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La FFR et ses magouilles


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#1396 Rugby ?

Rugby ?

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Posté 05 octobre 2017 - 08:34

Je dis peut être une anerie, mais ne penses tu pas que souvent les réformes effectuées dans un premier temps ont souvent été étudiées par les équipes précédentes? Ok, elles n'ont pas été choisies, alors. Peut être qu'un projet a besoin de murissement.

Autant je te rejoint sur les insultes portées sur les représentants des comités, lors de l'élection de Laporte, autant je trouve que le dernier vote est indigne compte tenu de ce qu'on a appris sur Laporte question rugby.!



#1397 Loulou

Loulou

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Posté 05 octobre 2017 - 10:02

Je dis peut être une anerie, mais ne penses tu pas que souvent les réformes effectuées dans un premier temps ont souvent été étudiées par les équipes précédentes? Ok, elles n'ont pas été choisies, alors. Peut être qu'un projet a besoin de murissement.

Autant je te rejoint sur les insultes portées sur les représentants des comités, lors de l'élection de Laporte, autant je trouve que le dernier vote est indigne compte tenu de ce qu'on a appris sur Laporte question rugby.!

de manière générale je n'ai pas de réponse sur qui a préparé quoi

 

mais sur les féminines sur que c'est eux cela faisait suite à une consultation auprès des clubs féminins



#1398 xdderf63

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Posté 05 octobre 2017 - 12:17

L'Equipe du jour 

 

L'INSPECTION AVANCE

Les deux inspecteurs généraux en charge de l'enquête sur Bernard Laporte pour soupçon de favoritisme semblent avoir une version très précise du déroulé des événements

 

Voilà quasiment un mois qu'ils sont à pied d'œuvre. Depuis le début de leur investigation, le 7 septembre à Marcoussis, Martine Gustin-Fall et Patrick Lavaure, membres de l'Inspection générale de la jeunesse et des sports (IGJS) missionnés par le ministère des Sports pour faire la lumière sur l'affaire Laporte, font soigneusement le tour de toutes les personnes concernées de près ou de loin.

Leur enquête, commencée par un entretien avec le président de la Fédération lui-même, accusé d'avoir fait pression sur la commission d'appel de discipline de la FFR pour qu'elle modifie une sanction décidée à l'encontre du club de Montpellier le 29 juin dernier, les a menés à interroger au moins quatre autres membres de la Fédération (dont la juriste Camille Denuziller, qui assistait à l'audience du 29 juin), tous les membres de la commission d'appel fédérale (y compris les sept démissionnaires) ainsi que des représentants de la Ligue. Avant-hier, ils étaient à Pau, pour entendre Robert Malterre, l'un des trois membres de la commission d'appel à avoir siégé le 29 juin dernier. Les deux autres, le démissionnaire Philippe Peyramaure et le président Jean-Daniel Simonet, avaient déjà été interrogés. Selon nos informations, ce dernier, personnage central, va très prochainement être réentendu. Comme d'autres protagonistes.

 

La liste des personnes auditionnées par Martine Gustin-Fall et Patrick Lavaure est-elle close ? Pas sûr. Toujours selon nos informations, le nom de Nicolas Hourquet, responsable Administratif, Institutions et International, à la FFR, pourrait s'y ajouter. Car les deux enquêteurs ont appris que c'est avec le portable de ce dernier que Bernard Laporte a appelé le président de la commission d'appel pour lui donner « un éclairage politique (...) afin qu'il en tienne compte dans sa décision ». Voilà qui pourrait compléter leur connaissance du scénario des journées des 29 et 30 juin, notamment sur la date et l'heure de ce coup de fil. S'ils en avaient besoin...

