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Union Bordeaux-Bègles


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#2836 Alex chocolatines

Alex chocolatines

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Posted 10 September 2025 - 16:35 PM

https://www.lequipe....a-l-ubb/1592030

 

Comme beaucoup, choix moyennement compréhensible. L'avenir nous dira de quoi il en retourne . Probablement en raison du choix de la famille Carbery de rentrer soit en Irlande soit en UK.

De toutes façons, Carbery, c'était pas l'affaire du siècle, je m'attendais à bien mieux, très décevant en France.



#2837 le radis

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Posted 10 September 2025 - 16:42 PM

De toutes façons, Carbery, c'était pas l'affaire du siècle, je m'attendais à bien mieux, très décevant en France.

 

Ces performances ont été bien moins mauvaises que ce que l'on veut bien en  dire. Il n'est peut-être pas tout à fait au niveau que l'on escomptait, mais il reste un joueur fiable.

J'imagine que le combo salaire/non jiff est peut-être aussi dans l'équation.

Reus est très juste pour un joueur de top14;

Nous avons Laharrague (2006) qui devrait prendre du temps cette saison et Favrau (2008) qui va débouler en 2027;

Je trouvais qu'un joueur expérimenté était pas mal à ce poste. 



#2838 Alex chocolatines

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Posted 10 September 2025 - 16:45 PM

 

Ces performances ont été bien moins mauvaises que ce que l'on veut bien en  dire. Il n'est peut-être pas tout à fait au niveau que l'on escomptait, mais il reste un joueur fiable.

J'imagine que le combo salaire/non jiff est peut-être aussi dans l'équation.

Je dis pas qu'il a été nul, je dis que je m'attendais à bien plus, du style cador, un mec au dessus de la moyenne. 



#2839 le radis

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Posted 10 September 2025 - 16:50 PM

Je dis pas qu'il a été nul, je dis que je m'attendais à bien plus, du style cador, un mec au dessus de la moyenne. 

 

Je comprends mieux; j'ai l'impression que l'on dit peu ou prou la même chose. :flowers:  


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#2840 el landeno

el landeno

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Posted 29 September 2025 - 19:39 PM

nvité dans les locaux de « L'Équipe » ce dimanche, Matthieu Jalibert, le maître à jouer de l'UBB, s'est confié avec sincérité sur l'épanouissement touché du doigt avec son club la saison dernière, comme sur ses difficultés avec les Bleus.

Comme prévu, il est arrivé vers 11h, ce dimanche matin, dans nos locaux malgré la défaite de la veille contre le Stade Français (28-7) qu'il avait beaucoup de mal à digérer. Après une séance photo, Matthieu Jalibert s'est longuement posé pour évoquer les derniers mois de l'Union Bordeaux-Bègles, sacrée en Coupe des champions en mai dernier, mais à la peine depuis la reprise. L'ouvreur international (26 ans, 35 sélections) a aussi beaucoup parlé de lui. De l'évolution de son jeu, de son travail défensif ou encore de sa relation contrastée avec l'équipe de France. Le Bordelais laisse rarement insensible depuis le début de sa carrière et il le sait. Lui va de l'avant.

 

« Quel sentiment vous laissent ce début de saison inabouti et vos deux gros ratés au Racing et au Stade Français ?
Beaucoup de frustration et de déception. On travaille plutôt bien la semaine, sans relâchement, mais on n'arrive pas à tout mettre en place sur les matches à l'extérieur. Ce qui est un peu inquiétant, c'est ce manque d'engagement sur certaines périodes. À Paris, on a été pris quasiment dans tous les secteurs qui ne demandent aucun talent. C'est inadmissible. Une grosse remise en question est nécessaire.

Que devez-vous modifier ?
C'est plutôt mental. On doit comprendre que les équipes veulent nous faire la peau. Si on veut accrocher des points à l'extérieur, on doit se réveiller. Après le match de samedi, il y a un sentiment de honte par rapport aux gens qui nous supportent. On doit augmenter notre niveau d'effort et de sacrifice, redescendre sur terre et revenir à ce qui fait la base du rugby.

