Je ne vois pas de lien de causalité évident entre un carton jaune distribué en match et une décision de "non lieu" en commission.
Ce sont deux décisions différentes: une est prise à chaud par le corps arbitral avec l'atmosphère pesante du match, l'autre avec beaucoup de recul et avec tout le loisir des images et des explications des uns et des autres.
Maintenant, sur cette action, Owens n'est visiblement pas le plus à la rue puisqu'il coupe la poire en deux avec un carton jaune pour jeu dangereux (moins préjudiciable qu'un rouge) alors que Monsieur le commissaire, le cul bien carré dans son siège, qualifie d'autorité le fait de match, d'un carton rouge.
Maintenant on est d'accord, je suis heureux que la commission rabatte le caquet de ce commissaire et de voir que le club a traité très intelligemment ce dossier.
Quant à Owens, je me rallierais à la position d'un arbitre que je connais: "le problème avec Owens, c'est que son arbitrage n'a pas de ligne directrice évidente ou d'équilibre à l'échelle du match".
Pour moi, Owens, comme tu les dis DANS LE FEU de l'ACTION, prend la décision de mettre un jaune. Im et sûr qu'à vitesse réelle cela peut se concevoir.
Par contre, ce n'est pas le commissaire à la citation qui dit que cela "vaut" carton rouge, c'est le superviseur indépendant (Douglas Hunter) qui après avoir "vu" les preuves a dit que selon lui l'action méritait carton rouge.
Je note que c'est la seconde fais cette année que deux joueurs français cités par l'ERC sont blanchis.
C'est ce côté positif qu'il faut retenir.
NDi.