Tu as raison. On a fini la transition amateurs-pro, même si les structures fédérales sont à la traîne.. Aux clubs, et surtout aux staffs de comprendre comment gérer cette nouvelle génération moins attachée à un club, mais qui va privilégier une carrière personnelle. On jouera pas sur l'égo, l'affectif et l'appartenance au club de la même façon, même si on est encore loin du foot.
J en reviens toujours a mon Itw de Giroud qui dit :
Vous parliez en ouverture d’un problème culturel. Un préparateur physique en France est-il une nounou, qui doit surveiller chaque séance que les devoirs sont bien faits ?
Oui mais pas seulement. Il y a aussi un problème générationnel qui se pose. La génération française actuelle doit toujours être stimulée. Il faut sans cesse trouver de nouveaux leviers pour maintenir son niveau d’exigence élevé. À la base, il est assez fluctuant. Suivant le moment, il faut gueuler ou être proche, faire du sérieux ou du ludique. Les Français, et encore plus la génération qui arrive, réclament beaucoup de variété dans les exercices proposés. Sinon, ils s’ennuient un peu et leur niveau d’exigence baisse.
N’était-ce pas déjà le cas avant ?
Je ne crois pas. Les groupes savaient aussi mieux s’autoréguler et se gérer, en autonomie. J’ai connu une génration avant 2010 où les mecs étaient des leaders qui ressortaient et qui cadraient le groupe sur la performance, sur l’exigence. Ça a pas mal changé.
Votre discours est inquiétant…
Parfois, j’ai l’impression de travailler sur un sport individuel. Le rugby reste un sport collectif mais les groupes ressemblent de plus en plus à des sommes d’individualités. Ce n’est pas une critique. C’est juste la photographie réelle de notre situation actuelle. On avance comme ça.