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#30031 Silhouette

Silhouette

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Posted 17 November 2023 - 23:06 PM

Bin justement je veux dire qu'il aurait mieux fait de rester chez nous, je le considérais vraiment comme un bon joueur quand il est parti, maintenant il n'est plus que l'ombre de ce joueur.
Je comprend son envie de passer numéro 1 chose compliquée avec un Dupont dans son équipe, mais j'ai pas l'impression qu'il n'ait atteint son objectif.


Jusqu'à cette saison c'est vrai qu'il a plutôt déçu a lASM mais sur les derniers match il a été très bon. A confirmer, mais il pourrait potentiellement avoir enfin retrouvé son niveau

#30032 el landeno

el landeno

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Posted 27 November 2023 - 21:39 PM

Rugby, 
Top 14, 
Toulon
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Leicester Fainga'anuku arrive à Toulon : « Entre le maillot des All Blacks et mes parents, j'ai choisi » Meilleur marqueur du Super Rugby en 2023, Leicester Fainga'anuku est arrivé lundi à Toulon. À travers son parcours, le All Black explique pourquoi il a renoncé à sa sélection pour rejoindre le RCT. Ailier de formation, il ambitionne aussi de se distinguer au centre et en troisième ligne.

 
 
 

Le 10 octobre 1999 Malakai Faiga'anuku, pilier du quinze des Tonga, remportait une victoire historique face à l'Italie en Coupe du monde (28-25). Ce match avait lieu à Leicester. Au même moment, le 11 octobre en raison du décalage horaire avec les îles Tonga situées à 16 500 kilomètres de l'Angleterre, Male Faiga'anuku mettait au monde un beau bébé.

 
 

Dans leur joie mêlée de fatigue, les deux parents ont prénommé leur enfant Leicester, mais aussi Wales et Twickenham, autant de villes étapes qui ont balisé la brève carrière du pilier (12 sélections) tongien dont le fils a aujourd'hui bien grandi. Leicester a désormais 24 ans. Cette année, il a été le meilleur marqueur du Super Rugby et a disputé la Coupe du monde avec la Nouvelle-Zélande. Depuis lundi, le voilà de retour en France pour jouer au sein du RCT.

« Qui a décidé de vous appeler Leicester ?
Mon père. Mais il n'était pas seul. Ma mère, Male, est plus que le pilier de notre famille, elle en est la reine. Elle avait son mot à dire. (il rit) Papa est de cette première génération de Tongiens qui a pu s'accomplir avec ce qu'il aimait, le rugby. Son père et le père de son père étaient des cultivateurs qui travaillaient la terre pour nourrir leur famille. Papa a pu briser ce cycle. Nous sommes six enfants : deux filles et quatre garçons (son frère Tima, de deux ans son aîné, joue ailier et a été champion du monde des moins de 20 ans en 2017 aux côtés de Will Jordan et Caleb Clarke. Il est aujourd'hui international tongien).

Nos parents ont consenti à de gros sacrifices en venant s'installer en Nouvelle-Zélande. Ce que je suis, je le leur dois. Beaucoup de Polynésiens quittent leurs îles, ça ne veut pas dire que c'est une décision facile. Une fois qu'ils ont eu fait ce choix, il leur a fallu trouver un emploi, de quoi se loger, économiser sous par sous, se résigner à ne plus voir leurs propres parents pendant dix ans, parfois plus. La première fois que j'ai revu mes grands-parents, j'ai vu de la lumière dans leurs yeux. De la fierté aussi. De quoi compenser, un peu, ce sentiment de vide qu'ils ont eu pendant tant d'années.

« Ce qu'il y avait à la télé dans les films de gangsters, c'était une réalité pour nous à South Auckland. Des embrouilles en permanence, la drogue omniprésente. J'étais cerné, je suis parvenu à éviter les pièges »

 

 
 
 
 
 

Né aux Tongas, vous avez grandi à Auckland.
Comme bon nombre de Polynésiens, on habitait à Auckland Sud, le coin le plus dur de la Nouvelle-Zélande. Ce qu'il y avait à la télé dans les films de gangsters, c'était une réalité pour nous. Des embrouilles en permanence, la drogue omniprésente. Un gamin, c'est très influençable, ça capte un tas de chose. J'étais cerné, je suis parvenu à éviter les pièges. J'ai appris que c'était important de rester soi-même, de garder son cap.