L'UBB n'a pas non plus été aidée par les blessures depuis cet été...
Des mecs ont beaucoup joué la saison dernière. Et inconsciemment, après, le corps se relâche et se fragilise peut-être un peu plus. On le paye aujourd'hui. Quand tu enlèves ceux qui ont le plus de leadership sur l'équipe comme Max (Lucu) et Yoram (Moefana), il manque forcément quelque chose. Pareil pour le pack, avec l'absence de joueurs très durs physiquement. C'est problématique mais c'est le lot de tous les clubs.

 

« Je prends davantage la parole lors des réunions, même si je dois parfois forcer ma nature »

 
 
 
 

Essayez-vous justement de prendre plus de place dans le leadership de l'équipe ?
Non, j'essaie de rester moi-même. Depuis l'arrivée de Noel McNamara et de Yannick (Bru), j'ai pris un peu plus de poids dans le leadership technique et la façon dont on organise le jeu. Je prends davantage la parole lors des réunions, même si je dois parfois forcer ma nature. Ça me plaît mais je ne veux pas non plus surjouer ce rôle. Je suis plus un leader de terrain que de parole.

À quel point la saison dernière va compter dans votre carrière ?
C'est la plus belle parce que c'est mon premier titre majeur et le premier pour le club (victoire en Coupe des champions). C'était juste magique. C'est l'une des saisons où j'ai trouvé le plus de régularité dans mon jeu et dans mes performances. J'ai trouvé ma place, le plaisir de gérer et de prendre des responsabilités. C'est un bon équilibre. Avant, j'avais un jeu un peu plus prononcé sur le fait d'attaquer la ligne, de chercher des solutions plus individuelles, même si je n'ai jamais joué pour ça. Là, avec la ligne de trois-quarts qu'on a, c'est un régal d'être au milieu et de les mettre dans de meilleures dispositions. C'est l'évolution de mon jeu et de mon aspect physique, la maturité au poste, le fait d'avoir pris conscience qu'on ne peut pas jouer 31 matches dans l'année en attaquant tous les ballons.

« Je suis le premier à dire que j'ai des lacunes défensives mais j'ai parfois l'impression d'avoir été pointé du doigt injustement »

 
 
 

Avec Lucu, vous donnez l'impression de vous nourrir l'un l'autre de vos qualités. Comment faites-vous ?
Max m'a beaucoup appris sur la gestion du jeu. Il est très bon dans ce domaine-là. Par sa façon de communiquer et de jouer, il a réussi à me canaliser. On a trouvé un bon mélange tous les deux. Parfois, j'étais un peu plus feu follet et porté sur l'attaque. Lui a un tempérament plus froid. Je m'inspire de lui sur ce côté-là. On se complète plutôt bien et on prend du plaisir à évoluer ensemble.

Au printemps, nous avions évoqué votre travail défensif effectué avec Aurélien Cologni (entraîneur spécialiste de défense)...
(Sourire) Ils vont me faire des éloges sur la défense !

Cologni nous disait : ''Matthieu est un très bon défenseur, c'est juste que ça dormait en lui''...
C'était surprenant mais c'est effectivement la première chose qu'il m'a dite. J'ai pensé : ''Soit il est fou, soit il a vu quelque chose en moi que personne n'a encore perçu''. (Sourire) Il a eu un discours très positif, il m'a apporté de la confiance. On bosse sur des situations réelles qui peuvent se reproduire en match et j'ai l'impression de progresser. C'est loin d'être parfait, je vous l'accorde, mais en tout cas, je donne mon max pour augmenter mes stats et ma qualité de défense.

Comment avez-vous vécu les critiques sur votre jeu défensif, comme lors de la défaite en Angleterre (défaite 26-25) cet hiver ?
J'ai trouvé les remarques excessives. Je suis le premier à dire que j'ai des lacunes défensives mais j'ai parfois l'impression d'avoir été pointé du doigt injustement. Des stats parlent contre moi et il a fallu que je travaille. Je sais que ce n'est pas mon point fort, mais je n'ai jamais considéré que j'étais un joueur qui s'échappait. On m'a trop catégorisé comme un joueur qui n'aimait pas ça et qui s'enlevait dans les zones de contact. C'est un peu vexant. À moi de continuer à bosser pour faire changer les gens d'avis. En tout cas, j'y prends aujourd'hui plus de plaisir. J'essaie d'être un peu plus agressif et plus dominant, même si je sais que je ne serai jamais un sécateur. L'important est que je sois un peu plus dense dans ma zone et que j'apporte plus de confiance à mes coéquipiers dans ce secteur.

