3512 réponses à ce sujet

[Lavande50]

 

quelqu'un est t'il abonné a la version numérique de la montagne ?

 

il y  a un article sur la "reeducation" du cerveau suite a des commotion, sur la photo d'illustration on voie victor kolei face a un écran numérique.

 

le titre de l'article en question :

 

Rugby

Commotions : à Lyon, découverte d'une méthode de rééducation du cerveau par stimulation visuelle

 

 

Voici l'article :

 

Commotions : à Lyon, découverte d'une méthode de rééducation du cerveau par stimulation visuelle

 

Publié le 23/02/2022 à 08h30

 

Une technologie d’un nouveau genre permet aux personnes atteintes de commotions de rééduquer leur cerveau. Romain Bordas, dont le cabinet « Neurovision » est situé à Lyon, travaille sur la stimulation visuelle. 

 

« La commotion, c’est le cerveau qui refuse de traiter des informations et de faire un effort physique ou cognitif après avoir reçu un impact. » Lorsqu’on lui pose la question, Romain Bordas essaie de vulgariser au mieux les effets post-traumatiques d’un choc violent à la tête.

 

Cet orthoptiste installé depuis un peu plus d’un mois dans le 8e arrondissement de Lyon, a mis en place une technologie de pointe permettant de réentraîner le cerveau à produire ces efforts. « J’ai été précurseur en la matière dans le sens où je me suis penché sur l’aspect cognitif. Prenons l’exemple d’une personne ayant subi une commotion et qui va au supermarché un samedi après-midi. Elle peut se sentir mal car il y a trop de stimulations dynamiques. Cela leur déclenche des symptômes qui peuvent être différents selon les individus. Mon but est de proposer des charges cognitives en lien avec ces symptômes. »

 

Problèmes de mémoire, perte de concentration, gestion de la dynamique... Romain Bordas évalue les déficits et livre des solutions adaptées sous forme d’exercices de stimulation visuelle.

 

La liaison entre la vision et la réadaptation du cerveau n’est pas si évidente à comprendre présentée comme cela. Mais si l’on part du postulat que sur nos cinq sens, 90% du traitement cérébral est effectué par la vue, on saisit parfaitement l’intérêt d’une telle rééducation.  « Quand vous fermez les yeux, vous vous reposez. Tant que vous les avez ouverts, il y a des stimulations. C’est aussi simple que cela. »

 

Mieux gérer ses émotions

 

Pour apprécier au mieux cette technologie, nous avons poussé les portes du cabinet de Romain Bordas. Ce jour-là, l’ex joueur de l’ASM, Viktor Kolelishvili, participait à une séance de rééducation. Un an et demi après avoir mis un terme à sa carrière en septembre 2000, l’ancien troisième ligne ressentait encore des symptômes.

 

En repérant des ballons de sports en quelques millièmes de seconde ou en scrutant scrupuleusement le mouvement de balles en trois dimensions, le Géorgien apprend petit à petit à reconditionner son cerveau. Et donc à diminuer ses maux. « Avec le travail que j’effectue ici, les souvenirs me reviennent plus facilement. Ma mémoire est bien meilleure. Ces exercices me permettent également de mieux gérer mes émotions pendant un effort intense de stimulation comme quand je suis avec du monde autour de moi. » Une nette amélioration du quotidien en somme. 

 

Pas étonnant donc que des clubs comme le LOU ou l’ASM Clermont fassent appel aux services de Romain Bordas. 

 

[Rugby ?]

Je n'ai pas de souvenir de cas de traumatismes durables dans le temps ou tout le monde dit aujourd'hui que le rugby était plus violent.

 

Je me souviens certes de KO mais je n'ai jamais connu personne qui devait traîner des problèmes neurologiques toute sa vie.suite à une commotion sur un terrain de rugby.

 

Et si le problème venait avant tout du fait que les joueurs sont passés du statut de simple humain à celui de surhumain grave à l'aide malfaisante de tous les produits qui fleurissent dans la moindre salle de muscu ?

 

Je reste convaincu qu'une lutte sérieuse contre l'utilisation de tous ces produits voire une interdiction pure et simple résoudrait le problème sans se faire des noeuds au cerveau.

C'est aussi, que le progrès de la médecine, et de la recherche neurologique, ont fait apparaitre un lien entre les chocs, même ancien et les séquelles.