Car, selon divers témoins, Martine Gustin-Fall et Patrick Lavaure semblent déjà avoir une idée précise du déroulé des événements. À ce jour, ils ont entendu deux versions. L'une, celle défendue notamment par la FFR, disant que la commission d'appel a décidé le 30 juin, après une mise en délibéré pour une vérification juridique, et en toute indépendance (malgré le coup de fil avoué de Laporte à Simonet) de réduire les sanctions contre le MHR. L'autre assurant que ces sanctions avaient été maintenues le 29 juin et changé le lendemain, après un appel téléphonique de Laporte à Simonet. Cette version a été évidemment affirmée par Philippe Peyramaure, premier à démissionner de la commission d'appel, et surtout appuyée par des représentants de tous bords, ce qui lui donne du poids. Selon deux auditionnés appartenant à ce dernier « groupe », ils ont « bien compris la façon dont les choses se sont passées ».

Les deux inspecteurs, décrits comme méticuleux et bien documentés, ont par ailleurs cherché à comprendre le fonctionnement général de la commission d'appel. Élément montrant l'avancée de leurs travaux, ils veulent savoir s'il est fréquent que des personnes de la Ligue soient prévenues par la commission d'appel fédérale quand la sanction est arrêtée (ce qui, selon diverses sources, a été le cas le 29 juin au soir). Si leurs investigations les amènent à avoir des doutes sérieux, notamment quant au rapport entre les pressions supposées de Laporte et son contrat personnel avec Mohed Altrad (150 000 euros pour des conférences), les inspecteurs ont la possibilité de dénoncer des faits délictueux en activant l'article 40 du Code pénal. Un procureur de la République serait alors saisi.

Dans un passé proche, l'IGJS a fait valoir ce droit dans des affaires concernant les Fédérations de tennis (trafic de billets présumé du temps de la présidence de Gachassin) et de taekwondo (dérives financières). 


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#1399 guyom24

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Posté 05 octobre 2017 - 12:25

Je sais pas trop quoi répondre caf tu as l'air de faire abstraction des modifications de calendrier, que je cite, entre cette année et l'an passe ni de tenir compte de la remarque sur l'accès aux jeunes filles au épreuves fédérales pendant trois mois sans licence

Pour faire venir les gosses un seul moyen l'école , mais pour aller dans les écoles il faut du cadre territorial et le cadre territorial,dans une moitié du territoire il est financé en étant loué au club car les comités n'ont pas les financent pour le payer et pendant ce temps,pas d'école

Encore une fois je le redis mais cette alternance a permis de faire émerger des mecs biens qui bossent pour l'intérêt général,le mec du cifr est vraiment un gars bien et pour le coup pas du tout un pro Laporte loin s'en faut

Je ne fais pas abstraction de la modification du calendrier, je la replace dans le contexte, il me semble, d'une évolution du calendrier et du format des compétitions féminines... Depuis pas mal de temps, j'ai l'impression qu'on est en phase d'ajustement (je le répète, je crois bien que le passage à un seul niveau en fédérale féminine avait été une réponse à un calendrier pourri et une répartition géographique trop dispersée... Il s'est avéré que le format n'était pas non plus adapté avec de trop grandes différences de niveau, donc la fédé a proposé autre chose, qui s'est révélé problématique question calendrier et qui a à nouveau été modifié cette année. Si c'est la bonne tant mieux, mais ça me semble être plus la suite logique des évolutions précédentes (même si les tâtonnements sont regrettables) qu'une révolution à mettre au crédit d'une équipe Laporte qui serait arrivée en Zorro dans un monde immobile depuis des décennies...

Pour les licences, je n'en sais rien, ça ne me semble pas le noeud du problème... C'est sans doute plus facile pour faire essayer le rugby, mais la question est plutôt le nombre de celles qui veulent essayer, et qui ne sont pas freinées par le prix (c'est le même dans tous les sports) mais par l'image d'un jeu "pas pour les gonzesses"



#1400 xdderf63

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Posté 05 octobre 2017 - 12:25

L'EQUIPE DU JOUR

 

Affaire Laporte-Altrad : les zones d'ombre d'un contrat

 

Le contrat de partenariat passé par la Fédération avec le groupe Altrad pour que ce dernier s'affiche sur le maillot de l'équipe de France soulève encore plusieurs questions.

