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Union Bordeaux-Bègles


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2536 réponses à ce sujet

#2431 le radis

le radis

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Posté 15 janvier 2024 - 13:38

Et pendant ce temps l 'UBB continue son bonhomme de chemin en dégraissant qqs profils comme Holmes...Miquel...Tambwe...et équilibre son effectif .....

 

Après avoir signé Jonny Gray , voilà que l  'Equipe annonce deux recrues quasi actées : Rohan Janse Van Rensburg ,  des Sharks 3/4  centre et de Joe Carbery  10  du Munster....

 

Ce dernier nous aurait-il snobé , ou peut-être n 'entre t-il  pas dans le projet..ou tout simplement pas contacté...difficile de suivre....

Carbery a été coaché en junior/espoir par le nouvel entraîneur irllandais des 3/4  de l'UBB, McNamara. Probablement que ce critère a été un élément positif dans son choix;. 


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#2432 Bon Chasseur

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Posté 15 janvier 2024 - 14:54

Je me souvenais même pas que les Chiefs avaient gagné la CE...pire champion de l'histoire.

"pire champion" peut-être, mais champion quand même !



#2433 jm12

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Posté 15 janvier 2024 - 14:59

Pouah...cette ligne de 3/4 à l 'UBB ....je me suis régalé mais quelle charnière...Les Saracens par contre c 'est plus ce que c'était , ridiculisés et même humiliés par une  UBB  qui surfe sur la vague avec un talent qui me pousse à l 'admiration...

 

On parle de Toulouse certes peut-être légèrement au dessus devant , mais l 'UBB n 'est pas en reste !



#2434 Gourine63

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Posté 15 janvier 2024 - 20:42

"pire champion" peut-être, mais champion quand même !


Je leur laisse volontiers leur coupe 2020, elle n'a aucune valeur sportive ni émotive (pas de partage avec tes fans, pas de montée en tension au fil de la saison, pas d'aboutissement pour les joueurs vu que c'était littéralement une autre saison)

#2435 Codoràvie

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Posté 26 janvier 2024 - 11:42

Club de voleurs.

#2436 el landeno

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Posté 26 janvier 2024 - 19:58

Mathieu Jalibert : " je suis un peu impulsif et dans l'excès" L'ouvreur du quinze de France est un personnage clivant et passionnant. Il n'a pas sa langue dans sa poche, son pouvoir offensif sur le terrain captive, et tout cela semble ne jamais se contredire.
 
 

Caroline Garcia breake Naomi Osaka au premier tour de l'Open d'Australie, et Matthieu Jalibert en est ravi. « Par contre, pour l'interview, on se met là-bas ? Sinon, je vais ne faire que regarder le match. » Le demi d'ouverture de l'UBB reçoit dans son salon au lendemain de la victoire de son équipe face aux Saracens (55-15) et ne déroge pas à ses principes : celui de l'honnêteté, surtout, même face à la vieille rengaine de l'arrogance qui fait de lui le vilain petit canard du rugby français. Jalibert dit faire la sourde oreille, assure qu'il a mûri.

 
 

Qu'il préfère le Six Nations aux « qu'en-dira-t-on » et qu'il est toujours plein d'appétit. Son début de saison ébouriffe, ses prestations au Mondial, où il a été propulsé sur le devant de la scène après la blessure de Romain Ntamack, ont plu. Son jeu évolue et, cet hiver, Jalibert, 25 ans, espère décrocher le premier titre de sa carrière. En attendant, dans sa maison de campagne, le voilà qui joue les fashionistas en Boss, Kamad, American Vintage ou Adidas ; et nous délivre quelques-unes de ses introspections.

« La victoire d'hier a été belle. Le réveil est plus doux ?
On dort mieux, c'est plus agréable. Ça en fait huit d'affilée pour nous et c'est une vraie fierté. Nos efforts paient, c'est cool. Quand on arrive le lundi matin, le mardi, il y a des sourires, de la bonne humeur, de la sérénité. Les semaines se passent différemment, l'atmosphère est positive.

