Disons que s'il n'y avait pas d’arriéré concernant des corticoïdes au Racing (et qu'au Racing), cet article du midol ne m'aurait même pas interpelé.
La prise de conscience concernant les commotions est toute récente et cette affaire avec Cudmore a au moins le mérite de faire bouger les lignes.
Mais en 2015, la LNR et tout les autres organisme du rugby n'en avait rien à carrer.
Et d'ailleurs, toi qui est si malin, tu sais exactement ce qu'il s'est passé ce jour la ??
Dernière chose, je ne compare pas les deux cas qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre, je ne faisais que répondre à Tony.
Ben bien sur, la seule différence, c'est que ce n'est pas interdit autre que dans le sport.
La prise de conscience sur les commotions n'est pas "toute récente" dans le milieu médical... Ce que je comprends de l'affaire Cudmore, c'est justement que le staff médical du club a laissé le joueur retourner sur le terrain. D'où la gravité du sujet.
Je ne sais effectivement pas ce qui s'est passé ce jour là et te retourne la question : sais-tu ce qui s'est passé dans le vestiaire du racing ?
Encore une fois, je ne comprends pas comment on peut insinuer un acte de dopage lorsqu'il s'agit d'effectuer une infiltration, en cours de match, à un joueur qui souffre et souhaite rester sur le terrain. L'infiltration (aussi dangereuse soit elle pour l'articulation du joueur) ne constitue en aucun cas un avantage vis à vis de ses adversaires (il jouera au mieux à 100% de ses capacités, mais pas à 110%), on ne risque pas sa vie, c'est une pratique que je juge à éviter mais extrêmement répandue (dans tous les clubs, tous les sports).
Maintenir un joueur sur le terrain en lui injectant un produit à la mi-temps lui permettant de tenir le coup, on peut prendre le truc dans tous les sens, c'est du dopage. Alors oui, c'est probablement autorisé, mais c'est totalement déconnant. Jouer sous infiltration devrait être purement et simplement interdit point barre. Ton corps ne peut pas suivre ? Tu restes à casa. On le fait pour les commotions maintenant, on devrait le faire pour tout le reste. Je ne dis pas qu'il faut soigner les mecs avec de l'eau fraiche et du bon air pur mais quand même, à charger la mule toujours plus, on voit des trucs surprenant. Comment un Lambie peut laisser le genoux dans la boîte à gants sur sa course ? Est-ce que les traitements sous infiltrations ne fragilisent pas les articulations ? Parce que les croisés, ça casse comme du verre en ce moment, même chez les joueurs qui ne sont pas bobybuildés et même sur des appuis a priori totalement anodins. Le Marseillais si tu es dans le coin, merci de tes éclaircissements.
Samedi, le Racigne a profité de la "mansuétude" des autorités en la matière, cela ne fait pas d'eux des tricheurs (sur ce point, on pourrait reparler de la gestion des premières lignes...) parce que c'est permis. Mais ces pratiques participent à l'image de ce sport qui n'arrête pas de se dégrader (quand je repense au placage à l'épaule à pleine vitesse vu samedi de Gomes Sa si ne je me trompe pas qui passe crème...), je me dis qu'on voudrait vider les pelouses qu'on ne ferait pas autrement.
Quand à 2015, l'ASM a déconné ce jour là, Cudmore a déconné ce jour là en reprenant et j'espère qu'il n'en payera pas les conséquences trop lourdement plus tard. C'est très dangereux, c'est un fait établi, mais pour moi, dans l'esprit, cela n'a rien à voir avec le fait de donner un produit à un mec pour qu'il continue à jouer alors que sans, c'est direction la douche. Cudmore, même si c'était totalement n'importe quoi, il n'a pas eu besoin d'un cachet d'aspirine pour reprendre. J'espère simplement qu'aujourd'hui il n'a pas un carillon dans la tête toutes les journées que Dieu fait...
Je suis totalement d'accord avec toi. Sauf sur le dernier paragraphe. Ne pas filer de produit à Cudmore, mais renvoyer sur le terrain (par intérêt sportif de court terme) un joueur qui aurait vomi et souffert d'une commotion, c'est criminel.
Cudmore jouait sa vie à revenir sur le terrain. Idem pour Fritz ou Palisson dans un autre match.
A choisir entre la peste et le choléra, je préfère 1000 infiltrations dans l'épaule qu'un seul joueur qui titube, perd l'équilibre, vomit, et est renvoyé sur le terrain "sans produit" alors qu'au moindre choc il peut finir en légume ou mort.
Tenter de justifier ou relativiser la pratique médicale pour Cudmore (si les faits sont avérés) sous prétexte qu'il n'y a pas eu "dopage" c'est honteux.