleurs de l'histoire en points, peut-être passes et rebonds... la grande majorité des fans ne voient qu'un monstre, c'est comme ça que je m'affiche sur les réseaux sociaux.
...au fait je ne suis pas Russell Westbrook, la 1è personne est juste utilisée pour créer une impression de proximité lors de la lecture. Non mais, je tenais à euh... donc voilà, quoi.
Posté 09 novembre 2021 - 02:54
peut-être un produit de la mentalité moderne. "Stat padding", gagner est moins important que précédemment. Je me vois beau sur mon instagram, je fais des gros dunks avec des réactions faciales féroces qui vont avec mon 35è trip-dub de l'année... je vais finir parmi les meilleurs de l'histoire en points, peut-être passes et rebonds... la grande majorité des fans ne voient qu'un monstre, c'est comme ça que je m'affiche sur les réseaux sociaux.
...au fait je ne suis pas Russell Westbrook, la 1è personne est juste utilisée pour créer une impression de proximité lors de la lecture. Non mais, je tenais à euh... donc voilà, quoi.
Peut-etre.. mais j'ai un doute, parce qu'il emerge un peu avant la generation "Instagram" je trouve. Je crois que meme s'il avait joue dans les annees 80 ou 90 il aurait ete le meme et qu'il est juste "cable" (au niveau du cerveau) un peu différemment de tout le monde et meme de la plupart des athletes de haut niveau. En gros je suis meme pas sur qu'il pense au stat padding au depart, juste il est convaincu a chaque fois (ou presque) que la meilleure solution c'est qu'il prenne le ballon et se debrouille tout seul. Et peu importe qu'il sorte d'un 0 sur 12, le 13eme va rentrer C'est un mix assez etrange et unique de (i) un talent brut athletique (explosivite et agilite) absolument hors norme, qui lui permet de faire ca au niveau NBA alors que pas mal de joueurs qui jouent comme ca dans les categories inférieures prennent une claque assez vite dans leur carriere, (ii) un mental de "maverick", "je veux faire ma propre trace", etc, et (iii) un comportement qui ressemble presque a un addict au jeu devant sa machine a sous, qui peut jouer pendant des heures en pensant "la prochaine, c'est la bonne". Personnellement je trouve ca fascinant, mais en meme temps les equipes que j'aime bien ont souvent ete celles qui ont beneficiees des limites de Westbrook au Thunder, et je pense qu'il me rendrait dingue s'il etait dans "mon" equipe.
Au passage le Thunder avait une sacree collection quand il y avait Russ, KD qui reste aussi pas mal dans son delire avec ses faux comptes twitter etc, et Harden...
Posté 09 novembre 2021 - 10:41
mmm enfin y a du stat padding sans aucun doute aussi. YT est truffé de vidéos qui en montrent une partie, il pique du rebond à ses gros, leur arrache des mains des fois lol etc. Envoyer des passes limite forcées alors qu'il a des tirs ouverts car il a déjà suffisamment de points mais il lui faut des assists...
Ca me rappelle, mais d'une manière exclusive au marquage de points, les 81 de Kobe. Sur le match, si tu l'observes de près, il reste la plupart du temps prêt à foncer de l'autre côté du terrain pour marquer des points. Il joue littéralement pas de défense sur certaines possessions.
Posté 09 novembre 2021 - 11:32
Je ne pense pas que Russell Westbrook soit un personnage obnubilé par les stats (mis à part sans doute la 1ère année où il pouvait finir en moyenne triple-double).
Niveau mentalité il m'a semblé toujours dans l'esprit de se dépasser, de se donner à fond, etc...
Je pense tout simplement que c'est une bête à stats sans cervelle. Ce n'est pas le premier, il ne sera pas le dernier. Un mec super doué, mais qui n'a qu'une intelligence basket (très) limitée.
Assez paradoxal d'ailleurs qu'un fort QI basket comme LeBron, dont on peut reprocher à l'inverse d'être trop calculateur dans son business (les superteams, l'organisation limite mafieuse avec Rich Paul...), soit allé le recruter.
Je le classe parmi ces méga stars du solisme, comme T-Mac à une autre époque, Carmelo Anthony, peut-être Harden actuellement. Des mecs au-dessus, mais infoutus de rendre les autres meilleurs, et donc pas capables de prendre les bonnes décisions dans les moments chauds et d'aller jusqu'au bout des choses.
Posté 09 novembre 2021 - 16:44
D'accord avec Seb, je pense pas qu'il soit obnubile par les stats au depart. Au cours de sa carriere il a eu effectivement des saisons ou il est entre dans les records de la NBA, et ou tous les journalistes ne parlaient que de ca, donc il s'est mis parfois a chasser un peu les triple-double, mais je pense que c'est plus une "consequence" qu'une "cause" a son jeu.
Melo et Harden sont un peu dans la meme mentalite, mais eux shootent plus je trouve. Ce qui me fascine avec Westbrook c'est qu'il fait cette carriere avec un shoot moyennasse, quasiment entierement a l'energie et a l'explosivite, ce qui n'a aucun sens en vrai. Quelque part une sorte de Allen Iverson en encore plus athletique, et globalement une carriere assez similaire d'ailleurs.
0 members, 0 guests, 0 anonymous users