C'était surement plus évident car plus rapide dans la boxe.

La découverte de la répétition des chocs est très récente. Pour preuve l'évolution de la réglementation sur les protocoles.

[63manu]

Commotions dans le judo et nouvelle méthode de soin.


https://www.francetv...2-765-[autres]-
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[Un jaune dans un ballon]

Personne à l'article sur l'affaire Cudmore qui est dans la montagne ? - Il a rencontré le juge apparemment dans le cadre du litige avec le club

[Arverne03]

Personne à l'article sur l'affaire Cudmore qui est dans la montagne ? - Il a rencontré le juge apparemment dans le cadre du litige avec le club

 

Un arrangement à l'amiable, donnant, donnant ?

[ELSAZOAM]

Personne à l'article sur l'affaire Cudmore qui est dans la montagne ? - Il a rencontré le juge apparemment dans le cadre du litige avec le club

Le bras de fer entre l’ASM Clermont Auvergne et l’ancien deuxième ligne Jamie Cudmore se poursuit à l’instruction. Mercredi 13 avril, le Franco-Canadien avait rendez-vous avec la juge en charge du dossier. 

L’ancien Montferrandais avait subi des chocs à la tête d’abord le 18 avril 2015, à Saint-Etienne, lors de la demi-­finale de Champions Cup disputée face aux Saracens, puis quinze jours plus tard, le 2 mai, lors de la finale de cette même compétition, en Angleterre, face à Toulon.

Envoyer un message au monde du rugby

Suite à ces faits, Jamie Cudmore avait fait l’objet d’un suivi médical au sein du centre hospitalier universitaire clermontois, mais aussi au sein de l’ASM. N'ayant pas accès à son dossier médical, il avait alors assigné, en 2017, l’ASM devant le tribunal de grande instance dans le but d’obtenir une expertise médicale.
Celle-­ci avait été confiée au docteur François Chedru, médecin neurologue, qui avait rendu ses conclusions définitives le 17 janvier dernier. Il avait estimé que « la responsabilité de l’ASM est engagée dans les préjudices subis par le requérant du fait du traumatisme crânien subi à la 56e minute de jeu pendant le match du 2 mai 2015 ». 
S’il reconnaissait que « ces dommages ne pouvaient être imputés de façon certaine à l’ASM », le Dr Chedru affirmait cependant qu’« avoir subi trois commotions cérébrales en l’espace de quinze jours comportait un risque de “syndrome du second impact” pour M. Cudmore, dont les conséquences auraient pu être dramatiques pour sa santé ».
En 2019, Jamie Cudmore a déposé une plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui auprès du procureur de la République de Clermont-Ferrand. La plainte ayant été classée sans suite, l’ancien joueur a déposé une plainte avec constitution de partie civile en janvier 2020. 
Ce mercredi 13 avril, l’ancien rugbyman, assisté de ses avocats, Me Jean-Hubert Portejoie et Me Tibault Tymen, avait rendez-vous avec la nouvelle juge d’instruction en charge du dossier. Un entretien qui a duré plus de 2 h 30 au terme duquel l’ancien joueur est ressorti pleinement satisfait.

« Moi, je suis quelqu’un de positif et j’ai confiance en la justice. J’ai été bien entendu par la justice. »

JAMIE CUDMORE (Joueur de l'ASM de 2005 à 2016)

L’objet de l’audition était de faire le point sur le dossier. « Il a repris les termes de sa plainte devant la juge et l’on a refait le déroulé du film de la finale et la demi-finale en question. Des investigations vont être désormais lancées », indique son conseil, Me Jean-Hubert Portejoie. Si ce dossier n’avait pas véritablement connu d’avancée significative depuis trois ans, ce devrait donc maintenant être le cas. 
Mais au-delà de son dossier personnel, Jamie Cudmore souhaite adresser un message au monde du rugby.

 

« Je veux envoyer un message fort. Il y a un vrai souci pour la santé des joueurs. Les commotions, on ne peut pas les éradiquer mais il faut éduquer les jeunes à cette problématique, les encadrer. C’est comme quand un boxeur prend un K.-O., il ne brûle pas les étapes et ne va pas revenir tout de suite sur ring », explique l’ancien deuxième ligne. 