 

La défiance et la grogne contre Bernard Laporte et Mohed Altrad n'ont pas été circonscrites par la simple rupture du contrat de partenariat établi entre les sociétés BL Communication et Altrad Investment Authority. Bien qu'elle fût relativement rapide, la seule existence de cet engagement écrit - d'abord nié par M. Altrad - entre le président de la FFR et le patron du club de Montpellier posait un problème d'éthique. Il en a découlé des soupçons de favoritisme et de pression présumée sur la commission d'appel de la FFR qui ont conduit à des démissions en cascade au sein de cette dernière puis, devant les proportions prises par la polémique, à l'ouverture d'une enquête administrative à la demande du ministère des Sports.

 

Mohed Altrad reste néanmoins lié à la Fédération par un autre partenariat. Pour 1,5 million d'euros, le groupe international de matériel en BTP s'affiche sur le maillot du quinze de France depuis le Tournoi des Six Nations 2017. Ce contrat continue de susciter l'irritation des présidents de club du Top 14, lesquels notent un conflit d'intérêts pour la FFR et son président, qui gèrent le Top 14 et sont en relation de partenariat avec le groupe d'un président de ce même Championnat. Mais cet accord de sponsoring soulève aussi des interrogations quant à son tarif...

Un maillot sous-valorisé...

C'est en Italie, lors du dernier Tournoi des Six Nations, qu'on a vu apparaître Altrad et son logo sur le torse des Bleus sous la mention #France 2023. Ce contrat de sponsoring, que nous nous sommes procuré (voir par ailleurs), vise à soutenir financièrement la candidature de la FFR à l'organisation du Mondial qui succédera au Japon en 2019. Si l'arrivée d'une marque sur l'étendard fédéral était une promesse du candidat Laporte, il devait en faire dégringoler la recette sur le rugby amateur. Une manne coquette pourvu que le produit soit valorisé à sa juste mesure. « Ce n'est même pas crédible, pose Gilles Dumas, coprésident de Sportlab. Vous avez des partenaires historiques qui doivent mettre en moyenne 4 à 5 millions d'euros par an sans visibilité maillot, et un homme arrive et pour 1,5 million acquiert ce que tout le monde voudrait avoir, un maillot sur lequel la mise à prix initiale était plutôt de l'ordre de 10 millions d'euros. » À titre indicatif, AIG verse 10 M€ par saison pour s'étaler sur la mythique tunique noire des All Blacks. O2 offre 8 M€ aux Anglais pour s'exposer sur leur maillot intégralement blanc. À la suite de cette arrivée et la vampirisation de l'image du quinze de la Rose par l'opérateur mobile, BMW avait même quitté la RFU.

Ces tarifs sont largement supérieurs à celui pour lequel la FFR a cédé son produit le plus précieux. « Cet argent accompagne le dossier Coupe du monde, justifiait à l'époque le patron du rugby français. C'est un état d'esprit qui montre que des grands partenaires, qui plus est ici un grand président du Top 14 et un grand entrepreneur, décident d'accompagner la FFR dans un dossier de candidature pour la Coupe du monde. »

Des contrats bizarrement disproportionnés

On comprend donc l'objet du contrat, mais comment expliquer un tarif (1,5 million d'euros pour 8 à 10 matches) aussi faible, notamment au regard de critères de comparaison internes ? La disproportion vis-à-vis des grands partenaires historiques de la FFR est par exemple flagrante. La GMF (4,3 M€), la Société Générale (5,2 M€), Orange (3,3 M€), Adidas (4,5 M€) et BMW (4,7 M€) pour des sommes largement supérieures apparaissent sur le maillot d'« entraînement » des Tricolores. Une visibilité que les protocoles médias érigés par Guy Novès ont d'ailleurs rendue faible. Ils bénéficient à côté de cela des prestations classiques autour des rencontres et de la vie du quinze de France. Le silence de ces sponsors prestigieux fut néanmoins étrange. Nous savons qu'ils possèdent tous dans leur contrat des clauses de revoyure si une modification conséquente venait à altérer l'équilibre de leur contrat tel que, notamment, l'apparition d'un partenaire sur le maillot de match des Bleus. Ils ont aussi une priorité d'entrée de négociations dans pareille circonstance. Or à aucun moment ils n'ont été sollicités officiellement, sinon entre deux portes, de manière informelle par Serge Simon, vice-président de la FFR.