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Matthieu Jalibert lors de la défaite des Bleus en Angleterre (26-25), à l'occasion de la 2 journée du dernier Tournoi des Six Nations. (A. Mounic/L'Équipe)

Avez-vous l'impression qu'on vous pardonne moins qu'à d'autres joueurs ?
Oui, parfois, j'ai l'impression d'être un peu plus visé, que j'ai moins le droit à l'erreur. Mais c'est comme ça depuis le début de ma carrière. Je m'y suis habitué !

Quelle est la différence notable pour vous entre la sélection et l'UBB ?
À Bordeaux, je ressens beaucoup plus de confiance autour de moi et du club. C'est un climat totalement différent en équipe de France, mais ça reste un plaisir d'y aller. Parfois en sélection, on est un peu plus durs, on essaie de me désigner coupable sur certaines prestations. Vous parliez du match contre l'Angleterre... On avait plutôt fait un bon match en attaque. Sur le plan défensif, j'avais raté des plaquages, comme tout le monde, on va dire... Quand je sors, on mène 18-12. Et à la fin du match, j'ai l'impression que c'est moi qui ai fait perdre l'équipe ! J'ai l'impression de ne pas avoir été soutenu. Mais c'est comme ça, ça fait partie de mon parcours. J'en avais parlé à Fabien (Galthié) dès la tournée de novembre. On avait eu une discussion par rapport à ça...

« Je n'ai jamais été quelqu'un qui veut plaire à tout le monde. Si j'en suis là, c'est aussi par mon chemin, tous ces petits incidents qui m'ont construit et font que je suis une personne différente »

 
 
 

Où en êtes-vous de votre relation avec les Bleus ?
Je n'ai pas de problème avec l'équipe de France. C'est vrai qu'il y a eu une période plus compliquée. Comme ça a été dit, j'ai eu ces discussions avec Fabien sur un mal-être, des sentiments que j'avais besoin d'exprimer. Il a compris et accepté ce que je lui ai dit.

Avez-vous toujours l'espoir d'être le numéro un chez les Bleus ?
C'est un truc auquel je pensais énormément avant... Il y a eu des moments plus compliqués. Je me prenais peut-être trop la tête avec tout ça. Maintenant, je me concentre sur moi, mes performances en club et ma progression. On a montré qu'on était capables de gagner un titre majeur sur la scène européenne, ce sont des choses qui comptent dans la tête du staff.

Cette histoire compliquée avec l'équipe de France vous a-t-elle parfois meurtri ?
Non, mais dans ma carrière, ça se passe plutôt bien, et l'équipe de France est une petite frustration parce que je n'ai jamais réussi à m'y épanouir pleinement. Depuis la Coupe du monde, ça a été plus compliqué et ce n'est jamais agréable. J'ai dit ce que j'avais à dire. Je ne sais pas si ça a plu, mais je pense avoir été entendu. Ils m'ont rappelé, donc c'est qu'il n'y a pas de problème ! Tout est apaisé, j'espère que le meilleur est à venir.

À quel point fonctionnez-vous à l'affect ?
Énormément. J'ai besoin de sentir que le staff et les joueurs autour me font confiance, d'être épanoui à 100 % pour prendre du plaisir sur le terrain. C'est vrai qu'en équipe de France, parfois ça n'a pas été le cas. Je n'ai pas honte de le dire. Ça n'a pas toujours été facile à vivre. Je suis plutôt optimiste dans ma vie, j'essaye de ne pas me laisser déconcentrer par ce genre de choses mais on ne peut pas échapper à tout ce qui se dit. C'est un sentiment désagréable, ça peut nuire à notre performance mentale, physique.