« C’est un lanceur d’alerte et cette procédure lui a donné raison. Ce n’est plus tabou, la parole commence à se libérer »

MAÎTRE JEAN-HUBERT PORTEJOIE

« Depuis cette affaire, j’ai eu une centaine de messages de soutiens », confirme Jamie Cudmore. « Ça va apporter au monde pro mais également au monde amateur », déclare Me  Tymen. 
Le combat de l’ancien rugbyman dépasse effectivement très largement cette procédure judiciaire et fait écho à une actualité de plus en plus douloureuse et commentée.  

Julien Moreau (La Montagne - 14/04/2022)

 

Club. Sollicité par La Montagne, l’avocat de l’ASM, maître Charles Fribourg, n’a pas souhaité « faire de commentaire sur un dossier d’instruction ».

 

 

 

[el landeno]

Casque réfrigérant, protège-dents connecté : la tech qui soigne les rugbymen Des clubs français de rugby testent un casque réfrigérant et un protège-dents connecté pour mesurer les chocs et lutter contre les effets des commotions cérébrales.

« C'est frais, ça fait du bien à la tête de bas en haut... je pourrais presque m'endormir. » Allongé sur la table, le pilier du Stade Français Nemo Roelofse teste pour la première fois le PolarCap, un casque conçu pour limiter les effets d'une commotion cérébrale, qui survient après un contact violent provoquant un choc du cerveau dans la boîte crânienne.

Comment ça marche ? Une sorte de glacière envoie de l'eau réfrigérée vers un bonnet en silicone placé sur la tête du joueur pour abaisser la température de son crâne. Par-dessus, pour isoler le froid, on ajoute une protection en néoprène. Le tout reste posé pendant 45 minutes. « Après une commotion, il peut y avoir des maux de tête, des sensations de vertige, des déséquilibres, voire des lésions, explique Elliot Rubio, le médecin du Stade Français qui a introduit l'usage du PolarCap au club, l'automne dernier. Avec le froid, on tente de limiter les effets sur le cerveau. »

« Même si l'effet est restreint, il n'y a aucun effet secondaire, donc c'est bon à prendre »

Rémi Gaulmin, médecin de l'ASM

 

 

 

Développé par l'entreprise suédoise PolarCool, le casque a été testé en 2021 par 15 équipes professionnelles de hockey sur glace. Sur 81 joueurs commotionnés, les 29 qui avaient porté le casque revenaient plus tôt sur le terrain que les autres. Si renforcer les muscles, travailler la technique du plaquage ou du ruck peuvent prévenir ces troubles qui cristallisent les inquiétudes dans le rugby, les actions possibles après une commotion sont limitées.

« On peut ajuster la nutrition, prescrire des Oméga 3, de la vitamine D. Et avant de revoir le joueur, on va suggérer du repos sans écran, pas d'alcool. Avec le casque, au moins, on agit un peu plus », argumente Elliot Rubio. Le PolarCap a aussi été testé par le Biarritz Olympique et à Clermont. « Même si c'est un peu du gadget et que l'effet est restreint, il n'y a aucun effet secondaire, donc c'est bon à prendre », abonde Rémi Gaulmin, médecin de l'ASM qui a expérimenté le PolarCap sur ses joueurs de décembre à février dernier.

UN PROTÈGE-DENTS CONNECTÉ

 

Utilisé à la fois à l'entraînement et en match, le protège-dents connecté mesure l'intensité et la quantité des contacts. (ASM)

Au sein du club auvergnat, les joueurs volontaires expérimentent également un protège-dents connecté qui recueille en temps réel des données sur les chocs. « Le but est de mesurer l'intensité et la quantité des contacts en match et à l'entraînement », détaille Rémi Gaulmin. Imaginé par l'entreprise américaine Prevent Biometrics, le protège-dents possède un accéléromètre et mémorise « les commotions, les contusions, les pathologies cervicales, les entorses... bref, tout ce qui peut découler d'un choc », poursuit le médecin du club. En parallèle, le staff enregistre aussi les images de l'entraînement et du match pour vérifier qu'il y a bien eu un impact, et que le joueur n'a par exemple pas juste fait tomber son protège-dents.