À plusieurs reprises, le « big five » s'est réuni pour parler des difficultés rencontrées avec la nouvelle gouvernance et ses méthodes pour le moins brutales. Pris en otage par le projet France 2023, ils n'ont pas souhaité montrer les dents pour ne pas apparaître comme des freins dans la candidature à l'organisation de la Coupe du monde. On ne les a pas plus entendus quand Bernard Laporte a annoncé dans les colonnes du Parisien que Mohed Altrad devait s'engager sur six ans à hauteur de dix millions d'euros par saison à l'issue du bail en cours.

Un futur contrat à 5,4 M d'euros ?

Là encore, comment expliquer que le prix du maillot passerait d'une année à l'autre de 1,5 à 10 millions d'euros ? Bernard Laporte déclarait au Parisien le 29 août : « À ce jour, nous n'avons qu'une seule réponse à notre consultation pour devenir sponsor maillot. Une seule. Et c'est le groupe Altrad. Le comité directeur aura à se prononcer sur cette proposition prochainement. S'il l'accepte, ce partenariat apporterait 60 millions d'euros jusqu'en 2023. » Soit 10 millions d'euros par an sur six ans auxquels viendrait s'ajouter, pendant dix ans, un apport personnel du président de Montpellier à hauteur de 4 millions d'euros annuels en faveur de la formation. Reste que, selon nos confrères du JDD, Altrad s'apprête à signer un nouveau bail de valeur bien moindre : 3,2 millions d'euros la saison, le prix d'entrée au cercle des grands partenaires de la FFR, auquel viendraient s'additionner 2,2 millions d'euros pour apparaître sur le maillot de l'équipe de France. Ce nouveau tarif apparaît encore sous-évalué quand on sait, par exemple, que la Société Générale paye 5,2 millions d'euros par an pour une visibilité plus faible. Il faut toutefois ajouter au potentiel futur contrat entre Altrad et la FFR des primes de résultats au barème progressif en fonction du classement World Rugby, d'une victoire dans le Tournoi des Six Nations, d'un Grand Chelem ou d'un titre de champion du monde. Des bonus oscillant entre 1 et 3 millions d'euros. De quoi faire grimper la facture, même s'il faudrait aux Tricolores le niveau de performance des All Blacks pour approcher les 10 millions par saison évoqués par Bernard Laporte. 


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#1401 bazooka

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Posté 05 octobre 2017 - 14:24

L'Equipe du jour 

 

L'INSPECTION AVANCE

Les deux inspecteurs généraux en charge de l'enquête sur Bernard Laporte pour soupçon de favoritisme semblent avoir une version très précise du déroulé des événements

 

Voilà quasiment un mois qu'ils sont à pied d'œuvre. Depuis le début de leur investigation, le 7 septembre à Marcoussis, Martine Gustin-Fall et Patrick Lavaure, membres de l'Inspection générale de la jeunesse et des sports (IGJS) missionnés par le ministère des Sports pour faire la lumière sur l'affaire Laporte, font soigneusement le tour de toutes les personnes concernées de près ou de loin.

Leur enquête, commencée par un entretien avec le président de la Fédération lui-même, accusé d'avoir fait pression sur la commission d'appel de discipline de la FFR pour qu'elle modifie une sanction décidée à l'encontre du club de Montpellier le 29 juin dernier, les a menés à interroger au moins quatre autres membres de la Fédération (dont la juriste Camille Denuziller, qui assistait à l'audience du 29 juin), tous les membres de la commission d'appel fédérale (y compris les sept démissionnaires) ainsi que des représentants de la Ligue. Avant-hier, ils étaient à Pau, pour entendre Robert Malterre, l'un des trois membres de la commission d'appel à avoir siégé le 29 juin dernier. Les deux autres, le démissionnaire Philippe Peyramaure et le président Jean-Daniel Simonet, avaient déjà été interrogés. Selon nos informations, ce dernier, personnage central, va très prochainement être réentendu. Comme d'autres protagonistes.

