11140 réponses à ce sujet

[steph]

Tiens, ils se rendent compte que Cros est un excellent joueur. Moins highlights que "Carminati" Jelonch, mais tellement plus important au final. J'ai toujours dit qu'il me faisait penser à Bonnaire, au début remplaçant de luxe, et au final taulier en flanker ou en 8.

[Gourine63]

Tiens, ils se rendent compte que Cros est un excellent joueur. Moins highlights que "Carminati" Jelonch, mais tellement plus important au final. J'ai toujours dit qu'il me faisait penser à Bonnaire, au début remplaçant de luxe, et au final taulier en flanker ou en 8.

Faut pas aimer le rugby pour préférer Jelonch à Cros, même si j'aurais voulu voir Ollivon en 8 plutôt que le toulousain, il y'a été formé et c'est là qu'il a obtenu ses premières sélections.

La gestion des hommes me laisse un goût amer, que ce soit avec les bleus ou avec l'ASM, ce qui participe grandement au fait que je sois de plus en plus détaché du rugby.

[RCV06]

Faut pas aimer le rugby pour préférer Jelonch à Cros, même si j'aurais voulu voir Ollivon en 8 plutôt que le toulousain, il y'a été formé et c'est là qu'il a obtenu ses premières sélections.

La gestion des hommes me laisse un goût amer, que ce soit avec les bleus ou avec l'ASM, ce qui participe grandement au fait que je sois de plus en plus détaché du rugby.

Moi c'est plus à cause du jeu pratiqué

[Mikasm]

Lebel remplace Bielle Biarrey.
Il a enfin loccasion de gagner sa place, je pense quil peut la saisir.
Et il ne sera pas au Michelin donc bonne nouvelle.

[el landeno]

Décryptage : Comment Fabien Galthié a façonné une équipe de France championne des lourds Pour la première fois de l'histoire, les Bleus aligneront face à l'Italie ce dimanche quatre joueurs d'au moins 130 kg sur la feuille de match. Un choix atypique, qui correspond à leur stratégie depuis quatre ans, avec ses forces et ses limites.

On ne pourra pas reprocher à ­Fabien Galthié d'être borné. Du temps où il chroniquait dans les colonnes de L'Équipe, le sélectionneur pensait que les joueurs de plus de 130 kg n'avaient plus leur place au niveau international. Quelques années plus tard, il va battre un double record en ­alignant face à l'Italie ce dimanche lors de la troisième journée du Tournoi des Six Nations quatre joueurs qui tutoient ou dépassent cette barre - Uini Atonio (147 kg), Posolo Tuilagi (149 kg), Romain Taofifenua (135 kg) et son frère ­Sébastien Taofifenua (130 kg) - ainsi que les deux joueurs les plus lourds de l'histoire des Bleus - Atonio et Tuilagi -, l'un derrière l'autre sur l'axe droit de la mêlée française.

 

 

lire aussiLe classement et le calendrier du Tournoi

Du modèle néo-zélandais au modèle sud-africain

Que s'est-il passé pour que ­Galthié se convertisse aux gabarits XXL ? Cela tient d'abord aux époques et à la nature du ­bonhomme, peu dogmatique concernant le style de jeu. Quand il écrivait dans ces colonnes, la Nouvelle-Zélande triomphait avec un rugby axé sur la vitesse. À ses yeux, cela excluait quasiment les « lourds ».

Depuis 2019, c'est l'Afrique du Sud qui règne, ­signe d'une évolution du jeu international vers plus d'affrontement et de jeu au pied ainsi que des ­séquences moins longues. Dès sa prise de fonction, le pragmatique Galthié, qui choisit sa stratégie en fonction de l'analyse et des datas, a placé son équipe dans les traces des Springboks. Et le parallèle vaut aussi pour certains choix de joueurs : les doubles champions du monde en titre ont Frans ­Malherbe (141 kg) en pilier droit et RG Snyman (135 kg) comme ­deuxième-ligne remplaçant, les Bleus s'appuient depuis trois ans, aux mêmes postes, sur Atonio et Romain Taofifenua.