Comprendre d'où viennent les blessures

Après utilisation, l'objet est rangé dans une valise connectée : les données et images sont envoyées à World Rugby, qui les analyse. Clermont participe en effet à une étude menée par l'instance mondiale sur 700 joueurs amateurs ainsi que dans trois autres clubs pro : le Leinster, Otago et Trévise. « On nous demande d'agir sur les commotions car cela inquiète, mais on doit comprendre d'où viennent les blessures pour savoir quelles décisions prendre, justifie Dorian Grimaud, chef de la communication de l'instance mondiale du rugby. On espère recueillir des données sur les facteurs de risque, déterminer si un choc est plus important sur une mêlée, sur un plaquage... »

World Rugby espère publier cet été les premières conclusions de son étude menée sur des joueurs et joueuses du niveau U13 à seniors. « La physionomie de jeu et les risques ne sont pas les mêmes pour des amateurs et des pros, d'où l'intérêt d'analyser et de comparer. » Et quelles adaptations possibles chez les pros ? « Selon les résultats, on pourrait imaginer limiter certaines phases d'entraînement, poursuit Rémi Gaulmin. Et si des exercices sont jugés accidentogènes, ils pourraient être adaptés. »

« UNE PRISE DE CONSCIENCE DES CLUBS »

Neurologue du sport, Jean-François Chermann a notamment travaillé avec le Stade Français et suivi au total près de 1 700 commotionnés dans le rugby, le foot, le hand, ou encore la boxe. « Le casque réfrigérant est intéressant, la cryothérapie peut aider. Ce n'est pas miraculeux, mais cet outil montre en tout cas une prise de conscience des clubs. » Pour le praticien, il est surtout essentiel que les staffs comprennent l'importance du repos pour un joueur commotionné. « Il faut commencer par le sortir du terrain, vérifier s'il a une amnésie ou pas, et lui faire passer des tests. »

« Beaucoup de joueurs reprennent encore trop vite »

Jean-François Chermann, neurologue

 

 

 

À l'origine des protocoles commotion mis en place en Top 14 depuis 2013, Jean-François Chermann indique qu'en dix ans, la part de joueurs qui restent sur le terrain après une commotion est passée de 50 % à 15 %. « C'est une vraie amélioration. Mais beaucoup de joueurs reprennent encore trop vite, par hâte de retrouver le terrain, ou pressés par leur encadrement. Davantage de médecins doivent être formés à la question des commotions. Ce n'est pas fini, il reste du travail. »

 

 

[Arverne03]

Bientôt l'implant de puces ? 

[ELSAZOAM]

Bientôt l'implant de puces ? 

Des puces dans le cou ?!...  

[marco43]

Personne à l'article sur l'affaire Cudmore qui est dans la montagne ? - Il a rencontré le juge apparemment dans le cadre du litige avec le club

navrant cette histoire, j'espères que ça va se ressoudre à l'amiable, jamie reste, pour moi, un grand joueur qui a beaucoup donné pour le club

[ELSAZOAM]

error...

[Rugby ?]

La judokate résume tout: 

" Oui, en France, on ne parle pas d'ETC. C'est tabou parce que le reconnaître "tuerait" des fédérations. On ne peut pas contrôler les chocs, et dans le sport, il y en a. Avouer cette maladie ferait perdre de l'argent et des licenciés.

Je veux donc qu'on en parle et qu'on le dénonce. Rien ne changera pour moi. Mais on peut sensibiliser la population, notamment les parents de jeunes, et leur expliquer que si leur enfant, qui évolue à un certain haut niveau sportif, est atteint des maux de tête à répétition, il faut le prendre au sérieux."

 

Enfin ça commence à bouger quand même, petit à petit les sportifs secouent le cocotier.

Mais on le voit, question commotions, on en est juste à faire des constats ........... et pas assez de prévention.

 résume 

[63manu]

https://www.rugbyram...316/story.shtml

Hayman atteint de démence : "Je ne me souvenais plus du nom de mon fils"

[Good Shvili]

https://www.rugbyram...316/story.shtml
Hayman atteint de démence : "Je ne me souvenais plus du nom de mon fils"

Je ne me souviens plus non plus du nom de son fils

[bazooka]

Sur un problème de santé d'une autre nature, un journaliste demande à Joos Van der Westhuizen, le plus dur pour vous aujourd'hui ?

 

Les yeux emplis de larmes : - Ne pas pouvoir jouer avec mes enfants.