À quoi ressemblent vos débuts de semaine ?
Je regarde le match, je note deux, trois trucs, et puis j'échange avec Noel (McNamara), notre entraîneur de l'attaque. Sur ce qui est bon... et ce qui n'a pas fonctionné. À 8 heures, le surlendemain, on a toujours une réunion par petits groupes : attaque, défense, conquête. Je suis avec l'attaque. On analyse le match et on crée le plan pour celui qui arrive.

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(Alexis Armanet/L'Équipe)
 
 

À l'inverse, qu'est-ce qui vous a traversé au lendemain de la défaite en quarts de finale contre l'Afrique du Sud au Mondial ?
De la frustration. Quand tu consacres ta vie à ça, avec cet objectif aussi fort et tout l'engouement, perdre comme ça c'est brutal (28-29). On pouvait aller plus loin, et le scénario fait qu'on a accumulé beaucoup de frustration. Le lendemain, les dix jours qui suivent, c'est dur à vivre. On broyait du noir. Même si ça ne reste que du rugby. Et qu'on finit par passer à autre chose. Il m'arrive toujours d'y penser. Quand je suis seul, avant de dormir. « Tiens, là, on aurait pu faire tel ou tel choix. » Je me dis que, sur certaines situations, on est mal payés. C'est un crève-coeur. Même si j'ai fini par l'évacuer, la cicatrice prend du temps à se refermer.

Qu'est-ce que vous en tirez ?
Qu'on a d'abord vécu quelque chose de très fort. Beaucoup de choses se passent quand on reçoit la Coupe du monde à la maison et cela peut être néfaste. C'est fort, intense. Ça fait grandir et, même si le résultat n'est pas celui espéré, ce sont des matches qui comptent dans une carrière. Collectivement, on a répondu. Individuellement, je crois avoir été à la hauteur. J'ai montré que j'étais capable de gérer ces moments. Face à la Nouvelle-Zélande, je n'avais jamais ressenti une telle tension. Quand j'étais petit, je rêvais d'être pro pour ce genre de match, et ça m'a prouvé à moi-même que j'étais capable d'accomplir de bonnes choses. C'est la satisfaction que je garde. Ça me donne beaucoup de confiance.

Le Matthieu d'aujourd'hui est-il différent de celui d'avant la Coupe du monde ?
Vraiment très différent, je ne sais pas. Mais je grandis et prends de la maturité. J'ai le sentiment que quelque chose est en train de progresser dans mon jeu et ma façon de voir les choses, que j'ai passé un cap depuis. Peut-être que l'on parle moins de moi, mais je fais mieux jouer.

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(Alexis Armanet/L'Équipe)

Vous disiez avant le Mondial qu'« à 18 ans, on n'est pas prêt à recevoir les critiques ». On l'est plus à 25 ?
Quand tu débutes, tu es très vite monté : par les médias, les gens, l'environnement. Tu te sens invincible et tu ne t'attends pas à la vague de critiques qui suit, elle est dure. Être de cette génération, avec les réseaux sociaux bien ancrés dans nos vies, fait qu'il y a beaucoup de jugements, positifs ou négatifs ; et qui dépassent ta performance, c'est aussi sur ta façon d'être. Les choses, je les vois passer. Est-ce qu'elles m'intéressent ? Disons oui et non, parfois en fonction de qui le dit. Parfois, c'est intéressant, mais j'ai surtout appris de tout ça. J'y ai longtemps trouvé de l'injustice. Je n'arrivais pas à comprendre qu'on puisse être aussi malsain, méchant, et pas forcément qu'à mon égard. Puis, j'ai compris que ça ne restait qu'un pourcentage très faible de la population des fans de rugby. Ça me fait davantage rire, aujourd'hui. J'ai un regard plus libre.