Nos parents avaient fait tant de sacrifices, je ne voulais pas les décevoir. On allait à l'église. On a appris les notions de bien et de mal. Quand je regarde le passé, je suis fier de mes parents. Ils nous ont permis de prendre le bon chemin. D'autres n'avaient pas ces repères. L'époque où on vivait à Auckland, nos parents enchaînaient chacun deux à trois boulots différents. On a vécu à huit dans un deux-pièces. Parfois on dormait par terre, juste sur une couverture. Quand on n'avait pas de quoi payer les factures, il fallait déménager. On a aussi trouvé refuge chez des proches qui nous ont hébergés quelques mois. Quand j'ai eu 12 ans, tout a changé : on a été vivre à Nelson, sur l'île du Sud. C'était un autre monde, une ville multiculturelle, peuplée d'artistes. Un endroit bien plus lumineux. Nelson, c'est ma maison.

« Au lycée, mon modèle, c'était James Lowe »

 

 
 
 

Qu'est-ce qui a provoqué ce changement dans votre vie ?

Mon père est devenu pasteur et il a eu la charge d'un ministère à Nelson. Maman a pu y trouver un job avec de bons horaires dans une maison de retraite. On vivait dans un endroit tellement plus agréable et plus favorable. J'ai décroché une bourse pour être pensionnaire au Nelson College grâce au rugby (un établissement prestigieux d'où sont issus vingt-trois All Blacks). J'ai eu des profs passionnants, pu côtoyer un tas de cultures différentes. Je me suis fait des potes japonais, coréens, thaïlandais. C'est pas mal pour débuter dans la vie. Et puis j'étais motivé de sentir que Gary O'Shea, le proviseur, et Peter Grigg, le manager du rugby, croyaient en moi.

Au Nelson College, ils ont un savoir-faire pour identifier les talents et les bonifier. Beaucoup d'anciens intègrent ensuite les Crusaders, comme Ethan Blackadder et David Havili. Au lycée, mon modèle, c'était James Lowe, qui joue ailier avec l'Irlande. J'ai joué face à lui l'an passé ! (le 2 juillet 2022, victoire 42-19 pour sa première sélection avec les All Blacks). Il était au Nelson College aussi. On s'est retrouvés après le match. Les anciens de Nelson, on forme une fraternité.

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Avec les Crusaders, en avril 2023. (Aaron Gillions/Imago/Panoramic)

Cette saison, vous avez remporté le dernier Super Rugby avec les Crusaders et été le meilleur marqueur d'essais (13). Quelle était votre recette ?
J'ai capté un truc que je ne veux jamais perdre de vue : le rugby, c'est d'abord un jeu. Parfois, sous l'effet de la pression, du rythme des matches, du niveau de précision et de l'intensité requis, on peut arriver à l'oublier. Il faut se marrer, prendre du plaisir. Avoir tous les jours un état d'esprit positif, du lundi au vendredi. Le bien-être, c'est le meilleur des "game-plan ". C'est un agrégateur d'énergie positive. Il rend les choses tellement plus faciles.

À votre avis, qu'est-ce que les gens diront de vous dans 30 ans ?
Ben, le jeu est devenu tellement hybride... On voit des talonneurs qui cavalent comme des ailiers, des mecs aussi à l'aise en deuxième ligne qu'en jouant troisième-ligne aile. Je travaille dur pour accroître ma polyvalence, ne pas me contenter de n'être qu'un ailier. Certains sont réputés pour leur vitesse, d'autres pour leur puissance... J'aimerais être "trois en un ", de la trempe de ces gars qui peuvent jouer partout : à l'aile, au centre (le 5 octobre, contre l'Uruguay à la Coupe du monde, il était titulaire à l'aile et avait ensuite joué 25 minutes au centre. Il avait inscrit trois essais). Je travaille mon jeu au pied autant que mon attitude dans les rucks. Je bosse au milieu des avants dans les pick-and-go. Là où il y a du boulot. Plus encore que le nombre des essais que j'ai inscrit, c'est sur cet aspect de mon jeu que j'ai souhaité briller cette saison.

« Une petite voix me disait en permanence "reste ! ". Venir jouer à Toulon, c'était faire le deuil des Blacks et des Crusaders. Mais une carrière c'est court, on se doit de la maximiser. Repartir pour cinq ans en Nouvelle-Zélande, c'était une solution de facilité, un peu revenir sur mes pas »

 

 
 
 

Votre signature, c'est d'être "un ailier qui soigne sa défense " ?
Franchement, j'ai souvent fait plus le plein d'énergie après un turn-over réussi qu'après un essai aplatit. Quand je grattais un ballon, je voyais "Razor " (le surnom de Scott Roberston, son coach aux Crusaders et désormais sélectionneurs des Blacks) et le staff en joie et tous mes coéquipiers, tellement soulagés ! J'ai beau jouer à l'aile, je suis attiré par le coeur du jeu. Razor m'a encouragé dans ce sens, jouer "free-style ". Plus que la puissance ou la vitesse, ma force c'est l'envie. Toute la semaine, je suis posé, attentif aux détails. Le jour du match, je deviens un autre. Je dois prendre le dessus sur quiconque se dresse devant moi. Ce n'est pas facile à expliquer, c'est dans les tripes.