 

La liste des personnes auditionnées par Martine Gustin-Fall et Patrick Lavaure est-elle close ? Pas sûr. Toujours selon nos informations, le nom de Nicolas Hourquet, responsable Administratif, Institutions et International, à la FFR, pourrait s'y ajouter. Car les deux enquêteurs ont appris que c'est avec le portable de ce dernier que Bernard Laporte a appelé le président de la commission d'appel pour lui donner « un éclairage politique (...) afin qu'il en tienne compte dans sa décision ». Voilà qui pourrait compléter leur connaissance du scénario des journées des 29 et 30 juin, notamment sur la date et l'heure de ce coup de fil. S'ils en avaient besoin...

Car, selon divers témoins, Martine Gustin-Fall et Patrick Lavaure semblent déjà avoir une idée précise du déroulé des événements. À ce jour, ils ont entendu deux versions. L'une, celle défendue notamment par la FFR, disant que la commission d'appel a décidé le 30 juin, après une mise en délibéré pour une vérification juridique, et en toute indépendance (malgré le coup de fil avoué de Laporte à Simonet) de réduire les sanctions contre le MHR. L'autre assurant que ces sanctions avaient été maintenues le 29 juin et changé le lendemain, après un appel téléphonique de Laporte à Simonet. Cette version a été évidemment affirmée par Philippe Peyramaure, premier à démissionner de la commission d'appel, et surtout appuyée par des représentants de tous bords, ce qui lui donne du poids. Selon deux auditionnés appartenant à ce dernier « groupe », ils ont « bien compris la façon dont les choses se sont passées ».

Les deux inspecteurs, décrits comme méticuleux et bien documentés, ont par ailleurs cherché à comprendre le fonctionnement général de la commission d'appel. Élément montrant l'avancée de leurs travaux, ils veulent savoir s'il est fréquent que des personnes de la Ligue soient prévenues par la commission d'appel fédérale quand la sanction est arrêtée (ce qui, selon diverses sources, a été le cas le 29 juin au soir). Si leurs investigations les amènent à avoir des doutes sérieux, notamment quant au rapport entre les pressions supposées de Laporte et son contrat personnel avec Mohed Altrad (150 000 euros pour des conférences), les inspecteurs ont la possibilité de dénoncer des faits délictueux en activant l'article 40 du Code pénal. Un procureur de la République serait alors saisi.

Dans un passé proche, l'IGJS a fait valoir ce droit dans des affaires concernant les Fédérations de tennis (trafic de billets présumé du temps de la présidence de Gachassin) et de taekwondo (dérives financières). 

 

On revient au sujet, enfin !

Par ailleurs, il est bien ce contrat maillot, en espérant que l'écart prodigieux de sous valorisation va intégralement au monde amateur ; sinon on peut déjà se demander où il tombe...?



#1402 reo63

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Posté 05 octobre 2017 - 15:15

 
On revient au sujet, enfin !
Par ailleurs, il est bien se contrat maillot, en espérant que l'écart prodigieux de sous valorisation va intégralement au monde amateur ; sinon on peut déjà se demander où il tombe...?

bien entendu que tout cet argent va au monde amateur on sait tous ici que Bernard est un homme de parole, C'est lui même qui L'a dit a l'occasion de sa campagne en chevalier blanc 🤣 ........ou pas !
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#1403 Make ASM Great Again

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Posté 05 octobre 2017 - 16:01

Ha ouais quand même... Quand on évoque la possibilité du recours à l'article 40, c'est que ça commence à être une tisane bien solide déjà...

 

Vazy Nanard... Fais l'cochon... alleeez fais l'cochon...


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#1404 Siflex

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Posté 05 octobre 2017 - 17:09

Le sponsor maillot c'est de la merde.



#1405 Parigot_Paris

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Posté 05 octobre 2017 - 17:18

J'essaye de dire un truc historique, à la mesure de l'événement mais je trouve pas... Je suis nul... Lorenzetti, si tu as trempé dans cette histoire, lève le doigt ! :P



#1406 Tolosa-Bougnat

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Posté 05 octobre 2017 - 18:36

J'ai lu ça d'une oreille,en fait,cet article est juste là pour maintenir la pression ,rien de bien nouveau .