Votre statut en club et celui en sélection ne sont pas vraiment les mêmes, avec logiquement plus de concurrence en équipe de France.
C'est le sport qui veut ça. Chaque fois que je me lève le matin, c'est pour progresser et faire en sorte que les équipes dans lesquelles je joue soient les meilleures possibles. C'est ce qui m'anime. J'ai toujours pris ça positivement. En club, j'ai toujours senti cette confiance, je me sens leader avec une place importante. J'ai la place pour apporter mon leadership, ma petite expérience. En équipe de France, c'est surtout une chance d'avoir plusieurs joueurs qui se tirent vers le haut. Tout le monde essaie d'obtenir les meilleurs résultats. Dans les deux cas, c'est l'enchaînement, le fait de jouer beaucoup, qui fait que tu prends du poids et de l'épaisseur.

Mais les comparaisons vous fatiguent ?
Hmm, pas spécialement. C'est le jeu. Même si, parfois, c'est vrai que c'est un peu pénible. Ça fait beaucoup parler, je le vois. Mais j'y prête peu d'attention et je me concentre sur ce que je peux contrôler : ma préparation, mes matches, mes entraînements. Le reste... Je laisse ça aux grands spécialistes. (Il sourit.)

« Parfois, j'ai été excessif. aujourd'hui, J'ai plus de recul et une autre vision »

Matthieu Jalibert

 
 
 

Il y a donc chez vous plus de détachement ?
Oui, je pense. Je me suis un peu assagi. Quand tu es jeune, tu peux avoir des réactions disproportionnées. Parfois, j'ai été vraiment excessif, je suis monté très, très haut. Aujourd'hui, j'ai plus de recul et une autre vision de comment je dois me comporter. J'ai un rapport aux autres différent, notamment ceux que je ne connais pas. Ça vient avec l'âge. Je pense que je suis en train de devenir une meilleure personne que je ne l'étais.

Mais le côté démonstratif, chambreur, offensif, lui, n'a pas changé. On l'a vu face aux Saracens, et avec cette petite prise de bec avec Elliot Daly.
Car j'ai toujours ce gros caractère. Je reste un gros compétiteur, animé par la gagne. Il y a beaucoup de tensions dans ce genre de matches. Bon, hier, c'était gentil ! Certains essaient de me faire dégoupiller, mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas se faire respecter. C'est un trait de caractère que j'ai du mal à contrôler. Je suis un peu impulsif et dans l'excès. Au fur et à mesure des années, j'essaie de me calmer. C'est juste un peu trop pour moi, parfois. J'ai besoin de m'exprimer.

Ça n'a pas toujours été si « gentil ».
C'est sûr que depuis le début de ma carrière, je n'ai pas fait que des choses intelligentes. (Plusieurs attitudes lui ont été reprochées, dont le chambrage appuyé sur Julien Dumora, de Castres). C'est ce qui m'a construit. Ça fait partie de l'histoire de mes débuts. Je ne joue pas de rôle. Je suis comme ça, et j'essaie de changer. Mon langage corporel peut être plus positif. Ça ne se contrôle pas. Je veux rester qui je suis. Certains ont essayé de me faire changer. Mais si on me prend dans une équipe, c'est pour accepter qui je suis. Je ne changerai pas sur ça. Sans ça, je ne serais pas là.

Certains ont voulu vous changer ?
Oui, un peu sur tout : le jeu autant que ma façon d'être. Parfois, on a voulu me faire passer pour celui que je ne suis pas, ou me donner un rôle que je n'avais pas envie d'avoir. Je suis comme je suis, avec mes défauts et mes qualités, je veux juste qu'on m'accepte. Je ne changerai pas. Je suis conscient de ce qui va, ou non. J'ai juste confiance. Depuis le début, ça ne m'a pas trop trahi. Alors je reste sur cette ligne de conduite.

Ce qui, parfois, entraîne du conflit. Vos amis, vos entraîneurs, votre père... Tous disent que ça ne vous a jamais fait peur.
Car ce qui est primordial à mes yeux, c'est l'honnêteté. Dans le rugby, il y a beaucoup d'ego et de caractère. Ça me paraît normal de dire les choses. Tout ce qui me paraît juste, je le dis. Je n'ai pas peur de la confrontation. Après, je peux me regarder dans un miroir et je sais que j'ai dit les choses, et surtout que la personne en face sait ce que j'en pense. Que j'ai raison ou que j'ai tort d'ailleurs ; on en discute, mais les choses sont claires. J'ai toujours été comme ça. Ma famille et mes amis peuvent en témoigner. Je suis cash et peux être blessant. Mais au moins, on avance. Souvent, c'est parce que j'aime les gens ; et, quand ça concerne le rugby, c'est que je veux qu'on progresse. Je n'enfonce personne, je veux juste qu'on aille dans la bonne direction.