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À l'entraînement avec les All Blacks, à Lyon, pendant la Coupe du monde. (A. Martin/L'Equipe)

« Certains gamins ont rêvé d'être All Blacks, moi c'était d'offrir une vie meilleure à mes parents. Entre eux et le maillot noir, j'ai choisi »

 

 
 
 

Vous étiez promis à une carrière All Black mais, à 23 ans après seulement 7 sélections, vous y avez renoncé pour jouer à l'étranger, au RC Toulon. La décision n'a pas dû être simple...
C'est vrai, d'autant plus quand j'ai appris que Razor était nommé à la tête des All Blacks. Une petite voix me disait en permanence "reste ! ". Venir jouer à Toulon, c'était faire le deuil des Blacks et des Crusaders. Mais une carrière c'est court, on se doit de la maximiser. Repartir pour cinq ans en Nouvelle-Zélande, c'était une solution de facilité, un peu revenir sur mes pas. Le RC Toulon m'offre l'opportunité de me confronter aux meilleurs joueurs de l'hémisphère Nord. C'est excitant ! C'est ici que ça se passe, qu'on affronte désormais les meilleurs mondiaux. Et puis quand on voit l'affluence dans les stades ici ! J'ai envie de progresser. Toulon, c'est aussi une expérience humaine pour ma compagne et moi. On n'a pas d'enfants, c'est le bon moment. Le môme de South Auckland que j'étais n'aurait jamais osé imaginer ça ! Toulon est une bénédiction.

Ce qui a guidé ma décision, c'est de me souvenir pourquoi j'ai choisi de jouer au rugby. J'aimais ça, bien sûr, mais je voyais autre chose. Je ne me suis pas mis au rugby pour rêver d'exploits. C'est juste que je n'étais pas mauvais et que ce sport m'offrait des opportunités pour aider les miens. Certains gamins ont rêvé d'être All Blacks, moi c'était d'offrir une vie meilleure à mes parents, plus de liberté. Entre eux et le maillot noir, j'ai choisi. J'ai entendu des gens dire "et l'héritage All Black ? "Ma préoccupation est d'assurer une vie meilleure à mes parents (un joueur néo-zélandais peut tripler ses revenus en venant jouer en Europe). Je ne veux jamais qu'ils revivent ce stress de se demander "où on va habiter Qu'est-ce qu'on va manger ? "Je dois aussi penser à mes futurs enfants. Je vais bosser d'arrache pied pour réussir ici à Toulon. Quant à l'avenir, Dieu sait ce qu'il nous réserve. Razor est dans la place, il aura un oeil sur ce petit jeune qui joue dans le sud de la France. Moi je brûle de rejouer un jour pour mon pays. J'ai signé à Toulon pour 18 mois, qui sait, je rejouerais peut-être un jour avec les All Blacks...

 
 

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#30033 Gourine63

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Posted 28 November 2023 - 09:53 AM

Au moins pas de langue de bois, il avoue clairement que sa famille et l'argent passe avant le patriotisme.

Un choix que je respecte car je suis d'accord avec lui, la famille avant tout.
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#30034 Néophyte

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Posted 28 November 2023 - 13:47 PM

Au moins pas de langue de bois, il avoue clairement que sa famille et l'argent passe avant le patriotisme.

Un choix que je respecte car je suis d'accord avec lui, la famille avant tout.

 

Vin Diesel t'approuve. 


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#30035 Codorplusàvie

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Posted 28 November 2023 - 13:51 PM

Un talon anglais de plus.

#30036 Gourine63

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Posted 28 November 2023 - 16:07 PM

 
Vin Diesel t'approuve. 


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#30037 l'exil

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Posted 28 November 2023 - 16:19 PM

Merci pour l'article.

 

La phrase "J'ai failli signer à Clermont pour son fabuleux public... j'espère ne pas regretter mon choix" fait un peu mal....


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#30038 Codorplusàvie

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Posted 28 November 2023 - 18:23 PM

Est-ce que financer la cabane à prières du papa rentre dans le salary cap ?
Si ça marche, on est vraiment trop honnêtes pour recruter.

#30039 Le Marseillais

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Posted 28 November 2023 - 19:44 PM

Merci pour l'article.

 

La phrase "J'ai failli signer à Clermont pour son fabuleux public... j'espère ne pas regretter mon choix" fait un peu mal....

C'est fou ça, j'arrive pas à trouver cette phrase 



#30040 SEB ASM

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Posted 28 November 2023 - 20:40 PM

C'est fou ça, j'arrive pas à trouver cette phrase 



😂😂😂
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#30041 bazooka

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Posted 29 November 2023 - 06:48 AM

Merci pour l'article.

