dans Sud Ouest du matin :
Lopez à l’heure des choix et de l’embarras S’il a tourné le dos à Biarritz, l’ouvreur a plusieurs points de chute sont possibles si l’ASM l’autorise à partir
Absent depuis presque un mois après avoir subi une commotion face à Pau, Camille Lopez pourrait effectuer son retour à la compétition samedi contre le Biarritz Olympique. Si elle se confirme, cette reprise ne manquerait évidemment pas de piquant puisqu’un différend oppose depuis peu, l’ancien demi d’ouverture du Quinze de France et le président du BO. Après huit saisons passées à Clermont, Lopez (32 ans, 28 sélections) souhaite en effet quitter l’ASM dès le mois de juin prochain, un an avant l’expiration de son contrat. Il a noué des contacts au début de l’automne avec Biarritz et signé un précontrat avec le club basque, devenu caduc début novembre faute d’avoir obtenu le blancseing de Jean-Michel Guillon, le président du club auvergnat. Depuis, même si Lopez n’a toujours pas obtenu son bon de sortie, son CV circule à nouveau dans les clubs de Top 14 et de Pro D2. À notre connaissance, quatre clubs y ont porté un intérêt plus ou moins prononcé : Pau, Toulon, Bayonne et l’Union Bordeaux-Bègles. La colère d’Aldigé Ce scénario à rebondissements a provoqué la colère de Jean-Baptiste Aldigé qui a dénoncé la volte-face de Lopez dans les colonnes du Midi Olympique. « Il a profité que le pré-contrat soit dépassé pour se remettre sur le marché… Aujourd’hui, il souhaite toujours quitter l’ASM et revenir sur sa parole d’homme. Il ne respecte pas le Biarritz Olympique… » Le président du BO a-t-il été agacé par le fait que les enfants de l’ouvreur aient posé avec le maillot de l’Aviron Bayonnais sur une « story » Instagram partagée par son épouse ? Dans les faits, la situation est plus complexe que ne le laisse entendre Aldigé et l’avenir de Lopez est d’abord dépendant du bon vouloir des dirigeants de l’ASM. Avant de laisser partir son ouvreur, Jean-Michel Guillon veut d’abord lui trouver un remplaçant. Comme pour son entraîneur Franck Azéma, il entend aussi toucher un dédommagement substantiel pour la dernière année contrat. La première condition pourrait être remplie rapidement. Alors que le poste d’ouvreur anime le marché des transferts, le Toulonnais Anthony Belleau pourrait s’engager cette semaine avec Clermont. Resterait à régler le problème des indemnités réclamées par l’ASM. Sachant qu’après avoir eu le sentiment d’avoir été floué lors du recrutement de Franck Azéma comme entraîneur à Toulon, Clermont ne transigera pas forcément sur cette question