Qui était Matthieu Jalibert, le jeune joueur de rugby ?
Quelqu'un qui suivait son père (joueur amateur). J'ai toujours été avec lui. Dès mes 5 ou 6 ans, je regardais tous les matches à la télé et j'allais jouer seul dans le jardin avec mon ballon. Je me faisais des matches de deux heures. Comment, je ne sais pas. (Il sourit.) Si je gagnais ? Toujours... Mes parents me disaient que j'étais né avec le ballon dans les mains. J'ai une vraie admiration pour le rugby. Tous les matins, je suis heureux de me lever pour ça. Le joueur que j'étais, petit, ressemble à celui que je suis aujourd'hui. Passionné par l'attaque, qui fait confiance à son instinct. J'adore le jeu au sens strict du terme. Parfois, j'ai l'impression de me retrouver à l'école de rugby, comme hier. On prenait juste du plaisir, on ne pensait pas aux conséquences. On faisait nos meilleurs matches comme ça. Je n'ai pas beaucoup changé.

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(Alexis Armanet/L'Équipe)

Mais il y a une période plus délicate, à l'adolescence. C'était nécessaire pour se forger ?
À 13 ou 14 ans, au moment de ma croissance, je me blesse. Pendant que tous mes copains partent au pôle Espoirs, on me dit que, physiquement, je n'ai pas le bagage pour y aller. C'était un coup d'arrêt, ma première déception. Après, j'ai de la chance : Bordeaux a un centre de formation de grande qualité et j'ai avancé. Aujourd'hui, j'en rigole encore avec Vincent Manta (ancien responsable du pôle de Bordeaux). C'est lui qui m'avait refusé à l'époque. Je le chambre un peu, il n'assume pas trop. (Il sourit.) Alors, je lui rappelle : « Vous avez loupé des mecs dans votre magnifique pôle Espoirs ! » Plus sérieusement, ça m'avait mis un petit coup au moral, mais un boost aussi pour rattraper le retard que j'avais sur tous ces mecs.

Mais vous avez pensé qu'un avenir professionnel serait compromis ?
Jamais. J'ai toujours été assez sûr de moi.

Même quand, à 15 ans, on vous fait jouer demi de mêlée ?
J'ai toujours pensé que j'étais un 10, alors je n'appréciais qu'à moitié... Mais, contrairement à ce que certains peuvent penser, j'ai toujours été collectif. Peu importe que ce soit 10, 12, 15, ailier, je serai là.

S'il est difficile de le transformer, le 10 que vous êtes évolue-t-il ?
Oui. On parlait sans cesse de moi comme d'un joueur qui attaque de partout, incapable de gérer un match, mais je progresse et j'ai cette nouvelle corde à mon arc. Ça veut dire alterner, soulager les avants quand on est dans le dur. Je joue de mieux en mieux collectivement, et ça colle aussi avec l'histoire de l'UBB : une équipe plus performante, qui avance. J'ai un peu moins le sentiment de devoir forcer le jeu et de trouver les solutions individuelles. Je prends plaisir à distribuer, que ce soit à Bordeaux ou avec l'équipe de France. Et les grands connaisseurs de rugby pourront dire que je joue plus collectivement, c'est bien. (Sourire.) Il me reste des choses à améliorer, comme ma défense. J'ai pu être en difficulté pas mal de fois sur des défenses proches de ligne. En attaque, c'est mieux lire le momentum, savoir quand j'occupe, quand j'attaque.