 

La phrase "J'ai failli signer à Clermont pour son fabuleux public... j'espère ne pas regretter mon choix" fait un peu mal....

 

Je ne serais pas surpris que les regrets soient pour nous.


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#30042 jm12

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Posted 29 November 2023 - 06:53 AM

 

Je ne serais pas surpris que les regrets soient pour nous.

Sans doute les impératifs financiers du moment mais ne pas l 'avoir pris comme annoncé , reste un sacré trou dans la raquette en lieu et place de Damian.

 

Le recrutement si la sauce venait à bien prendre , du RCT reste XXL ....



#30043 bazooka

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Posted 29 November 2023 - 06:55 AM

Du coup avec tout ce blé pas dépensé on peut s'offrir un top 10.



#30044 el landeno

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Posted 29 November 2023 - 07:08 AM

Melvyn Jaminet, la pièce manquante du RC Toulon ? L'arrière international Melvyn Jaminet s'entraîne depuis le début de la semaine à Toulon, son nouveau club, où ses qualités devraient être davantage exploitées qu'à Toulouse.

 
 
 

Les supporters du RCT devront s'armer de patience, car il est peu probable que Melvyn Jaminet étrenne son nouveau maillot toulonnais en Top 14 face à Pau, samedi, au stade Mayol. Fraîchement transféré du Stade Toulousain, l'arrière international ne s'entraîne avec ses nouveaux partenaires que depuis le début de la semaine« On va essayer de le faire rentrer tout doucement, observait la semaine passée le directeur du rugby varois, Pierre Mignoni. Il a d'abord besoin de s'adapter à ses partenaires, aux systèmes et à sa nouvelle vie. »

 
 

Une chose est sûre néanmoins : le natif d'Hyères formé au... RCT (2006-2015) devrait rapidement devenir un pion essentiel de son équipe, ce qu'il n'a jamais réussi à être à Toulouse, comme l'atteste son bilan, relativement modeste pour un joueur de son standing : 19 matches joués en un peu plus d'une saison, aucun de phase finale.

« Il peut nous amener une plus-value à l'arrière, mais aussi en 10 »

Pierre Mignoni, directeur du rugby du RCT

 
 
 

« Déjà, il va se retrouver dans un environnement qu'il connaît bien, note l'ancien ouvreur ou centre international Yann Delaigue. Il sera bien accueilli, parce qu'avec lui c'est un peu l'enfant du pays qui rentre à la maison. Et puis, même s'il y a du monde à Toulon, la concurrence y sera quand même un peu moins rude qu'à Toulouse, sans manquer de respect à ceux qui jouent aujourd'hui. En face de lui, il n'aura plus le mec qui est titulaire en quinze en équipe de France (Thomas Ramos). » À Toulon, Jaminet devra composer avec Aymeric Luc à l'arrière, voire avec Dan Biggar (actuellement blessé au dos) ou Enzo Hervé, s'il prenait à Mignoni l'envie de le tester à l'ouverture. « Il peut nous amener une plus-value à l'arrière, mais aussi en 10, admet ce dernier. C'est le poste où il a été formé, ici même à Toulon. »

 
 

Au Stade Toulousain, Jaminet a subi deux blessures aux chevilles (en octobre 2022 et en avril 2023) qui ont considérablement freiné son évolution et accru son retard face à la concurrence. Mais il a peiné aussi, du moins au début, à s'adapter à ce jeu à la toulousaine où on ne demande pas seulement à un arrière de taper fort dans la balle et de s'engouffrer dans des brèches sans faire jouer derrière.

« Culturellement, le RCT sera certainement plus adapté à ses qualités que Toulouse, estime Delaigue, qui a jadis évolué dans les deux clubs. Toulon joue plus au pied, même s'il dispose aujourd'hui de trois-quarts comme Waisea capables d'envoyer du jeu à la main. Le jeu de Melvyn ira bien avec son nouveau club. Il a peut-être moins ce truc de faire jouer ses partenaires que Ramos, mais entre ses cannes, sa vitesse, sa longueur de pied et son efficacité face aux perches - même si Enzo Hervé se débrouille très bien dans ce domaine -, il peut quand même sacrément arranger les affaires des Toulonnais. Je crois sincèrement qu'il pourra renaître là-bas, en quelque sorte, c'est-à-dire redevenir le joueur qu'il était à l'USAP et à ses débuts en équipe de France. Et puis, Toulon reste un très grand club, ce n'est pas régresser que de revenir là-bas. »

 
 


#30045 Ptolémée

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Posted 29 November 2023 - 14:50 PM

Lewis Ludlam trés proche du RCT 






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