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Matthieu Jalibert pendant la finale de la Coupe des champions, au Millennium Stadium de Cardiff, remportée par l'UBB face à Northampton (28-20). (A. Mounic/L'Équipe)

Ressentez-vous un décalage entre l'image médiatique et la personne que vous êtes ?
De moins en moins. Parfois, j'avais l'impression d'être victime de certaines attitudes que je pouvais avoir sur le terrain, qui n'ont pas toujours été les meilleures... C'était aussi de ma faute. J'ai manqué de maturité sur des choses extra-sportives, aussi. Et les gens n'ont pas pris le temps de me connaître, m'ont très vite mis dans une case. Mais je sais que la personne que je suis, ce n'est pas ce qui est décrit dans l'opinion publique. Après, je n'ai jamais été quelqu'un qui veut plaire à tout le monde. Si j'en suis là, c'est aussi par mon chemin, tous ces petits incidents qui m'ont construit et font que je suis une personne différente. Mais j'ai l'impression que l'opinion commence à changer et que j'ai une meilleure image.

« Pour moi, le comportement sur le terrain, c'est différent de ce qu'on est dans la vraie vie »

 
 
 

Regrettez-vous quelques comportements comme la tape sur la tête de Greg Alldritt l'an dernier, lors de la victoire de l'UBB sur La Rochelle (23e journée, 34-14) ?
Pour moi, le comportement sur le terrain, c'est différent de ce qu'on est dans la vraie vie. Greg est un joueur que j'aime bien et que je respecte énormément. Mais sur un terrain, il y a toujours un peu de chambrage, de la tension, du challenge... Moi, combien de fois dans la saison, je prends des accrochages, des tapes sur la tête... Ce n'est pas pour autant qu'on ne se respecte pas, qu'on ne va pas se faire une bise et boire une bière à la fin du match. Mais je sais que ces comportements ont manqué de maturité. Je n'aurais pas dû le faire et je regrette parce que ça ne m'a pas donné une bonne image. Ça ne reflète pas la personne que je suis. Ça fait partie de ma carrière. Et je ne peux pas promettre que sous le coup de l'énervement ou de la frustration, je n'aurai pas un accrochage dans les prochains matches !

On se souvient aussi de la fin de la finale de Coupe des champions animée avec Henry Pollock (*). Quel regard portez-vous sur lui ?
Quand tu es face à lui, il est insupportable. Mais je trouve aussi que ce genre de personnages manque au rugby. Il est dans son truc, performant, il chambre un peu et il n'y a jamais rien de trop méchant. Je ne pense pas que ça soit un manque respect, c'est plus qu'il s'amuse. C'est une bonne tête d'Anglais comme on aime les détester, je pense qu'il va nous faire ch... pendant quelques années ! (Rire) On voit qu'il prend du plaisir sur le terrain, c'est rafraîchissant et plutôt bon pour notre sport qui est parfois enfermé dans certaines cases. »

(*) Troisième-ligne de Northampton, adversaire de Bègles-Bordeaux en finale de la Coupe de champions 2025 (victoire de l'UBB, 28-20).

 

Bientôt une collaboration entre Matthieu Jalibert et Jonny Wilkinson ?
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Jonny Wilkinson, ici sous les couleurs du RC Toulon, futur conseiller de Matthieu Jalibert ?
Toujours désireux de progresser, Matthieu Jalibert pourrait prochainement travailler son jeu au pied auprès d'un expert en la matière : le champion du monde anglais Jonny Wilkinson.
A. Bo.J.F. P.publié le 29 septembre 2025 à 20h21
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À l'occasion de l'entretien accordé à L'Équipe, Matthieu Jalibert a confié avoir commencé la lecture dans le train qui l'amenait à Paris vendredi dernier de la biographie du tennisman Novak Djokovic. « Les grands champions m'intéressent, dit-il. C'est toujours inspirant. » Mais c'est celle de Jonny Wilkinson, l'ancien demi d'ouverture du RC Toulon qui l'a particulièrement marqué. « Elle était impactante. Wilkinson était tracassé. Il avait ses angoisses, peur du jugement. » Au point que le Bordelais se verrait bien échanger avec l'ancien dix de l'Angleterre.