« J'ai toujours tenté des choses, et j'aurai toujours du déchet. J'aime la prise de risques »

Matthieu Jalibert

 
 
 

Le débat sur les demis d'ouverture joueurs n'est pas que français...
Je préfère les 10 qui attaquent que les 10 de système, mais ça reste très personnel. En fonction du plan de jeu, il y a toujours différents profils qui peuvent s'adapter. Je préférerais toujours un 10 qui attaque trop et commet des erreurs qu'un 10 qui est à 30 mètres de la ligne et ne fait que gérer. J'ai toujours tenté des choses, et j'aurai toujours du déchet. Je joue à l'instinct et, malheureusement, je ne peux pas tout réussir. Parfois, tout va bien ; d'autres jours, pas du tout. J'aime la prise de risques et j'aime ceux qui en prennent.

Mais le clic mental entre Bordeaux et l'équipe de France est-il facile à faire ?
Ce sont deux choses différentes, mais ça ne change pas mon plaisir. Je vois d'autres choses et tout ça me permet de devenir un meilleur joueur. Je sens que j'évolue positivement avec le jeu de l'équipe de France. À Bordeaux, on essaie de beaucoup tenir le ballon, de jouer après contact. En équipe de France, c'est plus de « dépossession ». Le niveau international le demande : tu fais une erreur, tu le paies cash, ça bascule. Alors c'est beaucoup plus tactique, et il faut trouver la bonne balance attaque-défense-jeu au pied. Car il est aussi plus difficile de trouver les solutions. Les défenses sont mieux en place. Il faut attendre le bon moment. Ça ne veut pas dire qu'on n'est pas capables de bien jouer au rugby, au contraire, et on l'a montré. D'ailleurs, ce qui se dit sur le fait qu'on ne joue qu'au pied, ce n'est pas forcément vrai. On tend vers un jeu plus offensif.

Et ça doit vous aller...
(Il sourit.) C'est sûr que je suis plus joueur d'attaque. Plus on va attaquer, plus je serai à l'aise.

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« J'ai fait le choix d'être à la campagne, explique Jalibert. Je ne suis pas embêté. » (Alexis Armanet/L'Équipe)

Vous pensez devoir devenir un autre joueur encore ?
Il faut que j'élargisse ma palette. Depuis le début de la saison, je prends beaucoup de plaisir en animant et je vais continuer à grandir. Perdre en vivacité, peut-être être moins capable de faire des différences avec mes appuis. Je gagnerai autre chose et deviendrai sûrement un 10 plus animateur. Mais je pense que je resterai toujours un joueur d'initiatives. Quand je vois Beauden Barrett, 32 ans, qui a toujours des cannes... On ne perd pas trop non plus. Au pire, j'arrêterai. (Il rit.)

De quoi rêvez-vous ?
(Du tac au tac.) De titres ! J'ai souvent loupé des moments importants à cause de blessures. Je pense au Grand Chelem en 2022. Il n'y a que ça qui me manque. Je suis épanoui, bien en club et bien en équipe de France. Une carrière, on s'en souvient par la trace qu'on laisse, et ça ne passe que par les titres remportés. J'espère que c'est la bonne année, et le tournoi va être intéressant. On a de grandes ambitions, tout le monde l'a coché, moi aussi, avec l'envie de rebondir après l'échec du Mondial. Quant à Bordeaux, avec cet effectif, on peut rêver grand.

Et loin du rugby ?
Je réfléchis à plusieurs choses. J'ai des investissements qui me permettent de penser à autre chose, et des projets. J'ai envie de les faire sérieusement, pas à la va-vite. J'ai la chance de bien vivre et j'aimerais redonner. Je pense à ceux qui sont en difficulté, à la cause animale... Sinon, j'essaie de profiter de ce que j'ai. Je suis un mec simple. Quelqu'un qui passe du temps avec ses amis ; et qui, parfois, aime s'éloigner. J'essaie d'avoir une vie normale malgré la notoriété. Et puis là, ça va. J'ai fait le choix d'être à la campagne. Je ne suis pas embêté. Pour plus tard, je verrai. Je ne me prends pas pour un autre. J'espère juste être heureux. Aujourd'hui, c'est le cas. »

 
 

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#2437 el landeno

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Posté 01 février 2024 - 20:16

Marko Gazzotti, symbole de la difficulté du staff des Bleuets à pouvoir compter sur les meilleurs Appelé en équipe de France des moins de 20 ans pour le premier match du Tournoi face à L'Irlande, puis finalement retenu par son club de Bordeaux-Bègles, Marko Gazzotti incarne la difficulté pour le staff des Bleuets de composer une équipe avec les meilleurs jeunes.

