Qui a dit que c'était sans intérêt ? Certains ont éprouvé le besoin de tempérer la hype un peu démesurée qui est née au début de la CDM à base de "Oh bah au moins, elles jouent, ELLES !", "Elles ne font pas de simulation ou ne contestent pas, ELLES !". On nous a même sorti que les Françaises étaient favorites, alors que les gens qui suivaient un minimum savaient que les Américaines l'étaient largement, et que leur victoire sur le Brésil est déjà un bel exploit en soi. (On pourrait disserter sur l'énorme responsabilité de la FFF dans ce retard mais là n'est pas le sujet de la discussion pour le moment)C'est marrant , pour cette coupe du monde de foot féminin, ce besoin de juger du niveau, de comparer h et F, de n'apprécier que le grand et beau foot.
Si je ramène ça au rugby, on ne peut apprécier en Europe que les matchs du Leinster, des Saracens et bien sûr de la Grrrrrrrrrrrrrande ASM. Tous les autres c'est de la merde donc.
Ces mêmes spécialistes ont critiqué avec virulence .................... une équipe montée rien qu'avec des stars (et qui s'est construite avec, un sacré palmarès).
Impossible de trouver le moindre intérêt à une compétition de maladroites pousse-ballons ? Quelle leçon pour les entraineurs et les joueurs des écoles de foot (ou de rugby), jusqu'a celle du top 2 du rugby (ou du foot).
Dommage pour les pisse-froids de ne pas prendre plaisir à une compétition sans Ronaldo, Messi, Mbappé, Neymar ou Benzéma .......................Allo, ah oui!, surtout pas les 2 derniers. Bien sûr, ch'ui con quand même.
J'ai même lu (de la part d'une politique affiliée LREM il me semble) qu'il était incroyable que les Françaises ne soient pas plus médiatisées avant ça alors qu'elles avaient à peu près la même valeur à l'échelle du foot féminin que les Bleus chez les Hommes.

On a lu un festival de conneries, et il va falloir maintenant tout remettre à plat.
La France est une nation de 2nd rang du foot chez les femmes. Donc globalement à l'échelle du football mondial, c'est faible techniquement et tactiquement, c'est un fait.
Maintenant, il y a une progression. Les stades se remplissent de plus en plus pour elles, les clubs se structurent enfin (Malherbe in da place, il était temps !), et ce sont sur eux qu'il va falloir compter pour faire avancer le bouzin parce que le corporatisme extrême et les consignes quant à la formation régnant parmi les institutions ne vont pas aider à faire une énorme bond en avant.