lire aussiLa composition des Bleus contre l'Italie : première titularisation pour Posolo Tuilagi

 

 

Avec les ajouts de Tuilagi et de Sébastien Taofifenua pour affronter l'Italie ce dimanche, la France franchit encore un cap. La voilà dans l'exceptionnel. Par le nombre des « poids lourds » alignés donc, mais aussi par leur dimension : avec Atonio, Tuilagi et « Grand Tao », on est bien au-delà des 130 kg. Pensez qu'il existe entre ces trois-là et Cyril Baille (117 kg) quasiment autant de kilos d'écart qu'entre Cyril Baille et l'ouvreur Matthieu Jalibert (86 kg)...

Au plus haut niveau international, récemment, seule l'Australie (avec Tupou, Skelton, Richie Arnold et Nonggor face à la Géorgie) s'est rapprochée de ce genre de compilation de « gros ». Et parmi les clubs majeurs, on n'a trouvé qu'un équivalent : le Stade Rochelais, qui alignait Atonio, Will Skelton, Joel Sclavi et Georges-Henri Colombe (567 kg à eux quatre !) lors de la conquête de sa deuxième Champions Cup, en mai dernier face au Leinster.

lire aussiPosolo Tuilagi, une ascension express au sein du quinze de France

Les Bleus ont besoin d'un pack encore plus dur et intimidant...

Les circonstances (blessures de Wardi, suspension de Willemse) ont conduit Galthié à convoquer Tuilagi et « Petit Tao » en cours de Tournoi. Mais son plan de départ était quand même d'avoir Atonio et Emmanuel Meafou (145 kg) titulaires, avec « Grand Tao » sur le banc. Car la Coupe du monde a convaincu le staff tricolore du besoin d'un pack encore plus dur et intimidant.

Les kilos pèsent, effectivement. Ils posent une question stratégique à l'adversaire : comment faire face ? En ajoutant de la densité dans la composition d'équipe ou en misant sur le mouvement ? Ils étreignent, contraignent, épuisent à la longue. En mêlée, dans les mauls, les collisions ou les rucks, ils font gagner ces centimètres, voire ces mètres, qui font basculer les actions du bon côté.

... mais ils se retrouvent bloqués pour faire évoluer leur plan de jeu

Mais les kilos ont aussi leurs défauts. Quand ils n'étouffent pas l'adversaire, on voit à quel point la capacité à se déplacer vite et longtemps peut manquer, comme face à l'Irlande en ouverture de ce Tournoi. Ils obligent à des calculs savants en termes de coaching (aucun des + 130 kg alignés par Galthié n'a joué plus d'une heure) et de répartition des tâches (impossible d'aligner Atonio et Tuilagi sans leur adjoindre des joueurs mobiles et des sauteurs en touche, comme le sont Woki, Cros, Boudehent et Ollivon). Les kilos limitent aussi les possibilités offensives : tant qu'elle aura autant de « lourds », l'équipe de France ne basculera pas vers un jeu de mouvement et de possession tel que le rêve une partie de ses supporters.

Les Bleus ont néanmoins la chance de pouvoir compter sur des mastodontes qui ne misent pas tout sur leur physique. Tous issus des îles du Pacifique, les quatre très costauds alignés à Lille (qui ne devraient, sauf blessure de titulaires, pas se retrouver ensemble sur le terrain) ont des capacités de passe au-dessus de la moyenne des avants, ce qui pourrait amener beaucoup de variété au jeu tricolore. Mais il serait étonnant qu'Atonio et Tuilagi commencent leur match en pensant d'abord à déplacer le ballon.