Il aurait dû être le visage de l'équipe de France des moins de 20 ans pour ce début de Tournoi des Six Nations. Dimanche soir, Marko Gazzotti a été appelé dans le groupe pour préparer le match face à l'Irlande ce samedi à Aix-en-Provence (21h10). Dans le communiqué de presse, le sélectionneur Sébastien Calvet remerciait même son club de le libérer : « Nous souhaitons relever l'effort immense consenti par l'UBB, Laurent Marti (son président) et Yannick Bru (son manager) pour la libération de Marko Gazzotti. »

 
 

Mais voilà, à peine quelques heures plus tard, lundi matin, un nouveau communiqué annonçait que le Bordelais resterait en Gironde et qu'il était remplacé chez les Bleuets par le Montpelliérain Maël Perrin. La raison de ce revirement ? La situation de l'UBB, battue par le Stade Français le week-end dernier à Chaban (26-30), et qui s'apprête à défier le RCT à Mayol dimanche (21h05).

« À la Fédération, on avait la volonté de demander aux managers et aux clubs de faire l'effort. Parce qu'on pourrait l'imposer dans le cadre de la règle 9, mais ce n'est pas du tout la politique de la FFR »

Sébastien Calvet, sélectionneur des Bleuets

 
 
 

Lors de la défaite face aux Parisiens, l'équipe bordelaise a perdu sur blessure les deuxième-ligne Guido Petti et Adam Coleman. Pour pallier ces absences, elle devrait décaler le troisième-ligne Pierre Bochaton dans la cage. Il manquerait donc un peu de monde pour combler le poste de flanker, un poste où Gazzotti a fait ses preuves depuis le début de la saison (469 minutes de jeu).

« Yannick Bru comptait vraiment jouer le jeu, a rappelé Calvet. On connaît les enjeux du Top 14, les matches sont durs tous les week-ends. À la Fédération, on avait la volonté de demander aux managers et aux clubs de faire l'effort. Parce qu'on pourrait l'imposer dans le cadre de la règle 9 (*), mais ce n'est pas du tout la politique de la FFR. On veut être dans le dialogue. »

 
 
(*) Extrait de la règle 9 de World Rugby sur la mise à disposition de joueurs : « Le rugby international bénéficie d'un intérêt majeur de la part du public et il est dans les meilleurs intérêts du public que les meilleures équipes et les meilleurs joueurs représentent leurs Fédérations. Le futur développement et l'expansion du rugby à tous les niveaux et dans le monde entier seraient menacés si une Fédération n'était pas en mesure de sélectionner et d'avoir à sa disposition les joueurs qu'elle convoque. Le respect non seulement à la lettre mais également dans l'esprit est essentiel pour en réaliser les objectifs dans les meilleurs intérêts du sport. »
Des efforts demandés spécifiquement contre l'Irlande

Pour ce Tournoi, le projet du staff des Bleuets était de gérer au mieux les trois doublons du calendrier, les week-ends des matches face à l'Irlande (3 février), l'Italie (23 février) et au pays de Galles (7 mars). Les entraîneurs tricolores ont demandé aux managers de Top 14 et de Pro D2 d'avoir toutes les forces vives disponibles sur le match face à l'Irlande, l'adversaire a priori le plus difficile de la compétition, avec l'Angleterre que les Bleuets affronteront sur un week-end sans match de Championnat (15 mars).