 
 

« On a été en contact, raconte Jalibert. L'année dernière, on devait aller à Londres faire une séance de jeu au pied, de la visualisation avec lui, le rencontrer, discuter, prendre de l'expérience et les conseils. Mais je me suis blessé et on n'a jamais trouvé le temps pour cause d'agendas chargés. Mais on l'a encore en tête. Jonny avait été très ouvert et très intéressé par l'idée de collaborer. Je pense que c'est quelque chose qui va se faire prochainement et j'ai hâte. Il a pas mal de choses à m'apporter. Ça va se faire j'espère ! »



#2841 el landeno

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Posted 04 October 2025 - 06:28 AM

« C'est le moment de se poser des questions, mais pas de renverser la table » : pourquoi l'UBB bégaye à l'extérieur
Inconstants depuis le début de la saison, les Bordelais doivent se prouver contre Lyon, samedi soir en Top 14 (21 heures), qu'ils peuvent surmonter des soucis criants à l'extérieur.

Depuis que les Bordelais ont repris au mois d'août, l'encadrement du club serine aux joueurs qu'ils ne doivent pas se contenter d'être une étoile filante, celle du premier titre conquis en mai à Cardiff avec la Coupe des champions, et désormais cousue à leur maillot. L'UBB veut briller dans la continuité, mais son souci actuel, c'est qu'elle fait davantage penser à un pulsar, à donner signe de vie quand elle passe par Chaban pour s'éteindre subitement dès qu'elle s'éloigne de cette orbite girondine. Solide contre La Rochelle (23-18), impitoyable face à Montauban (71-24), Bordeaux a disparu des radars à La Défense contre le Racing (44-32) et même le plus puissant des télescopes aurait peiné à trouver des traces de vie dans son jeu chez le Stade Français (28-7).

 
 

Le staff comme les joueurs en ont convenu sans peine : leurs productions depuis le début de la saison, surtout celles loin de leurs bases, ne correspondent pas au statut que le club entend assumer. Et à la veille de recevoir Lyon, Yannick Bru a maintenu la même autocritique. « On a besoin de tous retrouver une meilleure attitude, un peu plus d'humilité, aussi, a admis l'entraîneur en conférence de presse. On l'a vu sur nos deux déplacements, il y a plusieurs secteurs de jeu qui nous ont interpellés. On ne peut pas se dire : ça va passer si on ne déploie pas 100 % de notre potentiel physique, technique, mental. »

Le technicien fait ici référence à ce qui a sauté aux yeux dans l'Ouest parisien, à l'Arena comme à Jean-Bouin. La conquête girondine a failli, imprécise sur ses propres ballons, entre une touche approximative et une mêlée chahutée, et toujours avec un temps de retard dans la bataille au sol. Et le collectif a manqué de justesse sur le choix des ballons à jouer, ou pas, depuis son propre camp, comme de clairvoyance dans la finition. Autant de signaux clairs d'une équipe qui balbutie son rugby.

« C'est le moment de se poser des questions, mais pas de renverser la table », a temporisé Bru. Parce que le manager sait bien que son groupe peut faire valoir quelques circonstances atténuantes. La préparation estivale a été réduite au minimum syndical, quatre semaines, et l'effectif doit faire face à des absences de poids, que ça soit au sens littéral, avec les quintaux de Ben Tameifuna, Adam Coleman ou Jean-Luc Du Preez indisponibles, ou au figuré, avec des leaders du calibre de Maxime Lucu, Romain Buros ou Yoram Moefana à l'infirmerie.

 

« On se promet des choses, mais j'ai l'impression qu'on se ment un peu parfois. On a de la qualité rugbystique, mais si on n'y est pas dans l'intensité... »

Matthieu Jalibert, ouvreur de l'UBB

 
 
 

« Tu le sens tous les jours, que tu ne les as pas ! s'était agacé l'entraîneur, au soir de la défaite contre le Racing 92. Sur la préparation des matches, sur l'intensité physique, sur le vécu tactique, à tous les entraînements, et en match aussi... » Quand un Lucu, aussi gestionnaire que harangueur, n'est pas là, peu de coéquipiers sont à même de secouer les esprits pour leur éviter de glisser vers « un manque d'implication flagrant » ou « une désolidarisation » que Bru avait pointés mi-septembre.