#1407 parce.que

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Posté 05 octobre 2017 - 19:11

J'ai lu ça d'une oreille,en fait,cet article est juste là pour maintenir la pression sion ,rien de bien nouveau .


Lire d'une oreille... Y'a peut être une place à de faire comme "incroyable de talent"...
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#1408 cetotomatos

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Posté 05 octobre 2017 - 19:49

L'EQUIPE DU JOUR

 

Affaire Laporte-Altrad : les zones d'ombre d'un contrat

 

Le contrat de partenariat passé par la Fédération avec le groupe Altrad pour que ce dernier s'affiche sur le maillot de l'équipe de France soulève encore plusieurs questions.

 

La défiance et la grogne contre Bernard Laporte et Mohed Altrad n'ont pas été circonscrites par la simple rupture du contrat de partenariat établi entre les sociétés BL Communication et Altrad Investment Authority. Bien qu'elle fût relativement rapide, la seule existence de cet engagement écrit - d'abord nié par M. Altrad - entre le président de la FFR et le patron du club de Montpellier posait un problème d'éthique. Il en a découlé des soupçons de favoritisme et de pression présumée sur la commission d'appel de la FFR qui ont conduit à des démissions en cascade au sein de cette dernière puis, devant les proportions prises par la polémique, à l'ouverture d'une enquête administrative à la demande du ministère des Sports.

 

Mohed Altrad reste néanmoins lié à la Fédération par un autre partenariat. Pour 1,5 million d'euros, le groupe international de matériel en BTP s'affiche sur le maillot du quinze de France depuis le Tournoi des Six Nations 2017. Ce contrat continue de susciter l'irritation des présidents de club du Top 14, lesquels notent un conflit d'intérêts pour la FFR et son président, qui gèrent le Top 14 et sont en relation de partenariat avec le groupe d'un président de ce même Championnat. Mais cet accord de sponsoring soulève aussi des interrogations quant à son tarif...

Un maillot sous-valorisé...

C'est en Italie, lors du dernier Tournoi des Six Nations, qu'on a vu apparaître Altrad et son logo sur le torse des Bleus sous la mention #France 2023. Ce contrat de sponsoring, que nous nous sommes procuré (voir par ailleurs), vise à soutenir financièrement la candidature de la FFR à l'organisation du Mondial qui succédera au Japon en 2019. Si l'arrivée d'une marque sur l'étendard fédéral était une promesse du candidat Laporte, il devait en faire dégringoler la recette sur le rugby amateur. Une manne coquette pourvu que le produit soit valorisé à sa juste mesure. « Ce n'est même pas crédible, pose Gilles Dumas, coprésident de Sportlab. Vous avez des partenaires historiques qui doivent mettre en moyenne 4 à 5 millions d'euros par an sans visibilité maillot, et un homme arrive et pour 1,5 million acquiert ce que tout le monde voudrait avoir, un maillot sur lequel la mise à prix initiale était plutôt de l'ordre de 10 millions d'euros. » À titre indicatif, AIG verse 10 M€ par saison pour s'étaler sur la mythique tunique noire des All Blacks. O2 offre 8 M€ aux Anglais pour s'exposer sur leur maillot intégralement blanc. À la suite de cette arrivée et la vampirisation de l'image du quinze de la Rose par l'opérateur mobile, BMW avait même quitté la RFU.