Mais Calvet n'aura finalement pas la marge de manoeuvre escomptée, puisque plusieurs joueurs sélectionnables vont rester en club pour la 14e journée du Top 14 ce week-end (Gazzotti et Affane à Bordeaux, Reus à La Rochelle, Attissogbe à Pau...). Le sélectionneur regrette cette situation parce qu'il estime que les matches du Tournoi U20 face aux principales nations apportent de l'expérience aux jeunes talents. « On voulait vraiment que le rugby français soit fort et courageux, et avoir un maximum de joueurs pour le montrer, explique Calvet. Sur le cas de Marko, c'était un joueur identifié pour prendre le capitanat. Et en termes de symbole, avoir le meilleur joueur du Mondial de l'an passé, c'était important pour nous. »

« Sur le jeu au sol comme sur le jeu debout, Marko est un joueur qui compte. Son absence peut un peu nous pénaliser »

Mathis Castro-Ferreira, capitaine des Bleuets

 
 
 

« Marko a été élu meilleur joueur de la compétition lors de la dernière Coupe du monde, ce n'est pas rien, ajoute le capitaine des Bleuets Mathis Castro-Ferreira. Il a fait une grosse saison l'année dernière. Il apporte beaucoup de puissance et d'explosivité dans notre jeu. Il gagne toutes ses collisions. Sur le jeu au sol comme sur le jeu debout, c'est un joueur qui compte. Son absence peut un peu nous pénaliser. Mais avec l'effectif qu'on a, on compte rivaliser face aux Irlandais et imposer notre rythme, montrer que même s'il manque quelques joueurs, ça n'affecte pas notre niveau de jeu. »

« C'est très difficile pour le staff des moins de 20 ans, mais c'est aussi du bonheur parce que ça veut dire que nos jeunes jouent, positive Calvet. On est heureux de gérer cette situation même si ce n'est pas simple à tous les coups. » Une solution pour permettre aux Bleuets de compter sur les meilleurs joueurs de chaque génération sans trop pénaliser les clubs serait de décaler le Tournoi, à la manière de celui des équipes féminines, après celui des séniors. Ainsi, les équipes du Top 14 pourraient compter sur leurs internationaux et seraient plus disposées à laisser partir leurs jeunes talents vers Marcoussis.

« On a entamé des discussions en ce sens avec World Rugby, explique Calvet, qui ne veut pas sous-estimer le « sacrifice » des clubs. Ce serait génial pour le parcours de nos joueurs. Parce que c'est dommage qu'ils ne puissent pas jouer avec leur équipe pro pendant le Tournoi si les nations de l'hémisphère nord ponctionnent les équipes de Top 14. »


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Posté 01 février 2024 - 20:33

Je n'ai jamais compris l'intérêt d'aligner les dates du tournoi U20 sur celui des grands. En séparant les dates, les jeunes pourraient profiter de l'absence des grands pour gagner du temps de jeu en club et, une fois ces derniers de retour, partir en sélection. Ce qui se révèle également profitable pour les clubs, les équipes nationales U20 et surement aussi pour la visibilité du tournoi des moins de vingt ans.


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#2439 el landeno

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Posté 05 février 2024 - 20:49

Madosh Tambwe encore décisif avec l'UBB contre Toulon Omniprésent lors du succès bordelais à Toulon (32-37), dimanche, l'ailier a une nouvelle fois prouvé quel attaquant tranchant il était, alors que son avenir à court terme demeure incertain.

29 secondes, c'est le temps qu'il a fallu à Madosh Tambwe pour bonifier un ballon égaré par l'attaque du RCT en essai de 80 mètres, dimanche soir à Mayol. L'ailier congolais de l'UBB avait des fourmis dans les jambes et il l'a très rapidement prouvé, avec cette course supersonique que n'a pas su entraver le Varois Aymeric Luc, à la poursuite du Bordelais. « Quand je jouais avec les Lions, j'avais marqué le hat-trick le plus rapide de l'histoire du Super Rugby (entre la 1e et la 12e minute, face aux Stormers, le 7 avril 2018), rappelait en souriant l'ailier quand on lui demandait si cet essai express était le plus précoce de sa carrière. Mais ce n'est pas important pour moi. »

 
 

Si l'équipe de Yannick Bru s'est imposée pour la première fois de son histoire sur la Rade (32-37), elle ne le doit pas à un seul homme. Mais Tambwe (26 ans) y a peut-être contribué un peu plus encore que les autres. Hormis ce premier coup d'éclat, il a été décisif en fin de rencontre, captant bien un ballon haut avant de relayer avec justesse vers Mateo Garcia pour l'essai de Romain Buros (67e, 29-30).