Comme si, en manque de généraux, l'UBB avait du mal à repartir au combat après une campagne pleine. Un grand classique, celui de la digestion des honneurs, qui a fait bafouiller tant d'équipes. « C'est formidable d'avoir gagné un titre, mais il faut être capable de switcher, de comprendre qu'une nouvelle année a débuté et que les équipes ne nous feront pas de cadeau », avait ainsi prévenu Matthieu Jalibert, lors de son passage à L'Équipe dimanche dernier, après une nouvelle contre-performance à Jean-Bouin. « On se promet des choses, mais j'ai l'impression qu'on se ment un peu parfois, avait poursuivi l'ouvreur. On a de la qualité rugbystique, mais si on n'y est pas dans l'intensité... »

C'est sans doute la première chose que Bordeaux se sera attaché à retrouver avant de recevoir Lyon. « Le Top 14, c'est la jungle, si on n'est pas agressifs, un peu méchants, on n'existe pas », a ainsi résumé Maxime Lamothe. Alors, on a tenté de se bouger, sur les bords de la Garonne. « On a vécu une semaine un peu différente, a fait valoir Bru, sans vouloir en dévoiler davantage. Notre responsabilité au staff, et on le savait avant le début de la saison, c'était de challenger les joueurs avec du changement, des innovations, de la surprise, du contenu différent. On a essayé de modifier la forme. Le rôle de l'entraîneur, c'est de trouver la forme pour que le message passe. J'étais agacé de ne pas avoir trouvé la bonne formule pour que le staff soit entendu. »

Tout Chaban guettera la réaction de samedi soir face au LOU. Mais saura aussi qu'il lui faudra attendre le dimanche d'après pour savoir si son Bordeaux s'est vraiment réveillé, parce que c'est un nouveau déplacement qui l'attendra... à Toulouse. Pas le genre de destination où l'on voyage en dilettante nostalgique.



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Posted 05 October 2025 - 19:32 PM

Une action supersonique et un nouveau record d'essais : Louis Bielle-Biarrey, toujours plus vite
Auteur de l'essai qui a donné le bonus offensif à Bordeaux samedi face à Lyon (32-20), Louis Bielle-Biarrey s'est en même temps emparé du record d'essais marqués pour l'UBB. À son image : à toute vitesse.

Relâchez bien vos maxillaires, humectez légèrement vos lèvres, prenez une bonne inspiration, et allez, lancez-vous à haute voix s'il vous plaît : « Un tchic-tchac sur Tchaptchet. » Non, non, vous avez rippé, essayez encore ! « TCHIC - TCHAC. » Sur « TCHAP-TCHET. »

 
 

Bon, on vous l'accorde, c'est peut-être plus facile à faire qu'à dire, en tout cas quand on s'appelle Louis Bielle-Biarrey, et c'est ainsi que l'ailier de l'UBB a décidé de régler le sort du match samedi, en déposant l'arrière du LOU d'un cadrage débordement plus vif que la langue d'une vipère lancée dans un vicieux exercice d'articulation.

Si l'on se fie au chronomètre de Canal+, celui qui fait foi pour homologuer le très officiel record du monde de rugbyman le plus rapide du monde, LBB a avalé 70 mètres en 9 secondes, ballon capté dans son camp à la 74'11'', aplati chez les Lyonnais à la 74'20'', le tout avec des adversaires assez peu coopératifs, à se jeter dans ses jambes pour le ralentir, comme si des haies avaient eu l'idée saugrenue de se mettre sans prévenir sur la route d'Usain Bolt. Une balade flashée à 28 km/h, selon les meilleures tables de conversion, avec, sans le moindre doute, une pointe de vitesse bien supérieure, tout ça avec plus d'une heure de match dans les jambes.