Posolo Tuilagi, 19 ans et déjà dominant

 

Il existe sans doute un lien entre le forfait de Grégory Alldritt, principal porteur de balle français, et la titularisation de Posolo Tuilagi. On devrait souvent voir le Catalan aller défier au centre du terrain, comme ici face à l'Irlande. Objectif : gagner la ligne d'avantage ou, avec sa bonne technique individuelle, faire jouer autour de lui quand les défenseurs se concentreront sur lui. Il peut aussi être redoutable en leurre, comme sur l'essai de Louis Bielle-Biarrey en Écosse. (Capture ITV Sport)

 

Face à l'Écosse, deux interventions de Posolo Tuilagi dans des phases de combat ont été saisissantes : un contre-ruck puissant et cette poussée sur le maul qui a conduit à la pénalité de 16-20. Le Samoan de naissance y agrippe deux adversaires à lui seul pour faire avancer et pivoter le pack français. Une force brute rare. (Capture BBC)

 

Capable de bonnes accélérations, Posolo Tuilagi, comme les autres gabarits XXL, est davantage en difficulté quand il s'agit de se déplacer sur la durée. Ici, sur un renvoi tapé long, il est le Français le plus en retard dans sa montée. C'est une vraie limite, que d'autres sélectionneurs estimeraient rédhibitoires. Mais pas Fabien Galthié. (Capture BBC)

 

[Oscar]

Lebel remplace Bielle Biarrey.
Il a enfin loccasion de gagner sa place, je pense quil peut la saisir.
Et il ne sera pas au Michelin donc bonne nouvelle.

Lebel est un mec très fiable.

C'est bien de récompenser les types qui font la navette entre le club et Marcoussis.

[Alex chocolatines]

Lebel est un mec très fiable.

C'est bien de récompenser les types qui font la navette entre le club et Marcoussis.

Sauf que là, c'est un coup du sort, il n'était pas dans les plans de Galthié, bien qu'il soit largement au niveau du p'tit LBB (qui est très bon), mais avec une plus grosse expérience de l'international grace à la coupe d'Europe.

[Néophyte]

Bon joueur, Lebel, mais le niveau international...

[Gourine63]

Sauf que là, c'est un coup du sort, il n'était pas dans les plans de Galthié, bien qu'il soit largement au niveau du p'tit LBB (qui est très bon), mais avec une plus grosse expérience de l'international grace à la coupe d'Europe.

Faut pas pousser, Lebel est un bon joueur de top14 mais comme il évolue dans une équipe stratosphérique on a l'impression qu'il sur-performe.

Tu secoues un arbre en Occitanie il t'en tombe 10 des Lebel.

[Arverne03]

Faut pas pousser, Lebel est un bon joueur de top14 mais comme il évolue dans une équipe stratosphérique on a l'impression qu'il sur-performe.

Tu secoues un arbre en Occitanie il t'en tombe 10 des Lebel.

 

Comme chez nous, lorsqu'on était en haut de l'affiche: le moindre espoir qui arrivait en équipe une, crevait l'écran !    Que le temps passe vite ! 

[Bougnat et Breton]

XV de France : Ollivon assure avoir une « relation de confiance » avec Galthié

 

Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 24 février 2024 à 22h10

 

En amont du match face à l'Italie, pour lequel il retrouve les galons de capitaine, Charles Ollivon s'est confié sur sa relation avec Fabien Galthié, avec lequel la confiance est mutuelle autant à titre personnel que collectif.

Charles Ollivon va retrouver le rôle de capitaine. Alors qu' Antoine Dupont a rejoint l'équipe de France de rugby à 7 et en l'absence sur blessure de Grégory Alldritt, le troisième-ligne de Toulon reprend le rôle qui était le sien au début du premier mandat de Fabien Galthié pour le match face à l'Italie ce dimanche à Lille. C'est à ce titre que le natif de Saint-Pée-sur-Nivelle s'est présenté ce samedi face à la presse. A cette occasion, Charles Ollivon a pu s'exprimer longuement sur sa relation avec le sélectionneur des Bleus, qu'il présente comme étant quelque chose d' « un petit peu particulier » avant de revenir sur une anecdote remontant à 2019, ciment de ce lien entre les deux hommes. « Il m'a appelé après mes blessures pour me convoquer à la Coupe du Monde au Japon en tant que réserviste, a confié le joueur aux 39 sélections avec le XV de France. La marque de confiance, je m'en rappellerai toute ma vie de ça. De m'avoir donné la possibilité de faire partie des réservistes et de potentiellement aller à la Coupe du Monde. » Cet épisode fait dire à Charles Ollivon qu'il y a « une confiance qui est réciproque » avec Fabien Galthié. Mais le capitaine du jour ajoute penser que « c'est pareil pour les autres joueurs », qui ont « tous une relation particulière avec lui.