Barré par Penaud et Bielle-Biarrey à l'UBB

Et puis, évidemment, son relais en bord de touche a mis sur orbite l'attaque bordelaise lors de l'action du match, conclue en beauté par Nicolas Depoortere (77e, 32-37). « Madosh, quand il a le ballon, je ne sais pas trop ce qu'il va faire avec ses jambes, rigolait le jeune centre de 21 ans après la partie. Il a énormément de concurrence cette année, mais dès qu'il est sur le terrain, il prouve. C'est très bien. Sur ces périodes de doublon, on a vraiment besoin de lui. Il a encore répondu présent ce (dimanche) soir. »

C'est tout le paradoxe de la saison de Tambwe : décisif à chaque apparition ou presque avec le maillot bordelais, il est très peu utilisé par le staff de Bru. À Toulon, il s'agissait seulement de sa huitième feuille de match cette année, pour six essais plantés. Barré par les internationaux Damian Penaud et Louis Bielle-Biarrey, la flèche joue moins que la saison passée (19 matches, 9 essais).

 
 

« Je ne sais pas encore de quoi mon avenir sera fait. Il reste encore douze matches de Top 14. On verra bien »

Madosh Tambwe, ailier de l'UBB

 
 
 

Avant qu'il ne claque un doublé à Clermont le 29 décembre (35-40), Bru expliquait au journal Sud-Ouest avoir conscience de la situation compliquée de son ailier : « C'est difficile, mais Madosh vient d'un pays que je connais bien (l'Afrique du Sud) et où on n'a pas trop l'occasion de se plaindre. Il est conscient de la chance qu'il a d'être sportif professionnel en France. Il attend son moment et celui-ci va arriver vite. »

À moins d'un retournement de situation, Tambwe ne sera pas conservé par l'UBB à la fin de la saison. Sa condition de non-JIFF (joueur issu des filières de formation) joue contre lui. Mais d'ici là, l'ailier compte bien se montrer sous son meilleur jour, afin d'attirer les regards des recruteurs. « Je ne sais pas encore de quoi mon avenir sera fait, haussait-il des épaules dans les couloirs de Mayol dimanche soir. Il reste encore douze matches de Top 14 (en saison régulière). On verra bien. »

 
 


#2440 le radis

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Posté 12 février 2024 - 16:06

https://www.lequipe....en-2027/1448431

#2441 Gourine63

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Posté 12 février 2024 - 17:56

Je me demande comment ils font passer tout ça dans la masse salariale. :narquois:

#2442 RCV06

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Posté 12 février 2024 - 18:02

 


689b7.jpg
 
« J'ai fait le choix d'être à la campagne, explique Jalibert. Je ne suis pas embêté. » (Alexis Armanet/L'Équipe)

Il faut lui faire visiter l Auvergne a ce garçon il devrait s y plaire :D


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#2443 le radis

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Posté 12 février 2024 - 19:07

Je me demande comment ils font passer tout ça dans la masse salariale. :narquois:

C'est un simple petit espoir LBB, qu'est-ce tu vas chercher là encore ! :D

 

169-LBB.jpg


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#2444 Y&B

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Posté 12 février 2024 - 19:29

Je me demande comment ils font passer tout ça dans la masse salariale. :narquois:


T’es pas le seul !
Mais je pense qu’on n’y comprend rien, personne ne triche voyons, ils dégraissent …. :)

#2445 Ptolémée

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Posté 21 février 2024 - 23:20

Pas mal du tout !

Rugby : quand le pilier Ben Tameifuna, 148 kg, réussit tranquillement une pénalité en coin (en vidéo)


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