 
 

Quand il a retracé son action, « LBB », lui, a froidement mentionné « le carton jaune de (Jiuta) Wainiqolo », qui avait libéré ce couloir d'un défenseur, un « Valentin qui joue bien le coup », pour remercier son demi de mêlée Hutteau d'avoir initié ce côté fermé derrière une touche, et « ce un-contre-un qui me réussit bien », pour évoquer son « cad'déb ».

« Après, je ne suis pas loin de me faire rattraper ! faisait-il remarquer. C'est surtout l'essai du bonus, qui nous fait vraiment du bien, parce qu'ils étaient à 7 points, on n'était pas sûrs de gagner. » Toujours réinscrire un exploit personnel dans le cadre du succès collectif, règle de base de l'auto-évaluation médiatique.

 

Bielle-Biarrey a cette humilité-là, il ne lui serait pas venu à l'idée de s'étendre sur son doublé, ses 6 essais en 5 journées de Top 14, ou sur ce retour défensif sur Wainiqolo, pas du genre simple à stopper quand il est lancé. « J'ai surtout été très inutile au moment où je le lâche au tout début de l'action, rétorquait ainsi le joueur de 22 ans. C'était la moindre des choses de le rattraper. Je ne me suis pas laissé le choix ! »

Alors n'attendez pas non plus de lui qu'il se gargarise du record qu'il a établi samedi face à Lyon (32-20). Car oui, l'ailier bordelais s'est encore approprié une marque de référence, lui qui, avec les Bleus, l'hiver dernier, avait égalé, avec 9 essais, les meilleurs marqueurs d'essais en un Tournoi des Six Nations. À Chaban, il a dépassé Blair Connor pour devenir le meilleur marqueur d'essais de l'histoire de l'UBB, avec 47 ballons aplatis dans des en-but adverses. 47 essais en 77 matches disputés depuis le 8 janvier 2022, un rythme dingue tant il s'est accéléré ces deux dernières saisons.

Son mois de juin délicat semble digéré

Un mois et cinq matches de Top 14 auront donc rassuré tout le monde. Bielle-Biarrey a digéré un mois de juin délicat, où une commotion l'a privé de la demi-finale de Championnat et ne l'a pas aidé à se montrer sous son meilleur jour en finale (défaite 39-33 face à Toulouse, le 28 juin), avec une sortie dès la mi-temps.

« La coupure, avoir des vacances, ça m'a fait du bien, reconnaissait-il samedi soir. J'ai bien déconnecté. On a fait une bonne prépa et c'était reparti ! » Voilà donc cinq semaines consécutives que le staff de l'UBB le laisse sur la pelouse 80 minutes par match. Sans signe de fatigue.

« On a pas mal de blessés sur le champ profond, mentionnait-il, en référence aux absences de Yoram Moefana, Romain Buros, Arthur Retière, Pablo Uberti ou Salesi Rayasi, qui ont perturbé la ligne de trois-quarts girondine. Il faut enchaîner, mais ça va, je me sens bien ! » Assez frais pour faire un crochet par Paris lundi, où on ne serait pas étonné de le voir ramener une récompense lors de la Nuit du Rugby, et d'être disponible dimanche pour le déplacement à Toulouse, un match qui doit le titiller.



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Posted 11 October 2025 - 19:35 PM

Union Bordeaux-Bègles (UBB). Laharrague et Hutteau, l’apprentissage accéléré en Top 14
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11 octobre 2025  Mis à jour le 11/10/2025 à 19h26.
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Le jeune ouvreur de l’UBB connaîtra sa première titularisation en Top 14 ce dimanche (21 h 05) à Toulouse. Le demi de mêlée sera sur le banc

Ils ont à peine 19 ans et 18 ans. Cette saison, ils découvrent le Top 14 avec le maillot de l’Union Bordeaux-Bègles, frappé de l’étoile de champion d’Europe. Portés par leur talent, leur insouciance et une maturité étonnante par rapport à leur jeunesse, ils ont mené leur barque lors de leurs premiers matchs sous les couleurs girondines et ont inscrit un essai chacun lors du festival offensif face à Montauban (71-24). En l’absence de Matthieu Jalibert, laissé au repos, Joseph Laharrague connaîtra sa toute première titularisation à l’ouverture lors du déplacement à Toulouse ce dimanche (21 h 05). Valentin Hutteau, qui avait débuté au poste de demi de mêlée au Stade Français, sera sur le banc.