 

Ollivon : « On ira au bout tous ensemble »

« C'est une relation de confiance. On sait que l'équipe de France, c'est éphémère, ajoute le Toulonnais. Tout peut aller très vite dans les deux sens. On se doit de donner tout pour ce maillot, pour ce groupe et pour ce staff aussi dont Fabien fait partie évidemment. » Ce lien resserré entre toutes les composantes du XV de France est vu par Charles Ollivon comme la clé du redressement de la sélection tricolore lors du premier mandat de Fabien Galthié. « On avance tous ensemble, on est ensemble depuis le début, affirme le troisième-ligne de 30 ans. On ira au bout tous ensemble. Ça fait partie des choses fortes pour lesquelles on a beaucoup gagné les dernières années. » Et, alors que les Bleus peinent en ce début de Tournoi des 6 Nations, Charles Ollivon assure qu'il n'est pas nécessaire de tout révolutionner, que les acquis des quatre dernières années permettront de redresser la trajectoire, étant sur la même longueur d'onde que son coéquipier François Cros. « Il va falloir continuer de s'y appuyer pour le futur, a-t-il conclu. Il y a un lien assez fort qui est plutôt compliqué à décrire. On se recentre toujours autour de la performance. On est exigeant les uns envers les autres pour se tirer vers le haut. » Une exigence qui passera par un résultat probant ce dimanche face à l'Italie.

[Oscar]

Faut pas pousser, Lebel est un bon joueur de top14 mais comme il évolue dans une équipe stratosphérique on a l'impression qu'il sur-performe.

Tu secoues un arbre en Occitanie il t'en tombe 10 des Lebel.

C'est pas parce qu'un joueur n'est pas le meilleur ailier du monde qu'il n'a pas le niveau international

Sa dernière performance contre le Japon je crois était très bonne dans mes souvenirs !
Il peut boxer Ione sans problème. Pour le coup Ione je le trouve surcôté.

[Bon Chasseur]

Sauf que là, c'est un coup du sort, il n'était pas dans les plans de Galthié, bien qu'il soit largement au niveau du p'tit LBB (qui est très bon), mais avec une plus grosse expérience de l'international grace à la coupe d'Europe.

d'ailleurs tout compte fait aujourd'hui, je ne sais pas trop ni d'où vient la notion de sélectionner LBB ni celle d'insister à le sélectionner. Bon joueur, tout le monde l'apprécie à peu près il me semble, mais il est rentré et resté dans cette équipé comme si c'était la nouvelle pépite du Rugby français: ascension fulgurante et persistance de la sélection. On l'a un peu tous accepté car Villière était blessé puis hors de forme et on a dit : "LBB ? ah bon d'accord". Mais ce poste reste très ouvert pour moi et Lebel par ex. possède à peu près les mêmes qualités à savoir un spécialiste finisseur avec une bonne pointe de vitesse mais pas hyper présent dans le jeu/pas très complet (jeu au pied etc).

[Gourine63]

C'est pas parce qu'un joueur n'est pas le meilleur ailier du monde qu'il n'a pas le niveau international

Sa dernière performance contre le Japon je crois était très bonne dans mes souvenirs !
Il peut boxer Ione sans problème. Pour le coup Ione je le trouve surcôté.

Ce n'est pas ce que je dis, mais même sans aller jusqu'à "meilleur du monde" je trouve qu'il est loin dans hiérarchie des ailiers.

Penaud a le niveau inter, LBB j'ai des doutes mais il est encore très jeune, derrière c'est le désert car on a pléthore d'ailiers corrects mais aucun qui se détache réellement.

Lebel c'est équivalent à un Rattez pour moi, c'est fiable mais sans plus.

[Codorplusàvie]

Le meilleur ailier du monde, c'est nous qu'on l'a formé.
Les autres ne sont que des va nu pied.