Ces tarifs sont largement supérieurs à celui pour lequel la FFR a cédé son produit le plus précieux. « Cet argent accompagne le dossier Coupe du monde, justifiait à l'époque le patron du rugby français. C'est un état d'esprit qui montre que des grands partenaires, qui plus est ici un grand président du Top 14 et un grand entrepreneur, décident d'accompagner la FFR dans un dossier de candidature pour la Coupe du monde. »

Des contrats bizarrement disproportionnés

On comprend donc l'objet du contrat, mais comment expliquer un tarif (1,5 million d'euros pour 8 à 10 matches) aussi faible, notamment au regard de critères de comparaison internes ? La disproportion vis-à-vis des grands partenaires historiques de la FFR est par exemple flagrante. La GMF (4,3 M€), la Société Générale (5,2 M€), Orange (3,3 M€), Adidas (4,5 M€) et BMW (4,7 M€) pour des sommes largement supérieures apparaissent sur le maillot d'« entraînement » des Tricolores. Une visibilité que les protocoles médias érigés par Guy Novès ont d'ailleurs rendue faible. Ils bénéficient à côté de cela des prestations classiques autour des rencontres et de la vie du quinze de France. Le silence de ces sponsors prestigieux fut néanmoins étrange. Nous savons qu'ils possèdent tous dans leur contrat des clauses de revoyure si une modification conséquente venait à altérer l'équilibre de leur contrat tel que, notamment, l'apparition d'un partenaire sur le maillot de match des Bleus. Ils ont aussi une priorité d'entrée de négociations dans pareille circonstance. Or à aucun moment ils n'ont été sollicités officiellement, sinon entre deux portes, de manière informelle par Serge Simon, vice-président de la FFR.

À plusieurs reprises, le « big five » s'est réuni pour parler des difficultés rencontrées avec la nouvelle gouvernance et ses méthodes pour le moins brutales. Pris en otage par le projet France 2023, ils n'ont pas souhaité montrer les dents pour ne pas apparaître comme des freins dans la candidature à l'organisation de la Coupe du monde. On ne les a pas plus entendus quand Bernard Laporte a annoncé dans les colonnes du Parisien que Mohed Altrad devait s'engager sur six ans à hauteur de dix millions d'euros par saison à l'issue du bail en cours.

Un futur contrat à 5,4 M d'euros ?

Là encore, comment expliquer que le prix du maillot passerait d'une année à l'autre de 1,5 à 10 millions d'euros ? Bernard Laporte déclarait au Parisien le 29 août : « À ce jour, nous n'avons qu'une seule réponse à notre consultation pour devenir sponsor maillot. Une seule. Et c'est le groupe Altrad. Le comité directeur aura à se prononcer sur cette proposition prochainement. S'il l'accepte, ce partenariat apporterait 60 millions d'euros jusqu'en 2023. » Soit 10 millions d'euros par an sur six ans auxquels viendrait s'ajouter, pendant dix ans, un apport personnel du président de Montpellier à hauteur de 4 millions d'euros annuels en faveur de la formation. Reste que, selon nos confrères du JDD, Altrad s'apprête à signer un nouveau bail de valeur bien moindre : 3,2 millions d'euros la saison, le prix d'entrée au cercle des grands partenaires de la FFR, auquel viendraient s'additionner 2,2 millions d'euros pour apparaître sur le maillot de l'équipe de France. Ce nouveau tarif apparaît encore sous-évalué quand on sait, par exemple, que la Société Générale paye 5,2 millions d'euros par an pour une visibilité plus faible. Il faut toutefois ajouter au potentiel futur contrat entre Altrad et la FFR des primes de résultats au barème progressif en fonction du classement World Rugby, d'une victoire dans le Tournoi des Six Nations, d'un Grand Chelem ou d'un titre de champion du monde. Des bonus oscillant entre 1 et 3 millions d'euros. De quoi faire grimper la facture, même s'il faudrait aux Tricolores le niveau de performance des All Blacks pour approcher les 10 millions par saison évoqués par Bernard Laporte. 

 

Z'ont pas du signer ça sur une table basse, mais plutôt sur un échafaudage, y a plus de place dessous.  :innocent:


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#1409 parce.que

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J'ai lu ça d'une oreille,en fait,cet article est juste là pour maintenir la pression ,rien de bien nouveau .


Lire d'une oreille.... Ça mérite une inscription à un incroyable talent

#1410 Eloyan

Eloyan

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Posté 05 octobre 2017 - 21:11

Bon allez ca pue de plus en plus ... va falloir partir Bernard ,.. tu n.as jamais aussi bien porté ton nom .. Mais la ca risque d'etre la fin ...




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