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L’UBB se déplacera à Toulouse ce dimanche (21 h 05) lors de la 6e journée de Top 14. Les compositions d’équipes

« Il y a toujours un peu de frilosité quand on est dans un staff, on se rassure souvent par des joueurs un peu expérimentés, par des noms », expliquait il y a quelques semaines Christophe Laussucq, l’entraîneur en charge de la défense girondine. « Mais ça peut être une erreur aussi et souvent, on se rend compte qu’avec ces générations de jeunes qui ont du talent et un peu d’insouciance, c’est bénéfique pour tout le monde ».

Deux gros potentiels

Alors qu’il n’en est qu’au prélude de sa carrière, Joseph Laharrague, lui, a déjà un nom. Celui de son père Julien, l’arrière ex-international français aux 12 sélections entre 2005 et 2007. Formé à Tarbes, le jeune ouvreur a rejoint le centre de formation de l’UBB il y a deux ans et a joué ses trois premiers matchs de Top 14 cette saison. « Ça fait bien longtemps qu’on perçoit ses qualités et sa marge de progression, explique le manager Yannick Bru. C’est un de nos gros potentiels à un poste exigeant ». Joey Carbery n’ayant pas convaincu sur ce début de saison, le staff girondin n’a donc pas hésité à lancer son jeune joueur, champion de France espoirs avec l’UBB l’an dernier après la victoire en finale face à Toulouse. Cette fois, il sera jeté dans le grand bain à Ernest-Wallon. « Il vaut mieux démarrer là que sur le terrain en pente d’Aurillac, sourit Yannick Bru. C’est un bel endroit pour apprendre ».

« Ce sont des gamins qui sont pour la plupart pratiquement pros depuis les cadets »

Valentin Hutteau, lui, a sauté la case espoirs. En l’espace de deux saisons, le numéro 9 est passé directement des Crabos de Massy au groupe pro de l’UBB, avec au passage, un seul match de Nationale au compteur avec le club francilien. « On savait que c’était un fort potentiel, on voulait l’inscrire dans le plan de succession », explique Yannick Bru. Les blessures de Maxime Lucu (fracture du pouce) et Arthur Retière (mollet) ont tout accéléré. Le demi de mêlée aux appuis électriques est promis à un très bel avenir et frappe déjà ses coéquipiers par son assurance au sein du groupe. « Les derniers jeunes que j’ai vu arriver comme lui, c’est Baptiste (Serin) et Matthieu (Jalibert) », confie le pilier Jefferson Poirot.

Suite aux nombreuses blessures, l’UBB n’hésite pas à faire confiance à sa jeune garde sur ce début de saison. « Pour être compétitif, il faut continuer à alimenter notre effectif professionnel par le centre de formation, par nos équipes de jeunes, explique Christophe Laussucq. C’est la volonté du club, mais c’est aussi une volonté générale en France avec les Jiff. Ce sont des gamins qui sont pour la plupart pratiquement pros depuis les cadets ». Maintenant, Laharrague et Hutteau sont dans le grand bain.

 


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L'ubb ne prolonge pas Vergne Taillefer proche équipe de France pour recruter Willis. Eux ils sont forts pour recruter juste

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L'ubb ne prolonge pas Vergne Taillefer proche équipe de France pour recruter Willis. Eux ils sont forts pour recruter juste

On est certain qu il ne sera pas dans les prospects de l'ASM!


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On est certain qu il ne sera pas dans les prospects de l'ASM!

C'est le meilleur ennemi du marchand de vin, non ? 


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Posted 19 October 2025 - 15:39 PM

C'est le meilleur ennemi du marchand de vin, non ? 

Du staff au complet,même, sur sa prise de parole la saison passée!


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Posted 19 October 2025 - 15:40 PM

L'ubb ne prolonge pas Vergne Taillefer proche équipe de France pour recruter Willis. Eux ils sont forts pour recruter juste

Quand tu es dans les 2 gros du top 14 si tu as l oseille tu peu recruter qui tu veux.






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